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4.06/5 (sur 42 notes)

Nationalité : Corée du Sud
Né(e) à : Gapyeong , le 20/10/1931
Mort(e) à : Guri , le 22/01/2011
Biographie :

Park Wansuh, Pak Wan-seo, Pak Wanso ou Pak Wansŏ est une auteure sud-coréenne.

Pak Wan-seo est née en 1931 à Gapyeong, dans la province de Gyeonggi, actuellement située en Corée du Nord.

Elle intègre la prestigieuse université nationale de Séoul, mais quitte assez rapidement l'université en raison de la Guerre de Corée (1950-1953) et la mort de son frère.

Durant la guerre, elle se retrouve séparée de sa mère et de son frère aîné par l'armée nord-coréenne, qui les ont déportés en Corée du Nord. Elle vit dans le village de Achui, à Guri en dehors de Séoul, jusqu'à sa mort.

Park publie son premier récit en 1970 avec L'arbre nu (Namok) à l'âge de 40 ans. En 2007 elle a écrit une quinzaine de romans et dix recueils de nouvelles

Source : Wikipedia
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Présentation de la novella "Trois jours en automne", de la romancière Pak Wan-seo, traduite en français par Benjamin Joinau et Lee Jeong-soon.


Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
"Qu'est-ce qu'elle fait,la femme
moderne ?
(...)Maman ne m'a pas répondu tout de suite.Elle avait l'air très gênée.Les adultes ont souvent ce visage-là.Je savais que c'était l'air qu'ils prenaient quand ils avaient mal et faisaient semblant d'aller bien ou qu'ils étaient tristes et faisaient semblant de ne pas l'être. Je supposais que maman,tout en ne sachant pas,voulait faire semblant de savoir et je la regardais avec un grand sourire. Elle m'a répondu en balbutiant.
"La femme moderne,comme elle a beaucoup étudié, n'ignore rien du cours des choses,et c'est une femme qui peut faire tout ce qu'elle veut,comme elle veut" (p.37)
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Les yeux que j'ai mis à mort, les yeux de la taille d'une graine qui n'ont jamais et ne seront jamais allumés de l'éclat d'une conscience, semblent transpercer d'un coup mon passé et mon présent, et je frémis. Éclairée dans les plus petits détails par ces yeux qui me fixent, ma vie est plus pathétique que celle d'un mendiant, et mes mains sont tachées de sang.
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Tout devient un vrai cauchemar quand l'amour maternel intervient dans les problèmes idéologiques
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Mais ce qu'ils attendaient de leur petit-fils, qu'en allant à la ville il réussisse quelles que soient les difficultés était un lourd fardeau pour un adolescent fraîchement sorti de l'école primaire. Parce que j'étais proche de mon grand frère et que je l'aimais profondément, je pouvais sentir avec lui,même obscurément, le poids qu'on lui faisait porter, j'en étais malheureuse et il me faisait pitié. Contrairement aux autres filles de mon âge, je n'éprouvais aucune curiosité pour cet endroit que les gens du village appelaient la grande ville,que ce soit Songdo ou Séoul, qui me faisait peur, peut-être parce qu'on disait que, si on allait à la ville, il fallait absolument réussir. (p.23)
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Ne jette pas l'eau de ta toilette, lave-toi les pieds avec, ne jette pas l'eau avec laquelle tu t'es lavé les pieds, rince la serpillère avec. Mais ne la jette donc pas, laisse-la ici. Je vais m'en servir tout à l'heure quand je vais balayer la cour.
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Son visage était serein, et il avait l'air de vibrer de plaisir aux revirements qu'offrait la vie.
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C'était encore l'époque où on n'imaginait pas que les maîtresses puissent aller aux toilettes.

Ma maîtresse était jolie et douce et les élèves se pressaient autour d'elle comme des poussins autour de de leur mère poule.
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Dans son désir d'assurer la sécurité de son fils, elle détestait cette idéologie considérée par la loi comme pernicieuse, mais elle pensait aussi que les actions que son fils accomplissait, en bravant tous les dangers, ne pouvaient qu'être admirables.
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Comme c'était l'eau qu'il nous fallait acheter, nous ne l'utilisions que pour les repas. Dès qu'il pleuvait, maman, dans son souci de ne pas perdre une goutte, sortait les jarres et les casseroles pour recueillir l'eau. Elle faisait la lessive et nous disait de nous en servir pour nous laver. Quand nous étions terrifiés parce qu'il y avait des larves de moustique dans cette eau avec laquelle il nous fallait nous laver, elle la passait au tamis et nous obligeait à nous laver, en veillant à ce que nous n'en gaspillions pas une goutte. Avec l'eau avec laquelle nous nous étions débarbouillés, nous nous lavions les pieds, avec l'eau où nous nous étions lavé les pieds, elle lavait la serpillère, puis elle versait l'eau où elle avait lavé la serpillère dans le coin de la bourse-cour où j'avais planté les fleurs. Et tous les matins, Maman surveillait sévèrement ce processus de l'utilisation complète de l'eau.
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"Vive la liberté". C'était un moment où je n'en pouvais plus, dans tous les domaines et dès que j'ai vu ce papier, j'ai senti toute ma force m'abandonner. Je ne pouvais plus tenir sur mes jambes. Cette liberté que je ne voulais pas échanger contre toute la richesse et les honneurs qu'on me promettait au Nord, quitte à supporter tant d'humiliations et d'embrigadement, était-ce cela ? Mais quelle était la liberté dont je jouirais pour avoir choisi le Sud, malgré la prison qui m'attendait et tant de vexations et de pression ? Mais si, il y a vraiment une liberté, celle qui refuse tous les fanatismes ! C'est ainsi que je me suis consolée de ma solitude, la pensée d'une telle liberté était aussi une immense espérance.
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