Le regarde de la chose se riva sur l'homme. Dans les yeux entièrement noirs du Szárnyas ne se reflétait aucune lumière. Il avança rapidement vers le cavalier qui semblait ne pas pouvoir bouger, pétrifié par la peur, attendant sa mort prochaine. Le monstre l'agrippa par les bras et avant qu'il n'ait pu prendre conscience de ce qui lui arrivait, il trépassa. Le Szárnyas avait ouvert sa bouche dans laquelle trônaient deux rangées de crocs acérés, et dans un hurlement terrifiant avait aspiré la vie hors du corps du cavalier. Celui-ci tomba à terre lorsque le démon le relâcha. Ses yeux révulsés ne laissaient plus apparaître que le blanc injecté de sang.
Elles naîtront d'une longue lignée de sorcières, les cinq soeurs qui contrôleront les Eléments de la Terre.
Chacune d'elles maîtrisera l'un d'eux :
La Terre, l'Air, l'Eau et l'Esprit et le Feu.
Lorsque la sorcière mère viendra à quitter ce monde, les cinq soeurs devront se livrer bataille, afin que l'une d'entre elles puisse acquérir le Pouvoir Suprême.
... Il jetait de temps à autre un regard pour contrôler le nombre de mètre qu'il lui restait à parcourir avant d'atteindre sa place de parking, et, alors qu'il entrapercevait les contours de son Range Rover, il constata qu'une silhouette se tenait juste à côté. Pas très grande, celle-ci gesticulait dans tous les sens, et Matt comprit rapidement qu'il s'agissait du conducteur de la sportive qu'il avait heurtée. Par chance, la personne en question n'avait pas l'air aussi terrifiante que ce qu'il avait pu appréhender.
- L'heure de l'affrontement à sonné..., marmonna-t-il cyniquement.
En approchant, il constat qu'il s'agissait d'une femme : pantalon près du corps, bottes arrivant aux genoux, veste en laine bouillie bleu roi, bonnet à gros pompon, des bras qui s'agitaient et une voix énervée qui râlait tout haut :
- Non, mais c'est pas vrai ! C'est qui cet enfoiré qui a défoncé ma voiture ! s'exclama-t-elle alors qu'il arrivait à sa hauteur, prêt à en découdre.
- C'est moi. l'enfoiré, annonça-t-il dans son dos.
- J'ai réussi à te faire sourire, permets-moi de jubiler un peu ! Ca fait cinq minutes que je ne t'ai plus entendue râler. Il faut bien que j'en profite.
Elle rit légèrement, reporte son attention devant elle et ajoute à voix basse quelques mots qui ne sont destinés qu'à moi :
- Continue de me faire sourire, ça me fait du bien...
- Tu sais que c'est mauvais de provoquer tes prémonitions. Ca ne sert à rien, et surtout ça t'épuise ! la morigéna Tilly.
- Je sais. Mais il faut que je m'exerce, pour développer mes pouvoirs.
- Dans quel but ?
- Je suis une sorcière, répondit Marla en poussant un soupir exaspéré.
La jeune femme en avait assez de cette conversation. Tilly ne pouvait pas comprendre. Elle n'avait pas de magie en elle. Elle avait beau en connaître énormément sur ce domaine, elle ne comprenait pas réellement ce que cela faisait d'en avoir, ce que cela supposait et les responsabilités que cela impliquait
- Sam, attends..., m'arrête-t-elle alors que je m'apprête à l'embrasser à nouveau. Avant qu'on aille plus loin... Je voudrais mettre les choses au clair. Je n'attends rien de toi ensuite. On ne se promet rien.
Dans un hochement de mention, je confirme :
- Du bon temps. C'est tout. Pas de contraintes.
- Pas d'attaches. Et si ça donne quelque chose maintenant et qu'on veut recommencer...- prononce-t-elle.
- On recommencera, Tuyet. J'en suis convaincu.
- C'est faux. Je suis venue quasiment à tous vos concerts, c'est-à-dire toutes les semaines...
- Je sais, me coupe-t-il en esquissant un sourire un brin énigmatique.
- Tu sais ?
il m'a vraiment remarquée, alors ? Ou bien il bluffe ?
- Je t'ai vue. Presque à chaque fois.
- Pourquoi, j'ai tout fait pour être discrète...
- Pourquoi ?
- Je... J'avais l'impression de m'être comportée comme une cruche...
- ... Tu es au courant que je vais avoir un nouveau responsable d'étage ? lança-t-il pour changer de sujet et tenter de la détendre.
...
- Comment s'appelle-t-il ?
- Alexandre Vignaud, répondit une voix masculine dans le dos de Mélissa.
Cette voix grave et presque suave, elle ne l'avait encore jamais entendue, pourtant elle connaissait tout le monde ici. Et assurément, un timbre pareil, elle l'aurait imprimé dans sa mémoire... La jeune femme se tourna vivement pour faire face à celui qui venait de parler, aussitôt imitée par Thibaud qui se redressa sur son siège, paraissant soudain gêné au possible.
Celui qui se présentait dans l'embrassure de la porte était... Pour résumer... Tout à fait séduisant.
Il la tenait fermement d'un seul bras musclé. Son autre main plongea subitement vers sa poitrine et alors qu'elle sombrait dans l'inconscience elle l'entendit murmurer près de son oreille.
- Je les veux maintenant, donne-moi ton coeur et ton âme !
« Dans les yeux entièrement noirs du Szárnyas ne se reflétait aucune lumière. Il avança rapidement vers le cavalier, qui semblait ne pas pourvoir bouger, pétrifié par la peur, attendant sa mort prochaine. Le monstre l’aggripa par les bras et avant qu’il n’ait pu prendre conscience de ce qui lui arrivait, il trépassa. Le Szárnyas avait la bouche ouverte, dans laquelle trônaient deux rangées de crocs acérés, et dans un hurlement terrifiant avait aspirer la vie du corps du cavalier. »