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3.87/5 (sur 75 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 20 juin 1963
Biographie :

Philippe Broussard est un journaliste français lauréat du Prix Albert Londres en 1993.

Il est le fils de Robert Broussard, ancien commissaire de police.

Il rejoint Le Monde le 1er janvier 1989 comme reporter au service des sports.

En 1990, Philippe Broussard publie son premier livre « Génération Supporter ». En mai 1993, une série de longs articles sur l’odyssée tragique de passagers clandestins africains à bord d’un cargo ukrainien lui vaut de recevoir le prestigieux Prix Albert Londres.

En 2000, il rejoint le service « Horizons » (pool des grands reporters) du Monde. C’est pour ce service qu’il couvrira, comme envoyé spécial, quelques uns des principaux événements du début du millénaire : attentats du 11 septembre 2001, intervention américaine en Irak…

Après avoir été rédacteur en chef adjoint puis rédacteur en chef du service « Horizons », il quitte Le Monde en 2005 pour rejoindre l’hebdomadaire L’Express.

Au début de 2009, Christophe Barbier lui confie la direction du service « Enquêtes » de L’Express.

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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Philippe Broussard   (16)Voir plus

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Après (la) mort (de Ginka), il y a eu une enquête, il y a eu des larmes, de l'indignation, mais personne, non personne, n'a relevé le fait que cette jeune prostituée, ce "corps sans vie de 19 ans" comme l'a qualifiée un enquêteur, avait eu un enfant et que c'est enfant c'était toi.

J'ignore qui tu es, où tu vis, si tu sais, si tu ne sais pas, mais voici son histoire.
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Il faut l’écouter le soir, le plus tard possible. Sa voix, ses mots sont de ceux qui ne tolèrent pas l’éclat du jour ; seule l’obscurité les libère. Toute sa vie, cette femme a passé ses journées à dormir, ses nuits à survivre.
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Si les disques ont une âme, comme les bons romans et les jouets d'enfants, ils doivent guetter ces retours à la vie, attendre la main qui les sortira du placard pour les soumettre à nouveau, ne serait-ce qu'une fois, à la pointe du saphir.
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Se souvient-elle qu'il y a tout juste un an, alors qu'un animateur de radio lui demandait pourquoi les seigneurs du jazz meurent avant l'âge, elle avait eu cet aveu désarment : "Nous essayons de vivre cent jours en un an" ?
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La mobilisation de ces personnalités [Sagan, Signoret] a d'autant plus d'impact dans les médias que l'Argentine est au cœur de l'actualité internationale. En juin 1978, elle accueillera en effet le Mundial de football, une occasion idéale pour dénoncer les atteintes aux droits de l'homme. Dès octobre 1977, alors que l'équipe de France de Michel Platini s'apprête à obtenir sa qualification, l'écrivain Marek Halter publie dans Le Monde une tribune accusatrice où il interpelle joueurs et supporters : « Refusez de cautionner par votre présence le régime aussi longtemps qu'il n'aura pas libéré les prisonniers politiques et arrêté les massacres. » Dans la foulée, des intellectuels de renommée planétaire (Sartre, Aragon … ) signent un appel au boycott, Simone Signoret tente de sensibiliser les épouses des Bleus, l'ONG Amnesty International diffuse une affiche où l'on peut lire : « Lorsque vous applaudirez le onze de France, les acclamations couvriront le bruit des personnes que l'on torture. Derrière l'écran, la réalité. »
Le seul joueur à prendre position sera l'attaquant Dominique Rocheteau, connu pour ses engagements à gauche. Pour les autres, et une immense majorité de l'opinion, le même argument reviendra sans cesse : « On ne mélange pas sport et politique. » Au risque de cautionner des horreurs ?
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Met-elle en danger, par ces vociférations pathétiques, un milliard deux cent millions de Chinois ? Pékin est décidément bien malade, ivre de dictature, pour s’acharner sur un tel adversaire : un mètre cinquante, des joues de poupée, un regard d’enfant blessé.. »

« L’Occident, concept généreux mais vide de toute consistance, de toute exigence morale n’a que faire de ce lointain Toit du monde ! »

« Tout se passe comme si la Chine avait enfin trouvé le moyen de réduire les Tibétains à une minorité exotique, à de gentils illuminés montrés comme des lions en cage. Après tout, il suffit, c’est vrai, de faire venir des milliers, des millions de colons, qu’ils soient policiers, professeurs, soldats ou marchands ambulants, et les farouches autochtones seront bientôt noyés dans la masse. Leurs enfants grandiront avec des petits Chinois, des mariages mixtes faciliteront le processus d’intégration.... Bien sûr, il y aura toujours quelques fortes têtes, surtout des moines et des nonnes, mais on construira des prisons et des camps militaires à la périphérie de la ville, manière d’enfermer ces irréductibles. C’en sera fini de ce peuple orgueilleux et bigot qui se prétendait capable de résister au « progrès » communiste.
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Il faut l’écouter le soir, le plus tard possible. Sa voix, ses mots sont de ceux qui ne tolèrent pas l’éclat du jour ; seule l’obscurité les libère. Toute sa vie, cette femme a passé ses journées à dormir, ses nuits à survivre.
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Ce club [Le Mars Club] de fond d’impasse est un refuge douillet propice aux morceaux sans fin, aux œuvres éphémères vouées à mourir à l’aube dans les effluves de cigare et d’alcool.
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C'est un jour que l'Histoire a oublié. Un banal vendredi de 1976. Le 15 octobre. À Paris, c'était l'automne, une tempête arrivait de Bretagne. Dans l'ouest de l'Argentine, on célébrait au contraire la fête du soleil, le début du printemps, les journées commençaient à rallonger, les torrents à dévaler la pré-Cordillère.
Ce matin-là, la ville de San Juan s'était éveillée au rythme lent des habitudes provinciales. Dès les premières lueurs de l'aube, les ouvriers agricoles avaient rejoint les vignobles et les oliveraies. À l'angle des rues Abraham Tapia et Général Mariano Acha, la vendeuse du kiosque à boissons et friandises, Elsa Emperatriz Astensio, guettait ses clients, les élèves du collège voisin. Sur le trottoir opposé, Domingo Palacio s'activait déjà dans son magasin de cycles, une boutique à l'ancienne qui sentait la colle à rustine et le caoutchouc de chambre à air.
En milieu de matinée, une jeune femme poussa la porte, un vélo à la main. Elle était jolie, mince, souriante ; elle avait les cheveux châtains, les yeux verts, un soupçon de tristesse et de fatigue dans le regard. À ses gestes, à son accent, l'épouse de Domingo Palacio, Magdalena, devina un passé de relative aisance et bien d'autres horizons que ceux de San Juan. Buenos Aires, probablement. Ou alors l'étranger. Oui, c'est cela, l'étranger.
Son vélo avait un problème de freins, ou peut-être de dérailleur, rien de grave en tout cas. Le temps d'aller faire une balade en ville, et elle pourrait le récupérer.
A son retour, vers midi, il était prêt, la facture aussi. La belle inconnue paya, quitta le magasin. De l'intérieur, Domingo Palacio vit alors un homme en civil l'aborder sur le trottoir. Il semblait agressif, menaçant, comme s'il voulait l'entraîner quelque part. Elle résistait, se débattait. Le commerçant tenta de s'interposer mais trois autres hommes le plaquèrent contre la devanture. L'un d'eux le menaça d'une arme, et l'obligea à rentrer dans la boutique. «Garde le vélo, quelqu'un viendra sans doute le chercher», lui lança-t-il en partant.
Debout devant son kiosque, Elsa Emperatriz Astensio ne put rien faire non plus. C'est à peine si elle eut le temps de voir deux des agresseurs pousser la fille à l'arrière d'une Ford Falcon de couleur claire. Elle hurlait, et tentait de leur échapper.
Les portières claquèrent, le chauffeur démarra en trombe. Deux autres véhicules suivirent la Ford vers une destination inconnue.
Ainsi commença l'affaire Marie-Anne Erize.
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" Hush now - Don't explain - Just say you'll remain I'm glad you're back, don't explain..."
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