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3.15/5 (sur 141 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Nolwenn Le Blevennec est journaliste.

Elle a travaillé à Rue89 en charge du Front National.
Depuis novembre 2020, elle est rédactrice en chef chargée du numérique de L'Obs.

« la Trajectoire de l’aigle » paru en janvier 2021 est son premier roman.

Source : Gallimard
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Que reste-t-il de nos amitiés ? Avec ce roman tour à tour hilarant et grave, Nolwenn le Blevennec dessine les contours de ce lien si précieux. Séductrices, elles souhaitent faire tomber les barrières. Passer leur vie bourgeoise au napalm. Faire éclater la norme. Elles veulent vivre mille vies et ont du mal à considérer que la nourriture bio et les objets connectés suffisent au bonheur. Elles refusent la limitation de l'amour à la tendresse conjugale. En fait, ces femmes sont des grands hommes, selon la formule consacrée". Voici l'histoire d'un trio amical flamboyant saisi à deux moments de son existence. À retrouver sur la librairie en ligne de la Griffe Noire : - Les amies, de Nolwenn le Blevennec chez Gallimard. https://lagriffenoire.com/les-amies.html - Abonnez-vous à notre actualité littéraire pour recevoir chaque semaine les conseils lecture des libraires de la Griffe Noire ! https://lagriffenoire.com Belles lectures !

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
En dehors du père de mes enfants, je n'avais été pénétrée, en sept ans que par les avant-bras de plusieurs aides-soignantes voulant vérifier la dilatation du col de mon utérus.
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Le désamour, cela ressemble au moment où, après avoir nagé au large et fait demi-tour, les pieds du nageur touchent le sable. On ne put pas l'anticiper précisément, mais cela finit toujours par arriver.
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Il ne nous voyait pas vivre ensemble. Notamment parce qu'il m'imagine lui jeter la vaisselle au visage. Alors que mon activité principale, le soir, consiste à prendre des bains.
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Je vivais des journées de mammifère affairé. A cette époque, mes enfants étaient encore jeunes. Après le boulot, je courais pour les voir. Je veux dire : je courais vraiment, en bravant le risque, dont personne ne parle jamais, que mon cerveau se cogne contre ma boîte crânienne.
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Je suis son opposée. Une matière passionnelle prête à être déformée. Soufflée à mille degrés comme le verre de Murano. Et quand je reconnais ce plaisir-là, ce qui est quand même rare, je fais partie de celle qui ne s’embarrasse de rien. Je ne négocie pas avec des valeurs morales. D’ailleurs, je n’en ai pas. C’est tout à fait comme si j’avais été élevée dans la jungle. Je suis d’accord pour le bizarre et le déconseillé. Pour appuyer sur le bouton qui rebat toutes les cartes. Celui des grandes déflagrations. Partante pour le veuf, l’orphelin, le mégalo et le dépressif, pourvu que ce soit intéressant. La crise d’adolescence, que je n’ai pas faite, couve. Mon absence de retenue a quelque chose d’héroique et d’accablant pour moi-même.
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Au début, c’est fragile, on ne sait pas si cela va se synchroniser et puis un matin au réveil, ça ne fait plus aucun doute; c’est là. Une courroie englobe les roues que nous sommes. Le meilleur de soi-même a trouvé une nouvelle destination
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Alors voilà, c’est l’histoire banale d’une liaison de quelques mois dans les étages d’un journal qui ne se vend plus bien. De la découverte que la volonté peut être annihilée, dévorée. D’une séparation traumatique au plus fort de la fusion. Avec dégrisement brutal: le lendemain de la rupture, j’ai fondu en larmes dès la première note du prélude de La Traviata - c’est un « si »- en concert à Metz. Les trois actes se sont ensuite succédés sans que je puisse me ressaisir. C’était bruyant. Ridicule, en l’occurrence. Et inquiétant pour mon voisin. Au moment où Violetta rencontre Alfredo (« Dite alla giovine »), je suffoquais, la tête entre les genoux. (…)
Quand Joseph, passé juste avant chez le coiffeur, m’a quittée dans le quartier de l’Assemblée nationale, je me suis sentie comme un chien drogué abandonné sur le bord de la route après avoir traversé l’Espagne à l’arrière d’un go-fast. L’onde de déprime, immense, était entrecoupée de secondes de lucidité: La bonne nouvelle, c’est que tu n’es pas un chien. Et aussi: Tu as trouvé ses limites (à Joseph). Et enfin: Noie-toi dans des occupations aussi longtemps qu’il le faut. 
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Anna s'en foutait, elle inspectait une plage du continent avec des jumelles [...]. Un vieux couple la fascinait. "La dame aux cheveux violets a passé un bras autour des épaules de son mari. Ils ont de l'eau jusqu'aux genoux. Ils ne bougent pas depuis un quart d'heure. Si on vieillit comme eux, le couple le plus amoureux de la plage, franchement, tout ira bien." En regardant à mon tour, j'ai distingué une béquille derrière la jambe droite de la vieille dame. [...] Puis en observant mieux l'équilibre du duo, j'ai compris que le mari servait de dispositif médical complémentaire à sa femme. Un vieillard-objet, un vieillard qui aurait préféré se dorer la pilule avec un groupe de retraités en Thaïlande, mais qui était ici, sous l'aisselle de sa femme. [...] Si une scène comme celle-ci peut-être comprise de manière aussi différente par Anna et par moi, de quoi parle-t-on quand on se parle ?
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J'ai avoué ma liaison, je viens de le dire, parce que j'ai du mal à garder des secrets : je ne sais pas où les personnes normales les rangent, il n'y a pas chez moi d'espace intérieur qui correspondent à ça. Zéro rétention.
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Je suis programmée pour me coucher à 21h30 avec un Balzac. Je lui parlais avec sérieux et je buvais ma pinte à petites gorgées façon Marie-Antoinette. La soirée d'ivresse n'a pas eu lieu.
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