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Critiques de Alain Genot (39)
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Arelate, tome 3 : Atticus

Dans le tome 3, Vitalis peut enfin combattre sur le sable de l’amphithéâtre d’Arles, une nouvelle fois magnifiquement dessiné. C'est un grand jour pour lui car il a sacrifié de longs mois à un apprentissage douloureux et exigeant.



Tout ce temps a été très pénible pour Vitalis qui souffre d'autant plus qu'il vit loin de sa femme et de son fils.

Atticus, son entraîneur, tente de gagner son affranchissement mais le drame guette cet homme si bon et si courageux. Vitalis, comme Atticus, sait que ces jeux du cirque comportent un risque immense pour eux mais ils savent que c'est un passage obligé pour changer leur destinée.

Les dernières pages apportent quantité d’informations et d’explications d’autant plus pertinentes qu’elles sont accompagnées d’illustrations, de photos de fouilles montrant au lecteur où les auteurs ont pris leurs informations.

ARELATE, après trois tomes, continue mais j'ai dévoré avec plaisir et intérêt ces premiers volumes, témoignages précieux d’une antiquité romaine dont nous avons encore beaucoup à apprendre.

Laurent Sieurac et Alain Genot, archéologue, poursuivent l'aventure



Un grand merci à Vincent qui m’a permis cette passionnante remise à niveau riche en découvertes.
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Arelate, tome 1 : Vitalis

Arles, fin du premier siècle après J-C. Vitalis le tailleur de pierres vient une fois de plus de se faire renvoyer d’un chantier. La fois de trop sans doute puisque plus aucun contremaître ne veut de lui. Bagarreur et incurable joueur de dés, il passe son temps à parier avec les autres ouvriers au lieu de travailler. Ayant contracté pas mal de dettes, il rentre chez lui la queue entre les jambes annoncer à sa femme enceinte qu’il est une fois de plus au chômage. Sollicité quelques temps plus tard par Atticus, un ancien gladiateur devenu entraîneur, Vitalis doit se résoudre à embrasser une carrière à laquelle il n’était absolument pas destiné au départ. En signant son contrat d’engagement auprès d’un promoteur, le jeune homme renonce à la citoyenneté mais trouve par la même le seul et unique moyen de gagner l’argent nécessaire pour rembourser ses créanciers. Seulement le plus dur commence, car pour devenir un gladiateur de talent, le parcours est long et difficile...



Une BD historique de plus sur la Rome antique ? Pas vraiment. Ne cherchez ici aucun empereur aux mœurs débridées. Point non plus d’épiques batailles ou d’intrigues politiques complexes mais plutôt une plongée dans le quotidien des gens du peuple. Le pari est très didactique. Aidé par un archéologue, Laurent Sieurac met en perspective les connaissances scientifiques les plus actuelles concernant le monde romain. Ainsi l’image des gladiateurs présentée dans cette BD est à des années lumières des standards Hollywoodiens et du Gladiator de Ridley Scott. Contrairement aux idées reçues, la gladiature n’était pas une infâme boucherie au cours de laquelle des esclaves s’entretuaient pour le plaisir d’un public assoiffé de sang. Les gladiateurs étaient en fait des sportifs de haut niveau choyés par des promoteurs ayant beaucoup investi sur leur compte. Des athlètes volontaires grassement payés pour assurer un spectacle certes violent mais où, contrairement à ce que l’on croit, la mort des combattants était extrêmement rare.





Parfaitement documentée jusque dans les moindres détails (architecture, vêtements, objets), Arelate reste éloignée d’un ton professoral qui plomberait le déroulement des événements. Intelligemment, les auteurs ont préféré apporter les éclaircissements scientifiques nécessaires dans un copieux dossier à la fin de chaque volume. L’histoire racontée n’est donc en aucun cas parasitée par des considérations historiques et scientifiques qui rendraient la lecture pour le moins indigeste.



Visuellement les planches aux tons sépia sont du plus bel effet même si parfois les personnages souffrent d’une certaine raideur, notamment dans l’expression des visages. Quoi qu’il en soit, voila une série restituant le plus fidèlement possible la vie quotidienne d’une ville antique que j’ai trouvée passionnante et dont j’ai hâte de dévorer le troisième tome sorti il y a peu.


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Arelate, tome 1 : Vitalis

De passage à Arles, on est séduit et interpellé par le passé historique de la ville. Son histoire remonte très loin et les arènes sont un haut lieu touristique et historique. Mes enfants ont été happés par l'atmosphère et les explications (nous avions comme guides un couple d'amis qui en savent un rayon sur l'histoire locale). Tout ce préambule pour dire que cette ambiance, cette Histoire, on la retrouve dans la BD Arelate.



Rigueur historique, scientifique. Souci du détail qui ajoute une plus-value indéniable au résultat. Oui, bien sûr. Un travail tout à fait digne d'éloges. Le rendu de l'architecture romaine d'Arles est très bon.



Là où le bât blesse, c'est au niveau de choix éditoriaux, comme la colorisation sépia. Je ne suis pas fan, d'autant que cela renforce le côté un peu brouillon du trait de crayon. J'ai parfois eu du mal à identifier qui est qui (même si c'est globalement OK). Ces points sont du détail. Plus fondamental, la faiblesse du scénario m'a semblé plus problématique. On a Vitalis, joueur invétéré, bagarreur, futur papa, qui se fait virer de tous les chantiers. Il se fait courtiser par un organisateur de combats de gladiateurs, et en même temps il est harcelé par son principal créancier. Quelques phrases m'ont posé des problèmes, car elles semblent davantage refléter les préoccupations du XXè siècle que l'état d'esprit de l'Antiquité. Un effort au niveau du scénario aurait élevé le niveau de la BD, à mon avis. Ici, on reste à u nniveau très basique.



Par contre, j'ai bien aimé l'idée que le personnage principal soit antipathique. Cela nous change un peu. Au final, une BD avec de belles qualités, mais qui va atterrir (et disparaître...) au milieu de plusieurs séries (Murena, entre autres) dont les qualités sont bien meilleures.
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Arelate, tome 5 : Hortensis

Tiré à 450 exemplaires numérotés et signés par les auteurs, avec un cahier graphique supplémentaire, cet album n° 5 d'Arelate a été d'abord réservé aux souscripteurs, avant d'être commercialisé.



La préface de Dominique Garcia, Président de l'Institut National recherches archéologiques préventives (Inrap), consacre le travail de Laurent Sieurac et Alain Genot. Dominique Garcia note : « Grâce à cette série Arelate, le lecteur visualise le passé, y transporte son présent, vit l'Antiquité… le lecteur devient ainsi le témoin privilégié de ces découvertes. »

Ici, c'est donc Hortensis qui tient la vedette, n'hésitant pas à payer Crassus avec de la fausse monnaie, ce qui va singulièrement compliquer les choses. Toujours avec beaucoup de précision et souci du détail, les auteurs nous font vivre au coeur des compromissions, des complots fomentés par jalousie ou par appât du gain.

Les premières pages sont d'un gris bleuté car il fait nuit sur Arelate et nous surprenons Hortensis dans une maison de plaisir. Un homme de Crassus le suit mais il est intercepté et on va le faire parler…

Le retour au sépia permet de retrouver Vitalis toujours à la recherche de Carmilia. Tillius, un ami précieux, le secoue, lui ouvre les yeux. Pendant ce temps, Neiko descend le Rhodanus avec des moutons sur le bateau. Ça pue et il faut nettoyer le pont…

Plusieurs personnages déambulent capuche sur la tête et ça conspire beaucoup. Les visages sont très expressifs mais on a un peu de mal à s'y retrouver, même si cela n'a pas beaucoup d'importance tant la vie est dense dans cette ville méridionale.

Les auteurs nous emmènent même au théâtre pour une pièce de Sénèque avec des acteurs qui jouent masqués. Les gladiateurs se préparent à aller combattre à Lugdunum mais Vitalis n'est pas retenu. Il est furieux alors que Tillius prouve qu'il est un véritable ami.

L'album se termine avec un immense incendie dans Arelate et des planches de panique superbes… en attendant le n° 6...



Le dossier pédagogique signé Philippe Mellinand détaille les voies romaines et les fontaines. Julien Boislève livre un dossier étonnant sur la couleur omniprésente dans les bâtiments romains et explique la technique de la fresque.




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Arelate, tome 6 : Carmilia

L’aventure se poursuit, pour le plus grand bonheur des passionnés d’histoire et de bande dessinée : Carmilia, le tome 6 d’ ARELATE, marquant la fin du deuxième cycle, est parue. Laurent Sieurac est toujours le scénariste et dessinateur, en tandem avec Alain Genot, co-scénariste et conseiller historique. »



Ce dernier, archéologue au musée départemental Arles antique, rappelle, en préface, toute l’aventure de cette BD qui était un projet fou au départ car refusant d’utiliser les poncifs du genre en parlant des gens simples, du peuple : « Pas d’empereur, pas de légions, pas de sénateurs, pas de palais impérial. »



Évidemment, aucun éditeur ne leur fit confiance et c’est l’enthousiasme de très nombreux souscripteurs qui fait que, dix ans après, cette série sort son sixième tome, en partenariat avec l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives).



Plusieurs histoires se superposent toujours, basées sur des découvertes récentes comme ces anciens quais du Rhône mis à jour sur plusieurs niveaux, révélant des traces d’incendie, découverte aussitôt concrétisée dans l’histoire d’Arles (Arelate). En effet, la corporation des nautes, afin de construire des entrepôts plus grands avait besoin que les habitants dont la maison avait brûlée cèdent leur terrain.

Pendant ce temps, la troupe de gladiateurs marche vers Lugdunum où ils vont combattre dans l’arène. Vitalis est parmi eux, grâce à Tillius, car il rêve de retrouver Carmilia, son premier amour. Les auteurs nous gratifient alors d’une superbe double page sur fond de Lugdunum avec cette entrevue où Vitalis, plein d’espoir, rencontre Carmilia.



Les tons sépia sont toujours du meilleur effet et les visages sont rendus superbement avec des expressions qui font froid dans le dos comme lors de l’agression de Délia ou lorsque Crassus se rend dans les thermes au rendez-vous fixé par Hortensis.



Un carnet graphique ouvre l’édition spéciale tirée à quatre cents exemplaires et un dossier pédagogique complète, comme pour chaque tome, toutes les éditions. Julien Boislève, toichographologue, métier qui étudie les peintures murales et les stucs antiques, détaille les quatre styles pompéiens, photos à l’appui. Enfin, Philippe Melinand, archéologue à l’Inrap, relie le scénario d’ARELATE aux dernières découvertes archéologiques, illustrant son propos avec des photos et un plan.







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Arelate, tome 1 : Vitalis

Travailler en commun pour un scénariste – dessinateur et un archéologue est une excellente idée car le résultat est d'une très grande qualité, fournissant un récit passionnant et instructif à la fois. Se basant sur les découvertes les plus récentes, les auteurs battent en brèche pas mal d'idées reçues, sur les gladiateurs, par exemple.

Comme site, ils ont eu la très bonne idée de choisir Arles (Arelate), souvent appelée la petite Rome ou la Rome des Gaules. de plus, au cours des trois premiers albums (premier cycle), ils s'attachent à décrire le quotidien des gens du peuple, sans oublier le rôle des femmes. L'histoire débute à la fin du premier siècle après Jésus-Christ et nous sommes tout simplement sur le chantier des arènes, ces arènes qu'il faut d'urgence visiter comme le musée de l'Arles antique, si cela n'a pas encore été fait !

Le dessin est précis, impressionnant de justesse et de technique, et les teintes de brun renforcent encore le caractère unique de cette bande dessinée. Nous nous permettrons juste un petit bémol concernant les visages des personnages dont certains se ressemblent un peu trop, ce qui gêne la lecture.

Comme l'indique le titre du tome 1, Vitalis en est le héros. Tailleur de pierre joueur, buveur et belliqueux se fait renvoyer du chantier et doit d'urgence retrouver du travail car Carmilia, son épouse, est sur le point d'accoucher. Nous faisons aussi connaissance avec Neiko qui rêve de devenir naute pour naviguer d'abord sur le Rhône puis en mer.
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Arelate, tome 1 : Vitalis

Arelate est sans doute une bonne bd historique se situant au coeur même de l'Empire Romain. Arles était une formidable ville gallo-romaine regorgeant de vie. C'est dans ce cadre que se déroule cette histoire avec un joueur de dés invétéré. Le vice du jeu existait déjà ainsi que les dettes et les prêteurs sans scrupule. On regrettera juste que le personnage principal soit si antipathique...



Sur la forme, le ton sépia donne un joli aspect à l'ensemble. Il est vrai que la colorisation manque un peu. Le dessin est parfois un peu approximatif mais c'est masqué habilement. Cependant, dans l'ensemble, cela reste graphiquement très agréable.



Pour le reste, cette bd souffre de la concurrence d'un Murena ou encore Les Aigles de Rome qui le surpassent aisément. Pour autant, les auteurs ont fait un véritable travail de reconstitution historique. Cela regorge de détails sur la façon de vivre de ce peuple. Le cahier pédagogique à la fin de chaque épisode permet d'en savoir plus. Bref, la rigueur est présente.
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Arelate, tome 1 : Vitalis

A Arles, Vitalis est un tailleur de pierre bagarreur et joueur. Il perd son emploi et se retrouve incapable de rembourser ses créanciers. Neiko lui est un adolescent qui fuit son maître d'école et rêve de prendre la mer. Avec l'aide d'Alain Génot, Laurent Sieurac signe un peplum convaincant. L'intrigue est intéressante et les dessins maîtrisés.
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Arelate, tome 4 : Neiko

Pendant que le tome 6 (Carmilia) se préparait avec le même financement participatif qui a permis aux auteurs de poursuivre la belle aventure d’Arelate, j'ai pu me régaler avec Neiko, sur le Rhodanus.



Ce jeune Arlésien rêvait de devenir naute. Maintenant jeune adulte, son père lui a permis d’embarquer sur un bateau remontant des tonneaux de vin jusqu’à Lugdunum. Hélas, la pluie ne cesse pas et Neiko en a assez de passer son temps à écoper pendant que des esclaves tirent le bateau depuis le bord du fleuve.

Dans le dossier qui complète cette superbe BD historique, j'apprends que, jusqu’au XVe siècle, le halage fut humain car il était très difficile et trop couteux de créer des chemins pour les bœufs sur les rives d’un fleuve aussi tumultueux.

La nuit dans une auberge, enfin au sec, permet à l’équipage de récupérer mais un cavalier nommé Paulus, un affranchi, remet un message à Neiko de la part de son père.

La remonte se poursuit avec de nouveau haleurs qui chantent pour se donner du courage. Le passage des affluents est compliqué. Laurent Sieurac (scénariste, dessinateur et coloriste), en photo ci-dessous, et Alain Genot (co-scénariste et conseiller historique) détaillent bien la manœuvre.

L’environnement est soigné. Poissons, oiseaux, toute cette vie mise à mal depuis l’aménagement du Rhône est bien rendue par le dessin et cette couleur sépia, marque de fabrique de la BD. Après les pluies abondantes, il faut dégager arbres, branches, charognes entraînés par le courant.

Pendant ce temps, un petit saut à Arelate me fait retrouver Vitalis, Delia et Olympus devant la tombe d’Atticus alors que sur le fleuve les choses se gâtent. C’est l’occasion pour Neiko de montrer tout son courage avant d’être impressionné par la forteresse du dieu Lugdus lorsque le bateau arrive enfin à Lugdunum. Les pages sont magnifiques, superbement réalisées.

Neiko oublie un moment le fleuve et la navigation pour se fiancer à Caecilia qu’il n’avait pas revue depuis leur enfance. Il montre tout son talent en déclamant L’Art d’aimer au cirque d’Ovide avant de découvrir avec surprise la nouvelle épouse de Caius.

Les auteurs laissent planer beaucoup de mystères, de compromissions et de tractations secrètes pour me laisser très impatient de lire la suite.



Dans le dossier pédagogique très intéressant, des archéologues parlent du prélèvement du vin dans les tonneaux et de ce chaland découvert dans le Rhône. Il est devenu une des pièces maîtresses du Musée départemental Arles antique.



Merci à Vincent, souscripteur fidèle faisant partie de ceux qui permettent l’édition de ces livres.
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Arelate, tome 2 : Auctoratus

L'aventure continue, toujours basée sur les découvertes archéologiques et les recherches des historiens



S'étant engagé, Auctoratus, pour être gladiateur, Vitalis a perdu sa liberté mais ce tome 2 permet de comprendre que la gladiature n'était pas une infâme boucherie.

Au premier siècle après J-C, les gladiateurs étaient des athlètes de haut niveau comme le détaille très bien la documentation qui termine l'album.

Alors que tout pourrait bien se passer pour Vitalis, même s'il ne remporte pas toutes les victoires espérées, dans l'arène, les nuages s'accumulent au-dessus de lui à cause de son beau-père qui n'a jamais accepté son union avec Carmilia. Or, celle-ci vient de mettre au monde un petit garçon en parfaite santé mais, juste avant, le divorce est prononcé pour que l'enfant, né d'un père esclave, ne soit pas esclave lui aussi

Sa femme et son fils partent mais Vitalis obtient soutien et amitié auprès d'Atticus. Pendant ce temps, Neiko apprend à naviguer sur le Rhône et, pour marque sont passage à l'âge adulte, son père lui a attribué une femme !



Toujours parfaitement documentée et illustrée, l'aventure de Vitalis continue grâce à Alain Genot et Laurent Sieurac, et j'ai hâte de découvrir le tome 3, avec la complicité de Vincent.
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Arelate, tome 1 : Vitalis

Arelate (Arles), 1er siècle après Jésus-Christ.



Vitalis est tailleur de pierre. Malgré la grossesse de sa femme, il continue de dépenser son argent dans les jeux de hasard et l’alcool. A force de parier, il a déjà perdu sa solde avant même de l’encaisser, ce qui le contraint à emprunter toujours plus. Mais le prêteur entend bien rentrer dans ses frais et décide de lâcher ses sbires dans la Cité pour mettre la pression sur Vitalis.



Ce dernier se retrouve acculé. Il décide de renoncer à sa liberté et signe un contrat auprès d’un laniste, devant ainsi gladiateur.



En parallèle, nous suivons Neiko, jeune adolescent qui s’apprête à devenir un homme. Son rêve est de pouvoir naviguer mais il se heurte aux réticences de sa mère encore affectée par le décès de son frère.



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Il est désormais assez rare que je me plonge dans de telles fresques historiques. La dernière en date est Murena et je n’ai pas ressenti l’envie d’en parler sur ce blog. Comme il y a des exceptions à la règle, j’ai accepté une proposition que m’a faite Jérôme de découvrir Arelate. La maison d’édition Cleopas m’a envoyé l’intégralité du premier cycle de la série (trois tomes). Mais aussi sceptique ai-je été avant de m’engager dans la lecture, j’ai découvert cet univers avec avidité, d’où mon envie d’en parler.



L’aisance avec laquelle les auteurs installent les personnages et les font évoluer dans cette société est assez déconcertante. L’ensemble est fluide, didactique et divertissant. Quelques pages m’ont suffit pour être totalement captivée par ce scénario.



Si deux personnages principaux [Vitalis et Neiko] se démarquent aisément, c’est pourtant le tailleur de pierre qui retiendra notre attention ; c’est aussi ce personnage que les auteurs développent le plus. Cependant, l’assurance dont témoigne Neiko dès lors qu’il atteint la majorité laisse présager que nous sommes en présence d’un protagoniste à fort potentiel, il n’est pas impossible qu’il nous surprenne dans les tomes à venir.



Concernant Vitalis, l’histoire s’amorce à un moment crucial de la vie et son addiction aux jeux d’argent ne servira finalement que deux choses : c’est un prétexte pour aborder la question des jeux durant la Rome Antique (sujet qui sera d’ailleurs repris de manière plus détaillée dans l’intéressante Annexe du premier tome) et d’acculer tant et tant le personnage au point qu’il contractualise avec le laniste… cela met l’intrigue sur les rails de manière tout à fait intéressante.



Laurent Sieurac et Alain Genot sont parvenus à construire une œuvre intelligente et à rendre la science ludique. Chaque tome développe cette fiction historique sur une cinquantaine de pages et en annexe, le lecteur peut profiter de dossiers d’une quinzaine de pages où sont repris point par point les sujets importants croisés dans le péplum. La partie documentée ne fait qu’accroître l’intérêt de la série. Des questions aussi variées que les codes vestimentaires, les corporations professionnelles, la gladiature, la grossesse, les croyances et les rituels sont abordées, mais je ne dresse-là qu’une liste non exhaustive de l’éclairage apporté au lecteur. A noter que Alain Genot est archéologue au Musée départemental Arles antique (si vous êtes intéressés, cliquez sur ce lien pour lire une interview d’Alain Genot). On aura également le plaisir et la surprise de découvrir en quoi les auteurs se sont permis quelques libertés avec la réalité historique ; ils abordent ces points très naturellement et assument totalement la part interprétative qu’ils ont sciemment intégré dans le scénario. Un peu de fantaisie historique ne fait de mal à personne lorsque les propos sont aussi bien étayés (écoutez également cette émission sur France Culture dans laquelle Alain Genot revient sur les méthodes d’expérimentation archéologique employées par son équipe ; ils organisent des combats pour retrouver les gestes des gladiateurs).



J’avais déjà eu l’occasion de profiter du travail illustratif de Laurent Sieurac sur L’Assassin royal. Son dessin réaliste se marie parfaitement à ce registre narratif. Le trait des dessins est fin, très descriptif, un peu figé par contre sur certains moments (surtout les visages). Je n’ai pas eu l’occasion de tenir en mains la première édition du tome 1 d’Arelate. Cet ouvrage fut en effet publié une première fois en 2009 avec une couverture que je trouve plus criarde que celle qui habille la réédition de 2012. De plus, les planches étaient initialement d’une extrême sobriété, en noir et blanc et complétées des jeux de lumière plus ternes et très contrastés. Cette nouvelle édition s’inscrit dans la même veine graphique que les deux autres tomes du cycle 1 où dominent des teintes sépia. Ponctuellement, de courts passages sont mis en couleur par de doux lavis de gris ; ils nous signalent un temps narratif légèrement décalé dans le passé et nous aident à mieux appréhender l’histoire principale. On peut ainsi mesurer la teneur de certains liens relationnels entre certains personnages ou l’importance d’un événement antérieur à l’action présente. Il y a une belle harmonie entre les deux atmosphères.
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Arelate, tome 1 : Vitalis

Loin des niaiseries habituellement mises en bulles et en images portées bêtement aux nues par les histrions du cirque médiatico-publicitaire , loin de cette escroquerie intellectuelle qui paraît sous le titre "MURENA", ARELATE nous plonge dans le quotidien de gens ordinaires vivant dans la cité prospère qui deviendra plus tard Arles. Nous sommes sous le principat de Domitien, mais ici, point de légions, point d'empereur empourpré ni de sénateurs! Nous suivons le cheminement de deux citoyens, l'un que le hasard va conduire à la gladiature, l'autre rêvant d'embarquer d'abord sur le Rhodanus et plus tard, qui sait?... Avec un coup de crayon et un souci du détail qui rendent hommage au regretté et magistral Gilles Chaillet, Laurent Sieurac, dessinateur bourré de talent, s'est associé à Alain Génot pour le scénario sur lequel ce dernier phosphore autant que le lui permettent ses hautes responsabilités d'archéologue. Chaque album est enrichi d'un dossier pédagogique puisque tout épisode prend en fait pour décor ou pour prétexte une découverte archéologique récente. C'est passionnant, c'est très agréable à lire! Je suis un accro de la toute première heure et j'attends avec impatience le prochain tome de la saga. Toutefois, l'honnêteté et le souci de la véracité historique m'obligent à admettre que quelques erreurs se sont glissées ici ou là, dans le texte comme dans l'image. Mais on ne va pas bouder son plaisir. Cette BD est vraiment tout public et représente une formidable occasion de (re) découvrir notre passé gallo-romain. Alors, allons à Arelate!
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Les Arkéos, tome 1 : Plein les fouilles !

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions Bamboo pour cette bande-dessinée reçue dans le cadre d'une masse critique.

Je suis fan de bande-dessinée alors je me suis dit pourquoi ne pas essayer celle-ci. Il est vrai que les premières pages sont timides et peu intéressantes, mais plus on avance et plus les anecdotes sont drôles - ce qui est un vrai plaisir. De plus, on apprend beaucoup de choses et c'est très agréable.

Une bonne BD entre humour timide et informations très intéressante sur l'archéologie. Idéal pour les jeunes qui souhaiteraient se lancer dans cette voie.
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Arelate, tome 3 : Atticus

Dans le tome 3, Vitalis poursuis son apprentissage dans la douleur car séparé de sa femme et de son fils. Il se remet à boire, se bat, et ses chances de succès lors des prochains jeux semblent de plus en plus compromises. Atticus, quant à lui, se prépare pour l'ultime combat qui lui apportera la liberté ...



Le suspense devient plus important dans ce troisième volume. Vitalis joue les équilibristes sur le fil du rasoir. Sa vie ne semble plus tenir à grand chose et la question se pose de savoir si cette femme qui surgit dans sa vie et semble si déterminée parviendra à ses fins malgré l'amour qu'il porte à sa femme absente. Le sort d'Atticus est préoccupant également car on semble faire peu de cas de la vie de ces combattants.
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Arelate, tome 3 : Atticus

Arelate (Arles), 1er siècle après Jésus-Christ.

Vitalis est tailleur de pierre. Malgré la grossesse de sa femme, il continue de dépenser son argent dans les jeux de hasard et l'alcool. A force de parier, il a déjà perdu sa solde avant même de l'encaisser, ce qui le contraint à emprunter toujours plus. Mais le prêteur entend bien rentrer dans ses frais et décide de lâcher ses sbires dans la Cité pour mettre la pression sur Vitalis.

Ce dernier se retrouve acculé. Il décide de renoncer à sa liberté et signe un contrat auprès d'un laniste, devant ainsi gladiateur.

En parallèle, nous suivons Neiko, jeune adolescent qui s'apprête à devenir un homme. Son rêve est de pouvoir naviguer mais il se heurte aux réticences de sa mère encore affectée par le décès de son frère.

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Il est désormais assez rare que je me plonge dans de telles fresques historiques. La dernière en date est Murena et je n'ai pas ressenti l'envie d'en parler sur ce blog. Comme il y a des exceptions à la règle, j'ai accepté une proposition que m'a faite Jérôme de découvrir Arelate. La maison d'édition Cleopas m'a envoyé l'intégralité du premier cycle de la série (trois tomes). Mais aussi sceptique ai-je été avant de m'engager dans la lecture, j'ai découvert cet univers avec avidité, d'où mon envie d'en parler.

L'aisance avec laquelle les auteurs installent les personnages et les font évoluer dans cette société est assez déconcertante. L'ensemble est fluide, didactique et divertissant. Quelques pages m'ont suffit pour être totalement captivée par ce scénario.

Si deux personnages principaux [Vitalis et Neiko] se démarquent aisément, c'est pourtant le tailleur de pierre qui retiendra notre attention ; c'est aussi ce personnage que les auteurs développent le plus. Cependant, l'assurance dont témoigne Neiko dès lors qu'il atteint la majorité laisse présager que nous sommes en présence d'un protagoniste à fort potentiel, il n'est pas impossible qu'il nous surprenne dans les tomes à venir.

Concernant Vitalis, l'histoire s'amorce à un moment crucial de la vie et son addiction aux jeux d'argent ne servira finalement que deux choses : c'est un prétexte pour aborder la question des jeux durant la Rome Antique (sujet qui sera d'ailleurs repris de manière plus détaillée dans l'intéressante Annexe du premier tome) et d'acculer tant et tant le personnage au point qu'il contractualise avec le laniste… cela met l'intrigue sur les rails de manière tout à fait intéressante.

Laurent Sieurac et Alain Genot sont parvenus à construire une œuvre intelligente et à rendre la science ludique. Chaque tome développe cette fiction historique sur une cinquantaine de pages et en annexe, le lecteur peut profiter de dossiers d'une quinzaine de pages où sont repris point par point les sujets importants croisés dans le péplum. La partie documentée ne fait qu'accroître l'intérêt de la série. Des questions aussi variées que les codes vestimentaires, les corporations professionnelles, la gladiature, la grossesse, les croyances et les rituels sont abordées, mais je ne dresse-là qu'une liste non exhaustive de l'éclairage apporté au lecteur. A noter que Alain Genot est archéologue au Musée départemental Arles antique (si vous êtes intéressés, cliquez sur ce lien pour lire une interview d'Alain Genot). On aura également le plaisir et la surprise de découvrir en quoi les auteurs se sont permis quelques libertés avec la réalité historique ; ils abordent ces points très naturellement et assument totalement la part interprétative qu'ils ont sciemment intégré dans le scénario. Un peu de fantaisie historique ne fait de mal à personne lorsque les propos sont aussi bien étayés (écoutez également cette émission sur France Culture dans laquelle Alain Genot revient sur les méthodes d'expérimentation archéologique employées par son équipe ; ils organisent des combats pour retrouver les gestes des gladiateurs).

J'avais déjà eu l'occasion de profiter du travail illustratif de Laurent Sieurac sur L'Assassin royal. Son dessin réaliste se marie parfaitement à ce registre narratif. le trait des dessins est fin, très descriptif, un peu figé par contre sur certains moments (surtout les visages). Je n'ai pas eu l'occasion de tenir en mains la première édition du tome 1 d'Arelate. Cet ouvrage fut en effet publié une première fois en 2009 avec une couverture que je trouve plus criarde que celle qui habille la réédition de 2012. de plus, les planches étaient initialement d'une extrême sobriété, en noir et blanc et complétées des jeux de lumière plus ternes et très contrastés. Cette nouvelle édition s'inscrit dans la même veine graphique que les deux autres tomes du cycle 1 où dominent des teintes sépia. Ponctuellement, de courts passages sont mis en couleur par de doux lavis de gris ; ils nous signalent un temps narratif légèrement décalé dans le passé et nous aident à mieux appréhender l'histoire principale. On peut ainsi mesurer la teneur de certains liens relationnels entre certains personnages ou l'importance d'un événement antérieur à l'action présente. Il y a une belle harmonie entre les deux atmosphères.
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Arelate, tome 2 : Auctoratus

Arelate (Arles), 1er siècle après Jésus-Christ.

Vitalis est tailleur de pierre. Malgré la grossesse de sa femme, il continue de dépenser son argent dans les jeux de hasard et l'alcool. A force de parier, il a déjà perdu sa solde avant même de l'encaisser, ce qui le contraint à emprunter toujours plus. Mais le prêteur entend bien rentrer dans ses frais et décide de lâcher ses sbires dans la Cité pour mettre la pression sur Vitalis.

Ce dernier se retrouve acculé. Il décide de renoncer à sa liberté et signe un contrat auprès d'un laniste, devant ainsi gladiateur.

En parallèle, nous suivons Neiko, jeune adolescent qui s'apprête à devenir un homme. Son rêve est de pouvoir naviguer mais il se heurte aux réticences de sa mère encore affectée par le décès de son frère.

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Il est désormais assez rare que je me plonge dans de telles fresques historiques. La dernière en date est Murena et je n'ai pas ressenti l'envie d'en parler sur ce blog. Comme il y a des exceptions à la règle, j'ai accepté une proposition que m'a faite Jérôme de découvrir Arelate. La maison d'édition Cleopas m'a envoyé l'intégralité du premier cycle de la série (trois tomes). Mais aussi sceptique ai-je été avant de m'engager dans la lecture, j'ai découvert cet univers avec avidité, d'où mon envie d'en parler.

L'aisance avec laquelle les auteurs installent les personnages et les font évoluer dans cette société est assez déconcertante. L'ensemble est fluide, didactique et divertissant. Quelques pages m'ont suffit pour être totalement captivée par ce scénario.

Si deux personnages principaux [Vitalis et Neiko] se démarquent aisément, c'est pourtant le tailleur de pierre qui retiendra notre attention ; c'est aussi ce personnage que les auteurs développent le plus. Cependant, l'assurance dont témoigne Neiko dès lors qu'il atteint la majorité laisse présager que nous sommes en présence d'un protagoniste à fort potentiel, il n'est pas impossible qu'il nous surprenne dans les tomes à venir.

Concernant Vitalis, l'histoire s'amorce à un moment crucial de la vie et son addiction aux jeux d'argent ne servira finalement que deux choses : c'est un prétexte pour aborder la question des jeux durant la Rome Antique (sujet qui sera d'ailleurs repris de manière plus détaillée dans l'intéressante Annexe du premier tome) et d'acculer tant et tant le personnage au point qu'il contractualise avec le laniste… cela met l'intrigue sur les rails de manière tout à fait intéressante.

Laurent Sieurac et Alain Genot sont parvenus à construire une œuvre intelligente et à rendre la science ludique. Chaque tome développe cette fiction historique sur une cinquantaine de pages et en annexe, le lecteur peut profiter de dossiers d'une quinzaine de pages où sont repris point par point les sujets importants croisés dans le péplum. La partie documentée ne fait qu'accroître l'intérêt de la série. Des questions aussi variées que les codes vestimentaires, les corporations professionnelles, la gladiature, la grossesse, les croyances et les rituels sont abordées, mais je ne dresse-là qu'une liste non exhaustive de l'éclairage apporté au lecteur. A noter que Alain Genot est archéologue au Musée départemental Arles antique (si vous êtes intéressés, cliquez sur ce lien pour lire une interview d'Alain Genot). On aura également le plaisir et la surprise de découvrir en quoi les auteurs se sont permis quelques libertés avec la réalité historique ; ils abordent ces points très naturellement et assument totalement la part interprétative qu'ils ont sciemment intégré dans le scénario. Un peu de fantaisie historique ne fait de mal à personne lorsque les propos sont aussi bien étayés (écoutez également cette émission sur France Culture dans laquelle Alain Genot revient sur les méthodes d'expérimentation archéologique employées par son équipe ; ils organisent des combats pour retrouver les gestes des gladiateurs).

J'avais déjà eu l'occasion de profiter du travail illustratif de Laurent Sieurac sur L'Assassin royal. Son dessin réaliste se marie parfaitement à ce registre narratif. le trait des dessins est fin, très descriptif, un peu figé par contre sur certains moments (surtout les visages). Je n'ai pas eu l'occasion de tenir en mains la première édition du tome 1 d'Arelate. Cet ouvrage fut en effet publié une première fois en 2009 avec une couverture que je trouve plus criarde que celle qui habille la réédition de 2012. de plus, les planches étaient initialement d'une extrême sobriété, en noir et blanc et complétées des jeux de lumière plus ternes et très contrastés. Cette nouvelle édition s'inscrit dans la même veine graphique que les deux autres tomes du cycle 1 où dominent des teintes sépia. Ponctuellement, de courts passages sont mis en couleur par de doux lavis de gris ; ils nous signalent un temps narratif légèrement décalé dans le passé et nous aident à mieux appréhender l'histoire principale. On peut ainsi mesurer la teneur de certains liens relationnels entre certains personnages ou l'importance d'un événement antérieur à l'action présente. Il y a une belle harmonie entre les deux atmosphères.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Arelate, tome 2 : Auctoratus

Nous accompagnons Vitalis dans la suite de son parcours bien difficile. Toujours aussi bien documentée, cette bande-dessinée est à nouveau réalisée dans un coloris sépia. Ce choix de couleurs apporte une certaine douceur aux dessins et semble quelque peu en contradiction avec les situations et événements difficiles et brutaux que subit Vitalis.
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Arelate, tome 1 : Vitalis

Une jolie découverte que cette bande-dessinée très bien réalisée et surtout très bien documentée sur l'Arles antique. Nous suivons le parcours semé d'embûches d'un jeune homme qui cherche à trouver sa place dans cette société romanisée extrêmement codifiée. Les tons sépia très subtils m'ont beaucoup plu. Ils apportent une autre dimension aux dessins et à l'histoire. Ces couleurs évoquent le passé.
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Les Arkéos, tome 1 : Plein les fouilles !

Je remercie les Éditions Bamboo pour cette lecture. Une BD qui m’a beaucoup intrigué par le thème qu’elle aborde : l’archéologie. J’adore l’histoire et l’archéologie qui va avec, je trouve ça passionnant, du coup, j’avais très envie de découvrir cette BD.



Il n’y a pas d’histoire à proprement parler. Nous suivons divers personnages qui travaillent dans le domaine de l’archéologie. À travers ses différentes planches à but humoristique, il y a également un message éducatif.



On peut apprendre au cours de la lecture de cette BD que les fouilles au détecteur de métaux par des non-professionnels sont très réglementées, afin de préserver le patrimoine historique. On découvre le nombre d’années d’études nécessaires afin de devenir archéologue, etc.



On apprend rapidement qu’il y a plusieurs branches dans l’archéologie et plusieurs domaines différents. C’est ce qui rend cette BD vraiment intéressante. Elle est idéale, surtout pour un enfant ou jeune ados.



Comme il l’est dit au début du résumé « L’archéologie, ce n’est pas compliqué ! Il n’y a qu’à creuser ». C’est ce que rapidement beaucoup vont finir par penser. Pourtant, c’est plus. C’est ce que cette BD nous montre.



En bref, c’est vraiment une BD très intéressante. On y découvre le métier d’archéologue et surtout pourquoi ce dernier est important. Point bonus, il y a un livret à la fin de ce premier tome, nous expliquant l’importance de ce métier, les divers secteurs, les études nécessaires, etc. Une BD vraiment intéressante !
Lien : https://lapommequirougit.com..
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Arelate : Premier cycle

« Tu aimes les films sur les gladiateurs ? » Si vous répondez oui, avant même que le commandant de bord de votre avion ne finisse sa phrase, si vous avez vu Ben-Hur, Spartacus (le film comme la série) ou Gladiator, cette bande dessinée est faite pour vous. Non parce que vous y retrouverez les clichés hollywoodiens musclés, huilés et assoiffés de vengeance, mais parce que vous y lirez une histoire bien plus proche de la réalité historique. Rassurez vous, la vengeance, l’huile et les combats restent bien présents tout au long des pages. Mais ils ne sont pas les seuls intérêts de cette bande dessinée. Outre la vraisemblance historique, et le fait que l’action se déroule principalement à Arles (l’Arelate du titre), les héros ne sont pas tous gladiateurs : la femme de Vitalis, le jeune Neiko ou même Atticus l’entraîneur y tiennent un rôle tout aussi important.

Du coup, l’intrigue ne se limite pas à l’arène et autre salle de banquets pour péplum des années 50. Du port au forum en passant par les différentes tavernes et échoppes du coin, l’histoire se construit peu à peu.

A dire vrai, j’avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l’intrigue. Au départ, le héros principal – joueur, ivrogne au coup de poing facile me semblait un mauvais précurseur de Clint Eastwood période orang-outan. Et pour une habituée des comics depuis toute petite, lire un triple tome en dégradé de noir, blanc et sépia… Rapidement, le charme agit. L’idée que le sépia indique le temps présent alors que le noir et blanc pur renvoie au passé marche bien. Le bagarreur met de l’eau dans son vin, les autres personnages prennent de l’importance, et mon attrait pour la vie romaine, mais également la découverte du sport de combat antique qu’était la gladiature m’ont emporté au premier siècle de notre ère sur les traces de Vitalis et des autres membres de son équipe.

Attention, si vous choisissez comme moi de prendre directement le premier cycle, ne sautez pas les pages post-histoire pour en apprendre plus sur Arelate, ses bâtiments et la vie de ses habitants gallo-romains. Richement illustrés, ils sont très instructifs sans pour autant être ennuyeux.

Maintenant que le premier cycle est terminé, je vais rapidement poursuivre la lecture avec le tome 4 et les aventures de Neiko.




Lien : https://www.outrelivres.fr/a..
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