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Citations de Anaïs W. (147)


Ce qu'ils ne voyaient pas, pourtant, c'était la souffrance que je cadenassais, l'angoisse qui me prenait à la gorge au milieu de la nuit et les rares larmes que je laissais filtrer dans mes pires moments de solitude. Je ne supportais plus ce que j'étais devenu, je ne savais plus quoi faire de moi.
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C'est toujours facile d'expliquer aux autres ce qu'ils doivent faire si on ne prend pas en compte leur ressenti et la manière dont ils appréhendent les choses par rapport à leur vécu.
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Finalement, tout ça se résume à me demander si l'envie de vivre est plus forte que la peur des coups...
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Quand j'ai compris pour son père, je n'ai rien dit à personne. Ce n'était pas normal… mais je pensais que ce n'était pas si grave. J'avais juste aperçu quelques bleus, des écorchures… et j'étais loin d'imagine la violence dont son père était capable… Je me souviendrai toute ma vie du jour où j'ai vu pour la première fois, ce que Mathieu cachait vraiment… Jamais je ne pourrai me défaire de cette image. — Amory
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C’étaient des conneries de dire que l’amour était plus fort que tout. L’amour c’était de la merde, un truc immonde qui finissait toujours par vous dégoûter et vous donner la gerbe. Un truc tellement dégueulasse, qu’il fallait des mois pour s’y risquer de nouveau sans avoir envie de dégobiller. Pourquoi c’était si important pour lui de vivre à deux ? On était toujours mieux servi par soi-même, ça aussi on le disait à qui voulait l’entendre !
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" Cette phrase lui fit l'effet d'une gifle, Daniel ramena ses jambes sur le fauteuil. L'alcool aidant, son menton se mit à trembler. Daniel fixa le feu, dont les flammes commençaient à se brouiller. C'était quand même moche, la vie, toute cette merde que l'on trimballait et ces murailles que l'on bâtissait ... qui nous préservaient finalement plus du bien que du mal. Peut-être que personne ne s'était sacrifié pour Kalinda et qu'elle non plus ne voulait pas lâcher prise ..."
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Encore une nuit, d’abord dans la ruine où ça sent la pisse, puis au centre, à La Ramée. Shit, Downers, alcool. J’essaie de ne pas penser à Jérémy et à ses mises en garde et me laisse bercer par les ondes de béatitude. Pourtant, ça ne suffit pas. En croisant mon visage déformé dans le miroir des toilettes, je me souviens de ce que je fuis et pèse le poids des erreurs que je suis en train de commettre… Mais je n’ai qu’une peur, me retrouver seule, face à mes démons. La vodka les assagit, les Downers les séquestrent jusqu’au petit matin.
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"Je t'en supplie Kalinda, fais-moi confiance. Autorise-toi à être heureuse. Tu dois comprendre et sentir au plus profond de toi-même, qu'en ouvrant ton cœur à l'amour, à la légèreté, à l'amitié, tu trouveras une énergie nouvelle pour affronter ton quotidien. Cet amour débordera aussi sur les enfants.C'est la clef ma Kalinda. Tu dois revivre, respirer à nouveau.
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Le bonheur n’est pas une chose toute faite ; il découle de tes propres actions

Parfois, le mensonge explique mieux que la vérité ce qui se passe dans l’âme

La pensée de la mort est une chose, mais son acceptation en est une autre, infiniment plus grave et déchirante

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Pour plaire aux gens, il faut sans cesse changer. On finit par devenir fou, tiraillé entre plusieurs versions de nous-mêmes.
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La prise de conscience a eu un arrière gout de cataclysme. Tous les doutes, les souffrances refoulées, la rancune, la colère jusque-là inaccessibles ont afflué en une seule vague destructrice.
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Rien n’est perpétuel, tout change. Il suffit d’observer ce qui se passe et de laisser faire.
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Son fils la dévisagea sans comprendre. Sa mère prit enfin le temps de lui expliquer et les mots s’infiltrèrent dans son esprit comme un poison. Un poison au gout d’injustice, de rancune et de colère…
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Blasée, fatiguée, je m’étends sur le plastique chaud. Je tente de paraître blindée mais mon armure se fend de partout. « Guillaume le bulldozer », ses copains le surnommait comme ça depuis le jour où il avait foncé dans un tas de poubelles en scooter. Un putain de boulet de canon contre ma muraille.
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Ne reste que la rage et la haine. Un état primitif. J’imagine le pauvre Guillaume chouiner dans les jupes de sa mère, celle qu’il a ruinée psychologiquement et financièrement et qui, pourtant, l’accueille chaleureusement. Son fils, son chouchou et moi crevant la gueule ouverte des années après. Guillaume fait belle figure en revenant du jour au lendemain fraîchement intégré avec son petit mariage et son petit boulot. Lui s’en sort, moi pas. Moi, je me noie dans un verre d’eau en fixant la nuque découverte de ma mère. Elle, qui ne mesure décidément pas l’ampleur qu’a eue ce braquage sur nos vies. Elle a pourtant été séparée de Bastien, a été obligée de quitter tout son confort, lynchée par sa propre famille. Elle aurait pu comprendre et répondre à ma souffrance. Au lieu de quoi, elle l’a ignorée.
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Son être se fissurait. Il n’y avait que ça dans sa vie, le dégoût, la déception. Et la violence, alors qu’il était d’un naturel plutôt passif quand il était gamin. Il avait beau avoir grandi dans une cité, il n’avait jamais su se faire une place dans cette jungle : tout petit, il se laissait emmerder par les plus âgés et, plus tard, il se faisait piquer son matos de shoot si précieux sans rien dire, juste pour éviter les embrouilles. La violence, on la lui avait imposée et, à force, elle était entrée dans ses gênes, au point qu’elle soit devenue son unique réponse.
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Mais à quel point dois-je apprendre à être seule ? Quand m’autoriserai-je à vivre à nouveau avec quelqu’un sans avoir l’impression de me fuir ?
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Au fil des années, afin d’éviter qu’on ne me délaisse, je suis devenue un caméléon pour plaire et satisfaire.
Et à force de porter un masque, j’ai oublié qui j’étais vraiment et ce que j’aspirais à être.
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Des questions surgissaient: aurait-elle pu accomplir tout ce qu'elle avait fait si elle avait été blanche? Elle n'y avait jamais pensé en France, même si la ségrégation régnait à d'autres niveaux, et cela la bouleversait. Elle devait donc faire abstraction de tout ça, autant que possible, pour se concentrer sur son unique objectif.
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Elle ne pouvait ignorer qu'elle traversait actuellement les États-Unis et que les villes qu'elle sillonnait étaient des marqueurs de l'histoire noire américaine et donc des piliers de la ségrégation, officiellement interdite. Mais dans les faits, la réalité était tout autre.
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