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Critiques de Andreas (166)
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Capricorne, tome 10 : Les Chinois

Sur le chemin du retour, entre nulle part et New York, Capricorne arrête ses pas en pleine campagne.

Nul Chinois dans ce lieu hanté par la folie, le meurtre et la dégénérescence. Entre Délivrance et les chefs d'oeuvre de Robert Mulligan, un album à part dans la série.

Tragique.
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Capricorne, tome 3 : Deliah

Deliah veut posséder un pouvoir, mais il ne suffit pas de vouloir ! J'ai trouvé cet album décalé et loufoque. Les personnages ont toujours des têtes spéciales. Je n'ai toujours pas compris le métier qu'exerce Capricorne. L'atmosphère me fait penser un peu à Adèle Blanc-Sec, on est en plein dans le second degré.
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Andreas : une monographie

Encore une superbe monographie éditée par Mosquito.

128 pages entièrement consacrées au génial auteur Andréas. Et quelles pages..

Trois grandes parties : parcours des grands étapes de l'oeuvre, de Rork à Capricorne ; étude des thèmes chers à l'auteur ; analyse des techniques narratives.

Le tout accompagné d'une riche iconographie, offrant nombre de dessins et d'illustrations peu courants, presque inédits, et en couleur.

L'ouvrage se clôt sur une bibliographie.



Un travail admirable.
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Rork - Intégrale 1

Belle initiative des Editions du Lombard, la réédition de la courte série Rork, par le très grand Andréas.



Plus qu'une réédition d'ailleurs : la première véritable intégrale. Puisque ce gros et luxueux volume non seulement compile les 3 premiers albums de la série (Fragments, Passages, et le très épuisé Le cimetière de cathédrales) - mais aussi accueille d'une part le tome 0, qui est paru en album séparé, sous le titre : Les fantômes

De surcroît, et c'est inespéré pour les amoureux de cette série, deux récits courts, inédits en volume, encadrent le troisième album. Et le tout est précédé d'une préface qui analyse les thèmes et les influences d'Andréas.



Juste une remarque, cette Intégrale propose le tome 0 dans sa version noir et blanc, alors que l'album isolé, Les fantômes est en couleur. Il faut bien que les éditeurs vivent...



Voilà pour le menu.



Du côté du contenu, je crois que l'on peut sans exagérer parler de génie à propos de l'oeuvre d'Andréas. Narration, découpage, couleurs, tout Andréas est en germe dans la série des Rork, sorte de matrice des grands titres du dessinateur-scénariste (Capricorne, Arq...). Les lecteurs de Capricorne savent déja que cette série et celle des Rork sont liées et croisées.



Labyrinthe architectural entre Borgès et Piranese, atmosphère fantastique évoquant Jean Ray et Lovecraft, précision graphique digne des graveurs du siècle dernier, les qualités artistiques et littéraires d'Andréas sont mises au service d'une saga passionnante.



Les aventures de Rork constituent, au sens plein et riche du terme, une véritable odyssée. Et l'un des monuments de la bande-dessinée européenne.

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Raffington Event

Apprenant la future réédition de ce titre, annoncé pour début 2016, j'ai eu envie de m'y replonger. Grand amateur d'Andreas depuis des années, je n'avais pas relu ce Raffington Event depuis plus de 10 ans. je n'en gardais que des souvenirs flous.

Raffington Event est un détective privé spécialisé dans les affaires inexplicables.Il est apparu pour la première fois dans le deuxième tome des aventures de Rork, puis dans le dernier tome de cette même série. En parallèle, Andreas l'aura utilisé dans une dizaine de courts récits repris dans ce recueil. Dix petites enquêtes étranges qui semblent servir de prétexte à l'auteur pour essayer certaines idées ou jouer avec des contraintes.

Ainsi, une histoire ne se compose que de gros plan du visage du héros. Une autre est entièrement dessinée en à-plats noirs. Raffington Event semble servir à la fois de récréation et de banc d'essai pour Andreas. L'ensemble est évidemment inégal et souvent de l'ordre de l'anecdotique. Mais on y trouve toujours la patte si particulière de son auteur. Ce livre n'est pas indispensable mais reste très agréable pour l'amateur.
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Cromwell Stone, Tome 2 : Le retour de Cromw..

Ce tome est le deuxième d'une trilogie. Il vaut mieux avoir lu le premier avant pour saisir les implications des allusions faites à la vie passée de Cromwell Stone. Il fait suite à Cromwell Stone (1984). Il est initialement paru en 1994. Il s'agit d'une histoire en noir & blanc, comprenant 46 pages, écrite, dessinée et encrée par Andreas (Andreas Martens de son complet). Le tome suivant est Le testament de Cromwell Stone (2004).



Plusieurs années après le premier tome, Phil Parthington a décidé de se rendre aux États-Unis, en faisant le voyage à bord d'un transatlantique, en compagnie de Marlène son épouse. Ils sont installés dans la suite présidentielle car Parthington est devenu un riche entrepreneur. Dès l'embarquement il repère monsieur Van Koor qui le dévisage avec insistance. Lors de la traversée, la cabine de Parthington est cambriolée, le vol état interrompu par Cameron, le garde du corps de Parthington. La nuit, d'étranges créatures semblent rôder dans les flots noirs, autour du navire.



Le premier tome était placé sous le signe d'une citation d'Howard Phlips Lovecraft, celui-ci débute par une citation d'Harlan Ellison (auteur célèbre, entre autres de "Dérapages", "Hitler peignait des roses" ou "Dangereuses visions").



La citation : "Car nous sommes de minuscules créatures dans un univers ni bienveillant, ni malveillant... Il est simplement énorme et n'a pas conscience de nous, sauf en tant que maillon de la chaîne de vie." - Harlan Ellison



Pour cette suite, Andreas base son intrigue sur un développement organique du tome précédent, reprenant les mêmes personnages : Cromwell Stone, Phil Parthington, et même le préposé au quai de la gare de Loatham. Parthington a décidé d'emmener la clé de l'autre côté de l'Atlantique révélant ainsi qu'elle n'est pas perdue à ceux qui la recherchent. Cette forme de course-poursuite avec affrontements imprime une dynamique au récit, l'inscrivant dans le genre "Aventures".



Le thème sous-jacent du premier tome était l'impossibilité pour l'individu d'appréhender la réalité dans son entièreté, dans toute sa complexité. Ce deuxième tome met en scène l'indifférence de l'univers vis-à-vis de l'humanité. Il s'agit d'un point de vue athée, qui intègre la possibilité de l'existence de créatures supérieures (dans leur développement) à l'homme. Andreas surprend par l'intelligence de la conception des créatures extraterrestres associées à la clé. Il ne s'agit pas d'une menace venue du Dehors ou d'un Ailleurs à la Lovecraft, encore moins d'une race de démiurges humanoïdes, ou de vieillards chenus à la longue barbe blanche.



Andreas a conçu une race extraterrestre à la forme différente des humains, aux motivations étrangères à l'humanité, aux capacités de création qui n'ont rien à voir avec le principe anthropique (que l'univers tournerait autour de l'humanité). Cette composante du récit est à l'opposé d'une science-fiction ou d'un fantastique bon marché, ceux qui réduisent toute créature extraterrestre ou surnaturelle à l'état d'ennemi à 4 bras ou de gros monstre baveux, uniquement destiné à être massacré par le héros. Très rapidement, le lecteur prend également conscience que les différents personnages évoluent dans une situation dépassant le clivage basique bien/mal.



Cette richesse thématique n'obère en rien le niveau de divertissement et la qualité du spectacle visuel. Andreas utilise son riche vocabulaire visuel, et sa maîtrise de la grammaire spécifique de ce médium pour réaliser des séquences à couper le souffle, qu'elle qu'en soit la nature.



Parmi les éléments graphiques les plus remarquables, il y a sa minutie quasi obsessionnelle dans certains dessins. Celui représentant l'embarquement du couple Parthington à bord du transatlantique occupe une demi-page, avec des dizaines de figurants. Celle du débarquement (page 24) est tout aussi impressionnante dans sa représentation de la foule débarquant, suivant des chemins canalisés et logiques.



Dans le cadre de ce récit d'aventures, Andreas réalise des dessins grand spectacle d'une force et d'une ampleur à couper le souffle. Il y a un déraillement de train d'une force inouïe, dont la représentation échappe à tout stéréotype visuel (planche 20). Les planches 12 & 13 comprennent un dessin en double page représentant le transatlantique cerné par une flotte fantomatique, là encore avec une minutie dans l'encrage (une myriade de traits innombrables) qui oblige le lecteur à détailler ce dessin, scrutant ces formes, comme le font les marins sur le navire. Les pages 40 & 41 comprennent également un dessin double page, avec une vue du ciel d'une cité, où tous les bâtiments sont représentés avec une minutie maniaque.



En termes de composition de page, Andreas utilise à nouveau l'approche consistant à rompre avec les cases rectangulaires sagement juxtaposées, lorsque la nature de la séquence le justifie. Il y a ce passage où Parthington n'arrive plus à s'exprimer, sa raison se fragmentant, les cases semblent s'écrouler les unes sur les autres, perdant leur caractère bien ordonné, et leur forme bien cadrée. Il y a également cette progression de plusieurs personnages dans une végétation dense, où les bordures de cases sont faites de feuillages, et ont perdu leur rectitude pour montrer que la troupe progresse suivant une trajectoire sinueuse gênés dans leur cheminement par la végétation dense.



Comme dans le premier tome, Andreas réalise également des séquences muettes, d'une lisibilité exceptionnelle, avec une tension narrative née de la gestion de l'écoulement du temps entre chaque case, et de la manière dont les postures se répondent d'une case à l'autre. C'est le cas de la fuite éperdue de Marlène dans la nature, pour échapper à son poursuivant armé de grands morceaux de verre effilés.



Avec cette deuxième partie de la trilogie (réalisée 10 après la première), Andreas prouve son épanouissement artistique, à la fois en tant que scénariste et en tant qu'artiste. À la lecture, il y a une fusion parfaite entre Andreas scénariste et Andreas artiste. Il étend le récit du premier tome de manière organique et naturelle, tout en élargissant le champ du thème principal et des techniques narratives visuelles. Il subsiste l'influence de Lovecraft (dans la présence d'une énorme créature étrangère à l'humanité) et de Bernie Wrightson (dans la technique d'encrage pour rendre compte du volume des surfaces et de leur éclairage), ce qui fait bien de cette deuxième histoire, la suite de la première.



En découvrant l'intrigue, le lecteur apprécie l'intelligence du propos d'Andreas sur la place de l'humanité dans l'univers, et l'intelligence de la manière dont il la raconte. Andreas ne sacrifie en rien l'aspect visuel du récit, que ce soit en spectaculaire, en divertissement, ou en suspense narratif.
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Rork, Tome 2 : Passages

Nous découvrons une partie de l'histoire de Rork, le héros de cette série. Nous découvrons aussi les personnages qui ont participé à son éducation, à sa formation. Ce sont ces personnages qui ont modelé sa personnalité et lui ont conféré des pouvoirs.



Rork nous entraîne aux frontières du réel, aux frontières de plusieurs mondes. Il nous amène aux limites d'univers parallèle avec des règles strictes à respecter.



Andréas pose ses personnages et procède par évocation du passé pour nous permettre de mieux comprendre la personnalité de Rork.



J'ai aimé son graphisme aujourd'hui très daté et caractéristique d'une époque et d'un genre. J'ai surtout été surpris par la combinaison et l'agencement des cases. Celles-ci ont des formes particulières et certaines pages proposent une composition très originale.



Pour moi, il s'agit d'une découverte somme toute assez intéressante même si ce genre et ce style ne sont pas "ma tasse de thé".
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Rork - Intégrale 2

A moitié Corto Maltese, à moitié Schuitten et à moitié lui même, Rork est l'un des héros les plus atypiques et les plus attachants que j'ai découverts dans la bande dessinée depuis bien longtemps. En partant d'histoires sans suite, Andreas nous emmène dans ce second volume d'intégrale jusqu'à une conclusion universelle de tout ce qu'on a lu.

Métaphysique, dur à suivre parfois mais nous amenant toujours plus loin dans le rêve, on retrouve ici jusqu'à plus soif toute la liberté qui a traversé la BD dans les années 70. Graphiquement, scénaristiquement. L'histoire de Rork nous emmène en fait tellement loin que ça en parait étrange de reprendre les premières pages du tome 1 et de se rendre compte du chemin parcouru. Bien joué M. Andreas, et merci pour ces quelques pages qui ont forgé le mythe de la BD moderne.

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L'Argentine

D'emblée, on est assommé par des dialogues qui ne donnent guère envie de poursuivre l'aventure. L'intrigue semble tout simplement inexistante au début. Finalement, cette mise en bouche ne me plaît pas trop entre un homme politique sur le retour, une mère dans le coma et une fille kidnappée mystérieusement. Que dire également de la fin ouverte ? Elle ne m'a guère convaincu car ce n'est pas limpide.

Par ailleurs, il faut bien suivre pour dénouer les fils de cette intrigue prise de tête et de récits à tiroir. Il est vrai que je n'ai jamais été un grand admirateur de cet auteur bien qu'il est fait des émules. Je trouve son dessin assez géométrique et anguleux dans un style que je n'affectionne guère.



Je n'ai pas particulièrement passé un bon moment de détente, ma note vient sanctionner le manque global d'intérêt personnel de cette lecture passive et fade. C'est assez décevant même si cela provient d'un auteur de renommé. Pour moi, l'habit ne fait pas le moine. Si j'aime pas, j'aime pas.
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Cromwell Stone, Tome 1 : Cromwell Stone

J'aurais aimé donner une meilleure note mais celle-ci reflète sincèrement mon plaisir de lecture. On ne présentera plus l'auteur qui est devenu au fil des années un grand nom de la bd fantastique avec un univers bien à lui. C'est souvent surprenant avec une approche qui n'est pas facile d'accès pour le lecteur. Ici, nous sommes à mi-chemin entre le rêve et le cauchemar.



J'avais pourtant bien apprécié le premier tome. J'ai regretté un sérieux manque de lisibilité dans le second tome qui ne semble pas faire le lien avec le premier. Il faut dire qu'un espace de 10 ans est entrecoupé entre les trois tomes. C'est trop !

Du coup, cela explique que l'auteur semble partir dans des directions différentes. Tout cela crée beaucoup de confusion.



Par contre, le dessin en noir et blanc avec hachures atteint son apogée. Il y a des planches du second tome qui m'ont littéralement époustouflé. De là à étudier minutieusement chaque recoin de cases, ce n'est pas trop mon truc !



C'est bien l'intrigue qui a plombé mon plaisir de lecture. Trop métaphysique et trop confuse pour captiver ma plus grande attention. Je reconnais cependant des qualités objectives indéniables à une telle oeuvre.
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Capricorne, tome 4 : Le Cube numérique

Je n'ai pas compris tout les tenants et aboutissants de l'histoire. Le cube fait penser au monolithe de l'odyssée de l'espace. Les personnages sont toujours aussi farfelus (notamment le bibliothécaire à la poursuite du chat). Je continue la série car j'ai toujours espoir que l'histoire s'éclaircisse un peu. Suite au prochain épisode !
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Capricorne, tome 11 : Patrick

Andréas continue ici de nous raconter le retour de Capricorne, après la défaite du Concept.

Un album sur le deuil, la culpabilité et la rédemption.

Une réussite de plus. Sensible et tout en nuances.
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Arq, Tome 1 : Ailleurs

Avis portant sur la série.



Au cours de mes multiples lectures, je me suis souvent posé cette question: quel est le facteur déterminant qui peut, presque à lui seul, faire d’une bande dessinée sinon un chef-d’œuvre, tout au moins une excellente série ? Le dessin ? Le scénario ? Certes, ils y contribuent. Mais, à mon goût, ce qui compte vraiment dans la Bande Dessinée, c’est la Narration ! Et qui dit Andréas dit virtuose du récit ! Ce raconteur de génie exploite à merveille toutes les ressources et les spécificités de son Art.



Arq n’échappe pas à la règle. Depuis le contenu de la case, en passant par l’architecture de la planche jusqu’à l’articulation de la série, le maestro s’appuie sur ses qualités de conteur pour nous inviter dans son imaginaire, certes, pas toujours facile d’accès. Cependant, c’est toujours par cette grande inventivité narrative qu’il s’assure, malgré la complexité du scénario, notre coopération attentive. Et c’est là la récompense, le fruit du plaisir pour le lecteur. Dénouer les fils, déchiffrer les indices, honoré que l’auteur fasse appel à son intelligence. Ravi de pouvoir échafauder moult histoires virtuelles, qui viendront mourir au détour d’une page, au détour d’une case ou à la faveur d’un détail et donner naissance à dix mille autres (j’exagère là !).



Graphiquement, j’ai toujours apprécié le style géométrique du trait et les belles couleurs d’Andréas. On retrouve tout cela dans Arq avec un superbe passage en couleurs directes à partir du tome 7. Cerise sur le déjà succulent gâteau, il devrait passer en N&B pour les 6 derniers volumes. Rappelez-vous le sublimissime Cromwell Stone. Je m’en lèche déjà les babines !



Merci Monsieur Andreas.
Lien : http://www.bdtheque.com/main..
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Raffington Event détective

Raffington Event est un détective qui enquête sur des affaires mystérieuses. Il n'y a rien d'original à cela. Bon nombre de séries ont déjà exploré ce scénario.



Ce one-shot sera cependant intéressant pour les fans d'Andréas car il y a bien des thèmes qui ressortiront plus tard dans la plupart de ses séries (je pense notamment à Rork).



On sent qu'il y a beaucoup d'ébauche à ce qui allait révolutionner le monde de la bande dessinée par un style unique. C'est plus du domaine de l'expérimental.



Le côté fantastique n'est pas assez bien exploité. Cela viendra par la suite dans l’œuvre d'Andréas. Et pour finir, les différents récits sont bien trop courts si bien qu'on reste sur sa faim.
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Rork, Tome 1 : Fragments

C’est la première œuvre complète d’Andréas que j’avise. J’ai toujours eu peur des remarques du genre « soit on aime, soit on déteste » l’auteur car c’est très spécial. Je suis plutôt difficile dans mes choix surtout à force et à mesure de lire énormément de bd.



J’aime pouvoir démêler un scénario complexe mais encore faut 'il que cela ne soit pas confus. Il faut bien reconnaître que les techniques narratives de l’œuvre sont bien au-dessus du lot. On décèle ici et là les métaphores utilisées par l’auteur pour décrire le monde réel.



Rork est un personnage intéressant qui vit des aventures surnaturelles et fantastiques. Il aime résoudre les énigmes, s’intéresse au paranormal et aux légendes. C’est à la fois un être cultivé qui sait décrypter les écritures anciennes mais également un super héros aux pouvoirs très spéciaux.



Le graphisme paraît époustouflant mais il faut aimer car il peut apparaître par moment assez obscur. La mise en case est des plus astucieuse. On est vraiment au cœur d’une œuvre tout à fait originale et presque avant-gardiste.



Je n’ai pas encore découvert Capricorne ou Arq. Je n'ai pas encore été sous le charme total de l'auteur. Je comprends qu'on puisse apprécier son talent. Après, il faut que cela nous parle et que cela ne soit pas trop hermétique.
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Le Triangle rouge

Un album vraiment étrange dont je n'ai pas compris toute la subtilité car l'histoire en elle même ne m'a pas inspiré. Par contre j'ai adoré les dessins colorés des maisons de Franck Loyd Wright.
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Aztèques

D'emblée je me suis perdu dans le fil de cette histoire contant les derniers moments de la civilisation Aztèque avant l'arrivée des conquistadors espagnols. La faute à trop de personnages (dont certains se ressemblent, ajoutant à la confusion de l'ensemble) et trop de cheminements divers qui me sont apparus totalement obscurs.



J'aime pourtant le style graphique de cet auteur mais j'ai pas supporté le fait de me perdre totalement dans cette lecture. Lorsque des choses apparaissent brumeuses, cela pourrait passer s'il y avait une intrigue précise. Mais, ici, j'ai l'impression qu'il n'y a pas de véritable scénario avec une direction donnée.



Dans le même genre et sur cette étrange civilisation, j'ai nettement préféré la magnifique fresque de Mitton à savoir Quetzalcoatl .
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Quintos

J'ai eu l'impression de lire une courte tranche de vie concernant plusieurs combattants venus s'empêtrer dans le conflit de la guerre d'Espagne opposant les républicains aux fascistes.



On assiste simplement à la fin tragique de tous ces hommes et femmes de nationalités et de milieux divers. C'est triste à mourir. Personnellement, c'est la trahison du curé de village qui m'a le plus écoeuré.



En s'attachant à un groupe hétéroclite qui se bat pour la démocratie, l'auteur montre comment la lutte pour un idéal commun englobe de nombreuses préoccupations qui peuvent se réveler antagonistes et perturber la vie collective et la mission à accomplir. Cependant, il y a comme un sentiment d'inachevé. En effet, on a à peine le temps de s'attacher à la psychologie d'un personnage qu'il disparaît aussitôt.



Bref, on ne ressort pas avec un joyeux sentiment après une telle lecture. Andreas livre ici une histoire dramatique emplie d'humanité mais pas aussi bouleversante qu'il n'y parait. Le dessin d'Andréas est plus fluide qu'à l'accutumée. Il est somptueusement mis en valeur par une très sensible mise en couleur directe.



Quintos est avant tout une réflexion sur ce qu'est un être humain avec ses motivations, ses angoisses, ses ambitions et ses faiblesses. A découvrir à l'occasion !
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Arq, Tome 1 : Ailleurs

C'est sans doute la meilleure série d'Andreas, en tout cas, celle que je préfère. Il maîtrise aussi bien l'aspect technique que scénaristique. Les cases sont superbement structurées avec un découpage frôlant la perfection. Les albums sont d'une grande richesse iconographique et visuelle. Quant au récit, il est proprement révolutionnaire avec ces univers parallèles et ces multiples clés. Percutant, dense et instructif.



Arq est devenu au fil du temps un classique de la science-fiction mais qui n'est pas facilement abordable pour tous les lecteurs. L'auteur a réussi à construire un univers fertile proprement déconcertant et unique en son genre. Les personnages sont confrontés à quelque chose qui les dépasse. Le mystère reste entier et on va de surprise en surprise au fil des tomes. On se demande si on navigue entre le rêve ou le cauchemar. C'est captivant à souhait.



Passionnant et imaginatif. Que dire de plus ? Découvrez Arq !
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L'Argentine

Une BD d'Andreas quasiment lisible sans trop de creuser la tête sur ce l'auteur voulait nous dire. Assez rare pour le tester. Hormis la fin ouverte et sujette à interprétation, le scénario est plutôt linéaire, l'histoire agréable qui se tourne vers le fantastique (un peu mais pas tant que ca) avec des personnages bien dessinés : le père, homme politique sur le retour, la mère dans le coma, la fille qui disparait en Argentine et fait un aller retour en moins de 2 jours. Bref un kidnapping très mystérieux, une flic qui pense avoir compris mais au final la vérité est beaucoup plus compliqué qu'une simple histoire de corruption...

Pas mal du tout.

Le dessin est particulier mais moins anguleux que sur ces précédentes histoires.
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