Ange

Hélias est la fille d'un seigneur du nord. Rebelle, bagarreuse, ses parents ont beau la corriger sévèrement cela n' adoucie en rien son caractère. Ils la confie donc à l'ordre des chevaliers dragons.



Ce trentième tome décrit donc la vie de Helias que l'on appellera l'ancienne, personnage qui apparaît dans le tome 11. De son enfance, à son statut de chevalier puis de matriarche son désir de guerre croit avec les galons.

Le personnage n'est malheureusement pas très sympathique. Pourtant l'enfant avait du caractère, une résolution à toute épreuve. Mais elle vire vite dans la mégalomanie, n'écoute plus personne et n'hésite même pas à faire preuve de cruauté.

Le dessin de Vax est très sympathique. Fin, dynamique et expressif.

Ce premier tome pose les bases de l’univers terrien du futur, une série de meurtre à eu lieu et notre inspecteur va devoir résoudre cette affaire où tout semble accuser un extra-terrestre, à l’aide de ses collègues. Ca manque un peu de panache, l’intrigue ne démarre vraiment qu’au milieu du tome, ce qui laisse peu de place pour la développer ensuite.

Dans cet univers de science-fiction, rien ne m’a marqué, le dessin son bon mais sans plus, les personnages de même et l’intrigue reste que trop peu développée à mon goût, toutefois sur la seconde moitié j’ai commencé à un peu plus l’apprécier. Pour la suite à voir si elle est disponible en bibliothèque, ça ne m’a pas assez plu pour l’acheter.

Tristan guerroie au nord afin de rendre le royaume du Danemark au jeune Abel, l'héritier légitime. Pendant ce temps, sur les terres des Halsbourg la duchesse Ombeline et le duc Alexandre défendent difficilement leurs villes contre leur ennemi.



Une fresque médiévale pleine de la fureur des combats qui est très agréable à lire.

On suit en parallèle Tristan et Ombeline/Alexandre. Les seconds sont quand même plus au centre de récit tandis que l'on a l'impression de suivre de loin les combats de Tristan. Et surtout on a l'impression de ne pas se pencher sur ses pensées, ses sentiments. Alors que l'on voit Alexandre s'affirmer auprès de ses hommes et s'ouvrir à sa femme. Et Ombeline apprend à diriger et décider tout en tirant un trait sur son passé et s'ouvrir à son avenir.



Les dessins sont très bien. Ils rendent bien les combats et l'atmosphère de la série est conservée.

l'esprit des lois

Ce troisième tome de Fédération s’avère meilleur encore que les deux précédents… Hybrides propose une fois encore une enquête auto-conclusive tout en développant un background vertigineux et fascinant…



Ange, scénariste bicéphale qui a fait ses premières armes dans le jeu de rôle, signe une fois encore un scénario solidement charpenté au suspens parfaitement orchestré pour un récit remarquablement mis en image par le tandem formé par Alain Janolle et Elvire De Cock…



Le « fin de l’épisode » clôturant le récit laisse entrevoir la possibilité d’une suite… On ne peut que l’espérer, même si le récit pourrait s’achever ainsi, sur cette incertitude sur le sort Alex Green et de l’humanité…
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Dans un monde où seuls les enfants peuplent une terre inconnue, des monstres font leur apparition. Déjà une facilité avec le point faible des créatures qui est trouvé dès les premières pages. S’en suit une intrigue un peu trop adolescente pour moi, les personnages principaux ne se démarquent pas des secondaires. Je n’ai pas appris grand-chose dans ce tome et n’est pas spécialement envie d’en découvrir plus dans le second tome. L’intrigue ressemble plus à une introduction un peu trop longue qu’à véritablement un début de récit qui intronise l’univers et les personnages. Je n’ai pas vraiment aimé cette lecture, sans détester non plus.

Avec une intrigue policière vite expédiée et une dépendance au premier tome, Hybrides paraît avoir été sacrifié pour permettre à son épilogue d'entrevoir une suite prometteuse.
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Mis en scène par Ange et Alain Janolle au dessin, cette série est à la fois un polar sur des bases intéressantes de SF à laquelle s’ajoute des préoccupations géopolitiques dans ce tome 3 dont le titre, Hybrides, donne le ton.
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Ce tome 3 clos l'épisode de Kookaburra Universe revenant sur les épreuves endurées par Taman Kha, commencées le tome précédent. Bref, il s'agit d'un diptyque. Je pense que les auteurs ont voulu prendre leur temps pour ne pas tout bâcler en un seul tome et ils ont eu manifestement raison.



L'histoire est véritablement tragique ce qui donne une nouvelle consonance à cet univers. C'est l'heure des choix et ils seront parfois assez cruels. Cela l'élève à une espèce fresque spatial mythique. Oui, cela commence véritablement à prendre de l'envergure !



J'apprécie toujours l'expressivité de ce graphisme assez enchanteur. Le dessin de Paty colle parfaitement à ce genre de récit.



En ce qui me concerne, c'est sans doute l'un des meilleurs opus de la série malgré son côté très sombre.

Ce 2ème tome s'attache à décrire l'organisation sociale de la planète Lilith. Cette société des Amazones révèle bien des surprises. Le scénariste imagine en effet une société originale et cohérente. C'est un monde où les femmes sont dominantes tandis que les hommes sont réduits en esclavage.



On va suivre l'apprentissage d'une petite fille dans l'utilisation des pouvoirs psychologiques et du combat. Nous la connaissons bien puisqu'il s'agit de la séduisante Taman Kha, un des personnages majeurs de l'univers Kookaburra. Il s'agit pour rappel du futur compagnon d'aventures de Preko.



C'est un tome plus intimiste et où la psychologie est un peu plus développée que dans le précédent tome.



Un mot sur le graphisme pour souligner à la fois sa beauté et son modernisme. J'apprécie franchement le trait avec une mise en couleur adéquate.



Bref, l'univers commence à devenir intéressant. A noter que Crisse et Mitric ont passé la main à de nouveaux auteurs qui vont à chaque fois développer leur aspect des choses à leurs manières et pour notre plus grand plaisir!

Alex Green se sent pas très bien : ce n'est pas dans sa relation avec sa petite amie avec qui cela va plutôt bien, il dort mal et fait des cauchemars, il a des flashs bizarres et il tourne en boucle la phrase que lui a sorti lors du tome précédent le flic alien "vous n'êtes plus tout à fait humain".

Tandis qu'un juteux trafic d'organes extra terrestres se fait jour, Alex essaie de comprendre ce que l'ambassadeur alien cherche à cacher.

Suite immédiate du tome 2, cet opus poursuit une intrigue intrigante où les aliens sont plus performants technologiquement parlant que les humains, très manipulateurs et dont les buts semblent encore très flous.

Bien fait, histoire bien ficelée avec un personnage perturbé et des aliens a priori sympathiques.

Graphisme précis et fouillé avec des architectures futuristes plutôt chouette!

Cette histoire est cohérente et bien menée. A lire.

J'ai été séduit dès le premier chapitre. Les 100 premières pages m'ont conquis sur un exercice qui peut repousser celui ou celle dont le parcours de lecture ne permet plus de supporter des lieux communs écrits de manière automatique pour rentrer dans les cases de la Fantasy, qu'elle soit qualifiée de épique ou d'héroïque.



La voix des personnages m'ont touchées et restent dans ma mémoire. Dans Ayesha, il y a une histoire qui voyage et qui évolue sur de grandes dimensions (guerres, religion, idéologie, mysticisme, etc...). Une histoire vécue selon des points de vue sincèrement différents.



Cependant, il ne faut pas s'attendre à un degré de "granularité" aussi complexe et étendu que les cycles reconnus en 10 volumes (Trône de Fer, Cycle Malazéen, par exemple).



Ce qui peut être un avantage ou un inconvénient selon les attentes du lectorat envers les conventions de la Fantasy dîtes épique. Mais on ressent une singularité, une sensibilité à la marge des oeuvres de références anglo-saxon/américaines.

Une histoire en plein coeur de l'espace, belle introduction à la lecture de science fiction!



Avec ses 42 pages, il s'agit davantage d'une nouvelle que d'un roman mais ce petit format permettra aux jeunes lecteurs de se faire plaisir en lisant une histoire sans être effrayé par le volume.

Les thématiques sont actuelles et devraient plaire aux jeunes qui pourront s'identifier sans mal aux 3 personnages principaux. L'écriture propose des actions et une grande tension qui donne envie de poursuivre la lecture. Plusieurs causes s'avèrent possibles pour comprendre ce qu'il se passe, avant la révélation finale.

Un prologue, des chapitres et un épilogue rythment l'ensemble.



Un bon texte à proposer!

Dans un avenir proche, le Premier Contact a eu lieu. Les extra-terrestres nous ont soumis à un test pour voir si nous étions assez avancés pour adhérer à leur Fédération. Nous avons échoué. La Terre est désormais une planète du tiers-monde, rongée par le racisme et la pauvreté (ha oui, comme maintenant, en fait). Lorsqu’un alien est assassiné, l’inspecteur Alex Green, tout juste promu à son poste, est chargé de l’enquête.



On est dans la SF policière assez pessimiste, avec des thèmes intéressants, mais pas forcément super originale. J’ai bien aimé, mais sans plus. Peut-être que des personnes avec un bagage SF moins important apprécieraient plus? Moi j’avais déjà vu ce genre de choses ailleurs, du coup ça ne m’a pas transportée, surtout que je n’ai pas spécialement accroché aux dessins. ça valait la peine d’être lu, mais à moins de pouvoir emprunter la suite, je m’en tiendrai là.
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Une véritable révélation cette série, j'adore l'univers et l'idée qu'il n'y a que des vierges qui puissent sauver les peuples ! Jaina est une femme forte comme je les aimes ! J'ai beaucoup aimé cette histoire et je la recommande fortement ! La fin m'a un peu déçue, j'imaginais une autre fin à vrai dire mais elle reste dans l'esprit de cette série

Fresque médeviale qui abandonne le coté conte pour le réalisme d'une époque sombre et cruelle. Ce sont les femmes qui sont sur tous les fronts : Ombeline qui lutte contre elle même et ceux qui l'accuse d'être trop gentille, la Brune, qui cherche à acquérir des terres pour sa troupe et Margrete qui veut le pouvoir au Danemark quitte à balayer son jeune cousin sur les marches qui y mènent.

Des femmes fortes face à un Tristan, en retrait, qui cherche à protéger un enfant, Alexandre, à la tête d'un duché qui se refuse à lui et Thierry le dégénéré qui porte si bien son nom.

Histoire prenante alliée à une beau dessin.

Un savant mélange de survie adolescente, action et thriller SF.
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Même si le style se veut tout de même différent de son prédécesseur, on reste toutefois totalement subjugué par le réalisme de son dessin qui se nourrit habilement de ce qui a été fait dans les premiers tomes. Personnages et décors de toute sorte rehaussés par une colorisation de choix donnent un relief particulièrement savoureux à cette fresque médiévale.
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Un groupe d’enfants vit dans une « bulle » qui représente tout leur univers. Mais leur monde clos est infestée de créatures dangereuses et la seule solution est de quitter la bulle.



L’intrigue est assez classique, mais plutôt bien ficelée et assez palpitante. On explore le monde avec les enfants, il y a de l’action et pas mal de péripétie. Les dissensions entre les groupes et les conflits religieux sont amenés de façon (hélas) réaliste. Les personnages sont sympathiques, pas encore très développés pour l’instant, mais ce tome n’est qu’une introduction. Bref, c’est bien ficelé et agréable à lire, même si ça ne déborde pas d’originalité dans le genre SF/post-apo.



Les dessins sont très agréables à l’oeil. Les traits des personnages sont assez fins, même si certains se ressemblent un peu trop pour que je les ai différenciés facilement au premier abord. Par contre le dessin permet de les voir à différentes époques et le traitement de cet aspect est réussi. Les paysages sont également très beaux. La mise en couleurs joue sur des couleurs claires qui rend l’album lumineux et contraste avec les créatures qui se tapissent dans l’obscurité. Le seul reproche que j’aurais à faire, c’est que les personnages se baladent dans la neige avec pratiquement rien sur le dos et personne ne semble souffrir du froid… A moins qu’on ait une explication cohérente là-dessus dans le tome suivant, ça m’a plusieurs fois sortie de l’histoire.



Une BD très sympa, dont j’ai beaucoup aimé les dessins et les couleurs et dont je lirai la suite avec plaisir.
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Bien entendu, ça n'est pas un chef d'œuvre. Les allusions à Harry Potter sont lourdes. Le récit en lui-même est déséquilibré et le monstre final est vaincu trop rapidement à mon goût.

Pourtant, j'ai passé un bon moment en lisant cette histoire. Guillaume est élève dans un collège de magie. Il n'est pas un brillant élève, plutôt flemmard et tête en l'air. C'est malgré tout un gentil garçon et lorsqu'il doit agir, il agit.

J'ai lu les 4 tomes d'une seule traite comme un bon roman policier qu'on dévore littéralement. Le scénario est très prenant et on entre très vite dans l'histoire grâce au dynamisme dans la juxtaposition des cases. On arrive même à s'attacher à des personnages secondaires très bien exploités psychologiquement.



Ce qui est réellement rageant, c'est d'arriver à la fin du 4ème tome où en quelques pages, tout se déglingue à une vitesse grand V. Il est vrai que je ne l'avais pas vu venir ! Le bon thriller se transforme en cauchemar fantastique de style X Files...



Et puis, plus rien car la série est hélas abandonnée après nous avoir fait vibrer. Pourquoi faut-il jeter tant d'efforts à l'eau ?



Bref, on s'amourache de ce produit autant qu'on peut le rejeter pour ne pas nous avoir donné entière satisfaction. Cela aurait pu être une grande série passionnante. Visiblement, l'étoffe ne suffit pas.