Ange

Je dois avouer que j'ai été profondément déçue par ce tome 1 de la sage "La Geste des Chevaliers Dragons". Dès le départ, j'étais sceptique quant au concept des jeunes vierges protégées des dragons, mais j'ai décidé de donner une chance à la bande dessinée. Malheureusement, mon expérience de lecture a été entachée par des éléments qui m'ont semblé complètement déconnectés de toute logique narrative.

Un personnage censé faire partie d'un ordre de femmes guerrières capables de tuer des dragons grâce à leur virginité qui les protègerait de la détection magique de ces créatures, qui, au lieu de se concentrer sur la mission cruciale qui lui incombe, décide de “passer du temps” avec un guerrier qu'elle vient de rencontrer, et ce, juste avant d'affronter le dragon. Cette décision imprudente et égoïste m'a complètement exaspérée.

De plus, le fait qu’elle puisse être aussi insouciante face à la menace imminente d'un dragon, après avoir eu des relations intimes avec un homme, est tout simplement incohérent. Cela m'a rappelé ces personnages dans les films de zombies qui se font mordre et cachent leur blessure, ce qui m'a toujours frustrée.

En fin de compte, je n'ai pas pu surmonter les failles flagrantes dans la logique de l'histoire et le manque de profondeur des personnages. Cette bande dessinée a suscité en moi plus de frustration que d'intérêt, et je ne continuerai pas cette série.

Cette BD en deux tomes est l’œuvre du dessinateur du comic Walking Dead. Cette simple information donne le ton : des images version comics empreints de violence et de sang, sans aucun tabou.



Le scénario transpire les traumatismes américains modernes : Terry Fisher souhaite s’engager pour l’Afghanistan, là où son père a disparu. Il cède à ses amis pour une soirée d’adieu à l’Empire State Building. Lors des travaux, les ouvriers mettent à jour une chambre spéciale couverte de motifs indiens… Celle-ci abrite U’tluntla, un haut vampire mawak qui va revenir à la vie grâce à ses adeptes.



On coche donc la case de la guerre en Afghanistan, celle des autochtones fêlés (anthropophages et même vampires par la suite !), la police qui croit à une énième attaque terroriste (coucou le 11 septembre ! Sans compter les proies qui se défenestrent) et qui riposte sans trop se soucier des dommages collatéraux, le mémorial aux victimes, et enfin bien sur un happy end où le héros retrouve l’amour avec son ex. Si cela est diablement cliché, il n’en reste pas moins efficace ! Beaucoup d’action et d’hémoglobine sans tomber dans le côté sirupeux.



La lecture est toute autant rapide que l’enchaînement des cases sombres dans une ambiance qui devient vite oppressante. Pas de bla-bla. Les personnages sont crédibles bien que eux aussi un peu stéréotypés.



Pour les amateurs de récit horrifique.
Lien : https://asia4ever2.wordpress..

Tristan de Halsbourg a pris la tête du duché de feu Sieur Beklemitch et une nouvelle menace pèse sur les habitants qu'il a pris sous son aile. Une horde venant de l'est déferle sur le pays rasant tout sur son passage.



C'est agréable à lire mais je trouve que le scénario a tendance à s'essouffler et a du mal à se renouveler. Je pensais que Tristan avait enfin réussi à se trouver une vocation et à se stabiliser mais en refermant l'album on comprend qu'il n'en est rien et on repart à la case départ.

Benjamin, pendant une visite scolaire, quitte le groupe et entre dans un laboratoire qui étudie des mondes parallèles. Il va malgré lui faire l'expérience de vies différentes et parfois angoissantes.

Ces petits romans promettent toujours une vraie histoire et celle de Benjamin n'échappe pas à la règle. En quelques pages les personnages sont campés et le scénario bien ficelé. J'adore cette collection!

Sur le très grand vaisseau, les règles sont strictes. Il navigue depuis 800 ans dans l'espace pour trouver une planète accueillante et personne ne doit enfreindre les règles. Mais Guillaume est curieux, il s'inquiète et se demande bien ce qui cloche.

Cette collection tient toujours ses promesses: un format très court mais une vraie histoire accessible aux plus jeunes comme aux plus âgés, une porte grande ouverte pour les futurs lecteurs de science-fiction.

Dès la première page, je me suis laissée emportée par ce récit dans lequel les personnages sont mémorables, à commencer par le duo formé par Arekh et Marikani. Leurs relations sont intenses.



Arekh est un voleur, parricide - bien malgré lui - mais aussi bigot . Marikani, elle, est une reine athée, généreuse et aimée de son peuple et qui ne veut surtout pas devenir un leader.

La série s'essouffle, il n'y a plus rien à raconter alors ne racontons rien et noyons ça avec des intrigues secondaires anecdotiques. Heureusement que le dessin sauve un peu les meubles... Je ne sais pas si le tome 12 sortira mais il ne se retrouvera pas dans ma bibliothèque.

Malgré sa volonté de ne plus diriger quoi que ce soit, Tristan s'est retrouvé à la tête d'un nouveau domaine appartenant à un nobliau russe, sanguinaire, mort lors du précédent tome, et dont la fille, Dojnitsa, est ravie de ce changement de pouvoir. Ce qui ne convient pas à tous les propriétaires aux alenttours. Mais un péril plus important les menace : la horde d'or, les mongols des héritiers de Gengis Khan, ont lancé leur invasion vers l'Ouest et leur chemin passe par les terres de Dojnitsa. La guerilla menée contre les troupes fortement armées ne suffira pas. Il faut trouver une autre solution...

On retrouve les personnages des tomes précédents mais il s'agit d'une fin de cycle, Tristan va devoir décider une fois encore de son avenir, sa misanthropie le pousse à partir toujours plus loin. La question étant avec qui?

Une histoire classique, dans des temps mpyenageux bien rendus, avec des personnages moins caricaturaux, plus nuancés que dans bien des cas, et surtout une espèce de mélancolie prégnante qui suit Tristan depuis ses débuts.

cela reste une bonne série d'aventures...

Fin de la Trilogie.

Résolument bande dessinée jeunesse. Pleine de bons sentiments, pleine de messages positifs : la tolérance, la futilité des affrontements et la nécessité de former une grande famille humai...

Plus que ça même, je vous laisse découvrir (ou pas).

Étant donné l'actualité internationale depuis que le Covid a fait des êtres humains ces choses meilleures ("Le jour d'après, quand nous aurons gagné, nous ne reviendrons pas au jour d'avant" dixit un général en chef), on ne va pas se plaindre que certains optimistes (les auteurs) délivrent des messages d'optimisme.

Bon mais parfois, par ricochet, cela semble tellement loin de la réalité que...

Je le répète : pour jeunes lecteurs, message positif.

"Les Trois Lunes de Tanjor" est un roman de science-fiction écrit par Pierre Bordage sous le pseudonyme d'Ange. Il s'agit d'une œuvre de science-fiction qui se déroule dans un univers futuriste et qui explore des thèmes tels que la spiritualité, la technologie et la nature de l'humanité. Le roman est le premier tome d'une trilogie, suivi de "Le Souffle de la Lune" et "La Guerre des Mondes."



Le tome 1 de la trilogie "Les Trois Lunes de Tanjor" d'Ange, intitulé "Le Peuple Turquoise," se déroule dans un futur lointain, sur la planète Tanjor. Tanjor est un monde où trois lunes influencent profondément la vie et la société, et pose les bases de l'univers complexe et mystérieux de Tanjor, où la nature et la magie côtoient la science.



L'histoire suit le personnage principal, Axelle, une jeune femme appartenant au peuple Turquoise, qui est en contact étroit avec la nature et les forces spirituelles de la planète. Axelle possède des dons de communication avec la faune et la flore locales.



Lorsque des forces maléfiques menacent l'équilibre de Tanjor, Axelle et son peuple se retrouvent entraînés dans une quête pour sauver leur planète. Le roman explore des thèmes de spiritualité, de technologie avancée, de conflits et de survie.

Salut les Babelionautes

Je redécouvre l'œuvre d'Anne et Gérard Guéro (Ange) et j'ai relu avec plaisir ce petit roman de Science Fiction Jeunesse malgré mon âge avancée (69 ans).

L'action se passe dans un lieu clôt, une bulle de métal, ils sont vingt-neuf exactement et ont entre neuf et quatorze ans, ils vivent depuis toujours dans la Bulle mais sont divisés en bandes rivales : les Loups, les Ours et les Crazes.

Mais un jour les robots qui assuraient leur survies se sont immobilisés.

C'est à partir de ce moment que commence l'histoire, vont ils s'entraider ou se battre c'est ce que vous découvriraient si vous le lisez

Salut les Babelionautes

J'ai lus cette trilogie pour la première fois au cours de l'année 2007 dans sa version complète chez Braguelonne et comme vous tous j'ai trouvé cette trilogie innovantes avec un style d'écriture fluide.

Je viens de replonger et c'est toujours aussi bon à lire, de l'aventure, des complots, des trahisons et des personnages qu'on aime.



Que dire de plus sinon qu'Ange nous offre d'autres récits aussi bon !!!

je ne résiste pas a l'envie de vous faire lire la description des Auteurs par Braguelonne



Ange est l'un des pseudonymes de deux auteurs prolixes et multiformes : Anne (née en 1966) et Gérard (né en 1964). Sous ce nom, ils ont signé le scénario de nombreuses BD depuis 1990 (dont La Geste des Chevaliers-Dragons et Bloodline avec Varanda, Némésis avec Janolle, Tower avec Goethals), des romans de SF adulte et jeunesse (le très remarqué L'oeil des dieux), et de très nombreuses traductions. Bref, Ange est un auteur complet. On le serait à moins, surtout quand comme lui, on a quatre bras, deux coeurs, quatre yeux et pour l'instant, une seule paire de lunettes.

J'ai déjà évoqué mes réserves dans les tomes précédents et celui ne fait pas exception. Même si je note le travail pour un peu densifier et complexifier ce monde, ces règles, ces protagonistes et le déroulement des événements, je n'adhère toujours pas au style.

Je regrette aussi le manque d'un lien plus fort entre les tomes pour créer une histoire plus globale et moins hachée.

Mon expérience s'arrêtera donc là pour ce cycle.

Ce n'est pas tous les jours que je me lance dans une critique jeunesse, mais lorsque l'univers de Minecraft se mêle à un livre pour enfants, je ne peux pas résister à l'appel de la brique ! J'ai choisi ce livre avec l'intention d'initier un petit fan de Minecraft à l'art de la lecture, et je n'ai pas été déçue.



Tout d'abord, en tant que joueuse de Minecraft moi-même, j'ai été agréablement surprise par l'humour subtil qui se cache derrière chaque cube de ce livre. Frigiel et Fluffy nous entraînent dans une aventure pleine de rebondissements, et leur monde est rempli de références discrètes à l'univers Minecraft. J'ai ri à chaque clin d'œil, que ce soit une blague sur les creepers ou une référence aux cube soleil. Les auteurs ont vraiment réussi à capturer l'essence de ce jeu culte.



Mais ce n'est pas seulement l'humour qui fait de ce livre un succès. L'histoire elle-même est intrigante et intéressante. Frigiel et Fluffy font une chasse au trésor pour gagner une pioche en diamant, et au fur et à mesure que l'histoire progresse, on ne peut s'empêcher de vouloir en savoir plus sur ces deux protagonistes attachants. Leurs aventures nous emmènent dans un monde cubique rempli de surprises, de dangers et d'amitié.



En fin de compte, « Frigiel et Fluffy : La Chasse au Trésor » est un excellent roman pour les jeunes lecteurs. Accessible, drôle et plein de rebondissements, il saura captiver l'attention des enfants, tout en offrant aux parents une dose bienvenue d'humour minecraftien. Si le petit fan de Minecraft dans votre vie apprécie cette première aventure, il sera ravi de savoir qu'il y en a beaucoup d'autres à explorer. En ce qui me concerne, je suis prête à suivre Frigiel et Fluffy dans toutes leurs aventures cubiques !

Je l’ai dans ma pal depuis tellement longtemps que j’ai oublié la raison de son achat, peut-être à cause du scénariste Ange. J’en ai déjà lu dans le passé et j’en ai encore quelques uns à découvrir, BD comme romans.



Le début était sympa et intrigant, même si les graphismes ne sont pas toujours au top pour les visages. Dès qu’on change de lieu, l’histoire devient très brouillonne avec peu d’explications. Seule la fin est intéressante car elle nous explique le passé de ce monde. En revanche, je ne pense pas qu’une suite soit parue pour cette série, déjà qu’il y a eu un bug avec le 1er tome sur Babelio (mauvaise association pour ne pas changer, eu la rectification au bout de 2 mois). Le résumé donnait envie mais l’histoire est assez mal gérée et expliquée. Dommage, ça aurait pu faire une chouette découvert.



Comme vous l’aurez compris, ce 1er tome a été une bonne lecture mais sans plus. À partir du moment où j’ai perdu le fil de l’histoire, celle-ci est devenu incompréhensible car on ne peut pas situer les 1er personnages par rapport aux 2nd. Je vous conseille néanmoins de la découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je continue à épurer ma pal.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Comme promis dans la critique du tome 1, je poursuis ma lecture du cycle malgré mes réserves.

Tome 2 avec des nouveaux chevaliers de la guilde, des apprentis qui vont se confronter au Veill.

Après mes réserves dans ma critique précédente, j'admets que le scénario de celui-ci me semble plus travaillé, plus intéressant. De nouveaux protagonistes, des interactions et un worldbuilding qui se dessine laisse à penser que le mieux peut encore venir.

Evidemment, j'ai encore beaucoup de mal avec l'esthétique très masculine et les blagues faciles.

A suivre, au moins jusqu'au troisième tome.

En espérant que nous ne suivions pas la même logique de la quête / combat.

N'ayant pas vraiment fait attention aux dates de parution des albums que j'emprunte à la médiathèque, je pensais que ce tome-ci serait le dernier de la série. Je m'en suis vite rendue compte en lisant l'album...ça ne sentait pas du tout l'épilogue attendu !

Nous n'en avons donc pas fini avec Tristan de Halsbourg !

Pour cet opus, le scénario s'est resserré sur l'aventure de Tristan et de son petit protégé Abel, accompagnés par un groupe de loups - pour mon plus grand plaisir- fuyant le pouvoir et désireux tous deux de vivre libres dans les forêts enneigées.

Mais cette liberté chèrement acquise sera de courte durée ! Les voilà bientôt aux prises avec Beklemitch, un seigneur cruel et avide.

En parallèle, car il y a tout de même une histoire en parallèle, nous suivons Frère Aeldred en désaccord avec sa confrérie où règne corruption et luxure.



Cet album m'a un peu réconciliée avec la série. J'attendais tant que les loups jouent un plus grand rôle ! C'est chose faite !

Pour autant, je n'arrive pas à retrouver l'essence même de ce qui faisait la série à ses débuts. Je ne suis pas certaine de la retrouver un jour en raison du changement de scénariste. Ceci dit, j'aime vraiment bien l'atmosphère médiévale de cette BD et j'attendrais la suite patiemment.

J'espérais tant de cet album ! La couverture magnifique me laissait présager un réel retour des loups dans le scénario mais malheureusement, on ne les voit que trop peu !

La guerre a fini mais elle a laissé des terres dévastées, des réserves diminuées, des rancœurs tenaces...

Un album qui se laisse lire mais j'en attendais tellement que je suis fatalement déçue ! Pire.. Une lassitude s'installe.

Espérons que le dernier tome achèvera cette série en beauté !

Force est de constater que les nouveaux scénaristes de la série Légende a tout fait pour donner la part belle aux femmes dans ce tome 8, justement titré De mains de femmes.

Ombeline se réveille enfin et joue le tout pour le tout afin de sauver son palais des griffes de Thierry le dégénéré.

Quant à La Brune, ma cheffe des ruffians préférée, elle reste pour le Duc Alexandre une solide alliée et ne s'en laisse pas compter.

Il y a bien un troisième personnage féminin dans cette histoire qui aura également un rôle très important à jouer mais chut c'est un secret...



Et pendant que la guerre fait rage du côté des Halsbourg, que fait notre valeureux guerrier, Tristan ? Eh bien il mène des combats victorieux lui aussi afin d'asseoir sur le trône du Danemark l'héritier légitime ! J'avoue que cette partie de l'histoire me laisse un peu de glace ( C'est le cas de le dire) et que je ne comprends toujours pas ce choix scénaristique.



Bref, à aucun moment on ne s'ennuie dans cet album ! Il y a moult actions et moult rebondissements!



Petite précision en ce qui concerne les premières pages de couverture. Depuis le tout début de la série je les trouve magnifiques. Celle ci l'est aussi mais il ne faut pas s'y fier car elle correspond très mal à l'ensemble de l'album.

L'avantage de lire une série BD une fois que tous les tomes sont parus, c'est qu'on peut les lire les uns après les autres sans avoir à attendre.

Néanmoins, en lisant le tome 7, ce matin, je me suis dit qu'il y avait quelque chose d'inhabituel, une sorte de décalage, comme s'il y avait eu un saut dans le temps. Je ne reconnaissais plus les personnages du cycle 1, notamment Judith et même Tristan ne se ressemblait plus. Finalement, j'ai compris ! A partir du tome 7, il y a un changement de dessinateur. Ce n'est plus Swolfs lui-même mais Collignon. Je ne sais pas qu'elle en est la raison, toujours est-il que la série ne s'en trouve pas désavantagée. Bien au contraire, à y regarder de plus près, les personnages semblent avoir gagné une certaine profondeur dans l'expression. Au niveau décor, rien à redire non plus. On s'y retrouve bien !



Dans ce tome 7, on retrouve le palais ducal des Halsbourg avec une Ombeline mélancolique et son époux devenu Duc en proie à bien des difficultés. Non loin de là, Judith, notre brigande préférée, sévit toujours dans les parages mais s'inquiète de ne pas avoir de nouvelles de Tristan.

Ce dernier est bien loin de là. Perdu sur les terres de l'Empire du Danemark, il semble errer, sans trop savoir où aller et pourquoi.



J'ai un peu moins aimé ce tome car l'auteur ne cesse de faire des parallèles entre ce qu'il se passe dans le Duché de Halsbourg et les péripéties vécues par Tristan. D'une vignette à l'autre, on change de décor, de personnage et de situation. C'est assez déroutant.



A voir si cela se reproduit dans le tome 8.