Buronson

Encore un excellent tome qui nous replonge dans les années 80... Dans ces années où les cheveux arrivaient jusqu'au épaules, bouclés ou raides en queue de rat, en iroquois, décolorés à l'eau oxygénée ou teints de une ou plusieurs couleurs...

Les vêtements étaient en cuir, en jeans ou à rayures, moulant, déchirés, agrémentés de chaînes...



Que de références ! Le cinéma de cette époque y est même représenté...

On y croise Sylvester Stallone alias "Cobra" (1986) quand Ken chausse ses lunettes noires, Mr T (série "L'agence tous risques"), Cinoque ("Les Goonies"- 1986) et le capitaine Red ("Pirates"-1985), d'ailleurs ici, le pirate s'appelle le capitaine Orque Rouge ! .

Et cerise sur le gâteau, Orque est la réplique du chanteur du groupe Europe ("The final countdown" - 1985)

J'ai dû en rater forcément...



Petit quizz :

1.Ken utilise-t-il des armes pour se défendre hormis son corps ?

Oui... Des nunshakus dans les tomes 7 et 9 !!!

2.Reste-t-il un océan ou une mer sur cette Terre post-apocalyptique ?

Oui... Et il y a même des pirates dessus...



Après l'empereur céleste et les arts martiaux chinois plurimilénaires, Hokuto, Nanto et Gento (inventé), voici les techniques indiennes... Et une nouvelle version plus gore du Hokuto Shinken... Le Hokuto Ryuken !!!

Tiens, c'est bizarre ! Ryuken comme le père adoptif de Ken...



Alors, c'est le grand final du Hokuto Shinken contre le Gento Kôken. Ein sauve les otages et Jakoh enlève Lynn pour fuir... Sur la mer !!!

De l'autre côté, un monde pire que celui que Ken a arpenté... La société des Asuras régie par des combats mortels pour exister et diriger les autres Asuras... En tant que général de district avec comme dieux vénérés, les trois Rashôs, des généraux-démons. Ken et Falco traversent la mer pour sauver Lynn...

Dans les années 80, Tetsuo Hara, mangaka prometteur découvert avec Jump se voit confier la réalisation d'une série. Avec l'arrivée de Buronson, ils vont créer une synergie et réaliser un manga devenu culte depuis : Hokuto no Ken.

L'Europe le découvrira en animé dans lequel la censure obligera le réalisateur à blanchir toutes les effusions de sang pour cause d'ultra-violence, pour ne pas choquer les jeunes téléspectateurs.



Le manga est paru dans les années 80... Il a vieilli... Et je ne suis pas certain que s'il était édité actuellement en tant que nouveauté, il y aurait un lectorat pour Hokuto no Ken !

Mais, un peu de mansuétude et de respect...

Les lignes sont douces et les ombres fuligineuses. Le dessin des mouvements reste fluide et ultra lisible. Le scénario simple, soit la quête de l'amour perdu, déploye un héros solitaire, ténébreux, viril et doté d'une aura de sainteté avec une petite touche "fleur bleue" qui le rend consensuel.

Les personnages manichéens sont charismatiques confinant parfois pour certains, au cliché. Les "méchants" s'apparentent malgré tout à des stéréotypes tout en ayant un destin propre justifiant leurs actions dans un système de valeurs adéquat à l'univers post-apocalyptique.



Tout simplement addictif...



Le héros, un mélange de David Carradine (série TV "Kung fu" - 1972) pour la motivation, la générosité de ses actes et la solitude qui l'accompagne, et de Bruce Lee pour l'efficacité de sa technique de combat, sa détermination et les postures dessinées, se veut un badass au grand cœur, aux muscles hypertrophiés et aux sourcils épais : la seule source d'espoir dans ce monde de brutes !

Avec sa tenue de punk des années 80 et son poncho à la Clint Eastwood ("Le bon, la brute et le truand" - 1966), "Ken le survivant" évolue dans un univers dieselpunk post-apocalyptique tel Mel Gibson dans "Mad Max" (1979), les armes à feux en moins.



Résumé :

En 199X, après une davastation atomique sur Terre, en proie à toutes les pénuries et soumis à la seule loi du plus fort, le restant de l'humanité tente de survivre.

Kenshiro, un homme seul, arborant sur son torse sept cicatrices figurant la Grande Ourse est l'héritier du Hokuto Shinken, l'ultime art martial d'assassins chinois plurimilénaire. Il arpente ces étendues désertiques à la recherche de Julia, son amour enlevé par Shin, l'héritier de la Croix du Sud, l'autre face de l'ultime art martial d'assassins, le Nanto Shinken.

En chemin, Batt, un jeune voleur et Lynn, une orpheline accompagnent Ken qui continue d'apporter son aide virile aux nécessiteux, corrigeant les injustices et éliminant les tyrans et leurs lieutenants qui soumettaient cruellement les populations en faisant régner la terreur et élevaient la force brutale au rang d'idéal de survie.

Ainsi, les adversaires de Ken verront leurs rangs s'assainir avec l'élimination de Zed, Spade, Dia, Club, Heart et King pour le plus grand bien des populations environnantes.



La réédition des 300 pages de ce manga culte représente, avec nostalgie mon adolescence où le manga nous apparaissait comme une incongruité... "Un livre que l'on doit lire à l'envers... N'importe quoi, ces japonais...".

Cette époque évoque aussi le déferlement des premières consoles de jeux vidéos et les autres animés comme "Saint-Seya", "Albator" et "Goldorak"... Ha ! Que de souvenirs !

Hokuto No Ken pourrait être un archétype de la bd bourrin. On cogne d’abord et on discute après. On reconnaît très vite le héros avec ses grands muscles et les méchants dans un monde purement binaire où règne la loi du plus fort après un apocalypse destructeur. Il y a une ambiance typiquement à la Mad Max.



Il manque bien entendu la subtilité et la grâce. Le scénario est désert et n’est présent que pour assouvir les dernières pulsions animales. C’est le manga dans ce qu’il y a de commercial et de mauvaise qualité. De plus, c’est caricatural à souhait.



Ken le survivant est pourtant considéré comme une référence dans le monde du manga. Ce titre a pourtant passé la barre des 100 millions dans le monde. Pour une fois, je ne me laisserais pas dire que c’est le chiffre des ventes qui confirme une certaine qualité de l’œuvre. Il est vrai que les techniques de destruction en art martiaux ne sont pas mes priorités.

Ce diptyque était plutôt plaisant à lire bien qu'il partait d'un postulat un peu biaisé et surtout improbable. Le voyage dans le temps surgit de nulle part passe encore ! Cependant, les origines japonaises du grand Gengis Khan, j'avoue avoir eu beaucoup de mal. Il est vrai que c'est un mythe nationaliste qui existe réellement alors pourquoi pas ? Passons !



Je dois admettre que ce titre regorge de pas mal de défauts mais il se laisse lire plutôt agréablement. Il faut dire également que le graphisme est parfois somptueux avec un coup de crayon sobre et efficace. Les scènes de bataille sont impressionnantes de réalisme.



Au niveau de mes critiques, le personnage féminin est relégué au niveau d'une simple potiche. Il est dommage également que la seconde partie du second livre divague complètement. C'est dommage pour la logique et la cohérence du scénario finalement pas très maîtrisée.

le premier tome de Silencer m'avait laissé sur une bonne impression et je ne suis pas déçu par ce second tome. On retrouve donc Shizuka Katsuragi qui décide de rendre justice à sa façon, elle est toujours accompagnée de Kenya Iba toujours aussi ripous et de Rei Kanzaki jeune policière qui donnera à Shizuka une aide précieuse.



Ce tome deux nous permet d'en apprendre plus sur la passé de Shizuka ce qui est une bonne chose car l'histoire se développe et comme le premier tome sur fond d’enquêtes policières, de corruptions, et de guerre de gang ce manga possède une bonne dose d'humour et d'actions. Un très bon seinen.

L'antépénéultième est là pour ma plus grande joie... Et mes larmes sourdent au coin de mes yeux...

Dans ce tome, Ken affronte de nouveau Frankenstein, mais un autre, plus résistant et carburant aux médicaments.

En version de luxe, les dorures des titres sur fond blanc rendent compte magistralement du combat vers la lumière que l'héritier du Hokuto Shinken doit livrer parfois contre lui-même, son avenir ou celui de ceux qui l'accompagnent.



Mourant, Kaïoh est rejoint par Hyô aussi mal en point après avoir affronté les hordes d'élites de Kaïoh et ensemble rejoignent un temps qui leurs est cher.

Ken, comblé de ses origines et de son art, va tenir sa promesse et rejoint Ryu, le fils de Raoh, puis l'initie au Hokuto Shinken au travers d'un voyage initiatique. Il voit se développer dans le fils, les sentiments d'amour, de compassion et de générosité que le père avait rejeté.



Ensemble, ils se retrouvent serfs sous la domination d'un être perverti et sont contraints de trimer pour éviter que les enfants de chacun soient exécutés.

Ken à l'apogée de son art martial se découvre capable de régler ses problèmes à distance.

Ryu libère les esclaves et Ken scelle le sort des geôliers.

Leurs pas les emmènent dans une vallée protégée par le roi Assam dont la transmission du pouvoir est proscrite à ses trois fils égaux en tout et qui ne parviennent à s'entendre. Le roi s'affaiblissant, les hordes sauvages alentours progressent et Ken se retrouve à trancher à l'encontre des prétendants pour régler la succession au trône. Qui des trois fils sera le digne successeur d'Assam ? Kaï, l'aîné, Bukô, le puiné ou Satra le cadet dans ce pays nommé Sava ?

Mais les hordes attaquent et seules, les blessures sérieuses d'un des rejetons, coaliseront les fils au ravissement de leur père.

Les hordes manipulées par le royaume du Nord, Blanka se retrouvent donc livrées à elles-même et s'étiolent.

Ce 9ème opus est une merveille pour de multiples raisons !!!

Prenez place avec votre pop-corn ! Il y en aura pour tout le monde ! C'est parti !



Tout d'abord, parlons de l'esthétisme de cette version de luxe... Ce tome se distingue avec la double page couleur ultra-travaillée reprise en 4ème de couverture, de gros titres dorés, une première de couverture avec Ken et Falco, un peu plus de pages en couleur que dans le tome précédent mais aussi un peu moins en version sépia... Ce qui somme toute est un détail puisque l'histoire racontée est un vrai bouillon de rebondissements, de testostérone, de clichés vintage assortis de quelques larmes au coin des yeux.

On commence par les clichés vintage ou les références des années 80 pour les anciens ...

Ein, le beau gosse avec sa tenue de Captain america, le mégalo en rayure rouges et blanches avec ses étoiles partout...

Un des sbires du district qui courre après Batt et Lynn, se trompe puis plus tard veut en découdre avec Ken en lui parlant "banlieue" est Mr T de "L'agence tous risques" et "Rocky III"...

Falco, le blond ténébreux avec une tête à la Yvan Draco (Dolph Ludgren dans "Rocky IV" - 1985)...

Les détenus du QHS avec un maquillage à la Kiss...

La scène chez les exécuteurs qui ressemble à s'y méprendre à celle de Star Wars IV (1977) avec Jabba the Hutt... D'ailleurs, leur chef lui ressemble et se déplace comme lui...

Le signe distinctif de tous les chefs de districts, une croix pattée des chevaliers teutoniques comme celle des gros cubes américains HD...

Un des titres "Il vit et il est de retour" n'est pas sans sans nous rappeler un certain John Rambo (Rambo 2 - 1985)



Je dois en avoir oublié encore... C'est certain...

Pour l'histoire, Ken est de retour de son exil sans sa bien-aimée et prête main forte à Batt et Lynn en mauvaise posture alors qu'ils sont devenus adultes et leaders de la rebelion Hokuto.

Ken rencontre Ein et créé des vocations... Après un détour par la prison, ils se rendent à la capitale où la rencontre avec Falco est inévitable...



Si vous trouvez d'autres références, n'hésitez pas à les indiquer...

Voici venir le 5ème opus de luxe de Hokuto no Ken fist of the North Star... Soit la légende de Ken le survivant, l'héritier du Hokuto Shinken. "Le poing de l'Etoile du Nord" (traduction littérale) fait référence à l'étoile du Nord de la Grande Ourse, l'étoile la plus brillante de l'hémisphère Nord par opposition à Alcor de la Croix du Sud de l'hémisphère Sud, les deux constellations toujours visibles dans leur hémisphère respective.

C'est d'ailleurs l'objet de ce tome 5 où les deux écoles, le Hokuto contre le Nanto, s'affrontent. Ken qui chemine avec Rei, l'étoile de la justice du Nanto a déjà défait Shin et ils s'apprêtent à rencontrer Yuda, l'étoile du charme du Nanto. Rei, presque mourant suite à son combat avec Raoh, affronte Yuda par amour de Mamya et pour l'affranchir définitivement.

Ken, en convalescence après son affrontement avec Raoh le poursuit et rencontre Shû, l'étoile de la bonté du Nanto. Ils s'allient contre l'empereur Souther, la 5ème étoile du Nanto, celle du commandement, que n'a pas osé affronter Raoh.



Ce 5eme tome toujours aussi esthétique nous montre un Ken qui a encore à apprendre et doit se soigner... L'enseignement de l'humilité...

Nous suivons le parcours d'une policière qui est plutôt violente dans ses méthodes pour non pas arrêter mais flinguer les malfrats. Elle est de retour au Japon après un stage aux Etats-Unis.



Elle sera très vite recalée dans un bureau avec comme collègue un flic ripoux et pervers. Cependant, son meilleur ami demeure toujours son pistolet silencieux. Elle dort même avec.



J'ai bien aimé le trait graphique plutôt détaillé et dynamique. Les personnages bien que caricaturaux offre une facette assez intéressante car on est au niveau adulte et non lycéen (une fois n'est pas coutume). Des sujets sérieux qui sont également traités comme la traite des femmes, l'état voyou de Corée du Nord ou encore les sociétés-écrans...



Le scénariste de "Ken le Survivant" ne se débrouille pas trop mal pour nous livrer un thriller explosif. Bref, un cocktail qui se révèle au final plutôt efficace.

J'ai enfin attaqué ce monument de pop culture qu'est Ken le Survivant ou Hokuto no Ken et je suis étonnée d'avoir autant aimé !

Pour vous résumer Ken facilement : vous avez vu ou entendu parler de Mad Max ? Dans le mille. Ken est le fils spirituel (totalement assumé) du héros taiseux de la célèbre tétralogie post-apocalyptique, autant par son caractère que par le monde dans lequel il évolue. Imaginez un environnement post-apocalyptique désolé, désertique, des hameaux de survivants persécutés par des hordes de mâles puant la testostérone et leurs vêtements en latex/cuir noir.

Toutefois, les auteurs ne se sont pas contentés de créer une version nippone de Mad Max, mais se sont servis de ce socle à leur façon. En plus d'un hommage à Stallone dans l'apparence générale de Ken (dans le genre mutisme charismatique), l'apport des arts martiaux permet d'obtenir un récit complexe, désespéré et dynamique. Et violent, très violent.

Une œuvre culte à ne pas manquer !

J'ai enfin attaqué ce monument de pop culture qu'est Ken le Survivant ou Hokuto no Ken et je suis étonnée d'avoir autant aimé !

Pour vous résumer Ken facilement : vous avez vu ou entendu parler de Mad Max ? Dans le mille. Ken est le fils spirituel (totalement assumé) du héros taiseux de la célèbre tétralogie post-apocalyptique, autant par son caractère que par le monde dans lequel il évolue. Imaginez un environnement post-apocalyptique désolé, désertique, des hameaux de survivants persécutés par des hordes de mâles puant la testostérone et leurs vêtements en latex/cuir noir.

Toutefois, les auteurs ne se sont pas contentés de créer une version nippone de Mad Max, mais se sont servis de ce socle à leur façon. En plus d'un hommage à Stallone dans l'apparence générale de Ken (dans le genre mutisme charismatique), l'apport des arts martiaux permet d'obtenir un récit complexe, désespéré et dynamique. Et violent, très violent.

Une œuvre culte à ne pas manquer !

Le 8ieme opus a beaucoup moins de pages en couleur mais cette version de luxe reste très agréable avec cette couverture gaufrée aux étoiles de la Grande Ourse et ses 320 pages de consécration de Ken le survivant.



C'est le grand final avec pour enjeu la 6ieme étoile du Nanto, le général du Nanto roku seiken.

Un seul héritier du Hokuto avec un seul héritier du Nanto, "les deux faces d'une même pièce, le Yin et le Yang".

Il ne reste plus qu'un arcane du Hokuto à maîtriser, le Musô Tensei, pour que les forces s'équivalent... Et le miracle est arrivé !

La tristesse et l'amour comme ultimes armes... Les techniques et les combattants survivent en Ken et les trois frères sont unis pour la première fois.

Pour une critique poussée de ce one shot, je vous conseille de lire l'excellent retour d'Alfaric qui remet l'histoire dans le contexte socio-culturel du Japon mais également en lien avec la carrière du scénariste et du dessinateur.

Pour ma part, je m'en tiendrai à mes impressions de lecture de babeliote néophyte dans le domaine du manga.

J'ai beaucoup ri en lisant cette histoire, sorte de Mad Max revisité à la sauce Yakuza gonflé de testostérone. Les héros virils éclatent musculairement parlant (il y a même des petits onomatopées pour accentuer l'effet musculaire, c'est à mourir de rire), les nanas oscillent entre bimbos carrossées réduites au rang de petites choses à protéger et présences un peu plus incarnées (mais ça reste léger).

L'histoire démarre à Barcelone où un Yakusa éperdument amoureux d'une jeune journaliste venue couvrir les JO espagnols se retrouvent tous deux coincés dans un mausolée dédié aux Carthaginois face à une sorcière proférant une malédiction contre les ambitions dévorantes du Japon. Bam, voilà les deux héros et des accolytes (bras droit du Yakusa et une bande d'étudiants mal dégrossis) balancés dans un futur post apo où le monde a plongé suite à une crise écologique cataclysmique et où les Japonais, réfugiés en Europe, sont réduits en esclavage. Ambiance désert, grosses machines et courses poursuites, corps à corps, exécution, menace de viol. C'est assez barré et le récit oscille entre action, violence, passage romantique (en décalage total par moment mais c'est drôle) et le lecteur croise même une sorte de Jésus 2.0 avec un appel au pacifisme (on est à deux doigts de la vie de Brian des Monty Python).

Bref je ne dirai pas que c'est le manga de l'année, mais j'ai bien rigolé face à cette sorte de nanard et je n'ai pas boudé mon plaisir !

C'est le tome 7 et on se trouve à la moitié de cette série qui hume la testostérone, les bons sentiments et la naissance d'une légende : Ken le survivant.



Tout d'abord, il faut noter un gros effort pour cette version de luxe où il n'y a pas moins que 12 pages couleur, 40 pages en sépia, une première de couverture couleur avec les trois combattants du Hokuto Shinken, une double page couleur reprise en 4ème de couverture et dans le dernier quart du tome où Ken se partage la vedette avec Raoh et Fudô, le Goshasei de la montagne, des titres dorés et des agrandissements de cases du tome 7, dorés également... Si ça continue comme ça, on finira avec le 14ème tout en couleur !!!



C'est le tome de la naissance de Ken-oh et de la fin de Raoh qui poursuit ses ambitions de conquête du ciel... Mais qu'est ce que cela peut bien vouloir dire ?

C'est la Grande Ourse, le Hokuto Shinken, qui veut dominer toutes les autres constellations que représentent les autres disciplines martiales comme la Croix du Sud, le Nanto Shinken ou même Sirius... En tous cas, si ce n'est pas son ambition, il en prend malgré tout le chemin...



Dans ce tome, Raoh devenu Ken-oh poursuit sa route et rallie ses lieutenants qui sans nouvelle se sont auto-proclamés les maîtres des villes qu'ils squattent. Ryuga dont l'étoile du loup céleste est Sirius remet de l'ordre et veut défierToki puis Ken.

"En période de troubles, [Sirius] devient le messager de l'empereur céleste et guide le Hokuto Shinken à la guerre".

Les 5 Goshasei (la roue des 5 étoiles), le vent (Hyûi), le feu (Shuren et son armée pourpre), le nuage (Jûza et frère de Julia), la montagne (Fudô et son armée verte) et la mer, sont les protecteurs de l'ultime étoile du Nanto, Rokuseiken et retardent l'avancée de Ken-oh : Rokuseiken voulant s'allier à Kenshiro.

Raoh n'en est pas très content...



Qu'attendez-vous pour le lire ? D'avoir lu les autres d'abord... Sage décision, petit scarabée !

6ieme volet en édition de luxe que j'affectionne pour ses quelques trop rares pages colorisées et sépia, une double page couleur des protagonistes reprise en 4ème de couverture, soit Raoh, Toki et Ken, les héritiers du Hokuto Shinken et enfin sa superbe couverture rigide, dorée et en relief figurant les 7 étoiles de la Grande Ourse du Hokuto Shinken.



C'est clairement le tome de l'affrontement des deux maîtres de l'école du Hokuto contre celle du Nanto : "Quand le Nanto sombre dans la tourmente, le Hokuto fait son apparition".



Mais, c'est aussi le second tome qui montre Ken en difficulté voir mortellement blessé avec des ennemis toujours plus forts, des maîtres qui perdent le sens de la mesure devant leur pouvoir, leur mégalomanie avec toujours des sacrifices ultimes et des mises en scène cruelles cimentant le désespoir.

Les étoiles du Nanto vacillent et s'éteignent pour laisser place à l'affrontement des héritiers légitimes (ou pas !) du Hokuto. La plèbe en fait toujours les frais et le monde remplace ses tyrans par d'autres...

Au programme : un homme solitaire, badass et ultra charismatique reconnaissable entre tous par son torse orné de sept cicatrices, un restant de société violent, sombre et dangereux dans lequel seul la loi du plus fort semble régner et un mince espoir de sauver le peu d'Humanité qui tente de subsister malgré tout, bienvenue en l'An 199X dans le monde apocalyptique d'Hokuto No Ken !



Qui n'a pas entendu parler de Ken Le Survivant ? Je n'avais encore jamais eu l'occasion de plonger dans cet univers et je suis donc ravie d'avoir sauté le pas avec cette nouvelle édition ! J'ai apprécié le format proposé : les quelques 300 pages se dévorent tant l'action s'enchaîne au fil des pages, la jaquette est à la fois minimaliste grâce au protagoniste présenté et très classe avec ses détails dorés et les pages colorisées ajoutent une vraie fraîcheur à l'intrigue, il faut l'avouer violente et sombre, de ce seinen.



Ce que j'ai préféré dans ce tome d'introduction à ce manga, ce sont les personnages présentés : il n'y a pas de demi-mesure dans cette histoire, ils sont tous extrêmement charismatiques. Bien entendu, le héros Ken est impressionnant : d'une force qui dépasse l'entendement, son désir de vengeance ne l'empêche pas de défendre constamment les plus faibles et les opprimés. J'ai aussi aimé rencontrer la courageuse Lynn et l'obstiné Batt !



En attendant de lire la suite, je vais surtout retenir le message d'espoir que j'ai perçu tout au long de ma lecture. Nos protagonistes ont tous souffert, bien plus que l'on pourrait estimer, mais chacun a choisi de se relever et de faire de son mieux pour s'offrir un meilleur avenir. A découvrir !

Ah. Hokuto no ken. Ou Ken le survivant en Français pour les plus vieux comme moi. Le club Dorothée. Ma jeunesse. La polémique. Bref, que de souvenir.



Quand j'ai vu la réédition chez mon libraire l'achat a été instantané.

Un pur moment de nostalgie. Et je trouve que ça n'a pas pris une ride.

Un classique.

Ce troisième tome se centre sur le personnage de Shizuka en nous dévoilant une part de son passé qui revient la hanter.

J'ai trouvé ce tome plus violent et plus trash, surement parce qu'il y manquait la touche humoristique apportée par son collègue Iba que l'on voit finalement peu dans ce tome...

J'espère que la suite sera plus conforme au début de la série.
Lien : http://boumabib.fr

Un second tome qui continue dans lignée du premier en abordant plusieurs autres "affaires" à élucider. Malgré leurs différences notoires, le duo Shizuka / Iba fonctionne bien et semble se roder pour déjouer les plans de malfrats. Toutefois la fin de ce tome semble insinuer que l'arrivée de Shizuka n'est pas un hasard...
Lien : http://boumabib.fr

Je ne suis pas vraiment fan de gros costaud suant la testostérone et sortant des phrases de moins de 5 mots, mais bon parfois il arrive que Ken nous sorte une belle phrase.

Ce que j'aime dans ce personnage c'est sa fidélité, quoi qu'il arrive il reste à cheval sur ses principes, et ça c'est beau.

Dans ce volume, il y a surtout un combat, jouant avec les clichés qui nous sont devenus habituels mais à l'époque, Ken il était épique.

Ken est plus qu'un survivant, il est vivant. Il apprend de ses erreurs, il fait passer la (sa ?) justice avant tout, malgré toute la violence qui l'entour et dont il fait preuve très régulièrement, il a un grand cœur.