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Critiques de Buronson (94)
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Heat, tome 1

Je suis tombé sous le charme de cette histoire instantanément. Les dessins très réalistes et le scénario m'a complètement projeté dans le monde des yakuzas. Le tout lié par un personnage principal mystérieux et charismatique. Karasawa. Je ne connaissais pas l'univers des Mangas, à vrai dire je n'en avais lu quasiment aucun je sais juste que le scénariste de Heat est le même que celui de Crying freeman.

Cet homme parait juste, fort , stratège et son ascension est fulgurante. Un très bon divertissement.
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Heat, tome 3

Toujours l'affrontement entre Murasame, Fujimake et Ishikura pour la main mise sur la sanno. Karasawa, par sa malice, tirant les ficelles de ce combat des chefs. Toujours aussi agréablement surpris par la consistance du scénario.
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Heat, tome 4

Murasame change de statut, Fujimaki également. Toujours avec autant d'habileté et d'intelligence, Karasawa poursuit son ascension et assoit son autorité."
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Heat, tome 6

Karasawa voit la vie simplement. Que l'on soit boulanger ou Yakuza il faut se reposer sur des valeurs simples mais les défendre avec force, voir avec violence. La violence pour combattre la violence. Ici, c'est traité avec habileté je dévore ce manga sans m'en rendre compte en repoussant le moment ou j'arriverais à la fin.

On apprend qui va être à la tête de la Sano et on découvre un peu plus le passé de Karasawa.

J'aime mes proches donc je fais tous pour les protéger. Point à la ligne. L'argent et le pouvoir ne sont que des leurres qui détournent des principes nobles, à la base de tout. Alors pourquoi allez chercher plus loin?
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Heat, tome 7

Un beau parallèle entre amour et pouvoir A travers Tao, qui ouvre l'histoire sur un conflit avec un haut dirigeant d'une banque de Hong Kong.
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Hokuto No Ken - Nouvelle édition, tome 1

Ah. Hokuto no ken. Ou Ken le survivant en Français pour les plus vieux comme moi. Le club Dorothée. Ma jeunesse. La polémique. Bref, que de souvenir.



Quand j'ai vu la réédition chez mon libraire l'achat a été instantané.

Un pur moment de nostalgie. Et je trouve que ça n'a pas pris une ride.

Un classique.
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Hokuto No Ken - Nouvelle édition, tome 1

On ne le répètera jamais assez mais Hokuto no Ken, c’est avant tout l’histoire d’une rencontre artistique, celle intervenue entre Tetsuo Hara et Buronson. C’est l’alchimie entre leurs deux univers qui a donné vie à ce manga ayant rapidement atteint le statut d’œuvre culte. Poulain prometteur du Shonen Jump, Tetsuo Hara, à la demande de son éditeur, travaille sur deux histoire basées sur ce qui deviendra par la suite Hokuto no Ken. Publiés dans les pages du périodique, ces récits sont bien reçus par les lecteurs. Mais, conscient du potentiel latent de Hara et de son manga, la Shueisha va alors prendre la décision de lui associer un scénariste : Buronson.



La légende de l’héritier de la Grande Ourse est née et se fera connaître du public de 1983 à 1989. Suite à ce succès, les deux associés iront chacun travailler à leurs propres œuvres mais se retrouveront en 2001 pour écrire une préquelle à Hokuto no Ken. Titrée Fist of the Blue Sky (Sôten no Ken), elle prend place 60 ans avant les événements de son illustre aîné et on y suit les aventures du 62ème héritier du Hokuto portant lui aussi le nom de Kenshirô. Combinant une intrigue prenante et pas si manichéenne que ça, avec des personnages principaux charismatiques (que ce soit du côté des alliés que des ennemis), concoctée par Buronson et les dessins tout en finesse de Hara utilisant les jeux d’ombre à la perfection, Hokuto no Ken a marqué les esprits depuis plus de trente ans.

[...]
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Hokuto No Ken - Nouvelle édition, tome 1

Au programme : un homme solitaire, badass et ultra charismatique reconnaissable entre tous par son torse orné de sept cicatrices, un restant de société violent, sombre et dangereux dans lequel seul la loi du plus fort semble régner et un mince espoir de sauver le peu d'Humanité qui tente de subsister malgré tout, bienvenue en l'An 199X dans le monde apocalyptique d'Hokuto No Ken !



Qui n'a pas entendu parler de Ken Le Survivant ? Je n'avais encore jamais eu l'occasion de plonger dans cet univers et je suis donc ravie d'avoir sauté le pas avec cette nouvelle édition ! J'ai apprécié le format proposé : les quelques 300 pages se dévorent tant l'action s'enchaîne au fil des pages, la jaquette est à la fois minimaliste grâce au protagoniste présenté et très classe avec ses détails dorés et les pages colorisées ajoutent une vraie fraîcheur à l'intrigue, il faut l'avouer violente et sombre, de ce seinen.



Ce que j'ai préféré dans ce tome d'introduction à ce manga, ce sont les personnages présentés : il n'y a pas de demi-mesure dans cette histoire, ils sont tous extrêmement charismatiques. Bien entendu, le héros Ken est impressionnant : d'une force qui dépasse l'entendement, son désir de vengeance ne l'empêche pas de défendre constamment les plus faibles et les opprimés. J'ai aussi aimé rencontrer la courageuse Lynn et l'obstiné Batt !



En attendant de lire la suite, je vais surtout retenir le message d'espoir que j'ai perçu tout au long de ma lecture. Nos protagonistes ont tous souffert, bien plus que l'on pourrait estimer, mais chacun a choisi de se relever et de faire de son mieux pour s'offrir un meilleur avenir. A découvrir !
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Hokuto No Ken - Nouvelle édition, tome 1

Je connais ce titre mais de nom. Je ne me suis jamais intéressée à ce titre à vrai dire. Les « vieux » mangas ce n’est pas ma tasse de thé il faut bien l’avouer. Mais quand les maisons d’éditions rééditent dans de nouvelles version les anciens titres comme celui ci et bien je ne peux pas m’empêcher de vouloir le découvrir. Je trouve que c’est justement l’occasion parfaite pour sortir de ma zone de confort. Et là je dois bien avouer que je sors des sentiers battus! Ce n’est clairement pas ce que je lis d’habitude, même si les shonen ça me connaît. Bon en étant tout à fait honnête, ce n’est pas le manga de l’année et je ne suis pas non plus accro mais ce premier tome m’a tout de même plu. Et surtout, il m’a rendu curieuse.



Dans ce premier tome, on se retrouve en année 199X… La Terre a été consumée par l’enfer des flammes atomiques pour se changer en un monde de violence et de mort. Le dernier espoir de l’Humanité réside dans les poings d’un seul homme, au torse orné de sept cicatrices. L’affrontement entre Hokuto Shinken et Nanto Seiken s’apprête à entrer dans la légende…



Esthétiquement parlant, on voit bien que c’est un manga qui date maintenant. Mais malgré ça, je trouve que même en 2023, ce style passe clairement. Contrairement à ce que j’aurais pu penser, ça ne m’a pas dérangé le moins du monde. J’ai même beaucoup aimé ce style. Le coup de crayon du mangaka est vraiment remarquable et il faut le dire. Concernant l’intrigue, si je devais la résumer en un seul mot ça serait : action. Parce qu’il faut le dire, il y en a de l’action! On ne s’ennuie pas une seule seconde et les 300 pages défilent à toute vitesse. On ne les voit clairement pas défiler. Et j’aime ce genre de lecture, celle qui vous tiennent en haleine du début à la fin comme celle ci. Les personnages sont hyper charismatiques ça c’est sur! Hokuto est un personnage incroyable, rien que par sa présence, il dégage quelque chose de fort. Tout comme celui de Seiken d’ailleurs. L’affrontement entre les deux est tellement mythique et incroyable. J’ai vraiment adoré.



Même si ce n’est pas non plus un manga qui m’a envouté et que ce n’est pas non plus un coup de coeur, je suis quand même contente de découvrir enfin l’histoire du fameux Ken le survivant. Ce premier tome m’a plu et il m’a surtout donné envie de découvrir la suite malgré tout. Ça a beau être un titre qui date des années 80, je trouve que ça n’a pas mal vieilli. On sent le style de ces années là c’est sûr, mais ça reste tout de même agréable à lire. Étant donné que j’ai la suite avec moi, je m’en vais de ce pas découvrir le second tome!
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Hokuto No Ken - Nouvelle édition, tome 1

La série de Buronson et Tetsuo Hara marque également par son propos sombre sur l’humanité, tout en en ajoutant une touche d’espoir bienvenue. Mais ce que l’on retient principalement de ce premier tome, bien plus que la puissance des coups, c’est celle du tragique. D’une beauté absolue faisant même couler des larmes sur les joues du plus fort des hommes.
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Hokuto No Ken - Nouvelle édition, tome 1

Dans les années 80, Tetsuo Hara, mangaka prometteur découvert avec Jump se voit confier la réalisation d'une série. Avec l'arrivée de Buronson, ils vont créer une synergie et réaliser un manga devenu culte depuis : Hokuto no Ken.

L'Europe le découvrira en animé dans lequel la censure obligera le réalisateur à blanchir toutes les effusions de sang pour cause d'ultra-violence, pour ne pas choquer les jeunes téléspectateurs.



Le manga est paru dans les années 80... Il a vieilli... Et je ne suis pas certain que s'il était édité actuellement en tant que nouveauté, il y aurait un lectorat pour Hokuto no Ken !

Mais, un peu de mansuétude et de respect...

Les lignes sont douces et les ombres fuligineuses. Le dessin des mouvements reste fluide et ultra lisible. Le scénario simple, soit la quête de l'amour perdu, déploye un héros solitaire, ténébreux, viril et doté d'une aura de sainteté avec une petite touche "fleur bleue" qui le rend consensuel.

Les personnages manichéens sont charismatiques confinant parfois pour certains, au cliché. Les "méchants" s'apparentent malgré tout à des stéréotypes tout en ayant un destin propre justifiant leurs actions dans un système de valeurs adéquat à l'univers post-apocalyptique.



Tout simplement addictif...



Le héros, un mélange de David Carradine (série TV "Kung fu" - 1972) pour la motivation, la générosité de ses actes et la solitude qui l'accompagne, et de Bruce Lee pour l'efficacité de sa technique de combat, sa détermination et les postures dessinées, se veut un badass au grand cœur, aux muscles hypertrophiés et aux sourcils épais : la seule source d'espoir dans ce monde de brutes !

Avec sa tenue de punk des années 80 et son poncho à la Clint Eastwood ("Le bon, la brute et le truand" - 1966), "Ken le survivant" évolue dans un univers dieselpunk post-apocalyptique tel Mel Gibson dans "Mad Max" (1979), les armes à feux en moins.



Résumé :

En 199X, après une davastation atomique sur Terre, en proie à toutes les pénuries et soumis à la seule loi du plus fort, le restant de l'humanité tente de survivre.

Kenshiro, un homme seul, arborant sur son torse sept cicatrices figurant la Grande Ourse est l'héritier du Hokuto Shinken, l'ultime art martial d'assassins chinois plurimilénaire. Il arpente ces étendues désertiques à la recherche de Julia, son amour enlevé par Shin, l'héritier de la Croix du Sud, l'autre face de l'ultime art martial d'assassins, le Nanto Shinken.

En chemin, Batt, un jeune voleur et Lynn, une orpheline accompagnent Ken qui continue d'apporter son aide virile aux nécessiteux, corrigeant les injustices et éliminant les tyrans et leurs lieutenants qui soumettaient cruellement les populations en faisant régner la terreur et élevaient la force brutale au rang d'idéal de survie.

Ainsi, les adversaires de Ken verront leurs rangs s'assainir avec l'élimination de Zed, Spade, Dia, Club, Heart et King pour le plus grand bien des populations environnantes.



La réédition des 300 pages de ce manga culte représente, avec nostalgie mon adolescence où le manga nous apparaissait comme une incongruité... "Un livre que l'on doit lire à l'envers... N'importe quoi, ces japonais...".

Cette époque évoque aussi le déferlement des premières consoles de jeux vidéos et les autres animés comme "Saint-Seya", "Albator" et "Goldorak"... Ha ! Que de souvenirs !
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Hokuto No Ken - Nouvelle édition, tome 2

Après avoir découvert le premier tome, je me suis aussitôt jetée sur la suite et j’ai dévoré le second tome. Bon ça ne sera jamais le manga que je préfère lire mais ça me fait passer un bon moment. J’aime beaucoup les quelques pages couleurs que l’on retrouve au fil des pages par ci par là. C’est très sobre et en même temps c’est hyper agréable je trouve. Ça apporte un petit truc en plus qui est fort agréable je trouve. J’aime surtout le côté rosé/orangé de la colorisation, c’est ce qui ressort le plus et le rendu est vraiment superbe!



Dans ce second tome,lLa puissance du Hokuto Shinken a permis à Kenshirô de se débarrasser du terrible colonel des Bérets Rouges et fondateur du Golan. L’homme aux sept cicatrices poursuit son chemin sur cette Terre dévastée et, au détour d’un village frappé par la sécheresse, libère l’eau d’une source tarie, redonnant espoir aux habitants. Mais une bande de pillards qui règne dans la région a eu vent de la nouvelle, et compte bien mettre la main sur cet or bleu…



L’histoire est toujours aussi intense, on enchaîne les scènes de combats les unes après les autres. Et c’est surtout toujours aussi passionnant à lire, chaque combat est tout simplement génial à découvrir. On en prend plein le yeux et l’ennui n’a clairement pas sa place dans cette histoire. Pas une seule fois on sent un moment qui devient ennuyant ou long à la lecture. Au contraire, de la première à la dernière page on est tenu en haleine et je trouve ça vraiment génial. J’aime beaucoup le personnage de Hokuto, comme je l’ai déjà dit pour le premier tome, c’est un personnage charismatique mais surtout un personnage qui envoie du lourd. J’aime beaucoup aussi le caractère qu’il a, il vient toujours en aide à ceux qui en ont besoin. Je suis fan de ce genre de personnage d’ailleurs. Ce second tome était plaisant à lire encore une fois et il me tarde de découvrir la suite avec le troisième tome!



Un second tome à la hauteur du premier. L’histoire continue d’avancer à son rythme. On découvre de nouveaux personnages, on continue d’apprendre à découvrir le personnage de Hokuto. C’est surtout le rythme que je retiens dans cette histoire. Un rythme très soutenu avec des combats qui sont vraiment incroyables à lire. J’avais un peu peur de me lancer dans ce manga, un peu peur de ne pas du tout accrocher à cette histoire. Mais finalement je suis surprise, alors certes ce n’est pas non plus un manga qui sera mon préféré non plus mais je passe un bon moment de lecture!
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Hokuto No Ken - Nouvelle édition, tome 2

Ce deuxième tome de Hokuto no Ken reprend là où les auteurs nous avaient laissés, c’est-à-dire à l’assaut de Kenshirô contre les bérets rouges du Golan et leur idéologie nazie. Après une incursion progressive dans le Golan où notre héros doit affronter les sous-fifres, il tombe enfin nez à nez avec le colonel.
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Hokuto No Ken - Nouvelle édition, tome 3

J’ai enchaîné la lecture des trois tomes que j’avais à ma disposition sur mon après midi, j’aime bien pouvoir enchaîner plusieurs tomes comme ça. Mais là je dois avouer que je ne pourrais pas me faire des marathons lectures à tout va avec ce manga. Je suis bien contente d’avoir terminé ma lecture du troisième tome là. Ce n’est pas que je n’aime pas cette histoire ou qu’elle est nulle puisque ce n’est pas le cas, mais j’avoue que trop de cette histoire me tape un peu sur les nerfs. Après ce n’est que mon avis et forcément ça n’engage que moi mais j’ai parfois l’impression de lire toujours la même chose malgré les tomes qui passent.



Dans ce troisième tome, Lynn et Batt finissent par trouver un village prêt à accueillir les orphelins. Seul problème, la petite ville est prise pour cible par une bande de dangereux pillards… le clan des Crocs ! Kenshirô est alors engage? pour protéger la cite?, aux côtés de Rei, un pratiquant du Nanto Suicho Ken, qui lui révèle être à la recherche du kidnappeur de sa sœur : un homme avec sept cicatrices sur la poitrine…



Ce troisième tome suit la lignée des tomes précédents. C’est toujours aussi rythmé, toujours un tome rempli de combats à tout bout de champs. C’est sûr que l’on ne peut pas s’ennuyer pendant cette lecture. Mais en même temps, j’ai un peu l’impression que sur le fond, ça soit toujours un peu la même chose finalement. Je ne remet pas du tout en cause la qualité de l’oeuvre, de toute façon je ne me permettrais pas le moins du monde de faire ça, mais j’avoue que j’aimerais quelque chose de nouveau. Après j’ai peut être fait une surdose pour avoir enchaîner trois tomes à la suite, peut être que je ne l’ai pas lu au bout moment, allez savoir. Et puis, je dois avouer que ce n’est pas non plus une histoire qui me passionne au plus haut point. Mais j’ai tout de même hâte de découvrir ce que la suite de cette histoire nous réserve. Et puis, je suis toujours fan du personnage de Hokuto!



Un troisième tome toujours aussi intense, des combats qui nous en mettent plein la vue, des personnages haut en couleurs. Cette histoire sait nous tenir en haleine du début à la fin. J’aime l’univers de ce manga, ainsi que les différents personnages que l’on rencontre au fur et à mesure. Malgré le fait que je ne sois pas entièrement à fond dans l’histoire ni qu’elle me rende accro ou que sais je, je suis quand même très curieuse de découvrir la suite, peut être qu’à force d’avancer dans l’histoire, je serais plus à fond dedans!
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Japan

Pour une critique poussée de ce one shot, je vous conseille de lire l'excellent retour d'Alfaric qui remet l'histoire dans le contexte socio-culturel du Japon mais également en lien avec la carrière du scénariste et du dessinateur.

Pour ma part, je m'en tiendrai à mes impressions de lecture de babeliote néophyte dans le domaine du manga.

J'ai beaucoup ri en lisant cette histoire, sorte de Mad Max revisité à la sauce Yakuza gonflé de testostérone. Les héros virils éclatent musculairement parlant (il y a même des petits onomatopées pour accentuer l'effet musculaire, c'est à mourir de rire), les nanas oscillent entre bimbos carrossées réduites au rang de petites choses à protéger et présences un peu plus incarnées (mais ça reste léger).

L'histoire démarre à Barcelone où un Yakusa éperdument amoureux d'une jeune journaliste venue couvrir les JO espagnols se retrouvent tous deux coincés dans un mausolée dédié aux Carthaginois face à une sorcière proférant une malédiction contre les ambitions dévorantes du Japon. Bam, voilà les deux héros et des accolytes (bras droit du Yakusa et une bande d'étudiants mal dégrossis) balancés dans un futur post apo où le monde a plongé suite à une crise écologique cataclysmique et où les Japonais, réfugiés en Europe, sont réduits en esclavage. Ambiance désert, grosses machines et courses poursuites, corps à corps, exécution, menace de viol. C'est assez barré et le récit oscille entre action, violence, passage romantique (en décalage total par moment mais c'est drôle) et le lecteur croise même une sorte de Jésus 2.0 avec un appel au pacifisme (on est à deux doigts de la vie de Brian des Monty Python).

Bref je ne dirai pas que c'est le manga de l'année, mais j'ai bien rigolé face à cette sorte de nanard et je n'ai pas boudé mon plaisir !

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Japan

"Japan" est un manga en un seul tome écrit par le célèbre Buronson ("Hokuto no Ken") et dessiné par le célèbre Kentaro Miura, ("Berserk") qui ici signe sa première œuvre en tant qu’auteur car il était auparavant l’assistant de Tetsuo Hara (qui a toujours été fan de Buichi Terasawa, ce qui explique les nombreux clins d’œils aux côtés héroïques et horrifiques de la série Cobra).

Dans tous les cas il ne faut pas s’attendre à un chef-d’œuvre avec ce stand-alone. Buronson fait un « Mad Max redux » en reprenant pas mal d’éléments de sa série phare (notamment un ersatz de Toki), et pour que tout tienne une 1 tome on utilise tous les trucs et astuces du genre isekai (la Portal Fantasy du pauvre). Le yakuza Katsuji Yashima accompagné par son frère est venu à Barcelone faire sa déclaration d’amour à la journaliste Yuka Katsuragi, mais après un tremblement de terre ils tombent sur une caverne transformée en mausolée antique. Une vieille sorcière leur explique que la puissance économique et commerciale peut se faire balayer par la puissance militaire, et que si Carthage a été balayée par Rome (avec quelques planche peplum de toute beauté), le Japon peut se faire balayer par l’Occident avant de les envoyer dans le futur vérifier sa théorie…

Plus proche de Guts que de Kenshiro, Katsuji prend la tête des naufragés temporels qui découvre un monde détruit où tout le monde est en guerre contre tout le monde (c’est déjà le cas aujourd’hui : on appelle cela « la loi du marché ») à cause des bouleversements climatiques et de la raréfaction des ressources (c’est déjà la cas aujourd’hui : ce sont les conséquences du cancer productiviste consubstantiel à la vérole capitaliste). On se demandera bien pourquoi les Japonais se sont réfugiés en Europe et pas en Sibérie, en Australie, en Afrique ou en Amérique, mais ils sont devenus des boucs-émissaires se bouffant le nez les uns des autres des Occidentaux dirigés par des politiciens ressemblant aux Melnibonéens de Michael Moorcock (décidément son influence sur la SFFF japonaise est incommensurable) et des militaires ressemblant au très fasciste M. Bison de "Street Fighter II". Buronson a toujours été partisan valeurs très virilistes, et sans surprise les hommes agissent plutôt que parler, pour protéger des femmes faibles et fragiles à part 1 ou 2 héroïnes davantage muses inspiratrices que personnages agissant dans le récit. Donc le but de Katsuji est de rassembler tous les réfugiés japonais y compris collabos pour refonder une nation qu’il nomme « Japan »… (Quelque part il assez proche des personnages de Frank Miller persuadé que seuls les individus les plus violents et les plus barbares sont capables de protéger la société et la civilisation)



On ne va pas se mentir entre un dessinateur en début de carrière et un scénariste davantage préoccupé par son message que par son histoire ce n’est pas un bon manga, mais c’est un manga qui témoigne de l’état du Japon à l’époque où il est sorti. Paru en 1992 juste après l’explosion cataclysmique d’une gigantesque bulle spéculative, la crise frappe le Japon de plein fouet stoppant net une très longue période de très haute croissance : Buronson qu’on peut placer très à droite sur l’échiquier politique s’interroge sur les réformes à mener dans son pays pour remédier aux problèmes et revenir aux « Trente Glorieuses ». Quelque part il veut rejouer la révolution culturelle de 1968 en revenant à des valeurs plus traditionnelles et plus nationalistes (voire en renouant avec le racisme et la xénophobie du Japon Impérial). Je serais très curieux de savoir ce qu’il pense de toute cela aujourd’hui car après 25 ans de reagano-thathéro-macronisme la croissance n’est toujours pas revenue et la précarité et la pauvreté augmentent systématiquement année après année (ce dont les classes aisées se moquent éperdument : on fait tourner la planque à billet pour renflouer les caisses de l’État, des banques et des entreprises donc des rentiers, mais on laisse tomber la population qui est sommée en même temps de consommer, d’épargner, de se serrer la ceinture, et surtout de fermer sa gueule pour que les CSP+/++/+++ puisse déguster tranquillement leurs sushis et leurs sakés préférés).
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Ken le survivant - Deluxe, tome 1

Hokuto No Ken pourrait être un archétype de la bd bourrin. On cogne d’abord et on discute après. On reconnaît très vite le héros avec ses grands muscles et les méchants dans un monde purement binaire où règne la loi du plus fort après un apocalypse destructeur. Il y a une ambiance typiquement à la Mad Max.



Il manque bien entendu la subtilité et la grâce. Le scénario est désert et n’est présent que pour assouvir les dernières pulsions animales. C’est le manga dans ce qu’il y a de commercial et de mauvaise qualité. De plus, c’est caricatural à souhait.



Ken le survivant est pourtant considéré comme une référence dans le monde du manga. Ce titre a pourtant passé la barre des 100 millions dans le monde. Pour une fois, je ne me laisserais pas dire que c’est le chiffre des ventes qui confirme une certaine qualité de l’œuvre. Il est vrai que les techniques de destruction en art martiaux ne sont pas mes priorités.
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Ken le survivant - Deluxe, tome 1

J'ai enfin attaqué ce monument de pop culture qu'est Ken le Survivant ou Hokuto no Ken et je suis étonnée d'avoir autant aimé !

Pour vous résumer Ken facilement : vous avez vu ou entendu parler de Mad Max ? Dans le mille. Ken est le fils spirituel (totalement assumé) du héros taiseux de la célèbre tétralogie post-apocalyptique, autant par son caractère que par le monde dans lequel il évolue. Imaginez un environnement post-apocalyptique désolé, désertique, des hameaux de survivants persécutés par des hordes de mâles puant la testostérone et leurs vêtements en latex/cuir noir.

Toutefois, les auteurs ne se sont pas contentés de créer une version nippone de Mad Max, mais se sont servis de ce socle à leur façon. En plus d'un hommage à Stallone dans l'apparence générale de Ken (dans le genre mutisme charismatique), l'apport des arts martiaux permet d'obtenir un récit complexe, désespéré et dynamique. Et violent, très violent.

Une œuvre culte à ne pas manquer !
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Ken le survivant - Deluxe, tome 1

— Tu ne le sais pas encore, mais tu es déjà mort…



Ah, toute mon enfance ! Qu’est-ce que je l’ai entendue, cette phrase. Non, je vous rassure tout de suite, mon père n’était pas un tueur à gages ou un mafioso. Moi, par contre, j’étais une adepte du Club Dorothée et Ken Le Survivant était un de mes dessins animés préférés (pas celui de ma mère).



Ultra violent, je sais, pourtant, ça ne me faisait rien : nous avions un homme qui mettait sa science du combat au service des pauvres gens. Un homme bien, le Ken ! Il me faisait rire, lorsqu’il attaquait, avec la voix au doublage qui criait "ATATATATATATA"…



En fait de doublage, j’ai appris bien plus tard que la censure a fait que l’on a jamais vu tous les épisodes et que les doubleurs se permettaient des jeux de mots foireux dans les dialogues.



Je n’ai donc pas pu résister lorsque l’on m’a proposé le prêt de ce tome de 368 pages. C’est toute mon enfance qui se trouvait là-dedans. Sans les censures, sans les jeux de mots merdiques.



Pas de surprise, bien entendu, j’ai retrouvé tous les codes de l’animé de l’époque, les décors post-apo et les méchants avec des gueules de punk très méchants (ils ont tous quasi la même gueule), des pièces de métal en armure, la violence omniprésente, les corps qui explosent…



Oui mais… Ce que je trouvais génial à 12 ans ne passe plus très bien une fois devenue adulte. En fait, dans les aventures de Ken, les répétitions sont nombreuses : on rencontre un ennemi, une bande de motards punk super méchants, qui attaquent des pauvres gens sans défense, les coupant en morceaux, faisant jaillir le sang.



Puis, Ken arrive, sans se presser, et règle le compte de tout le monde en touchant les points vitaux, en leur susurrant que dans trois secondes, ils vont mourir, une fois qu’il aura enlevé ses doigts des points vitaux. Puis le mec explose ou se déchire en deux.



Fatalement, les méchants deviennent toujours plus fort que les précédents, toujours plus assoiffés de haine, toujours avec des sales gueules ou des carrures immenses, irréelles…



Un univers à la Mad Max, en quelque sorte (et pourtant, j’ai détesté le film !).



Hélas, ce que l’on adorait enfant ne survit pas toujours une fois passé à l’âge adulte. Et comme pour bien des dessins animés de mon époque, j’ai remarqué le côté répétitif qui, au lieu de me faire rire comme à l’époque, m’a plutôt énervé.



Bon, je vais oublier Ken en manga et juste lire les derniers tomes, afin de savoir enfin la fin de cette saga.



PS : au fait, les "ATATATATA" se retrouvent bien dans la version manga !

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Ken le survivant - Deluxe, tome 1

J'ai enfin attaqué ce monument de pop culture qu'est Ken le Survivant ou Hokuto no Ken et je suis étonnée d'avoir autant aimé !

Pour vous résumer Ken facilement : vous avez vu ou entendu parler de Mad Max ? Dans le mille. Ken est le fils spirituel (totalement assumé) du héros taiseux de la célèbre tétralogie post-apocalyptique, autant par son caractère que par le monde dans lequel il évolue. Imaginez un environnement post-apocalyptique désolé, désertique, des hameaux de survivants persécutés par des hordes de mâles puant la testostérone et leurs vêtements en latex/cuir noir.

Toutefois, les auteurs ne se sont pas contentés de créer une version nippone de Mad Max, mais se sont servis de ce socle à leur façon. En plus d'un hommage à Stallone dans l'apparence générale de Ken (dans le genre mutisme charismatique), l'apport des arts martiaux permet d'obtenir un récit complexe, désespéré et dynamique. Et violent, très violent.

Une œuvre culte à ne pas manquer !
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