Je suis tombé sous le charme de cette histoire instantanément. Les dessins très réalistes et le scénario m'a complètement projeté dans le monde des yakuzas. Le tout lié par un personnage principal mystérieux et charismatique. Karasawa. Je ne connaissais pas l'univers des Mangas, à vrai dire je n'en avais lu quasiment aucun je sais juste que le scénariste de Heat est le même que celui de Crying freeman.
Cet homme parait juste, fort , stratège et son ascension est fulgurante. Un très bon divertissement.
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Toujours l'affrontement entre Murasame, Fujimake et Ishikura pour la main mise sur la sanno. Karasawa, par sa malice, tirant les ficelles de ce combat des chefs. Toujours aussi agréablement surpris par la consistance du scénario.
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Murasame change de statut, Fujimaki également. Toujours avec autant d'habileté et d'intelligence, Karasawa poursuit son ascension et assoit son autorité."
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Karasawa voit la vie simplement. Que l'on soit boulanger ou Yakuza il faut se reposer sur des valeurs simples mais les défendre avec force, voir avec violence. La violence pour combattre la violence. Ici, c'est traité avec habileté je dévore ce manga sans m'en rendre compte en repoussant le moment ou j'arriverais à la fin.
On apprend qui va être à la tête de la Sano et on découvre un peu plus le passé de Karasawa.
J'aime mes proches donc je fais tous pour les protéger. Point à la ligne. L'argent et le pouvoir ne sont que des leurres qui détournent des principes nobles, à la base de tout. Alors pourquoi allez chercher plus loin?
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Un beau parallèle entre amour et pouvoir A travers Tao, qui ouvre l'histoire sur un conflit avec un haut dirigeant d'une banque de Hong Kong.
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Ah. Hokuto no ken. Ou Ken le survivant en Français pour les plus vieux comme moi. Le club Dorothée. Ma jeunesse. La polémique. Bref, que de souvenir.
Quand j'ai vu la réédition chez mon libraire l'achat a été instantané.
Un pur moment de nostalgie. Et je trouve que ça n'a pas pris une ride.
Un classique.
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Au programme : un homme solitaire, badass et ultra charismatique reconnaissable entre tous par son torse orné de sept cicatrices, un restant de société violent, sombre et dangereux dans lequel seul la loi du plus fort semble régner et un mince espoir de sauver le peu d'Humanité qui tente de subsister malgré tout, bienvenue en l'An 199X dans le monde apocalyptique d'Hokuto No Ken !
Qui n'a pas entendu parler de Ken Le Survivant ? Je n'avais encore jamais eu l'occasion de plonger dans cet univers et je suis donc ravie d'avoir sauté le pas avec cette nouvelle édition ! J'ai apprécié le format proposé : les quelques 300 pages se dévorent tant l'action s'enchaîne au fil des pages, la jaquette est à la fois minimaliste grâce au protagoniste présenté et très classe avec ses détails dorés et les pages colorisées ajoutent une vraie fraîcheur à l'intrigue, il faut l'avouer violente et sombre, de ce seinen.
Ce que j'ai préféré dans ce tome d'introduction à ce manga, ce sont les personnages présentés : il n'y a pas de demi-mesure dans cette histoire, ils sont tous extrêmement charismatiques. Bien entendu, le héros Ken est impressionnant : d'une force qui dépasse l'entendement, son désir de vengeance ne l'empêche pas de défendre constamment les plus faibles et les opprimés. J'ai aussi aimé rencontrer la courageuse Lynn et l'obstiné Batt !
En attendant de lire la suite, je vais surtout retenir le message d'espoir que j'ai perçu tout au long de ma lecture. Nos protagonistes ont tous souffert, bien plus que l'on pourrait estimer, mais chacun a choisi de se relever et de faire de son mieux pour s'offrir un meilleur avenir. A découvrir !
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Dans les années 80, Tetsuo Hara, mangaka prometteur découvert avec Jump se voit confier la réalisation d'une série. Avec l'arrivée de Buronson, ils vont créer une synergie et réaliser un manga devenu culte depuis : Hokuto no Ken.
L'Europe le découvrira en animé dans lequel la censure obligera le réalisateur à blanchir toutes les effusions de sang pour cause d'ultra-violence, pour ne pas choquer les jeunes téléspectateurs.
Le manga est paru dans les années 80... Il a vieilli... Et je ne suis pas certain que s'il était édité actuellement en tant que nouveauté, il y aurait un lectorat pour Hokuto no Ken !
Mais, un peu de mansuétude et de respect...
Les lignes sont douces et les ombres fuligineuses. Le dessin des mouvements reste fluide et ultra lisible. Le scénario simple, soit la quête de l'amour perdu, déploye un héros solitaire, ténébreux, viril et doté d'une aura de sainteté avec une petite touche "fleur bleue" qui le rend consensuel.
Les personnages manichéens sont charismatiques confinant parfois pour certains, au cliché. Les "méchants" s'apparentent malgré tout à des stéréotypes tout en ayant un destin propre justifiant leurs actions dans un système de valeurs adéquat à l'univers post-apocalyptique.
Tout simplement addictif...
Le héros, un mélange de David Carradine (série TV "Kung fu" - 1972) pour la motivation, la générosité de ses actes et la solitude qui l'accompagne, et de Bruce Lee pour l'efficacité de sa technique de combat, sa détermination et les postures dessinées, se veut un badass au grand cœur, aux muscles hypertrophiés et aux sourcils épais : la seule source d'espoir dans ce monde de brutes !
Avec sa tenue de punk des années 80 et son poncho à la Clint Eastwood ("Le bon, la brute et le truand" - 1966), "Ken le survivant" évolue dans un univers dieselpunk post-apocalyptique tel Mel Gibson dans "Mad Max" (1979), les armes à feux en moins.
Résumé :
En 199X, après une davastation atomique sur Terre, en proie à toutes les pénuries et soumis à la seule loi du plus fort, le restant de l'humanité tente de survivre.
Kenshiro, un homme seul, arborant sur son torse sept cicatrices figurant la Grande Ourse est l'héritier du Hokuto Shinken, l'ultime art martial d'assassins chinois plurimilénaire. Il arpente ces étendues désertiques à la recherche de Julia, son amour enlevé par Shin, l'héritier de la Croix du Sud, l'autre face de l'ultime art martial d'assassins, le Nanto Shinken.
En chemin, Batt, un jeune voleur et Lynn, une orpheline accompagnent Ken qui continue d'apporter son aide virile aux nécessiteux, corrigeant les injustices et éliminant les tyrans et leurs lieutenants qui soumettaient cruellement les populations en faisant régner la terreur et élevaient la force brutale au rang d'idéal de survie.
Ainsi, les adversaires de Ken verront leurs rangs s'assainir avec l'élimination de Zed, Spade, Dia, Club, Heart et King pour le plus grand bien des populations environnantes.
La réédition des 300 pages de ce manga culte représente, avec nostalgie mon adolescence où le manga nous apparaissait comme une incongruité... "Un livre que l'on doit lire à l'envers... N'importe quoi, ces japonais...".
Cette époque évoque aussi le déferlement des premières consoles de jeux vidéos et les autres animés comme "Saint-Seya", "Albator" et "Goldorak"... Ha ! Que de souvenirs !
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Pour une critique poussée de ce one shot, je vous conseille de lire l'excellent retour d'Alfaric qui remet l'histoire dans le contexte socio-culturel du Japon mais également en lien avec la carrière du scénariste et du dessinateur.
Pour ma part, je m'en tiendrai à mes impressions de lecture de babeliote néophyte dans le domaine du manga.
J'ai beaucoup ri en lisant cette histoire, sorte de Mad Max revisité à la sauce Yakuza gonflé de testostérone. Les héros virils éclatent musculairement parlant (il y a même des petits onomatopées pour accentuer l'effet musculaire, c'est à mourir de rire), les nanas oscillent entre bimbos carrossées réduites au rang de petites choses à protéger et présences un peu plus incarnées (mais ça reste léger).
L'histoire démarre à Barcelone où un Yakusa éperdument amoureux d'une jeune journaliste venue couvrir les JO espagnols se retrouvent tous deux coincés dans un mausolée dédié aux Carthaginois face à une sorcière proférant une malédiction contre les ambitions dévorantes du Japon. Bam, voilà les deux héros et des accolytes (bras droit du Yakusa et une bande d'étudiants mal dégrossis) balancés dans un futur post apo où le monde a plongé suite à une crise écologique cataclysmique et où les Japonais, réfugiés en Europe, sont réduits en esclavage. Ambiance désert, grosses machines et courses poursuites, corps à corps, exécution, menace de viol. C'est assez barré et le récit oscille entre action, violence, passage romantique (en décalage total par moment mais c'est drôle) et le lecteur croise même une sorte de Jésus 2.0 avec un appel au pacifisme (on est à deux doigts de la vie de Brian des Monty Python).
Bref je ne dirai pas que c'est le manga de l'année, mais j'ai bien rigolé face à cette sorte de nanard et je n'ai pas boudé mon plaisir !
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Hokuto No Ken pourrait être un archétype de la bd bourrin. On cogne d’abord et on discute après. On reconnaît très vite le héros avec ses grands muscles et les méchants dans un monde purement binaire où règne la loi du plus fort après un apocalypse destructeur. Il y a une ambiance typiquement à la Mad Max.
Il manque bien entendu la subtilité et la grâce. Le scénario est désert et n’est présent que pour assouvir les dernières pulsions animales. C’est le manga dans ce qu’il y a de commercial et de mauvaise qualité. De plus, c’est caricatural à souhait.
Ken le survivant est pourtant considéré comme une référence dans le monde du manga. Ce titre a pourtant passé la barre des 100 millions dans le monde. Pour une fois, je ne me laisserais pas dire que c’est le chiffre des ventes qui confirme une certaine qualité de l’œuvre. Il est vrai que les techniques de destruction en art martiaux ne sont pas mes priorités.
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J'ai enfin attaqué ce monument de pop culture qu'est Ken le Survivant ou Hokuto no Ken et je suis étonnée d'avoir autant aimé !
Pour vous résumer Ken facilement : vous avez vu ou entendu parler de Mad Max ? Dans le mille. Ken est le fils spirituel (totalement assumé) du héros taiseux de la célèbre tétralogie post-apocalyptique, autant par son caractère que par le monde dans lequel il évolue. Imaginez un environnement post-apocalyptique désolé, désertique, des hameaux de survivants persécutés par des hordes de mâles puant la testostérone et leurs vêtements en latex/cuir noir.
Toutefois, les auteurs ne se sont pas contentés de créer une version nippone de Mad Max, mais se sont servis de ce socle à leur façon. En plus d'un hommage à Stallone dans l'apparence générale de Ken (dans le genre mutisme charismatique), l'apport des arts martiaux permet d'obtenir un récit complexe, désespéré et dynamique. Et violent, très violent.
Une œuvre culte à ne pas manquer !
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— Tu ne le sais pas encore, mais tu es déjà mort…
Ah, toute mon enfance ! Qu’est-ce que je l’ai entendue, cette phrase. Non, je vous rassure tout de suite, mon père n’était pas un tueur à gages ou un mafioso. Moi, par contre, j’étais une adepte du Club Dorothée et Ken Le Survivant était un de mes dessins animés préférés (pas celui de ma mère).
Ultra violent, je sais, pourtant, ça ne me faisait rien : nous avions un homme qui mettait sa science du combat au service des pauvres gens. Un homme bien, le Ken ! Il me faisait rire, lorsqu’il attaquait, avec la voix au doublage qui criait "ATATATATATATA"…
En fait de doublage, j’ai appris bien plus tard que la censure a fait que l’on a jamais vu tous les épisodes et que les doubleurs se permettaient des jeux de mots foireux dans les dialogues.
Je n’ai donc pas pu résister lorsque l’on m’a proposé le prêt de ce tome de 368 pages. C’est toute mon enfance qui se trouvait là-dedans. Sans les censures, sans les jeux de mots merdiques.
Pas de surprise, bien entendu, j’ai retrouvé tous les codes de l’animé de l’époque, les décors post-apo et les méchants avec des gueules de punk très méchants (ils ont tous quasi la même gueule), des pièces de métal en armure, la violence omniprésente, les corps qui explosent…
Oui mais… Ce que je trouvais génial à 12 ans ne passe plus très bien une fois devenue adulte. En fait, dans les aventures de Ken, les répétitions sont nombreuses : on rencontre un ennemi, une bande de motards punk super méchants, qui attaquent des pauvres gens sans défense, les coupant en morceaux, faisant jaillir le sang.
Puis, Ken arrive, sans se presser, et règle le compte de tout le monde en touchant les points vitaux, en leur susurrant que dans trois secondes, ils vont mourir, une fois qu’il aura enlevé ses doigts des points vitaux. Puis le mec explose ou se déchire en deux.
Fatalement, les méchants deviennent toujours plus fort que les précédents, toujours plus assoiffés de haine, toujours avec des sales gueules ou des carrures immenses, irréelles…
Un univers à la Mad Max, en quelque sorte (et pourtant, j’ai détesté le film !).
Hélas, ce que l’on adorait enfant ne survit pas toujours une fois passé à l’âge adulte. Et comme pour bien des dessins animés de mon époque, j’ai remarqué le côté répétitif qui, au lieu de me faire rire comme à l’époque, m’a plutôt énervé.
Bon, je vais oublier Ken en manga et juste lire les derniers tomes, afin de savoir enfin la fin de cette saga.
PS : au fait, les "ATATATATA" se retrouvent bien dans la version manga !
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J'ai enfin attaqué ce monument de pop culture qu'est Ken le Survivant ou Hokuto no Ken et je suis étonnée d'avoir autant aimé !
Pour vous résumer Ken facilement : vous avez vu ou entendu parler de Mad Max ? Dans le mille. Ken est le fils spirituel (totalement assumé) du héros taiseux de la célèbre tétralogie post-apocalyptique, autant par son caractère que par le monde dans lequel il évolue. Imaginez un environnement post-apocalyptique désolé, désertique, des hameaux de survivants persécutés par des hordes de mâles puant la testostérone et leurs vêtements en latex/cuir noir.
Toutefois, les auteurs ne se sont pas contentés de créer une version nippone de Mad Max, mais se sont servis de ce socle à leur façon. En plus d'un hommage à Stallone dans l'apparence générale de Ken (dans le genre mutisme charismatique), l'apport des arts martiaux permet d'obtenir un récit complexe, désespéré et dynamique. Et violent, très violent.
Une œuvre culte à ne pas manquer !
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