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3.45/5 (sur 87 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Salamanque , le 08/12/1925
Mort(e) à : Madrid , le 23/07/2000
Biographie :

Carmen Martín Gaite est une actrice de théâtre, journaliste et une femme écrivain espagnole faisant partie du groupe et étant représentante de la Génération de '50 ou du groupe des enfants de la guerre, c'est-à-dire des écrivains nés dans les années 20 et qui ont commencé à écrire une fois la guerre civile espagnole terminée.

Ayant obtenue une licence en philosophie et en littérature à l'Université de Salamanque en 1948, elle passe une université d'été à Cannes. Elle décide d'aller à Madrid pour faire sa thèse sur les chansons portugaises du XIIIe siècle. Elle y rencontre Rafael Sánchez Ferlosio qu'elle épouse en 1954.

Elle a commencé à écrire depuis l'âge de 8 ans. Son premier travail publié fut Un Día de Libertad en 1957 à l'âge de 29 ans.

En 1954, elle obtient le prix Café Gijón pour son court roman "El balneario". En 1957, c'est le prix Nadal qu'elle reçoit pour "Entre visillos" (À travers les persiennes).

En 1972, elle soutient une thèse de doctorat sur le XVIIIe siècle espagnol.

Elle a notamment reçu le Prix national de Narration en 1978 pour "El cuarto de atrás", le Prix Princesse des Asturies de Littérature en 1988 et le Prix national des Lettres espagnoles en 1994.

Dans les années soixante et soixante-dix, elle a poursuivi ses activités littéraires intenses, donnant des romans imprimés comme Retahílas (1974, l'une de ses meilleures œuvres), des poèmes, des essais. Elle a également été rédacteur en chef du journal Diario 16, à ce moment, il fut le deuxième journal à la mode après El País.

Ses œuvres ont souvent pour thème l'analyse des relations entre les individus et la société, dans une perspective de compréhension psychologique, souvent imprégnée d'éléments fantastiques. Beaucoup de ses histoires courtes et romans sont des contes de fées, écrit pour les lecteurs de tout âge.
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Source : https://boowiki.info/art/les-ecrivains-espagnols/carmen-martin-gaite.html
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Drôle de vie la vie. Être assis ici, à nous parler et nous écouter, enfiler les phrases les unes à la suite des autres sans regarder aucun livre, ne pas en souffrir, avaler une boisson qui sache emprunter le chemin voulu et bifurquer au bon moment, être nourris par l'air quand d'autres ne le sont plus, avoir envie d'une chose et de son contraire et permettre que cette envie détermine notre destin, cela fait beaucoup à la fois non ? C'est trop, et le plus drôle c'est que nous trouvions cela normal.
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Ne sois ni parfait, ni imparfait
Ne sois ni mortel, ni immortel
Si tu veux rester libre de ton destin
Et en accord avec toi même
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Parfois je pense, dis-je comme si je réfléchissais à haute voix, que l'ont ment parce que l'on est incapable de supplier les autres de vous accepter tel que vous êtes. Quand on refuse d'avouer le désarroi de sa vie, on se déguise en autre chose, on trouve le truc pour inventer et on passe à la chimère pure, on n'arrête pas de brinquebaler avec un masque sur le nez, en s'éloignant du chemin au bout duquel on aurait pu découvrir qui on est.
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on trouve des histoires partout, mais certaines poussent sous terre, alors il faut creuser et on n’en a pas toujours envie. Les meilleures ne sont pas toujours celles qui sautent aux yeux.
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Elle avait aussi appris à l’oublier, à ne pas la prendre en compte, de la même façon que nous oublions nos membres jusqu’au moment où ils nous avertissent d’un dysfonctionnement de notre corps ; tant qu’ils ne nous font pas mal, ils n’existent pas. Cette chose est imprimée dans le corps, profondément enfouie dans la forêt du corps, ce qui n’empêche pas de sentir qu’elle est souvent connectée à des fils téléphoniques, à des fenêtres qui ne ferment pas, à des odeurs ou à des chansons venues de l’extérieur. Mais elle était là, à l’intérieur, douloureuse, sans doute la séquelle d’une opération chirurgicale mal recousue ; elle était souvent passée sur la table d’opération, mais elle n’aimait guère parler des médecins.
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Un soir elle m'emmena et nous fîmes des achats dans une rue pleine de bazars. Elle parlait peu, et je crois qu'elle était triste, comme si elle n'avait plus goût à rien. Elle soupira à plusieurs reprises. " Pourquoi soupire-t-on? " lui demandai-je. Avant de répondre, elle laissa échapper un nouveau soupir, puis elle dit : " Parce qu'on a du chagrin, de l'impatience ou de la peur. Ou parce qu'on est soulagé. " Mais elle parlait sans me regarder, et je compris qu'elle ne voulait pas d'autres questions; et aussi qu'elle ne soupirait pas de soulagement.
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Me quedé dormido y me transformé en mi madre. Es un sueño que,
camuflado bajo argumentos diferentes, tengo desde niño, desde que
probé por primera vez el ardiente deseo de meterme en su cuerpo y en
sus sentidos, de saber si me quería o no, de entender lo que piensa una
mujer cuando se arregla ante el espejo, cuando está acostada pero no
duerme, cuando se impacienta al verte entrar porque estaba esperando
a alguien que no eras tú, cuando te mira y es evidente que no te está
viendo; quería encontrar el lugar de su cuerpo donde se acusaba la
temperatura de sus desasosiegos, necesitaba saber con quién soñaba o
con qué. Es una curiosidad que nunca he conseguido aplacar, semejante
al afán infantil por romper juguetes y relojes para ver cómo funcionan.
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Depuis son enfance, elle avait appris à se caresser toute seule, c’était un péché, disait-on, mais ce n’était pas l’avis d’Olimpia, avec qui elle parlait des plaisirs solitaires du corps – les garçons en font bien autant...
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C’est normal, les langues sont devenues indispensables, on en revient toujours là, c’était déjà pareil de notre temps, un investissement à long terme, mais le problème c’est que nos parents n’avaient aucune vision d’avenir. Des notions de français pour chanter faux Au clair de la lune mon ami Pierrot1 , un point c’est tout. J’ai toujours été jalouse d’Amparo, je n’ai pas honte de le dire, dominer quatre langues à vingt ans, passer un concours aux Nations unies de Genève et le réussir, c’est vraiment du mérite ! Elles sont parties à ce moment-là.
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—  Le français n’intéresse plus personne. Incroyable, n’est-ce pas ? Pour les jeunes, c’est une lubie, mais si tu ne tombes pas en extase devant une chanson anglaise, tu n’es plus dans le coup, ça vient des Beatles.
— Des Beatles ? Mais ça ne date pas d’aujourd’hui !
— Ma foi, je n’en sais rien. Ce que j’en dis, c’est à cause de mes petits-enfants. Parfois je fais semblant d’adorer, mais quand on ne comprend rien aux paroles, comment veux-tu apprécier ?, eux, ils prétendent que les paroles sont très bonnes.
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