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Citations de Charline (43)


C'est le paradoxe de la vie. Vous trouverez toujours que les autres vont trop vite lorsque vous avez l'impression d'avancer au ralenti. Mais l'important ce n'est pas d'aller au même rythme qu'eux, c'est juste d'y arriver, même s'il faut parfois se vautrer en route ...
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Mais je connais trop le pouvoir des mots pour ne pas l'utiliser quand je sens l'autre sombrer et je me fais confiance pour capter ce moment magique et important qui se joue entre deux personnes qui partagent beaucoup plus qu'un soin.
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Ce que j'ai compris ce jour-là, c'est que partager un peu de soi peut parfois permettre à l'autre de se rattraper à quelque chose quand il se pense seul et perdu au fond d'un gouffre. Un peu comme une échelle de corde qu'on laisserait à côté de lui pour le jour où il se déciderait à sortir de son trou noir...
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Cette histoire fait partie de toi, tu n'as pas le choix. Le seul choix que tu as, c'est une obligation en fait : celle de ne pas la laisser te détruire. Parce que tu es bien plus forte que tout ça. Fais-toi confiance.
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Aimer foncièrement mon travail d'infirmière, soigner avec le cœur tout entier mais avec ce sentiment bien ancré au fond des tripes qu'on ne me donne pas les moyens de bien soigner mes patients.
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Quand on est mort, on ne sait pas qu'on est mort, c'est pour les autres que c'est difficile. Quand on est con, c'est pareil.
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Il faut trois années d'études pour devenir infirmière, et bien plus d'une carrière pour tout comprendre du métier.
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« Le paradoxe des paradoxes, c’est celui que je traîne depuis quelque temps, comme une tâche sur ma blouse blanche : aimer foncièrement mon travail d’infirmière, soigner avec le cœur tout entier, mais avec ce sentiment bien ancré au fond des tripes qu’on ne me donne pas les moyens de bien soigner mes patients… »
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Cette vieille dame a été la première patiente à changer ma pratique ; elle a fait de moi une meilleure soignante. Elle valait toutes les soignantes référentes du monde ! Cette patiente m'a permis de comprendre un peu trop tard, mais heureusement assez tôt quand même, que trop vouloir rentrer dans le moule peut rendre tarte, et que le plus important est de rester soi-même. Au risque de passer pour une quiche. p.246
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Je ne voulais pas être celle qui traitait ses vieux patients comme jamais elle n'aurait osé parler à ses grands-parents. Je ne voulais pas être "l'étudiante infirmière conne", soignante insupportable qui dit "on" parce qu'elle refuse de dire "vous". Et qui pense bien soigner... Soigner, sois nié, sois niais... Je ne voulais pas. J'ai regardé mes mains. Et j'ai repensé à ma vieille patiente qui elle non plus ne voulait pas : elle n'était pas démente, c'est juste moi qui étais trop stupide... Soi-niante et con. p.245
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Tu lèves les yeux au ciel et tu te fiches peut-être pas mal que nous n'allions pas bien. Tu te dis qu'il y aura toujours des soignants pour t'écouter te plaindre, pour panser tes plaies, pour soutenir ta femme, ton pote ou ton parent. Tu te dis que tu trouveras toujours une main tendue, un cœur ouvert et tu ne te poses pas la question de la bonne réalisation de tes soins ou de leur remboursement. Mais la réalité est bel et bien là devant toi : les soignants vont mal. p.235
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Tu le savais, toi, que ce petit sentiment de mal soigner, je l'avais là, bien ancré au milieu du plexus ? Moi qui pensais m'en être débarrassée en quittant les services hospitaliers... L'amertume qui tue, au sens propre, quand on ne peut plus faire comme si de rien n'était. Ce sentiment qu'on aurait pu faire tellement de choses si on nous en avait simplement donné les moyens... p.235
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D’un coup, j’en ai marre de les voir mourir, de les savoir presser d’en finir. Mes yeux se sont brouillés et je n’ai plus eu envie de rentrer. Je voudrais pouvoir me poser dans un coin pour pleurer un tout petit peu, me confier à un collègue sans qu’on me dise que j’en fais trop, sans qu’on me dise que j’ai tout faux. Qu’on me dise que c’est la vie et que des fois, la vie, c’est vraiment mal foutu. J’ai reniflé avant de souffler à fond, trois fois, pour me repu&set une nouvelle fois. p.220
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La violence exprime différents sentiments. Elle va parfois au-delà de l’agressivité : c’est un moyen d’expression. p.139
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La vie finalement, c’est un peu comme une rose, des fois on trouve ça joli et puis des fois, on s’en fout. p.92
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On ne peut pas garder le beau pour soi, mieux vaut le partager pour redonner des couleurs à l’autre.
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Bonne-Humeur, c’est celle qui grimpe joyeusement avec toi dans la voiture, heureuse de partir bosser. Parce que ce matin, elle a trouvé que le lever de soleil était chouette, parce qu’elle roule fenêtres ouvertes en sortant son bras comme lorsqu’elle avait sept ans, parce qu’elle trouve que ça sent bon le foin. Tout est prétexte à sourire et elle est parfois agaçante de crédulité. Elle a une petite voix simple et pleine de fraîcheur, et elle dit que les petits riens font les grands touts. Oh, bien sûr, Bonne-Humeur est naïve... Ou alors sourde ? Disons qu’elle a une oreille sélective et qu’elle essaie de ne pas prêter attention à ce qui pourrait nuire à son petit monde. p.77 et 78
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"Les phrases sont fortes, mais les mots sont encore plus forts, et par moments, le silence les bats tous les deux."
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L'important, ce n'est pas comment se dire au revoir quand on sait qu'on ne se dira plus bonjour, c'est de s'être dit bonjour comme si on ne voulait plus se dire au revoir.
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Les phrases sont fortes, mais les mots sont encore plus forts, et par moments, le silence les bats tous les deux.
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