Citations de Cicéron (310)
Le malheur est dans l'idée qu'on s'en fait, non une réalité en soi.
Non ignoravi me mortalem genuisse .
Car nous devons mourir, cela est certain, quel sera le jour, cela est incertain
L'agrément du repas vient du besoin de manger et non de la satieté.
Une pièce sans livre est comme un corps sans âme
Tous ceux qui seront à la tête de l'Etat doivent se souvenir des deux préceptes de Platon: veiller aux intérêts des citoyens en y rapportant tous leurs actes et en oubliant les leurs propres; avoir souci du corps entier de l'Etat en ne favorisant pas une partie aux dépens du reste. ....Ceux qui s'occupent d'une partie des citoyens en négligeant les autres introduisent dans la cité un mal qui doit la perdre, la sédition et la discorde; il arrive que les uns se dévouent pour le peuple; d'autres n'ont de zèle que pour les grands; bien peu songent à tous; de là sont nés à Athènes de grands conflits, et, dans notre république, non seulement des séditions mais des guerres civiles désastreuses.
S'il ne se passe rien, écris pour le dire.
![Cicéron](/users/avt_fd_11271.jpg)
Il est, en effet, une loi véritable, la droite raison conforme à la nature, immuable et éternelle qui appelle l’homme au devoir par ses commandements et le détourne du mal par ses défenses et dont les commandements ni les défenses ne restent jamais sans effet sur les bons, ni sans action sur les méchants. On ne peut ni l’infirmer par d’autres lois, ni déroger à quelques-uns de ses préceptes, ni l’abroger tout entière. Ni le sénat, ni le peuple ne peuvent nous soustraire à son empire ; elle n’a pas besoin d’interprète qui l’explique. Il n’y en aura pas une à Rome, une autre à Athènes, une aujourd’hui, une autre demain, mais une seule et même loi éternelle, inaltérable qui dans tous les temps régit à la fois tous les peuples. Et l’univers entier est soumis à un seul maître, à un seul roi suprême, au Dieu tout-puissant qui a conçu et médité cette loi. La méconnaître, pour un homme, c’est se fuir soi-même, renier sa nature et par là même subir les plus cruels châtiments, lors même qu’on échapperait à tout ce qu’on regarde comme des supplices
« La raison et la parole unissent les hommes entre eux. »
de Cicéron
« Les hommes sont comme les vins : avec le temps, les bons s’améliorent et les mauvais s’aigrissent. »
de Cicéron
« Philosopher, c'est apprendre à mourir. »
de Cicéron
Extrait du Devant la mort
« S'il ne se passe rien, écris pour le dire. »
de Cicéron
« Les orateurs élèvent la voix quand ils manquent d'arguments. »
de Cicéron
S'il y avait une différence quelconque, le nom d'amitié périrait; car tel est le caractère de l'amitié, qu'elle cesse d'être entièrement sitôt qu'on s'accorde à soi-même une préférence quelconque sur son ami.
Tristesses, joies, désirs, craintes, toutes ces affections de l'âme nous sont communes ; et quelle que soit la diversité des opinions, il n'en faut pas conclure que les peuples honorant comme des dieux le chien et le chat aient une superstition qui, dans sa forme, diffère de celle des autres. Mais quelle nation ne chérit pas la douceur, la bienveillance, la bonté d'âme et la reconnaissance ? Où l'orgueil, la méchanceté, la cruauté, l'ingratitude ne sont-ils point objets d'aversion ? On doit connaître par cet accord des sentiments que les hommes ne forment entre eux qu'une seule société, et en fin de compte qu'une même règle de vie droite les rend meilleurs.
Des Lois
En effet la raison, qui seule nous élève au-dessus des bêtes, qui nous sert à interpréter, à raisonner, à réfuter, à discuter, à conclure est commune à tous les hommes ; la science peut être différente, le pouvoir d'apprendre est partagé également. Les sens s'appliquent à des objets qui sont les mêmes pour tous, et ce qui affecte les sens de l'un affecte les sens de tous.
Des Lois
L'âme qui prévoit l'avenir se rappelle le passé.
De la République.
Sans la permanence d'un bien constant et fixe, on ne peut être heureux.
Ces deux types de désordre - sensualité débordante et désir - sont donc provoqués par une certaine idée du bonheur, alors que les deux autres - la peur et l'état dépressif - induisent l'idée du malheur.
C'est donc l'essence même du mot qui met en lumière la réalité que nous cherchons à définir, sa nature comme ses propriétés : si le mot "sain" s'applique forcément à un esprit qu'aucune émotion de type morbide ne vient troubler, il faut logiquement appliquer le terme contraire à celui qui en est affecté (sanus-insanus) et c'est là que l'on voit la supériorité du latin courant, qui nous fait dire des gens dont le désir ou l'agressivité sont effrénés qu'ils n'ont plus la maîtrise d'eux-mêmes - quoique l'agressivité soit elle-même incluse dans le désir, puisqu'on peut la définir comme un désir de vengeance.