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3.28/5 (sur 325 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Pouldavid-sur-Mer , le 26/07/1925
Mort(e) à : Brest , le 11/12/2017
Biographie :

Jean-François Coatmeur est un romancier français.

Après avoir un temps envisagé d'entrer au séminaire pour devenir prêtre, il s'inscrit finalement à la Faculté catholique d'Angers où il suit des études supérieures de lettres classiques (licence ès lettres, diplôme d'études supérieures de lettres, CAEC lettres classiques).

Il commence à enseigner dans des établissements secondaires (Calais, Brest, Abidjan) et se met à écrire une pièce de théâtre en 1953 inspirée de l'histoire de la ville d'Ys, "Et tout le reste est nuit...".

À la fin des années 1950, professeur en Afrique, il écrit son premier roman qui sera publié en 1963 dans la collection du Masque sous le titre "Chantage sur une ombre". Il est professeur au lycée français d'Abidjan (Côte d'Ivoire) de 1958 à 1963.

Douze romans sont publiés chez Denoël, dont "Les Sirènes de minuit" qui lui valent le Grand prix de littérature policière en 1976 ; il publie ensuite chez Albin Michel dans la collection "Spécial suspense" dont le premier roman est "La nuit rouge" (1984).

En 1981, il obtient le Prix mystère de la critique pour "La bavure" (1980) et, en 1990, le Prix du suspense et Grand prix des écrivains de l'ouest pour "La danse des masques", roman sorti en octobre 1989. "Des croix sur la mer" (1991), le seul roman non policier de Jean-François Coatmeur, est lauréat de Prix de Bretagne en 1992.

En 2014, l'adaptation télévisée du roman "Des croix sur la mer" est disponible en DVD.

site officiel : https://jean-francois-coatmeur.bzh/

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Source : Wikipédia
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Chronique consacrée aux grands noms de la littérature policière, et animée, depuis octobre 2018, par Patrick Vast, dans le cadre de l'émission La Vie des Livres (Radio Plus - Douvrin). Pour la 31ème chronique, le 11 septembre 2019, Patrick présente l'auteur français Jean-François Coatmeur. Patrick Vast est aussi auteur, notamment de polars. N'hésitez pas à vous rendre sur son site : http://patricksvast.hautetfort.com Il a également une activité d'éditeur. À voir ici : https://lechatmoireeditions.wordpress.com/ La page Facebook de l'émission La Vie des Livres : https://www.facebook.com/laviedeslivres62

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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Mercredi 8 août.
Depuis qu'il vivait séparé de Liz, Laugel, quand il revenait dans le Sud-Finistère pour ses visites légales à l'enfant, consacrait quelques instants à revoir les négociants de Quimper, avec lesquels il avait gardé de bons contacts. Ce 8 août, il avait compté expédier ses affaies en quelques heures, de manière à prendre la route d'Eguisheim en début d'après-midi, et il n'avait retenu la chambre que pour une nuit à l'hôtel de la Duchesse-Anne où il descendait régulièrement. Une fois encore, Pellen, le patron, s'était obligeamment proposé de faire garder Sébastine pendant sa tournée. Mais l'enfant ne voulut rien entendre, et force fut à Laugel de l'emmener. Toute la matinée, il traîna dans ses jambes, et balloté d'une antichambre à l'autre il se lassa rapidement. Laugel lui-même souffrait de cette présence, ne souhaitant pas si peu que ce fût mêler son fils à un métier qu'il n'aimait guère : sans Liz, jamais il n'aurait abandonné ses forêts vosgiennes pour le démarchage en vins et spiritueux. C'était un taciturne, bien plus à l'aise la MacCulloch en main au milieu de ses futaies que le cul collé au fauteuil d'un bureau directorial.
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La mort avait figé pour l'éternité le grouillement des calculs, des appetits ,des passions et étendu avec pudeur son mystère.
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Pianiste ! Il le dégustait comme une bête rare, vaguement préhistorique, renversé contre le dossier du fauteuil à vis, les pouces sous les revers de son veston de velours. Et l'autre, tout péteux, fesses timides frôlant le bord de sa chaise, empêtré de ses longues cannes, une mine de coupable ! Ah ! Il faisait durer l'ivresse, le Joseph Kuntz ! Bien le moucher, ce gandin ! Une bonne leçon, le patron ici c'était lui, la force et l'autorité, un claquement du doigt et on s'aplatissait !
En fait, Kuntz était ravie. Ce que le type venait de lui apprendre... Des foultitudes d'informations de première bourre !
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Je ne suis pas seul ! Etrange bien- être qui me gagne, confondante impression de sécurité retrouvée parce qu'un reître vient de m'assigner une place parmi six autres pauvres bougres sans doute condamnés ! Je ne suis plus seul, et cela change tout. Six individus de chair vont partager à égalité l'épreuve, donc la réduire, la faire supportable. Je vérifie que la peur, qu'on sait contagieuse, inversement se délite à la chaleur symbolique d'une présence humaine.
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Et puis le maître du temps, qui lui aussi sans doute somnolait, se ressaisit .Il tira sur les fils de leurs vies et leurs destins à tous basculèrent.
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Le fossoyeur faisait la pause. Il avait lâché pelle et pioche, avait empoigné un litre de vin. Adossé à la paroi de la tombe, il se désaltérait à même le goulot. Sans quitter la bouteille, il porta deux doigts à sa casquette, quand Worms passa. Il avait le cuir couleur de pain cuit, le nez fleuri.
Worms s'arrêta.
---Beaucoup de travail ?
L'homme se torcha les lèvres du revers de la main.
---Trop, monsieur. On n'en finit pas.
Il alla enfouir la bouteille à moitié vide sous sa veste qu'il avait jetée au bord du fossé, et de ses bras croisés pris appui sur le manche de la pelle.
---Février est mauvais, dit-il. Froid, humidité, ça vous nettoie en quinze jours autant de monde qu'en trois mois ordinaires. Et nous, qu'est-ce qu'on trinque ! Des jours entiers à remuer de la boue. Et, y'a pas, le boulot, faut qu'il soit fait ! Les morts, ça n'attend pas. Notez qu'on leur demanderait d'attendre, y seraient point contrariés !
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La pluie chantait une drôle de petite chanson sur la tôle lépreuse de la vieille Panhard.
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Il se mit debout lourdement.. Il se sentait mal en point, écœuré et las. son pentalon était froissé, avec des bosses aux genoux.. il pensa stupidement, Huguette, ce soir, lui donnera un coup de fer...
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Il maniait le carafon avec la prestesse d'un magicien .
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La grosse lampe très basse dessinait un rectangle lumineux au centre du bureau couvert de dossiers. Le reste de la pièce demeurait dans la pénombre.
L'homme était seul. A pleines mains, il arrachait des tiroirs du meuble, fébrilement ouverts, des cahiers, des lettres, qu'il feuilletait nerveusement. Par moment, quand il se penchait pour mieux lire, un rayon atteignait son visage luisant de sueur.
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