Citations de Dalaï-Lama (553)
Réfléchissons donc à ce qui possède vraiment une valeur, ce qui donne un sens à notre vie, et ordonnons nos priorités en conséquence.
Notre bonheur quotidien dépend largement de notre attitude. La sensation d’être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l’absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons. C’est l’état d’esprit, plus que les évènements extérieurs qui déterminent le bonheur.
On peut se passer de religion, mais personne ne peut se dispenser de compassion et d’amour.
Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur. Si l’individu ne devient pas pacifique, une société qui est la somme de ces individus ne le deviendra jamais.
Il faut apprendre
à distinguer, l'important
du superflu, et au bout de
la voie, trouver le bonheur
et la sérénité.
Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de vous-même.
Des conceptions humanitaires et un amour sincère pour tous les êtres ne peuvent être que le résultat d’une bonne perception de la substance de la religion. Peu importe le nom de celle-ci, sa compréhension et sa pratique sont le fondement d’un esprit paisible, et par conséquent d’un monde paisible. Si le calme ne règne pas en soi-même, il ne peut y avoir de paix dans l’approche d’autrui, et donc pas de relations pacifiques entre individus ou entre nations.
D'un certain point de vue, rechercher la libération personnelle sans se soucier de libérer les autres est égoïste et injuste, car tous les êtres sensibles ont le droit naturel et le désir d'échapper à la souffrance.
Lorsque nous éprouvons de la colère ou de l'aversion à l'égard de quelqu'un, si nous traitons la chose avec indifférence, il est peu vraisemblable que cela s'envenime. En revanche, songer aux injustices qui nous sont faites (croyons-nous), aux mauvais traitements qui nous sont infligés, les ressasser indéfiniment, voilà qui nourrit la haine.
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Dalaï-lama : ... Quand on étudie les émotions et qu’on essaie de comprendre celles qui sont destructrices (afflictives) et celles qui ne le sont pas, il ne s’agit pas tant de la nature des émotions elles-mêmes, mais plutôt de savoir dans quelle mesure ces émotions sont réalistes et appropriées aux conditions données, et dans quelle mesure elles sont irréalistes. Quand une émotion devient irréaliste, elle tend à être afflictive, ce qui est destructeur.
Paul Ekman : Je conviens tout à fait que chaque émotion peut être exprimée de manière constructive ou destructrice.
Pour avoir un choix sur la manière d’exprimer une émotion, il faut être conscient de l’émotion au moment où elle monte, de «l’étincelle avant la flamme », ou, en termes occidentaux, de l’impulsion avant l’action. Alors, si vous êtes pleinement conscient qu’une émotion est en train de naître, vous devriez être capable d’ajuster votre réaction tant dans son ampleur que dans le mode de réponse.
Dalaï-lama : (Traduit du tibétain) C’est très vrai, parce qu’on trouve dans les textes de méditation le rôle des deux principales facultés qui sont appliquées en permanence – la première est la pleine conscience et l’autre est ce qu’Alan Wallace appelle la « méta-attention », une forme de conscience de soi.
Le rôle de la conscience de soi, cette méta-attention, est de former le pratiquant pour qu’il arrive à un point où il est capable de détecter, avant même que l’émotion réelle ne se développe, une tendance vers cette émotion. Plus vous êtes entraîné, plus vous êtes capable de déceler tôt le potentiel de naissance de cette émotion.
Paul Ekman : Nous sommes d’accord sur le fait que les émotions peuvent être afflictives ou non afflictives. Si elles sont afflictives, il y a distorsion ; elles ne sont pas en phase avec la réalité. Vous êtes d’accord ?
Dalaï-lama : Oui.
Paul Ekman : Et si elles sont non afflictives, elles sont adaptées à la réalité ; pas de distorsion.
Dalaï-lama : Oui. C’est ça.
Paul Ekman : Qu’est-ce qui fait que l’émotion se présente comme afflictive ou non ? Ce que je propose est qu’à la première apparition d’une émotion, un étrécissement de l’attention survient, et des informations vitales qui ne semblent pas être en rapport avec l’émotion qui a surgi sont écartées de la perception de la personne. Chez quelqu’un de très compétent émotionnellement, cet étrécissement de l’attention ne dure que quelques fractions de seconde. Chez la plupart des gens, il perdure tout au long de l’émotion, de sorte qu’ils ressentent une émotion déformée, afflictive.
Vous agissez sur la base d’informations insuffisantes, seulement une partie de ce qui se passe. La clé, en termes occidentaux, est la « conscience active », être conscient de ce dont vous avez conscience.
L’une des prières clés, source d’inspiration, que les bouddhistes récitent chaque jour est : « Puisse toute personne qui entre en contact avec moi, soit qu’elle entende parler de moi, soit qu’elle me voie, soit qu’elle pense à moi, en tirer un bénéfice et connaître le bonheur". C’est une partie importante de la prière quotidienne.
J’ai compris que le courage n’était pas de ne pas avoir peur, mais de triompher de la peur. (Desmond Tutu)
Le but c’est d’être «Un puits de joie, un oasis de paix, une mer de sérénité, où nous pouvons tous baigner » (Desmond Tutu)
UBUNTU : un ancien mot bantou (famille de langues africaines) qui signifie
« Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous ».
Je place mon espoir dans le courage des Tibétains, dans l'amour de la vérité et de la justice qui habite toujours le coeur de la race humaine.
C'est tellement facile de vouloir blesser avec des mots, et si simple d'avoir l'air plausible quand on n'a nul respect de la vérité !
L'envie conduit à l'insatisfaction ; le bonheur jaillit d'un esprit en paix.
Si le calme ne règne pas en soi-même, il ne peut y avoir de paix dans l'approche d'autrui, et donc pas de relations pacifiques entre individus ou entre nations.
Nous avons tous une responsabilité spéciale et des efforts à produire pour créer un monde meilleur car le progrès matériel seul est, à l'évidence, incapable de donner naissance à une société humaine plus épanouie. Partager universellement le sens de notre responsabilité envers cette planète et tout ce qui y vit est une démarche gagnante, personne ne peut y perdre.
Plus nous sommes capables de réfléchir aux effets destructeurs de la colère et de la haine et aux effets bénéfiques de la tolérance et de la patience, plus nous reconnaissons ces effets clairement ; et la prudence nous pousse à éviter les pensées malveillantes. Nous finissons par éprouver une affinité pour la patience et la tolérance. Et cela, en soi, aura d'importantes répercussions sur notre esprit. Nous développerons notre capacité de patience et de tolérance avec plus d'enthousiasme. p37 et p38.
Notre discours n'est pas un profession de foi. Nous partageons simplement ce que deux amis, venus de deux mondes très différents, ont appris et observé au cours de leur longue existence.