Un beau livre pour appréhender le bouddhisme. Nul besoin de choisir ou d'opposer. Simplement d'accueillir des paroles justes, qui nous renvoient à nos actes et à leurs conséquences. Une manière aussi découvrir les bases de la méditation comme une manière de faire face aux difficultés et souffrances qui peuvent survenir.
Aucun jugement, seulement un partage de pensées qui apaisent, ne pointent pas les autres mais le soi, pour nous amener sur un chemin de progrès avec soi-même.
Prendre soin de soi, nous permettra aussi de prendre soin des autres.
Dans ce monde où la violence monopolise les écrans et s'impose au quotidien, retrouver une voie de sagesse et de résilience nous réconciliera avec notre vie et les autres.
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Un livre a lire pour les personnes qui ont choisi la paix comme approche dans le monde.
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Une compréhension dépassant celle du bon sens requiert une connaissance approfondie des textes bouddhiques. Je ne l'ai pas.
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« Selon la psychologie bouddhiste, la haine est l’une des six émotions négatives de base. Le terme tibétain zhe sdang (prononcer "shédang") peut se traduire indifféremment par "colère" ou par "haine", mais il me semble que le mot "haine" convient mieux. La colère peut être positive dans certaines circonstances, lorsqu’elle est motivée par la compassion ou lorsqu’elle agit comme catalyseur et aboutit à un acte positif. Mais ce n’est jamais le cas pour la haine. A ce propos, on ne doit pas traduire zhe sdang par haine dans un contexte tantrique. On entend parfois l’expression : "utiliser la haine sur la voie". Il s’agit d’une mauvaise traduction. Il faut dire : "utiliser la colère sur la voie". Pour nous résumer, le mot tibétain zhe sdang peut signifier "colère" ou "haine", mais puisque la colère peut être positive, quand zhe sdang se réfère à une émotion foncièrement négative, on doit le traduire par "haine". »
— pages 22 et 23
Plus nous sommes capables de réfléchir aux effets destructeurs de la colère et de la haine et aux effets bénéfiques de la tolérance et de la patience, plus nous reconnaissons ces effets clairement ; et la prudence nous pousse à éviter les pensées malveillantes. Nous finissons par éprouver une affinité pour la patience et la tolérance. Et cela, en soi, aura d'importantes répercussions sur notre esprit. Nous développerons notre capacité de patience et de tolérance avec plus d'enthousiasme. p37 et p38.
Il existe de nombreuses émotions négatives : la vanité, l'arrogance, la jalousie, le désir, la colère, l'avidité, etc.
Les plus néfastes sont la haine et la colère. Il y a deux raisons à cela. Tout d'abord la haine ou la colère sont les plus gros obstacles à surmonter pour le pratiquant qui aspire à développer l'esprit d'Eveil. Ensuite, lorsque la haine et la colère surgissent en nous, elles ont le pouvoir de détruire nos mérites et notre calme mental. C'est pourquoi elles sont considérées comme les plus grands maux de tous les maux.
Si nous examinons de près les objets matériels que nous utilisons pour mieux profiter de la vie, nous sommes obligés d'admettre qu'il n'en est pas un seul qui proviennent entièrement de nous. Ces commodités résultent, directement ou indirectement, de l'effort de nombreux êtres. p177
Si nous répondons par la haine et la colère au mal que nous font les autres, non seulement nous n'effaçons pas nos blessures, mais nous nous créons des causes supplémentaires de souffrance pour l'avenir. p125
60 ans de combat politique du Dalaï-lama .