AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.32/5 (sur 13 notes)

Nationalité : Brésil
Né(e) à : Rio de Janeiro , 1951
Biographie :

Eduardo Batalha Viveiros de Castro (né à Rio de Janeiro en 1951) est un universitaire et anthropologue brésilien.

Depuis 1984, il enseigne l'anthropologie au Museu Nacional de Rio de Janeiro. Il a également été Professeur de Latin American Studies à l'Université de Cambridge (1997-1998) et Directeur de recherches au CNRS (1999-2001).

Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Eduardo Viveiros de Castro   (7)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Intervention de l'anthropologue Eduardo Viveiros de Castro lors du colloque "Gaïa face à la théologie" le 7 février 2020. #bernardins#ecologie#colloque En savoir plus : https://bit.ly/34CQMin Le Collège des Bernardins est un espace de liberté qui invite à croiser les regards pour cheminer dans la compréhension du monde et bâtir un avenir respectueux de l'homme. Pour tout savoir de l'actualité du Collège des Bernardins, suivez-nous sur les réseaux sociaux Facebook : https://www.facebook.com/CollegedesBernardins/ Twitter : https://www.twitter.com/CBernardins Instagram : @collegedesbernardins


Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
La colonisation du monde par l’homme blanc européen a largement été guidée par le principe qu’une humanité éclairée devait aller à la rencontre d’une humanité, restée dans l’obscurité sauvage, pour l’irradier de ses lumières. Cette aspiration au coeur de la civilisation européenne a toujours été justifiée par le postulat qu’il n’existe qu’une manière d’être ici sur la Terre, une certaine vérité, ou une conception de la vérité, censée guider la plupart des choix effectués à différentes périodes de l’histoire. 
Commenter  J’apprécie          150
Si nous sommes une seule humanité, comment justifier que, selon de savants calculs, près de la moitié de celles et ceux qui la composent soient totalement dépossédés des conditions minimales qui leur permettraient de subvenir à leurs besoins ? La modernisation a poussé ces gens hors des campagnes et des forêts pour en faire de la main-d’oeuvre, et aujourd’hui ils s’entassent dans des favelas en périphérie des métropoles. Ces gens ont été arrachés à leurs collectifs, à leurs lieux d’origine, et ont été jetés dans ce broyeur appelé “humanité“.
Commenter  J’apprécie          80
En fait, nous sommes tous susceptibles d'être confrontés, à un moment ou à un autre, en réalité à chaque moment, à devoir choisir entre "devenir-Indien" - habiter les marges, vivre aux limites de la clôture (il n'est pas nécessaire d'aller dormir dans les bois pour cela, c'est d'autre chose qu'il s'agit) - ou demeurer dans les centres fortifiés, confortablement identifiés au colonisateur. Une question, comment dire..., de "goût".
Commenter  J’apprécie          60
L'idée selon laquelle le capitalisme globalisé a entraîné une diminution du pouvoir de l’État me paraît invraisemblable. Hormis le fait qu'il a fallu et qu'il faut toujours un gigantesque appareil régulateur et interventionniste, administré par l’État, pour produire la "dérégulation de l'économie, ainsi que pour soutenir politiquement et militairement un "marché libre", qui n'est ni l'un ni l'autre, il n'est pas nécessaire d'être un "anarcho-autonome" fanatique pour percevoir que jamais l’État n'a été si présent, si près de la vie quotidienne.
Commenter  J’apprécie          40
S’il ne fait aucun doute que le développement de technologies efficaces nous permet de voyager d’un endroit à un autre, que ces équipements facilitent notre déplacement sur la planète, il est également certain qu’ils s’accompagnent d’une perte de sens de nos déplacement. 
Commenter  J’apprécie          30
On peut s’en sortir avec la tête un peu plus basse, avec notre orgueil anthropocentrique légèrement humilié, et avec un peu plus de respect pour le fait que d’autres cultures ont su établir un rapport avec leur environnement qui était plus sage.
Commenter  J’apprécie          30
La pensée sauvage n'est pas la pensée des sauvages, mais la puissance sauvage de toute pensée dans la mesure où elle n'est pas "domestiquée en vue d'obtenir un rendement".
Commenter  J’apprécie          30
Alors que l’humanité est partout poussée à quitter son sol, les grandes entreprises très intelligentes, elles, s’emparent de la Terre. Nous, l’humanité, nous vivrons dans des environnements parfaitement artificiels, produits par ces mêmes entreprises qui dévorent les forêts, les montagnes et les fleuves. Et ils sont prêts à inventer n’importe quoi pour nous maintenir dans cette situation, dépossédés de tout, et si possible, pourvu que nous absorbions beaucoup de médicaments. Après tout, il faut bien faire quelque chose des déchets qu’ils produisent. On pourrait résumer ce reste à un tas d’objets destinés à nous divertir, et à une montagne de médicaments.
Commenter  J’apprécie          10
Notre époque s’est spécialisée dans la création du manque : de sens pour la vie en société, de sens pour l’expérience de la vie elle-même. Cela engendre une très grande intolérance à l’égard de quiconque est encore capable d’éprouver le plaisir d’être en vie, de danser, de chanter. Et il y a plein de petites constellations de gens éparpillées dans le monde qui dansent, chantent, font tomber la pluie. Le genre d’humanité zombie que nous sommes appelés à intégrer ne tolère pas tant de plaisir, tant de jouissance de la vie. Alors, il ne leur reste, comme moyen de nous faire abandonner nos propres rêves, qu’à prêter la fin du monde.
Commenter  J’apprécie          10
L'anthropologie est prête à assumer intégralement sa nouvelle mission, celle d'être la théorie-pratique de la décolonisation permanente de la pensée.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Eduardo Viveiros de Castro (33)Voir plus

Quiz Voir plus

Charlotte (David Foenkinos)

Comment s’appelle la mère de Charlotte ?

Francesca
Franziska

22 questions
85 lecteurs ont répondu
Thème : Charlotte de David FoenkinosCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..