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4.26/5 (sur 15172 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Derrière le pseudonyme d'Emma Green se cache un duo d’autrices parisiennes.

En nouant des liens sur les bancs d’une école de journalisme parisienne, elles se rendent rapidement compte qu'elles partagent des goûts en commun dont les romances, passionnelles et passionnées.

Leur pseudonyme est un clin d’œil à leur série TV favorite : "Friends", Green étant le nom de famille de Rachel, personnage auquel elles s'identifiaient plus jeunes, et Emma le prénom de l'enfant de Rachel et Ross.

Depuis leur premier roman en 2013, leurs histoires d’amour ont conquit des milliers de lecteurs à travers le monde.

Avec un style drôle et incisif, des personnages touchants, un univers ancré dans le réel, ses romans font écho à la vie et nous atteignent en plein cœur.

Entre comédies romantiques et tranches de vie réalistes, Emma Green nous entraîne dans des tourbillons d’émotions qui font passer du rire aux larmes.

page Facebook : https://www.facebook.com/EmmaGreenAuteure/
Instagram : https://instagram.com/emmagreen_autrice

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Source : Editions Addictives
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Le duo Emma Green aurait été ravi de vous rencontrer à Livre Paris ! Pour votre plus grand plaisir, elles vous parlent de "Recherche Coloc" et d'un projet à venir


Citations et extraits (1623) Voir plus Ajouter une citation
....Tout ça pour dire qu'on imagine pas toujours qu'il y a mieux ailleurs. Ou alors on pense qu'on y a pas droit. Quand on a quelque chose qu'on aime, ou qu'on croit aimer, même si ça manque de saveur, de passion, d'intensité, on n'a pas envie de le laisser tomber...Au moins, on a "ça". Et c'est rien qu'à soi.
- J'aime cette idée de loyauté. Mais à force d'aimer cette ... "chose", de ne jamais la lâcher, de s'y accrocher...On finit par oublier qu'elle ne nous convient pas. Qu'on mériterait mieux. Pas quelque chose de parfait, mais au moins quelque chose de plus vrai...
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Si j'avais su à quoi ressemblait la vie d'adulte, je n'en aurais pas rêvé si fort.
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- Je refuse de vous perdre, souffle-t-elle en conclusion. Vous êtes ma famille. Tout ce que j'ai. Alors aimez-vous, détestez-vous, reproduisez-vous, mais ne brisez jamais ce qu'on a. Je ne choisirai jamais l'un de vous au détriment de l'autre, ce serait comme me couper un ventricule. Voilà, je vous aime à ce point là.
Ses yeux se mettent à briller et une larme dévale le long de ma joue à moi.
Simon vient prendre sa soeur dans ses bras, il l'embrasse dans les cheveux, elle sanglote dans son cou et je n'ose pas me fondre dans cette étreinte si touchante. Mais quand il tend sa grande main vers moi et me fait signe que ma place est là, avec eux, dans ce câlin mouillé, je les rejoins sans me faire prier.
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- Ce parfum sucré, fruité, avec une pointe d'acidité...
[...]
- Ce subtil mélange d'orange, de pamplemousse et d'ananas...
[...]
- Bon sang, depuis tout ce temps, tu sentais la carambole !
- Tu as trouvé, fais-je en l'attirant contre moi pour embrasser sa bouche sucrée.
- Mon carambolage...
Il n'en revient pas lui-même et sourit de cette façon qui me bouleverse. Il sourit à m'en faire tourner la tête. Il sourit à me refaire tomber follement amoureuse.
Rien ne me rend plus heureuse que d'imaginer le futur avec lui.
- Je t'ai trouvée, Olympe.
Depuis que j'ai croisé le chemin de ce garçon beau comme un soleil couchant, je n'ai plus besoin de rêver ma vie.
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- Simon, écoute moi !
- Ca ne sert à rien de discuter de tout ça, tu ne comprends pas ?
[...]
- Si. Ca fait plus de trois ans que je n'arrive pas à parler à mes parents. Que je ressasse ce que j'aurais dû dire à mon ex, avant qu'il ne piétine ma dignité. Et maintenant, ma meilleure amie ne veut plus m'écouter. Je ne veux pas de ça avec toi. On s'est toujours dit nos quatre vérités en face, non ?
Il m'observe en penchant la tête et capitule malgré lui.
- Je t'écoute.
- Je sais que tu ne veux pas d'histoire d'amour. Je sais que tu viens de retrouver ta soeur et que vous avez besoin l'un de l'autre après toutes ces années séparés. Je ne veux pas me mettre entre vous, jamais.
- Alors tu veux quoi, à la fin ?
[...]
- Je veux qu'on ait une chance... Je voudrais juste... qu'on ne se mente pas. Qu'on ne se... perde pas.
[...]
- Tu me demandes l'impossible, Olympe. Toi et moi, ça n'aurait jamais dû arriver. On a craqué mais on le savait. L'équilibre qu'on a réussi à trouver est trop précaire. Ma soeur est trop précieuse. Il n'y a pas de place pour autre chose...
[...]
Des larmes lourdres roulent sur mes joues et je les rattrape du bout d ela langue. Salées. Amères. Je vous Simon suivre leur trajet du bout des yeux.
- O...
- Non.
Je ne veux ni de sa pitié ni de son pas vers moi. Ni de sa main sur mon épaule. Encore moins de mon prénom dans sa bouche. Et de ses regrets sur mon coeur.
Je suis peut-être sur le point de tout perdre : le mec que j'aime et que je déteste, la plus belle amitié que m'ait été donnée de vivre avec Salomé, la famille qu'on s'est construite toutes les deux, le job de mes rêves puisque ça ne fait aucun doute qu'il la choisira elle si choix il y a à faire.
Mais si je peux garder au moins quelque chose, alors je vais repartir avec ma dignité.
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Je voudrais être capable de lui sortir une excuse bidon, mais rien ne vient. Pas un seul mot.
- Simon , qu'est ce qu'il y a ?
Je fixe mes mains, incapable de lui répondre.
- Tu me fais peur. Viens là...
Je lui tombe dans les bras. Et je chiale.
Le gosse du 8 ans sanglote dans son cou.
L'adulte de 28 ans pleure contre sa peau tiède.
Et, alors qu'on s'allonge l'un contre l'autre et qu'elle me caresse les cheveux en me disant de m'endormir, de ne plus penser, une certitude me traverse.
Je suis amoureux.
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- Attends, tu m'as appelée comment ?
- O'.
La petite maligne me contemple en souriant et le répète une troisième fois.
- Mais c'est interdit, ça !
Elle sait que je déteste ce surnom que les autres, ceux qui ne comptent pas, ou pas autant qu'elle, ont souvent tendance à me donner.
- Tu veux vraiment parler des choses interdites, Madame Cachottière-qui-se-tape-mon-frère-et-renie-toutes-ses-propres-règles-au-passage ?
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- Simon, attends...
Il s'immobilise à un mètre de la porte mais reste dos à moi.
- Tu crois que... qu'on pourrait...
- Non.
- Pourquoi tu fais tout ça pour moi ?
Il se retourner enfin et me dévisage étrangement, comme s'il ne saisissait pas.
- Tu es si dur, parfois. Et parfois si...
- Cherche pas à comprendre. Je ne suis pas bon pour toi. Pas bon pour qui que ce soit.
Ses yeux descendent sur mon soutien gorge beige, puis sur mon short. Lui ne porte que son jean, sa peau doré et ses cheveux mouillés. Je le trouve beau à tomber.
- Bon, je peux y aller ? lâche sa voix, un peu plus grave que d'ordinaire.
- Si je dis non, tu restes ?
J'ai prononcé ces mots d'une voix tremblante.
Sa mâchoire se crispe, il ferme un instant les yeux, puis les pose à nouveau sur moi.
- Tu fais chier, Olympe.
- C'est toi qui as commencé, murmuré-je comme une gamine.
- T'es obligé d'être si belle ? Si chiante ? Et de me rendre taré ?
On se fixe longuement, dans le silence le plus total hormis la douche qui coule pour rien. Lui, hésitant, ne sachant plus sur quel pied danser, moi, prête à tout pour le faire rester.
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Avec moi, il n'y a plus rien du tout. Rien que de la distance, de la froideur, de l'indifférence. Il fait comme si notre nuit n'était jamais arrivée. Comme si on n'était pas dans la même galère pour recoller les morceaux avec sa soeur. Comme si on était deux étrangers.
Et plus il me fuit, moins je le comprends.
Plus il m'ignore, moins je l'accepte.
Je le regarde cuisiner, m'éviter, et j'en ai la certitude : il y avait quelque chose entre nous. Pas juste de l'attirance, pas juste le frisson de l'interdit, pas juste l'amusement du défi. Je l'ai lu dans ses yeux. Je l'ai vu dans ses gestes cette nuit-là. Je l'ai ressenti dans chacun de ses baisers, de ses regards, de ses bras qui me serraient si fort. Je l'ai senti encore au petit matin, quand ce dur à cuir s'est fait si doux, tout à coup.
Je n'ai pas rêvé.
C'est la première fois depuis trois ans que je ressens quelque chose comme ça. Et après ce que m'a fait l'autre ordure, je ne pensais plus jamais avoir le moindre sentiment pour aucun autre homme. Encore moins un chef cuisinier.
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Je prends conscience qu’on s’imagine souvent souffrir plus que les autres, par principe. Quand l’injustice et le malheur frappent au hasard et que leur foudre s’abat sans pitié, le réflexe consiste à se renfermer dans sa douleur plutôt que de s’ouvrir à celle des autres.
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