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Citations de Historia (38)


Humour.

Le moraliste Duclos (1704-1772), auteur des "Considérations sur les mœurs", disait à propos d'un homme méprisable :
- C'est l'avant-dernier des hommes.
- Pourquoi l'avant-dernier ?
- Pour ne décourager personne.
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Le carnet du mois.

22 avril 1382
Montpellier rattachée à la France.

La ville appartint aux rois d'Aragon (1204), puis au royaume de Majorque (1276) avant d'être achetée par la France en 1349.
Mais le roi de France Charles V céda Montpellier à Charles II le Mauvais, roi de Navarre.
La cité ne fut définitivement rattachée à la Couronne de France qu'en 1382 sous le règne de Charles VI.
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Il est beaucoup plus prudent, à mon sens, d'exploiter les témoignages des contemporains, qui portent un regard extérieur mais n'ont pas forcément les mêmes préoccupations ou la même sensibilité, chose qui pernet, en les croisant et en les comparant, de restituer l'individu dans son milieu.
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Choqué par une situation économique et sociale favorisant les patriciens aux dépens des plus pauvres, Tiberius Gracchus fait voter en -133 la lex Semponia, une loi agraire visant à limiter la possession de terres de chaque citoyen à 125 hectares, celle d'une famille à 25O hectares et de redistribuer les autres aux plus modestes. Son application suscite la mise en place d'un système de fausses déclarations afin de minorer l'imposition sur la propriété foncière et sur les successions. Parmi les riches propriétaires romains usant de ce stratagème figurent au premier chef des sénateurs, adversaires acharnés de la réforme et de son auteur, qui instaurant un climat d'une extrême violence. Tiberius le paie de sa vie. Dix ans plus tard, Caius poursuit sa réforme en l'élargissant. Il est condamné à mort par le sénat et assassiné à son tour en -121.
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Mais la Régence souffre d'une légende noire, amplement nourrie par les célèbres "petits soupers" organisés par le Régent, réduit par ses détracteurs à la seule image d'un débauché impénitent.
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"Indéfinissable" pour Montesquieu ; "éminemment contradictoire", selon le mémorialiste Saint-Simon, l'un de ses proches confidents ; "un sphynx", sous la plume de certains de ses biographes : le moins que l'on puisse dire est que Philippe d'Orléans fut et demeure une figure énigmatique, qui nous échappe et qu'une mémoire collective paresseuse a trop souvent réduite à l'image d'un libertin oisif et débauché, tandis que certains témoins de son époque déploraient son machiavélisme politique.
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La mort de Cromwell, en 1658, et la Restauration, en 1660, mettront fin à cette parenthèse républicaine unique dans l'histoire de la Grande-Bretagne - et antérieure à la Révolution française.
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La fortune des armes fait d'un gentleman-farmer de province un général en chef, fondateur de la NewModelArmy, autrement dit une armée professionnalisée. Une effervescence militaro-politique, théologique et philosophique s'empare alors de l'île. La question de la souveraineté populaire est même discutée lors de houleux débats à Putney, en 1647.
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L'année 2006 marque un tournant lorsque, tout en demeurant chef d'État, Fidel, malade, se retire du pouvoir. C'est son frère, Raúl, qui prend alors les rênes et devient officiellement président en 2008. S'il entreprend une ouverture économique, aucun changement significatif n'apparaît dans le système politique, même si des prisonniers politiques sont occasionnellement libérés et si, pour sortir de l'île, les Cubains n'ont plus besoin d'autorisation. Lorsque Obama annonce, en avril 2009, que «les États-Unis recherchent un nouveau départ avec Cuba», même si cela prendra du temps pour «surmonter des décennies de méfiance», les débats font rage à Washington entre tenants de la ligne dure - tant que la démocratie n'est pas revenue à Cuba - et partisans de l'ouverture. Pour ces derniers, il ne s'agit nullement de philanthropie mais bien d'un réalisme économique et politique sans fard. Dès lors que Cuba s'ouvre aux capitaux étrangers, nombre d'entreprises américaines voudraient pouvoir se mettre sur les rangs. Et puis, martèle Obama, «l'idée que les mêmes politiques que nous avons mises en place en 1961 seraient aussi efficaces aujourd'hui, à l'âge d'Internet, de Google et des voyages internationaux, n'a pas de sens».
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«Je suis venu ici pour enterrer le dernier vestige de la guerre froide dans les Amériques. Je suis venu ici pour tendre la main de l'amitié», clame Barack Obama lors de son voyage officiel à Cuba en mars 2016, le premier d'un président américain depuis Calvin Coolidge en 1928. L'histoire bégaie parfois avant de tourner la page d'une période. Déjà, le président Jimmy Carter avait tenté de faire évoluer la relation entre les deux pays en négociant l'ouverture en 1977 de «sections d'intérêts» - pour des tâches essentiellement consulaires - à La Havane et à Washington, pour la première fois depuis la rupture des relations diplomatiques en 1961. Peu de chose, mais un bel effort tout de même, vite anéanti par les soutiens cubains en Amérique centrale et en Afrique, et par la tentative d'«invasion» de la Floride par les migrants cubains rejetés par Castro depuis le port de Mariel, en 1980. Certes, par des voies officieuses, par l'intermédiaire de pays tiers (le Mexique notamment), les contacts n'ont jamais été totalement rompus entre les deux capitales. Certes, des négociations ont pu se tenir de temps à autre, sur la migration, par exemple, mais provocations et mesures de rétorsion ont le plus souvent marqué de leur sceau la relation bilatérale à l'ère Castro. En 1998, au lendemain de la visite papale à Cuba, Bill Clinton assouplit l'embargo. Mais, après le durcissement des années George W. Bush, c'est Obama qui, profitant d'évolutions internes à Cuba, impulse un changement historique.
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Mai 1800, l'armée consulaire massé en Suisse commence la montée du col vers l'Italie . Il fait frais, la route escarpée est dégagée. Le général caracole en tête sur son fier destrier : FAUX
Une mule ! En fait de fière monture, c'est sur cet humble mais solide animal que le Premier Consul franchit les Alpes au col du Grand Saint-Bernard.
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Moyen Age. Chevaliers et fausses vérités. On ne dira jamais assez tout le mal qu'ont pu faire les romantiques du XIXe siècle à cette immense et magnifique période médiévale, la faisant allègrement passer pour obscurantiste et régressive. La réalité historique est autrement plus nuancée, quand elle ne montre pas, bien souvent, tout le contraire.
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Jacques Bénigne Bossuet (1627-1704), figure catholique parmi les plus influentes du Grand Siècle, est resté célèbre pour ses Oraisons funèbres.
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Quand il ne se trouvait pas sur le front, Philippe se morfondait sous les ors de Saint-Cloud et du Palais-Royal, bien conscient qu'il n'était qu'un rouage parmi d'autres de la cour dont il méprisait l'étiquette.
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Période scandaleuse ou exemplaire ? La minorité de Louis XV ouvre un court temps (1715-1723) d'expérimentations gouvernementales, portées par une nouvelle génération. Ces années-là déboucheront sur des succès, quelques échecs et ouvriront la voie au Siècle des lumières !
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Sous l’Ancien Régime, les condamnés à la peine capitale subissaient la décapitation à l’épée ou à la hache s’ils étaient nobles, la pendaison pour les voleurs, le bûcher pour les hérétiques, la roue pour les bandits ou l’écartèlement pour les régicides. Guillotin trouvant ces procédés trop inhumains et inégalitaires leur préfère cette méthode de décapitation mécanique.
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Les Romains ont toujours été très tolérants à l’égard des religions étrangères qui s’installent chez eux sans problème. En effet, ils pratiquent un syncrétisme religieux qui reconnaît sous les noms des dieux des peuples étrangers leurs propres divinités et ils sont toujours prêts à ajouter à leur propre panthéon des dieux égyptiens, perses ou orientaux. Les chrétiens se mettent en marge de ce syncrétisme, car, par leur monothéisme intransigeant, ils refusent d’adorer d’autres dieux.
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Le règne de Louis XIV atteignait alors son apogée. La France était sans conteste la première puissance de l'Europe. C'est de ce monde éblouissant que, sous le couvert de son royal protecteur, Mme de Montespan apparaissait la véritable reine.
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