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3.59/5 (sur 1744 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 24/12/1906
Mort(e) à : Corsier-sur-Vevey, Suisse , le 06/02/1985
Biographie :

James Hadley Chase est le pseudonyme le plus connu du Britannique René Brabazon Raymond, né à Londres le 24 décembre 1906. Courtier en librairie à l’âge de dix-huit ans, consciencieux et ayant l’habitude de lire les ouvrages qu’il vendait, il note l’engouement du public anglais pour les récits de gangsters américains et s’intéresse aux œuvres de Steinbeck, Hemingway ainsi qu’à la nouvelle esthétique américaine hard-boiled illustrée par les ouvrages de Dashiell Hammett.

Son premier roman, Pas d’orchidées pour Miss Blandish, paru en 1939 et écrit, dit la légende, en six week-ends à l’aide d’un dictionnaire d’argot américain, est très vite un best-seller. Ce titre, enrichi d’une suite en 1948, La chair de l’orchidée, deviendra l’un des fleurons de la Série Noire imaginée par Marcel Duhamel en 1945. Près de quatre-vingt-dix romans et un recueil de nouvelles suivront, dont Eva, un autre grand classique destiné à marquer l’histoire du genre. James Hadley Chase est mort le 5 février 1985.

Une quarantaine de films ont été adaptés de son œuvre caractérisée par le pessimisme de son univers, la qualité de ses intrigues et le refus du récit psychologique classique au profit d’une narration plus visuelle, privilégiant l’action comme étant encore le meilleur moyen de connaître l’âme de ses personnages.
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Bande annonce du film Eva (2018), nouvelle adaptation du roman Eva de James Hadley Chase.

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Citations et extraits (1067) Voir plus Ajouter une citation
Bien qu'impeccablement vêtu en toute circonstance, Kendrick, chauve comme un oeuf, arborait une perruque orange mal ajustée à son crâne ainsi que du rose pâle aux lèvres. Quand il rencontrait une cliente dans la rue, il soulevait sa moumoute comme s'il s'agissait d'un chapeau.
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Nous arrivâmes à Pelotta le soir vers neuf heures et demie après quatre heures de route. C'était une petite-ville de la côte de Floride, pareille à cent mille autres, avec des magasins, des boutiques de souvenirs, des cafés et des postes à essence.
En descendant le rue principale, Sam Williams, le chauffeur du camion, me nommait au passage les endroits dignes d'intérêt.
- Ça, c'est l'hôtel de l'Océan, dit-il en désignant du pouce , au coin de la rue qui menait à la mer, une bâtisse clinquante pleine de métal chromé et de lumière au néon avec un vélum vert bouteille à l'entrée. Il appartient à Petelli jusqu'à la dernière brique. D'ailleurs, la ville entière appartient à Petelli, ou presque. Le stade aussi est à lui. C'est ça, là haut.
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Les premières phrases : L'affaire débuta un après-midi du mois de juillet, par une chaleur torride, sous un ciel implacablement bleu et de brûlantes rafales de vent et de poussière. Au carrefour de la route qui va de Fort Scott au Nevada et de la nationale 54, qui relie Pittsburg à Kansas City, se trouvent une gargote et un poste d'essence. La baraque en bois a pauvre apparence et ne possède qu'une seule pompe, exploitée par un veuf d'un certain âge et sa fille, une blonde bien en chair.
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Boule-de-billard était un gars marrant: très vaniteux, reprit Solo. Il dépensait un argent fou en perruques. Il détestait qu'on l'appelle Boule-de-billard. Il en est presque devenu dingue pendant qu'il tirait son temps en cabane... on était dans la même prison. Même le gardien l'appelait comme ça. (Solo secoua la tête). Je le plaignais malgré sa bêtise. Quand on était sur notre dernier casse., il a retiré un gant pour rajuster sa perruque et a laissé une empreinte. C'est ça qui nous a fait prendre.... sa perruque!
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- Pas à lui. A sa fille. Tu l'as déjà vue ? Quel morceau ! Je donnerais dix ans de ma vie pour l'enviander.
Bailey n'eut pas l'air intéressé.
- Je les connais, ces filles pleines de fric. Elles savent même pas à quoi elle peuvent servir.
- Je parie que celle-là le sait, fit Heinie avec un soupir. Son vieux donne une réception, pour son anniversaire. Elle a vingt-quatre ans… l'âge idéal, quoi !
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Elle but un peu de whisky en s'efforçant de réfléchir, opération qui lui était pénible. Rocco crut entendre grincer les rouages de son cerveau.
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Il lui prit la main pour l'entraîner en courant sur le sable et dans la mer.
- Suivez-moi, bébé. J'irai pas trop loin.
Elle s'arrêta pour l'observer. Un m'as-tu-vu pensa-t-elle, aucun style et pas de vitesse. Après lui avoir accordé une bonne avance, elle plongea brusquement, le rattrapa et le distança comme une fusée. Elle nagea sur une centaine de mètres, se retourna et l'attendit.
Quand il la rejoignit, elle constata qu'il n'avait plus l'air heureux du tout.
- Dites voir, qui vous êtes ? Une championne, ou quoi ? Grogna-t-il d'une voix aigre.
Elle comprit son erreur. Les hommes ! Ils voulaient toujours être les premiers en tout ! Elle aurait dû jouer les effarouchées.
- Pourquoi vous m'avez pas dit que vous nagiez comme ça ? Vous vous foutez de moi ?
L'étincelle s'était éteinte. N'apprendrait-elle jamais ?
- Mon cocktail est en train de tiédir, dit-elle.
(Puis elle fit demi-tour pour regagner la plage, le laissant derrière elle, médusé.)
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Au cours de sa première bataille rangée, Easton s'était rendu compte que, malheureusement, il était lâche. Il essaya de se consoler en se disant qu'il n'y pouvait rien: c'était une question de glandes. On avait ou on n'avait pas les glandes nécessaires pour tenir tête à u gangster armé. Dès lors, il saisit toute les occasions d'éviter le danger; résultat: il finit pas être transféré de San Francisco à Downside où le Bureau l'oublia, car Downside avait le taux de criminalité le plus bas des Etats-Unis.
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Elle s'était approchée du bar pour se trouver en pleine lumière. J'eus un aperçu de ses charmes sous les plis vaporeux de son déshabillé.

- D'accord, j'accepte ce boulot, dis-je en faisant un effort terrible pour ne plus la regarder.

À ce moment-là, il me semblait que c'était une occasion qui me vaudrait pas mal de bon temps. Mais ça ne devait pas se passer comme ça. Quand on se laisse doubler par une belle souris, ça ne se passe jamais comme on se l'imagine.
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Sans se soucier des voix qui baissaient soudain d'un ton, des têtes qui se retournaient, du mouvement furtif d'un pouce qui le désignait, Corridon s'avança nonchalamment à travers le brouillard de fumée qui emplissait la salle agressivement décoré de jaune et de rouge.
A Soho, il avait l'habitude d'être le centre des regards et l'objet des murmures. Ce gars-là traînait sa réputation comme un lépreux sa clochette.

(incipit)
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