Kerascoët

Donjon Crépuscule, Tome 105 : Les nouveaux Centurions

BD

Sfar, Trondheim & Kerascoët



Nous avançons dans l'ère Crépuscule, et si au début de cette ère on nous présentait Herbert et Marvin comme étant devenu des ennemis, cela n'aura pas duré très longtemps puisque Herbert n'est déjà plus le grand Khan et que les retrouvailles des deux anciens amis se déroule plutôt dans la joie et la bonne humeur.



Tout comme pour l'ère Potron-Minet, je trouve que l'ère Crépuscule devient de plus en plus intéressante au fil des tomes. Le duo Sfar / Trondheim agrandit son univers, fait évoluer ses personnages et ce toujours avec une bonne touche d'humour.

Voilà un petit bonbon à déguster sans faim ou sans fin à vous de voir !



Serine, jeune noble désargentée, se voit propulser demoiselle d'honneur de la Reine. Mais entre les bassesses des courtisanes, l'exécrable Reine et les machinations ourdies contre le Roi, Serine se voit renvoyée !

C'est sans compter sur ses bons mots et son intelligence qu'elle emploie sous les traits d'un bouffon...



Une intrigue et un suspense enlevé, pour une jeune héroïne comme on les aime : courageuse, intelligente, rebelle et sûre d'elle ! Un excellent modèle pour nos jeunes pousses, mais pas que...

J'ai également apprécié le coup de crayon rafraichissant et léger !

Un bonheur donc total pour les yeux et l'esprit !

Serine est issue d'une famille de nobles désargentés, mais n'a aucun avenir dans son milieu d'origine, d'après sa propre mère : enfant turbulente, elle manque d'instruction et de bonnes manières.

Hep, madame ! Vous sous-estimez les ressources de votre fille courageuse, futée et amusante, qui sait s'adapter et rebondir.

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Cet album pétillant, drôle et intelligent, a l'étoffe d'un Hubert & Zanzim ('Peau d'homme', 'L'Ile aux femmes'...).

L'histoire peut paraître plus naïve et destinée à un public ado-girly puisqu'elle met en scène une jeune fille et un personnage masqué, façon Fantômette.

On y trouve cependant des accents de Jean Teulé pour le côté 'conte historique' (en moins trash). La satire des puissants et de leur (si basse) cour m'a également rappelé le jubilatoire 'Ridicule' (film de Patrice Leconte, 1996).

Les jeux de mots, facéties & trouvailles de la jeune femme sont un enchantement, et quelques personnages secondaires (côté bourreaux et lavandières) ne manquent pas de panache non plus.

J'ai adoré !

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Cette BD est l'adaptation d'un roman.

Je n'ai pas envie de le découvrir, tant l'album est réussi. Je préfère rester sur cette excellente impression : la symbiose entre scénario, texte et graphisme est absolument parfaite.

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~ lu dans le cadre de la sélection Cézam 2023 - catégorie BD ~

C'est le cœur léger et rieur que je termine cette bande dessinée. Elle raconte les aventures de Serine, une jeune fille malicieuse, inventive et courageuse, qui tente de se faire une place en tant que demoiselle de compagnie au palais, malgré un profil assez atypique !



Les pages défilent à vive allure, avec beaucoup de gaieté, d'humour et un petit grain de folie. Les personnages hauts en couleur sont campés avec un plaisir non dissimulé qu'ils soient dans le camp des gentils ou des mauvais.



Les jeux de mots et les envolées folles de Serine donnent le sourire aux lèvres et c'est avec regret que ses aventures se terminent.



Une jolie découverte pour qui veut se divertir avec légèreté et esprit !

Serine se rend à la cour, pour servir la reine. Elle n’a pas les codes pour vivre là, mais qu’importe : son ingénuité et son ingéniosité séduisent. Son rapide succès lui vaut cependant quelques inimitiés.

Cette histoire est agréable à lire, mais un peu trop à l’eau de rose à mon goût.

📚Une cour de récréation.

Un jeune garçon souhaite montrer ses dessins à ses ami.es.

Un autre joue au basket avec fougue.

Deux mondes s'entrechoquent au hasard d'un acte malencontreux.

Un bètise involontaire qui vaut au pauvre Alex d'être mis au ban du reste de l'école.

Toute l'école ?

Un enfant a le courage de lui tendre la main et pas n'importe lequel !



🖊Je pardonne à Alex de Kerascoët est un album d'une grande douceur.

Par le biais de magnifiques illustration et sans aucun dialogue, Kerascoët prône la philosophie du pardon comme la meilleure manière de mettre fin à un conflit.



Alex et son camarade sont différents il n'en reste pas moins des enfants qui doivent apprendre à se connaître pour mieux se respecter.



Un message d'apaisement simple mais fondamental pour vivre en communauté.



🧔Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/je-pard..

Pour ma lecture du 24e tome de Donjon dans l'ordre de parution des tomes, nous revoila sur du Donjon Crépuscule avec ce tome 104.



Nous allons retrouver Marvin et Marvin (le draconiste et le lapin) dans une aventure plus légère où les enjeux seront moins importants que dans les tomes précédents.

Marvin (le roi poussière) va retrouver sa femme, sont fils et ses petits enfants, et cela sera pour lui l'occasion de dépoussiérer les vieilles traditions draconiste en en modifiant le code.



Un tome que j'ai pris plaisir à lire bien qu'il ne s'agisse pas de ma continuité préféré, j'ai particulièrement bien accroché à ce tome.

Grâce au réseau des médiathèques du Var, notre petite bibliothèque de village participe au prix des lecteurs du Var. C'est dans ce cadre-là que cette bande dessinée a été proposée aux lectrices et lecteurs. C'est Jéhanne, libraire / fromagère et grande passionnée de littérature jeunesse, qui a la première lu De Cape et de Mots, et a été séduite ! Elle le conseille vivement, aussi bien aux petits qu'aux grands.

Une très agréable lecture. 

Une satyre de la vie à la cour avec des textes, des dessins et des couleurs pleins d’espièglerie et de facéties. Ça virevolte, ça rebondit et ça donne de joyeux coups de"pied-de-nez" aux fâcheux. 

Un coup de cœur pour les expressions des visages et des corps qui montrent particulièrement bien les émotions.

Beauté est un conte en trois tomes que j'ai eu de la chance de lire dans sa version intégral. Un conte qui commence comme tous les contes de fées avec une jeune femme que la nature n'a pas gâtée qui se voir réaliser un vœu par une fée. Jusque là tout va bien mais ce veut se révèle être une malédiction celui de la beauté. Pousser à son extrême cette histoire parle de la femme, de l'orgueil, de la superficialité mais aussi des choses plus sombres comme la folie, la manipulation, la domination et le pouvoir.

La fin et la moral sont particulièrement agréable. Rien d'original ni de surprenant dans ce récit mais c'est toujours agréable de retomber dans l'enfance en tant qu'adulte pour faire face à la magie autant que la cruauté.

Cette bd est aussi belle qu'elle est intéressante. Je recommande ~

Ce conte de fée a des allures de saga qui s’éternise alors qu’il n’y a pas réellement lieu d’être. Cela aurait pu se conclure par un one-shot en bonne et due forme. J’avoue ne pas comprendre les motivations des auteurs : faire durer le plaisir ? La moralité est pourtant toute simple : il ne faut pas se fier aux apparences. La beauté peut se cacher autre part.



En effet, le concept tourne autour de la beauté intérieure en opposition avec la beauté extérieure. J’aurais sans doute espéré quelque chose d'un peu plus novateur mais cela reste très conventionnel dans l'approche.



Morue la jeune paysanne est plutôt laide. Les fées lui donnent la beauté. Mais bon, on sait que les cadeaux des fées peuvent se révéler assez empoisonnées par la suite car il va falloir gérer avec les hommes.



Le dessin est assez enfantin ce qui colle assez bien à l’atmosphère voulue. J'avoue que je ne suis pas très fan de ce type de graphisme.



J'aime beaucoup ce que proposait ce regretté auteur qu'est Hubert. Ses dernières œuvres sont tout simplement magnifiques. On sentait à travers ce titre tout le potentiel d'un auteur qui a fini par marquer des points par la suite.



En conclusion, une lecture certes agréable mais du déjà-vu. Reste que la morale peut être inculqué à nos enfants à travers de belles valeurs.

Serine est une jeune fille de bonne famille drôle, intelligente et imaginative : elle est toujours prête à inventer de nouveaux jeux pour distraire ses petits frères. Malheureusement, tout cela n’est pas au goût de sa très sérieuse mère, qui n’attend qu’une chose : la marier, pour enfin caser cette fille encombrante qui ne sait pas tenir son rang. Mais c’est sans compter sur l’ambition de Serine d’aller vivre à la cour du roi et de la reine ! Contre toute attente, elle parvient grâce à sa vivacité d’esprit à devenir demoiselle de compagnie. Mais jusqu’à quand pourra-t-elle bousculer cette cour si traditionnelle par son grain de folie sans danger ?



Adapté du roman éponyme de la géniale Flore Vesco et mis en dessins par les talenteux•se Kerascoet, ce roman/conte graphique se lit comme une fable, tant il recèle de jeux de mots, de farces et de réflexions sur les puissants•es de ce monde. Avec un roi tellement à l’ouest qu’il ne voit même pas qu’un complot se dessine dans son dos et une reine si cruelle qu’elle n’a aucune idée de ce qui se passe au palais quand elle dort, cette cour avait décidément bien besoin de l’impertinence et des graines de folie semées par Serine. Un peu comme nous, vous ne trouvez pas ?
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Kerascoët (le duo en couple à la ville comme aux pinceaux) et Hubert s'associent pour un conte de fées envoûtant. Brassant les ressorts habituels des histoires qui ont bercé notre (et leur) enfance, le trio invoquent Grimm, Perrault, Andersen et tout ce que les régions comptent de mythes et légendes.



Morue est un laideron comme on n'en a jamais vu. Elle est reléguée aux basses tâches ménagères... Cela vous rappelle quelqu'un? Un jour, elle laisse couler une larme de compassion sur un crapaud, hideux également, et bardaf! il s'agissait de la fée Mab qui exauce un souhait... Morue souhaite être belle. C'est impossible d'aller contre les voies de la Nature, mais Mab peut changer le regard que vont poser les gens sur Morue... Tout le monde la verra belle à partir de ce jour. Belle? Non, bien plus que cela. La Beauté incarnée.



Mais avec la beauté viennent les ennuis. Les bagarres, les convoitises. Et quand Morue/Beauté s'éprend d'un gars, c'est pour qu'il reste. Mais le voilà parti jours et nuits pour aller chercher ce qu'il y a de meilleur. Car rien n'est jamais assez bon pour Beauté... Elle se met donc à chercher quelqu'un d'autre, sur les conseils de Mab, dont on finira par se demander si elle n'est pas du côté obscur...



Les auteurs vont jouer avec tous les codes, implicites et explicites, des contes et légendes. La virilité, la compassion, l'envie, la jalousie, la colère... bref de bonnes valeurs sûres. Le résultat est une BD qui se feuillette avec avidité et curiosité. On se demande bien jusqu'où les auteurs vont emmener Beauté...

Comme souvent, les titres de Hubert fonctionnent sur moi. Les personnages bénéficient d'une écriture aux petits oignons et surtout, il y a toujours cette thématique de l'identité, de la famille, de la représentation.

Beauté ne déroge donc pas à la règle.

Le paraitre, la futilité des guerres, l'égo de l'homme et sa faculté de mettre sa masculinité en priorité.

Le titre est complètement dans l'ère du temps et semble encore plus d'actualité avec l'époque actuelle.

Comme souvent, les titres de Hubert fonctionnent sur moi. Les personnages bénéficient d'une écriture aux petits oignons et surtout, il y a toujours cette thématique de l'identité, de la famille, de la représentation.

Beauté ne déroge donc pas à la règle.

Le paraitre, la futilité des guerres, l'égo de l'homme et sa faculté de mettre sa masculinité en priorité.

Le titre est complètement dans l'ère du temps et semble encore plus d'actualité avec l'époque actuelle.

Comme souvent, les titres de Hubert fonctionnent sur moi. Les personnages bénéficient d'une écriture aux petits oignons et surtout, il y a toujours cette thématique de l'identité, de la famille, de la représentation.

Beauté ne déroge donc pas à la règle.

Le paraitre, la futilité des guerres, l'égo de l'homme et sa faculté de mettre sa masculinité en priorité.

Le titre est complètement dans l'ère du temps et semble encore plus d'actualité avec l'époque actuelle.

Une lecture très sympa avec beaucoup de jeux avec les mots. J'ai beaucoup aimé la façon dont c'est écrit. Après c'est pas une histoire qui est faite pour moi. Je n'aime pas les histoires qui se passent à la cour avec des gens de la haute et des rois et reines.

Mais cette lecture a été quand même intéressante surtout qu'on y suit une jeune fille qui essaie de bousculer les codes.

Et je ne peux pas faire de comparaisons avec le roman puisque je ne l'ai pas lu.

Je le recommande même si ce n'était clairement pas mon style de lecture.

Serine s'en va à la cour de la reine. Elle est un peu en décalage avec les atours des dames de compagnie de la reine. Elle est aussi sujette aux moqueries et autres vexations. Mais elle trouve dans le verbe, qu'elle porte haut et fort, et dans son imagination, qui semble sans limite, la force et l'énergie de s'affirmer. Elle invente des mots... esperlune, lifrejole... Elle trace sa voie comme personne. Un modèle féminin particulièrement séduisant.



Mais, hélas, l'envie et la méchanceté ont finalement raison de Serine. Considérée pour morte, elle revient en bouffon du roi. Et de nouveau, elle rebondit. Elle insuffle au roi du dynamisme et de la joie de vivre, alors qu'on le disait mourant. Il faut bien avouer que les poisons circulent fort à la cour du roi.



Elle va nouer une solide amitié, et plus si affinités, avec le fils adoptif du bourreau. Erudit et lettré, sensible, ce jeune bourreau va être un soutien pour Serine. Mais bien vite, le bouffon va aussi être sur la liste des personnes à éliminer...



C'est vif, plaisant, drôlatique, espiègle, mutin, distrayant, envolé, enjoué, réjouissant... bref voilà une lecture qui fait du bien par où elle passe. Et les dessins tout doux en aquarelles font encore mieux passer le tout... Là où le roman de base (destiné à la jeunesse) était assez "girly", l'adaptation BD met (me semble-t-il) davantage de poids sur le fils du bourreau. Mais le personnage féminin plaira aux filles et aux garçons, car l'identification à ce grain de folie est très aisée. A mettre entre toutes les mains.

BD très fidèle au roman de F Vesco, qui retranscrit bien l'humour, l'espièglerie de Serine. Dommage, il y a beaucoup moins de jeux de mots, de mots inventés que dans le roman, mais la lifrejole et l'esperlune sont là.... même si on en sait pas bien ce qu'ils sont.

Je regrette également la fin qui est assez rapide, surtout concernant la découverte du fils du roi.

Cela n'en demeure pas moins une très bonne adaptation, et les dessins sont plutôt sympas. La couverture me fait penser à "Fantômette".

(IK971) le rythme enlevé du scénario, le style réécriture du conte sur fond historique et les couleurs punchy (même si je ne suis pas fan du rose fluo choisi), les personnages attachants créent un mélange plutôt réussi. Je m'interroge juste sur la virtuosité de la langue (ancien régime et jeux de mots...) qui pourrait en effrayer plus d'un mais cela peut aussi être l'occasion d'explorer tout un univers (littéraire) avec les collègues de lettres.

(MAB971) Cette BD va plaire aux collégiens. Ils apprécieront le rythme, le scénario, les couleurs, cette mise en mouvement. Oui pour la sélection collège.

(SCO971) Lecture très divertissante et rythmée, avec un scénario original et un trait agréable. Oui pour la sélection Collège.