Kerascoët

***Gros coup de cœur ***



Cette bande dessinée de Flore Vesco est une véritable lecture bonbon, rafraîchissante, qui donne le sourire du début à la fin !



Après avoir découvert la plume de Flore Vesco dans « D’Or et d’Oreiller », on m’a recommandé de lire cette bande dessiné.



Et en effet, c’est un sans-faute !! J’ai retrouvé l’authenticité de l’écriture qui m’avait tant touchée.



On est sur un très bel ouvrage aussi bien le scénario que les illustrations et les couleurs.



Serine est LE personnage attachant. Elle vit au côté de ses 5 frères et de ses parents, jusqu’au jour où son père va s’éteindre. Serine décide de se rendre au château de la reine afin de venir sa demoiselle de compagnie.



Malheureusement, les choses ne vont pas se passer comme prévu, et elle va devenir le bouffon du roi !!



Entre humour, rebondissement, espièglerie et jalousie, Serine va en voir de toutes les couleurs.



Je n’ai qu’une hâte, c’est de me procurer le roman qui est tirée de cette adaptation.

Que d’humour pour cet album qui vous tiendra en haleine du début à la fin tant il y a de rebondissements !!!

Le graphisme est délicat et permet vraiment de nous projeter dans l’univers des personnages.

Les jeux autour des mots sont incroyables.

Un super beau moment en perspective !!!! On ne s’ennuie pas une seule seconde.

Trouver le bon mot peut changer notre vie !



Sérine fait partie de la noblesse désargentée, s’occupe attentivement de ses cinq petits frères, mais au décès de son père, elle décide de rejoindre la cour pour devenir demoiselle de compagnie de la reine, ce qui est particulièrement difficile sans bien, sans recommandation, sans protecteur et sans même de garde-robe. Mais, qu’à cela ne tienne, Sérine a suffisamment d’imagination pour relever tous les défis. Amie des lavandières, des cuisiniers, du bourreau et de son apprenti, elle saura se faire une place de choix auprès des plus hauts grâce à son sens de la répartie et à ses inventions de mots nouveaux.



Cette bande dessinée jeunesse est à la fois drôle et rythmée, une histoire au palais pleine de rebondissements avec des personnages très attachants.



Je connaissais uniquement de nom Flore Vesco, qui a écrit le roman De cape et de mots et qui a participé à cette adaptation en bande dessinée. J’avais déjà très envie de lire son œuvre D’or et d’oreillers qui semble une réécriture pour adolescents de la princesse au petit pois (c’était mon conte préféré quand j’étais enfant). Envie confirmée après la lecture de la bande dessinée De cape et de mots !



Je n’avais jamais entendu parler de Kerascoët, qui est en réalité un tandem de dessinateurs composé de Marie Pommepuy et de Sébastien Cosset, ayant pris pour nom de plume le nom d’un village breton. Pourtant, ils ont déjà eu de vrais succès notamment avec les deux séries Miss pas Touche et Beauté, réalisées avec Hubert (scénariste du très remarqué Peau d’Homme).



De cape et de mots est une excellente bande dessinée jeunesse (qui a été très appréciée également par ma fille de 8 ans) et qui m’emmènera nécessairement vers d’autres œuvres des scénaristes et dessinateurs !

Un titre simple, beau et surtout à l'image de ce que j'aime chez Hubert, cette forme de sincérité dans ses personnages, de les mettre dans un contexte social ou familial complexe. A l'image de ce qu'il a vécu dans avec sa famille comme il l'a confessé à plusieurs reprises dans des interviews.

Le titre est touchant par sa simplicité, beau par ses personnages et surtout captivant par son histoire.

Un titre simple, beau et surtout à l'image de ce que j'aime chez Hubert, cette forme de sincérité dans ses personnages, de les mettre dans un contexte social ou familial complexe. A l'image de ce qu'il a vécu dans avec sa famille comme il l'a confessé à plusieurs reprises dans des interviews.

Le titre est touchant par sa simplicité, beau par ses personnages et surtout captivant par son histoire.

Un titre simple, beau et surtout à l'image de ce que j'aime chez Hubert, cette forme de sincérité dans ses personnages, de les mettre dans un contexte social ou familial complexe. A l'image de ce qu'il a vécu dans avec sa famille comme il l'a confessé à plusieurs reprises dans des interviews.

Le titre est touchant par sa simplicité, beau par ses personnages et surtout captivant par son histoire.

Un titre simple, beau et surtout à l'image de ce que j'aime chez Hubert, cette forme de sincérité dans ses personnages, de les mettre dans un contexte social ou familial complexe. A l'image de ce qu'il a vécu dans avec sa famille comme il l'a confessé à plusieurs reprises dans des interviews.

Le titre est touchant par sa simplicité, beau par ses personnages et surtout captivant par son histoire.

Une lecture rafraîchissante et amusante avec une intrigue bien ficelée, beaucoup d'humour et je n'ai ressenti aucun moment de creux lors de la lecture. La lecture est simple et fluide. J'ai beaucoup aimé cette BD qui me change de ce que je peux lire à l'habitude.

De l'humour, de la gaieté et des jeux de mots ne manquant pas de piquant, le tout avec un dessin pétillant et avec de bonnes trouvailles créatives, cette BD fait passer un très bon moment aux enfants (je dirai à partir de 9 ans environ) mais aussi aux adultes.

Au palais royal, la reine tyrannique et autoritaire épuise ses demoiselles d'honneur à longueur de journée avec ses caprices. Serine, une jeune fille très attachante et maline, s’y rendra après la mort de son père pour devenir demoiselle d'honneur de la reine.



Venant d’une famille noble ruinée, Serine débutera à la Cour sans belles parures, sans maitriser les codes, etc… mais pourtant, elle gagnera les faveurs de la reine. Mais est-ce que cela va durer ? Et qu'est ce qu'une esperlune dont toute la cour parle ? Elle finira par comprendre qu’un complot se prépare pour assassiner le roi 👑...



Ce roman graphique est vraiment très plaisant à lire, et le style de dessins est simple et coloré. Le personnage de Serine m'a beaucoup amusé, surtout lorsqu’elle sème la zizanie à la Cour. J’ai eu un véritable coup de cœur 💞💓🌸♥️💓💘💖💖 pour cette agréable BD graphique, qui plaira certainement aux jeunes lecteurs mais aussi aux adultes.



Je ne peux que vous la recommander !



Ma note ✨ : 5/5



Bon weekend 🌸

Une BD qui sort de l'ordinaire !

J'ai bien aimé les jeux de mots et de langage même si l'histoire ne m'a pas vraiment captivé. C'est très ciblé sur les filles et leurs soi-disant bonnes manières que l'héroïne se plaît à pointer du doigt surtout quand elle se déguise.

Grâce à la BD et à ses images claires et lumineuses qui m'ont beaucoup plu, j'ai lu une version que je n'aurai certainement jamais lu en livre !

On aime :

- les aquarelles du duo Kerascoet : les couleurs chatoyantes, le trait léger et le dessin vif et en perpétuel mouvement

- la dynamique du scénario marqué par de nombreux rebondissements

- le personnage principal pétillant et quelque peu moderne pour son époque

Je me retrouve avec cette BD entre les mains et apparemment, c'est un peu une chance...il semblerait qu'on est passé à deux doigts de ne connaitre jamais la fin de l'histoire, mais bon.

Je suis une grande fan de Karascoët. J'aime la façon dont leur dessin presque enfantin se met souvent au service d'histoire oniriques et parfois même glauque. C'est un peu le cas ici mais pas autant que dans certaines de leurs autres oeuvres.

Nous suivons les aventures d'un petit groupe de spéléologues qui se retrouve perdu dans un réseaux de grottes et de boyaux. De ce départ relevant du tragique fait divers, nous plongeons avec eux dans une histoire fantastique plutôt bien menée mais je me suis un peu perdue en route. Les divers ressauts de l'histoire m'ont semblé au final un peu répétitifs. Le final, lui, est plutôt sympa.

Une bonne lecture mais qui ne me marquera pas plus que ça je pense.

Mais ça reste un

De Flore Vesco, je ne connais que son roman D'or et d'oreillers, que j'avais beaucoup aimé. Cela m'avait donné envie de lire d'autres œuvres de cette autrice, sans jamais en trouver l'occasion. Et puis je me suis retrouvée avec l'adaptation BD entre les mains.



J'ai vraiment beaucoup aimé cette bande dessinée qui nous raconte le destin de Serine, jeune fille de bonne famille qui devient dame de compagnie de la reine. Mais son rôle n'est vraiment pas facile car la reine est exigeante et exécrable.



Je me suis prise d'affection pour la jeune Serine qui sait, décidément, se sortir de toutes les situations. Cette jeune fille est une poétesse née. Elle a un talent pour jouer avec les mots, pour en inventer et trouver à quoi ils correspondent. Elle n'a pas sa langue dans sa poche et détonne au milieu des autres jeunes femmes de la cour. Il faut dire que Serine n'est pas une poupée de porcelaine maniérée. Elle est libre, indépendante. C'est un personnage tellement vivant. Et puis, l'histoire est assez chouette, elle aussi.



C'est une adaptation, mais j'ai trouvé qu'on retrouvait bien la poésie que Flore Vesco nous avait déjà montré dans D'or et d'oreillers. Les mots sonnent joliment, l'autrice en joue avec brio. Niveau dessin, j'ai également beaucoup apprécié.



Une BD qui m'a donné encore plus envie de découvrir l'oeuvre originale.

MISS PAS TOUCHE tomes

1-2 & 3-4



Miss Pas touche, BD en 4 tomes, est une série sur laquelle il convient de poser les mains ; même si le titre cherche à vous en dissuader.



Le graphisme, à la fois mutin et sauvage, innocent et brutal, restitue admirablement l’atmosphère des maisons closes du Paris des années 30. Les mères maquerelles, les macs, les filles à vendre et les clients raffinés forment une galerie qui se prête parfaitement aux hypocrisies et aux manigances sordides des bordels, où venaient se divertir monstres et puceaux de la belle société de l’époque.



Les deux premiers tomes racontent comment, et surtout pourquoi, la chaste Blanche devient la putain la plus renommée de l’hexagone. L’innocente vierge dérouilleuse de gorets de la haute devra apprendre à se méfier des apparences, des jalousies et des coups bas, avant de tailler dans le gras des psychopathes qu’elle traque.



Le scénario, le cadre, les rebondissements, tout est savoureux dans ces deux premières parties.



Avec les tomes 3 et 4 on repart (presque) à zéro. L’intrigue principale est dénouée, mais les tribulations de notre dominatrice désormais préférée nous laisse une petite envie de reviens-y ; c’est qu’on a fini par y prendre goût !



Nous voilà, à notre tour, attachés (aux aventures de Miss Patouche, pas aux barreaux du lit) et l’on se satisfait volontiers de cette suite qui, bien que moins sanglante, n’en demeure pas moins bigrement divertissante.



Notre héroïne va-t-elle ranger son fouet et sortir du claque au bras du grand amour ? Évidemment (que non ?)



Puisqu’on vous dit de le lire…

Un épisode qui fait le ménage à coup de batailles fantastiques, on va régler les luttes de pouvoir à Vaucanson, nouvelles alliances et bagarres épiques, c’est un épisode lyrique, mouvementé, drôle et touchant à la fois, le graphisme des Kerascoët fait des merveilles, inventif et baroque, et j’ai adoré le final en apothéose, avec la pointe d’émotion et d’humour. Cette seconde retrouvaille entre Herbert et Marvin (Roi Poussière) met du baume au cœur, pourtant tout reste ouvert. La très grande réussite de cette série vient du rapport entre l’univers fantastique débridé, où les limites de l’inventivité semblent infinies, avec ces personnages aux considérations triviales, à l’esprit simple et détaché, presque blasés. Tous les personnages sont formidables, génialement créés, avec leurs grandeurs et leurs bassesses, même les rôles les plus secondaires possèdent un attrait incroyable, et la magie est complètement loufoque, les règles absurdes… les auteurs semblent y prendre un plaisir énorme et ils nous le transmettent parfaitement.

Un épisode qui se déroule presque entièrement sur un lagon flottant dans l’air, on retrouve le lapin rouge perdu dans ses déboires amoureuses, et le Roi Poussières qui va devoir régler quelques affaires de famille, nos deux héros sont encore plus pathétiques. Les délires inventés par Joann Sfar et Lewis Trondheim sont toujours aussi délirants, servis par des dialogues délicieux et drôles. Kerascoet (c’est un couple sous un seul nom), au graphisme, mettent de la vie et de la lumière dans cette histoire, les représentations de la terre éclatée avec ces îlots flottant dans l’air sont de pures merveilles, et le plaisir est à chaque fois au rendez-vous. Ne vous fiez pas au bordel ambiant qui sent l’improvisation, cette série est sacrément bien construite. Encore un tome formidable.

Je ne connaissais pas le roman de Flore Vesco et je ne peux donc pas juger de la justesse de l'adaptation ...mais, en tout cas, la qualité de la BD est incroyable.

L'histoire est vraiment bonne, les personnages sont grandioses (chacun à leur mesure et dans les rôles qui leur ont été donnés), les réparties sont fines et le dessin des Kerascoët est absolument formidable (comme toujours aurais-je envie de dire). Le trait est dynamique et léger, les personnalités et les expressions croquées avec une économie de moyen judicieusement efficace. La mise en couleur est fraiche et bien dosée.

Je me suis beaucoup amusée...ma fille de 12 ans me l'a piquée et elle s'est bien amusée aussi.

Une jolie bande dessinée pleine d'humour et de rebondissements. Cette cour royale remplie de complots et de malfaisants avait bien besoin de la fantaisie de la pétillante Serine pour remettre de l'ordre (ou plutôt du désordre) ! Une BD lue par ma fille de 9 ans et par moi avec beaucoup de plaisir !

J'avais été totalement conquise par le roman de Flore Vesco sorti en 2016 (son premier roman). J'ai retrouvé dans cette adaptation en bande-dessinée l'aventure hors du commun de la jeune Serine et son caractère bien trempé qui dénote pour l'époque. J'ai aimé le trait de Kerascoët que je ne connaissais pas. Il donne à cet univers un côté hors du temps et des codes.

Malgré tout, et c'est là toute la limite de certaines adaptations, je n'ai pas retrouvé totalement les jeux de mots, la gouaille et l'indiscipline chronique du personnage principal. Les personnages secondaires se retrouvent tout juste esquissés pour comprendre leur rôle dans l'histoire.

Ce n'est pas une mauvaise bd, et je pense que quelqu'un qui n'aurait pas lu le roman la trouvera sûrement très bien. Mais en ce qui me concerne, je reste un peu sur ma faim...