Citations de Kokor (68)
Bonjour, mon brave monsieur, j'espère ne point vous déranger sous ces cieux. Je me présente, Alexandrin de Vanneville, poète des campagnes et des villes, arpentant les chemins de terre et de bitume, par le vent et par la pluie, sans me taire et sans amertume, je survis en proposant ma poésie.
- C'est ça, dégagez ! Vagabonds, clochards, pouilleux !
- Je suis tout ça monsieur, Et vous n'êtes que vous-même. J'aimerais vous plaindre mais je ne le veux. Restez à votre haine.
On ne s'entend plus ici, Maude ! De grâce, revenez à un volume raisonnable ou bien écoutez votre "crincrin" au casque.
...c'est ce jeu avec les mots qui me tient debout...C'est cette quête du beau qui m'évite de rester à genoux...
J'adorais ma mère mais elle me trouvait empoté pour tout un tas de choses. C'est d'être assise dans son fauteuil qui t'oblige à penser comme elle ?
- Faut-il se désespérer de la nature humaine ?
Peu importe dans quoi un homme se lance... l’essentiel est qu’il trouve son rythme.
Tout de même...
Passer des jours et des nuits penché sur une machine à écrire afin de recréer la vie telle qu'on la connaît, la vie telle qu'elle pourrait être...
Mais moi ce que je dis, c'est que tant qu'on n'a pas le nez plein de piquants de porc-épic, tout va bien.
"(...) Les travaux en hauteur ne sont pas à la portée de tout le monde, vous savez... (...)"
Alain KOKOR, Le commun des mortels, 2004, Vents d'Ouest (p.15).
"- Allons, allons, Arthur, tout n'est pas perdu... Il vous reste l'imagination."
Alain KOKOR, L'ours est un écrivain comme les autres, 2019, Futuropolis (p. 9).
- L'enfant est couché. Vous pouvez parler normalement.
- C'est mon phrasé normal, comme ma vie ne rime à rien je fais sonner les mots, c'est devenu primordial.
Présentation de l'auteur :
Alain KOCH, du Hav'. Pense que les fruits de mer mûrissent plus vite dans l'eau bouillante, même le vendredi, et s'en excuse à leurs mers pour cette faim.
"(...) — N'espère pas m'échapper, maudite créature ! J'ai remporté trois fois de suite le critérium du Mollet d'Or !!
(...)"
ALPH & Alain KOCH (Kokor), Phil Korridor, tome 1, La Nuit des Fulgurs, 1992, Zenda (p. 30).
"(...) Plus il y a de zéros avant la virgule et moins ça me dérange d'être pris pour un imbécile.
(...)"
ALPH & Alain KOCH (Kokor), Phil Korridor, tome 1, La Nuit des Fulgurs, 1992, Zenda (p. 12).
"(...)
— Saleté d'pluie ! J'ai plus un poil de sec à part le gosier ! Et c'est mauvais pour la santé d'être mouillé à l'extérieur et desséché à l'intérieur !
— Ouais ! Ça provoque un déséquilibre et c'est comme ça qu'on attrape le rhume !
(...)"
ALPH & Alain KOCH (Kokor), Phil Korridor, tome 1, La Nuit des Fulgurs, 1992, Zenda (p. 18).
Partout se trouve la beauté
Dans un marteau, un clou, un cageot, un trait
La beauté est dans l'œil qui contemple
Et qu'importe le sujet observé
L'émerveillement s'apprend et se transmet.
Je cherche des visages à toute chose, on nomme ça la paréidolie.
Mais c'est plus une manie qu'une psychose.
C'est plus fort que moi, même quand je touille.
Je cherche un minois dans ces raviolis qui bouillent.
P25
- Je m'appelle Alexandrin, je vis d'eau fraîche et de pain.
Jouer avec les mots c'est ma vie.
Aimez-vous la poésie?
- No comprendo!
P60
(...) comme ma vie ne rime à rien, je fais sonner les mots, c'est primordial.