vanitas vanitatum, et omnia vanitas !
Tout de suite, ça en jette de commencer une critique par une citation latine, vous ne trouvez pas ?
Un écrivain, retiré à dans la campagne du Nord des Etats-Unis, se fait voler son manuscrit par un ours. Cet ours va se rendre à New-York, le faire éditer et rencontrer le succès. le dessin est réaliste, le trait est vif, c'est une bichromie, un noir et un ocre tirant sur l'orange, seul l'orange prend des nuances presque naturelles.
C'est un récit loufoque, absurde, mais aussi ironique voire sarcastique, il épingle le milieu de l'édition, la promotion des livres et les relations dans ce monde plein d'effervescence et de vanité. J'ai adoré l'humour, le ton décalé, personne ne s'offusque qu'un ours ait pu écrire un livre, “il ressemble à
Hemingway !” Un grand et gros personnage dégingandé, n'ayant pas les codes de la société, l'ours semble perdu dans ce monde d'humains citadins mondains, certainement pas à sa place, mais le goût de l'exotisme, de la nouveauté des humains le propulse en avant dans les médias. Les plus à l'ouest dans cette histoire, c'est ce microcosme totalement snob des médias, du marketing, du journalisme, toute cette effervescence en devient totalement ridicule, vaine et vaniteuse.
Et j'ai ri haut et fort ! Réjouissant.
« Odi panem quid meliora . Ça veut rien dire, mais je trouve que ça boucle bien. » Loth d'Orcanie
Message privé : J'ai trouvé dans mon livre ramené de la médiathèque, une surprise, un petit message privé fort sympathique ! Un petit supplément de bonheur pour moi et un grand merci pour celle qui se reconnaitra !