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Critiques de Kris (705)
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Chroniques de Notre Mère la Guerre

Cet album est un prolongement des quatre volumes réalisés par Kris et Maël, entre 2009 et 2012, intitulés Notre mère la guerre. Forts du succès critique et public incontestable rencontré par cette série – plus de 60 000 exemplaires vendus –, Kris et Maël ont souhaité rendre hommage « à tous ceux qui ont laissé des traces littéraires ou visuelles de leur expérience durant la guerre ».
Lien : http://www.lemonde.fr/centen..
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Chroniques de Notre Mère la Guerre

Pour commencer je tiens à remercier Babelio et les éditions Futuropolis pour leur confiance dans ce partenariat Masse Critique.



Les Chroniques de Notre Mère la Guerre est un volume "hors-série" élaboré pour expliquer la genèse de l'écriture de cette série que je ne connaissais pas.

Kris et Maël, les deux auteurs de cette série raconte leur attachement aux personnages qu'ils ont "créés", bien que la majorité ait réellement existé, comme Charles Péguy pour ne citer que le plus célèbre d'entre eux.



On pourrait penser qu'avec le centenaire de la Grande Guerre le sujet a été épuisé, mais la bande dessinée apporte souvent plus qu'une dimension "ludique" au sujet qu'elle traite.

L'originalité de cette série, c'est la volonté qu'ont eu les auteurs de rassembler sur les mêmes planches des points de vue sur la guerre - et des façons de vivre la guerre - totalement opposés.

On a d'abord, Charles Péguy, le poète qui brandissait la République comme son étendard et a connu une fin.. rapide et qui n'avait rien de glorieuse ni grandiose dès le début du conflit.

Puis il y a Louis Barthas et Gabriel Chevallier, deux soldats (avec des profils très différents!) qui sont revenus de la guerre et ont laissé leur témoignage à la postérité.

Et, deux autres points de vue intéressants mais rarement mis en avant lorsqu'on parle de cette période : Vera Brittain, qui symbolise la tragédie des femmes qui ont attendu éternellement le retour des hommes qu'elles aimaient. Et Machin, un enfant enrôlé au front car dans la vie civile sa vie de marginale avait bien peu de valeur. Alors autant l'utiliser comme chair à canon !



J'ai trouvé ces parties assez inégales. En particulier la dernière, que j'ai trouvé assez bâclée alors qu'elle était , au départ, la plus prometteuse. La partie "féminine" du récit a été inspirée par des recherches de Stéphane Audoin-Rouzeau dont les recherches ont permis de mettre à jour d'autres visages de la Guerre. Malheureusement, Vera Brittain est un peu présentée comme Mathilde dans "Un long dimanche de fiançailles".

En ce qui concerne Charles Péguy, .. je comprends le choix qui a pu motiver sa sélection dans le casting, mais je n'ai pas d'admiration pour cet homme qui a traîné Jean Jaurés dans la boue à cause de sa position anti-guerre. D'autant plus que la postérité a donné raison à Jaurès : la guerre a bien été une immense boucherie qui n'a rien réglé les problèmes qu'elle prétendait régler en quelques mois. Bref, ceci n'est que mon point de vue, mais il permettra de comprendre l'immense subjectivité de mon propos !

En revanche, les deux autres parties sur les soldats étaient très intéressantes et le graphismes très "vintage" pour l'un et l'autre dans des tons plus sombres servaient admirablement ces récits.



J'ai apprécié aussi la façon dont les auteurs se sont impliqués dans leurs planches. Ce volume montre bien le travail que nécessite une bande dessinée , car c'en est un ! Une bande dessinée ne se limite pas à quelques dessins joliment colorés avec quelques phrases semées ici et là, et les Chroniques de Notre Mère la Guerre illustre bien le travail antérieur et postérieur à la publication.

Maintenant il ne me reste plus qu'à me procurer au plus vite tous les volumes de la série !

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Chroniques de Notre Mère la Guerre

Qui a dit que la BD était un art mineur?

Ici, elle fait œuvre de pédagogie, c'est un vecteur de transmission culturelle entre les générations.

Pour ce dernier volume de Notre Mère la guerre, nous revoici plongé parmi les soldats de la première Guerre Mondiale.

L'auteur scénariste s'implique dans son œuvre, intervenant régulièrement à la première personne, enfant ou adulte.

Les personnages qui prennent vie sous la plume de Kriss et les traits de Mael sont les doubles de ceux rencontrés par les auteurs au cours de leur phase de recherche, de leurs lectures de nombreux témoignages et de lettres de la grande guerre. Ce volume est aussi un hommage aux principaux inspirateurs de cette série, connus ou anonymes, Charles Péguy, Louis Barthas, Vera Brittain ou ces jeunes hommes anonymes engagés volontaire ou de force (issus de maison de redressement par exemple).

Ce titre s'ouvre sur l'incompréhension d'un gamin de 14 ans qui ne comprend pas l'émotion suscitée par le récit des anciens à Verdun, soixante dix ans après le conflit. Incompréhension due à la différence de génération.

Alors le gamin devenu adulte se plonge, près de cent ans après cette guerre, sur la vie des soldats.

Consentement, révolte, refus et surtout...la peur, qu'il ne faut pas avouer si on veut paraitre un héros.

Et l'Etat dans tout ça?

Le passage consacré à Charles Peggy la récupération mémorielle du décès des soldats.

Gradés ou anonymes, tués ou survivants, fiancés, femmes, sœurs...sous la plume des auteurs, la guerre devient le révélateur d'une société exacerbée par le combat.
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Chroniques de Notre Mère la Guerre

Ces chroniques ne sont pas une suite ou un spin-off mais bel et bien son prolongement.

Accompagnés de Vincent Bailly, Damien Cuvillier, Édith, Hardoc et Jeff Pourquié, Kris et Maël brossent le portrait de grandes figures de la Grande Guerre comme Charles Péguy, Louis Barthas, Vera Brittain, Gabriel Chevallier, Georges Deloche qui ont été à l’origine de leurs personnages de fiction.

En préambule, Kris, 14 ans, nous conte l'origine de ce projet: une visite au mémorial de Verdun et le souvenir d'un grand père pour qui il a envie de poursuivre ce devoir de mémoire et pour toutes ces générations qui ne comprennent pas pourquoi.

Au travers de ces différents portraits, différents styles, différents graphismes.

Le fil conducteur de ces planches ? Kris au milieu de ces poilus.

On retrouve même Kris et Maël au cours de leur recherches.

C'est beau, émouvant.

Un bel hommage à tous ces disparus, pour la plupart très jeunes.
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Chroniques de Notre Mère la Guerre

En 2014 le centenaire de la grande guerre arrivant une nouvelle proposition de poursuivre l histoire de notre mère la guerre est demandée à Kris et Mael. Ils en avaient pourtant fait le tour et l idée de raconter l histoire de ceux qui l ont écrite est apparue.

Un collectif sous la direction de Kris s est mis à cette tâche. Très différent d un dessinateur à un autre, cette bd apporte une vision un peu différente.
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Chroniques de Notre Mère la Guerre

Un album qui possède de solides vertus pédagogiques, apportant des connaissances inédites (sauf pour les spécialistes, j’imagine) tout en poussant à la lecture, à la découverte, à une curiosité humaniste et élargie. Les citations de E. M. Remarque, écrivain évoquant l’autre camp (À l’Ouest, rien de nouveau) sonnent aussi puissamment que les autres témoignages.
Lien : http://www.actuabd.com/Notre..
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Chroniques de Notre Mère la Guerre

Les chroniques de Notre mère la guerre n'est pas une suite ou un spin-off de la série. Non c'est une compilation de témoignages vibrant d'émotions. Ces même témoignages qui ont fait naitre chez nos auteurs Kris et Mael l'histoire et les personnages pour notre mère la guerre.

C'était un point de vue vraiment intéressant. Celui de savoir comment nait l'histoire. Leurs recherches de vérité, de lieux qui ont autrefois tremblé sous la terreur des obus, d'hommes qui ont laissé de puissant récit aux générations futures. Et comment les auteurs ont pris des morceaux de ci de là de tout ça pour en faire une oeuvre aussi pleine d'émotion et de vérité qu'est la série mère.



Bien sur les courtes histoires sont pas toutes de la même qualité je trouve. Et j'ai eu parfois du mal à retrouver l'émotion poignante de notre mère la guerre.

Mael laisse le pinceau à d'autres dessinateurs, qui n'ont pas sont talents pour dépeindre les sentiments forts et les ambiances de la guerre.

Ensuite, bien sur, nous ne sommes pas dans un récit. Ce sont des témoignages, plutot assez court. Ce qui fait qu'on n'a pas forcément le temps de s'y attacher autant qu'il le faudrait. Rien de comparable à ce qu'on a vécu aux cotés de section du lieutenant Vialatte et du caporal Peyrac et ses jeunes repris de justice.



C'est néanmoins une belle découverte que j'ai surtout aimé pour son envers du décor. Pour connaitre la naissance d'une aussi belle aventure que Notre mère la guerre.
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Chroniques de Notre Mère la Guerre

Tout d'abord, merci à Babelio et aux Editions Futuropolis de m'avoir envoyé ce magnifique album dans le cadre de la dernière opération Masse critique.



Chroniques de Notre Mère la Guerre est une façon pour les auteurs de continuer leur série, mais il est tout à fait possible de lire cette BD et de l'apprécier sans avoir lu les 4 tomes précédents.

Par contre, si on ne les a pas lus (ce qui est mon cas), impossible de ne pas se précipiter pour les acheter après avoir fini les Chroniques.



Dans ce livre, Maël et Kris ont voulu rendre hommage à des personnages réels qui leur avaient inspiré certains personnages de Notre Mère la Guerre et raconter leur véritable histoire.

Pour ce faire, ils ont fait le choix original et sympathique de faire appel à de jeunes dessinateurs même si tous les récits restent de Kris.

Maël et Kris signent toutefois un prologue et un épilogue pleins de sensibilité et qui resituent bien le contexte et l'objectif de l'ouvrage.



Le premier portrait est celui de Charles Péguy. Les dessins de Damien Cuvillier sont magnifiques et la mise en perspective historique de la postérité de Péguy très pertinente. La BD commence fort!



La seconde histoire est celle de Véra Brittain. Elle est très émouvante, mais j'ai trouvé que les dessins d'Edith, très épurés, un peu naïfs, n'allaient pas forcément bien avec.



Le troisième portrait, celui de Louis Barthas, est celui que j'ai préféré, pour la force des textes, bien servie par des dessins classiques de Hardoc.



Vient ensuite l'histoire de Georges Deloche et Gabriel Chevallier, très intéressante même si j'ai un peu moins aimé les dessins de Vincent Bailly.



Et pour finir, les auteurs nous présentent l'histoire de quelques gamins....



Le résultat est un album magnifique (avec une mention particulière pour la couverture), très émouvant, qui fait réfléchir: une réussite!
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Chroniques de Notre Mère la Guerre

Pas inintéressante cette plongée dans les sources biographiques et bibliographiques qui ont donné vie à la quadrilogie Notre-mère la guerre. Intéressant aussi de voir certains de ces inspirateurs prendre vie sous forme d'historiettes BD, tels que Charles Péguy (qui ne m'est décidément pas sympathique, et ce mini biopic n'a pas changé mon opinion) ou le tonnelier Louis Barthas, qui lui, par contre, est probablement pour moi l'archétype du héros de la première guerre mondiale.

Comme souvent pour les anthos BD, l'ensemble n'est quand même pas très homogène (c'est Maël qui s'en sort le mieux au dessin, et de loin... Quand ce sont d'autres qui s'y mettent, ce n'est déjà plus pareil), et le dernier passage fait un peu 36 15 mon nombril.

Sympathique, donc, mais dispensable.
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Chroniques de Notre Mère la Guerre

Indispensable pour tous ceux qui ont aimé Notre mère la guerre. Mais qui peut tout aussi se lire sans référence, mettant en avant le cheminement du travail créatif et d'inspiration des auteurs. C'est riche de sources et de points de vue mettant en avant des personnages singuliers, et leurs histoires personnelles, qui toutes ensemble font la grande Histoire. Tout le liant et le lien vers ce qui nous rassemble, notre humanité, dont nous avons toujours des leçons à tirer, afin d'essayer qu'il n'y ait plus de guerres...
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Coupures irlandaises

1987. Christophe, tout content, court dans les rues de sa petite ville bretonne. Il se rend chez son ami, Vincent, à qui il annonce, d'emblée, la bonne nouvelle. Ses parents ont dit oui pour le séjour linguistique en Irlande, à Belfast. À eux les petites irlandaises, les baignades dans le lac du Connemara !

Trois mois plus tard, après des heures de voyage en train puis en bateau, les deux amis débarquent dans une ville grise et pluvieuse où l'armée rode à chaque coin de rue. Ils attendent longtemps sous un arrêt de bus avant qu'une vieille femme ne vienne les chercher et les conduise à pied vers leur maison d'accueil. Là encore, ils sont surpris par la présence des soldats armés et des blindés. Chaleureusement reçus par la famille Devlin, ils vont malheureusement déchanter lorsque Christophe apprend qu'il va habiter dans une autre famille, protestante celle-ci.



Ce roman graphique, quasi-autobiographique, narre le périple de deux bretons en terre irlandaise. Une terre qui porte encore les stigmates du conflit irlandais, des soulèvements et des luttes politiques. Les deux adolescents ne se doutaient pas, en mettant les pieds à Belfast, du climat délétère qui régnait alors. Ce qui devait être un voyage linguistique enrichissant et instructif allait prendre une tournure inattendue car les deux adolescents de l'époque allaient découvrir le rai visage de l'Ulster, les blindés, les patrouilles, le chômage, la haine, la peur, la pauvreté mais aussi le courage et la solidarité. Un séjour qui marquera à jamais Kris et Vincent Bailly. À travers ce récit, l'auteur ne cherche pas à prendre position mais tente de dépeindre les conditions de vie à cette époque, les relations humaines si particulières. L'auteur excelle dans l'art de nous plonger dans ce Belfast des années 80. Graphiquement, Vincent Bailly nous offre de très belles planches au trait nerveux et aux visages expressifs, servies par des couleurs directes du plus bel effet.

Aujourd'hui encore, Kris se demande comment ses parents ont pu le laisser partir là-bas.

À noter en fin d'album, une dizaine de pages de témoignages, dont celui de Sorj Chalandon, et un dossier très instructif sur le conflit nord-irlandais.
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Coupures irlandaises

Une BD trouvée dans le sac des surprises d'été de ma médiathèque ... 



Deux jeunes frenchies en vacances irlandaises pour perfectionner leur anglais qui se retrouvent à Belfast, en 1975 ... A leur regret, ils seront dans deux familles différentes et quelles différences ! 



Récit assez caricatural : la chaleur affective côté catholiques, l'argent chez les protestants !  



Un dessin un peu trop brouillon à mon goût, des situations prévisibles ... 



Bref, à oublier ! 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Coupures irlandaises

Visuellement pas vraiment mon truc. Par contre j'ai aimé l'histoire de ces deux ados insouciants qui se retrouvent les deux pieds dans un conflit qui déchire l'Irlande. J'ai aimé cette petite leçon d'histoire, et les compléments à la fin de la BD. Ca m'a donné envie de revoir The wind that shakes the barley de Ken Loach.
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Coupures irlandaises

Christophe a 14 ans quand, en avril 1987, ses parents acceptent qu’il parte deux mois en Irlande avec son pote Nicolas. Un voyage linguistique qui est avant tout un prétexte aux deux amis pour passer du temps ensembles.



Ils seront accueillis à Belfast, Chris dans une famille protestante et Nico dans une famille chrétienne.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Coupures irlandaises

Kris a l'air de se spécialiser dans les bd de prise de conscience. Dans Un homme est mort, il voulait nous rappeler le difficile combat des syndicats lors d'une immense grève pour sauver ses chantiers. A partir d'un drame humain individuel qui aurait pu être évité, il tire avidement tout son récit... ce qui peut énerver certains lecteurs n'aimant pas les partis pris.



Dans coupures irlandaises, il s'agit de donner une vision beaucoup plus vaste de ce qu'à pû être la vie quotidienne des habitants de Belfast dans les années 80 à partir d'une expérience vécue de voyages scolaires par le biais d'un professeur d'anglais.



L'auteur admet bien volontiers dans un dossier spécial en fin d'ouvrage que la fin du récit est résolument dramatique par rapport à la réalité qu'il avait vécu. Par ce biais et en nous prenant par les sentiments, il voulait nous faire ressentir l'injustice et l'état de guerre permanent qui a embrasé l'Ulster. Je n'ai rien contre ce procédé d'autant que cela paraît tout à fait plausible.



Maintenant, j'ai toujours eu un faible pour les peuples qui défendent leur unité territoriale face à un envahisseur (dixit le Tibet par exemple). L'Irlande est une île dont un petit bout au Nord-Est se trouve sous administration anglaise pour des questions de religion principalement. C'est vrai que je trouve tout à fait ridicule qu'on puisse se battre parce qu'on est catholique ou protestant et qu'un lointain personnage historique à savoir Guillaume d'Orange a mené une bataille victorieuse. C'est totalement absurde ! Je suis véritablement intolérant... face à la guerre.



J'irai même plus loin en indiquant que c'est quand même au peuple de se responsabiliser pour ne pas sombrer dans la haine et la rancoeur. Ces choses là sont impossibles en France car il existe véritablement une unité nationale malgré la diversité. Pourquoi ne pas comprendre qu'il faut respecter son prochain? Non, là-bas, il y a des pasteurs intégristes qui enseignent la haine. Or les différences peuvent constituer une source de richesse pour peu que l'ouverture d'esprit existe.



J'avais sans doute pas besoin personnellement de "coupures irlandaises" pour me faire une idée sur la situation que vît le peuple irlandais. Cependant, ce témoignage vu par des adolescents de 14 ans est tout à fait intéressant et mérite une lecture, voir un achat. Cela provoquera bien des réflexions. Le but tout à fait louable de l'auteur est atteint.
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Coupures irlandaises

une belle BD, j'ai aimé les couleurs, les dessins. Assez didactique aussi , elle nous retrace certains moments importants de l'histoire de l'Ulster. L'histoire manque peut-être un peu de finesse, certaines scènes font un peu clichés, mais c'est une BD qui devrait plaire aux ados. Et tous les documents à la fin sont un vrai plus, dont j'avais reproché l'absence dans l'excellent roman pour ado, La Parole de Fergus: interview de Kris qui nous raconte que cette histoire est partiellement authentique, rappel du contexte historique, propos de Sorj Chalandon, auteur de l'émouvant Mon Traître, dont les auteurs nous recommandent la lecture, comme ils recommandent de voir l'un de mes films cultes Au Nom de mon Père
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Coupures irlandaises

Cette bande dessinée met en lumière le conflit en Irlande du Nord dans les années 80. De l'âge de Kris, je me souviens de ce que je savais du conflit, c'est à dire peu de choses. Partant de son histoire vécue, un séjour linguistique à 14 ou 15 ans, il donne des éléments pour comprendre la société irlandaise. Comme pour Un homme est mort, une partie documentaire en fin d'ouvrage complète la fiction. A recommander.
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Coupures irlandaises

Récit en partie autobiographique, Coupures Irlandaises scénarisé par Kris (alias le jeune Christophe) est un album dont l’engagement se mesure par cette volonté de montrer les événements. Et lorsque l’on parle d’engagement, l’histoire de l’Irlande avec son lot de martyres et d’épisodes sanglants apparaît presque immédiatement à l’esprit. Ce conflit nord-irlandais, surtout pour ceux nés après 1980, est une page lointaine : quelques articles dans les journaux, de magnifiques films, de belles chansons… Mais dans nos petites vies à l’abri, on oublie rapidement cette réalité où des enfants sont mis en joue par des soldats dans la rue.



Lire l'article sur le blog collectif kbd :
Lien : http://blogkbd.wordpress.com..
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Coupures irlandaises

Une très chouette BD sur le conflit Nord Irlandais. La BD prend le point de vue de deux adolescents français venus à Belfast, pour un échange linguistique, et qui ne se doutaient pas de ce qu'ils allaient découvrir.
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Coupures irlandaises

Je m'attendais à lire quelque chose de différent : je pensais vivre cette révolution de l'intérieur, vue par les Irlandais. Mais en fait, on découvre cette période à travers les yeux de deux jeunes Français. On se rend très vite compte qu'ils n'étaient pas au courant de la situation politique de l'Irlande du Nord, ou, en tout cas, ne se rendait pas compte de l'ampleur des combats.



Le fait que ce soit l'histoire de deux touristes permet de parler des événements et de la réalité des combats tout en parlant de la vie. Ils continuent de sortir, découvrir Belfast et de rencontrer des filles... C'est vraiment ce qui m'a le plus plu. C'est d'ailleurs ce que j'ai apprécié dans les deux autres oeuvres de Kris que j'ai lues.



J'ai trouvé le scénario juste, efficace et honnête. Même si certains passages ont été romancés, le vécu transparaît dans d'autres. Les dessins servent très bien cette histoire. Au début, j'avais un peu de mal avec les dessins : je ne les trouvais pas forcément esthétiques et, pourtant, au bout d'un moment, je suis complètement rentrée dedans. Je pense que c'est essentiellement grâce aux couleurs que j'ai trouvées magnifiques et toujours adaptées à la situation.



Le plus de ce livre : À la fin, on peut retrouver des témoignages, dont celui de Kris, ainsi qu'un petit rappel historique qui permet d'en savoir plus sur cette période.



J'ai passé un très agréable moment de lecture en lisant ce témoignage. Je le conseille vivement !
Lien : http://lavisdechtimie.over-b..
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