"Si dans notre monde tout n'est qu'illusion, il est quatre choses qui sont sûres : l'amour d'un père est plus haut que la montagne ; l'amour d'une mère plus profond que l'océan ; l'amour d'un enfant, infini comme l'univers et le simple frôlement d'un manche de kimono peut faire naître un amour si grand qu'il réchauffe toute une vie."
Méfie-toi des choses trop belles, car leur beauté cache souvent une nature moins agréable !
Belle était la plus jeune fille d'un modeste fleuriste. Son prénom lui venait bien sûr de sa grande beauté qui rendait affreusement jalouses ses sœurs, les jumelles Pétille et Gertrude. Pour rivaliser avec elle, celles-ci redoublaient d'efforts, de robes et de frous-frous. Mais rien n'y faisait, Belle était sans nul doute la fleur la plus précieuse du pays. Un jour de printemps, un bateau en provenance d'un pays lointain accosta au port de leur petit village.
Si dans notre monde tout n'est qu'illusion, il est quatre choses qui sont sûres : l'amour d'un père est plus haut qu'une montagne ; l'amour d'une mère plus profond que l'océan ; l'amour d'un enfant, infini comme l'univers et le simple frôlement d'une manche de kimono peut faire naître un amour si grand qu'il réchauffe toute une vie.
"La vie humaine est une rosée passagère et vivre caché n'est pas une vie [...]."
Dans l'introduction de Barzaz Breiz, elle trouva la description qu'en donnait l'auteur à son époque : "Ils sont généralement noirs, velus, hideux et trapus ; leurs mains sont armées de griffes de chat et leurs pieds de cornes de bouc ; ils ont la face ridée, les cheveux crépus, les yeux creux et petits, mais brillants comme des escarmouches..." Noela fut submergée par un mélange d'angoisse. Après avoir assisté à la lente déchéance de son grand-père, elle se voyait touchée par la même malédiction.
Enfant, elle était devenue la risée de son école, car elle prétendait voir des fées et des lutins. Se sentant incomprise, elle s'était refermée sur elle-même et avait développé une grande timidité. Comme remède à son isolement, elle s'était réfugiée dans la musique et jouait à merveille de la flûte traversière. A travers son instrument, elle pouvait exprimer ses joies, ses bonheurs, ainsi que sa solitude et sa tristesse.
L'imaginaire est un formidable fil d'Ariane pour ceux qui se trouvent perdus dans un labyrinthe assailli de monstres.
« À la place des cerisiers en fleurs, des nèfles et de généreuses pêches parfumées faisaient craquer les branches sous leur poids. Des grues graciles paradaient amoureusement sous une chaleur que seule une légère brise marine venait adoucir. » (Porte ouvrant sur l'été).
La vie humaine est une rosée passagère et vivre caché n'est pas une vie.