La Luciole Masquée

Dernier ouvrage qui m'a été offert par les auteurs en personne (enfin l'auteure et l'illustrateur) lors de leur passage pour une foire dans ma ville. Je devais alors écrire un article sur eux et quel bonheur est-ce lorsque l'on peut mélanger travail et plaisir ! Je ne connaissais alors absolument pas cette maison d'édition, bien que, consacrée à la jeunesse, m'a tout de suite plue avec ses illustrations riches en couleurs pastel et cette idée prodigieuse que celle d'avoir crée cette collection de "L'aventure des contes mélangés". Ici, l'enfant, ou l'adulte (moi ici en l'occurrence qui, tel Peter Pan, me qualifie d'éternelle enfant) a le plaisir non seulement de (re) découvrir des contes qui ont marqué son enfance tout en découvrant de nouvelles culture. Ici, l'auteure revisite le conte de "La belle et la bête" dont tout le monde connait en y incorporant les personnages de Ganesh (un dieu hindou à l'apparence d'éléphant) et une petite souris qui l'accompagne sans cesse du nom de Mûshika.

Et si, pour une fois, la beauté était elle aussi, bien plus que celle de la monstruosité, à l’origine du problème ? Dans ce conte, Belle ne peut que faire l'envie de ses deux sœurs et est souvent lasse ne n'être considérée que par sa simple beauté que pour ce qu'elle est vraiment !

Un univers où l'apparence est importante, certes, mais il faut savoir regarder au-delà de ces dernières !



Un ouvrage magnifiquement illustré avec des teintes aux couleurs pastel, comme je le disais au début de cette "critique" mais surtout deux mondes qui se rencontrent et se complètent à merveille ! A découvrir et à faire découvrir ! Une belle manière de s'ouvrir sur d'autres horizons tout en prenant beaucoup de plaisir au fil des pages !

Ce magnifique ouvrage m'a été offert lors d'une foire organisée dans ma ville et au cours de laquelle j'ai eu la chance, non seulement de rencontrer l'auteure de ce livre mais également l'illustrateur.



Dans cette collection dite "Le théâtre des monstres" où encore "l'aventure des contes mélangés", le lecteur (enfant aussi bien qu'adulte )a le plaisir de (re) découvrir le célèbre conte de Charles Perrault mais d'une manière complètement différente.



Jouons à deviner la recette de ce livre si vous le voulez bien : Puisez la trame de cet album dans le conte de Perrault, éponyme de cet ouvrage, rajoutez-y quelques ratons laveurs ou plus précisément des êtres magiques appelés Tanukis issus de la mythologie japonaise, saupoudrez le tout en empruntant un autre héros du folklore japonais appelé "Kintaro", mélangez le tout et laissez chauffer durant le temps de votre lecture. Vous découvrirez alors ce magnifique album, s'adressant aussi bien aux petits qu'aux grands !

Un jour, un bon roi voit mourir sa reine bien aimée. Quand il décide de se remarier, c'est avec une femme qui possède autant de talents et de beauté que sa défunte reine. C'est ainsi qu'il jette son dévolu sur sa propre fille. Aidée par sa nourrice, une puissante kitsune, celle-ci prend la fuite au Japon où elle rencontrera les étonnants Tanukis, ainsi que la sorcière Yama-uba et son fils Kintaro.



"Les contés mélangés" est une collection mélangeant les contes traditionnels européens avec des légendes du folklore du monde entier.

"Peau d'âne et les Tanukis" fait appel à la très célèbre peau d'âne mais aussi aux Tanukis japonais et à la figure de Kintaro, bien connu dans les contes japonais.



C'est La Luciole masquée qui élabore ces contes mélangés, après un gros travail de recherche et ainsi nous fait découvrir différents personnages qui n'auraient jamais du se rencontrer à l'origine et qui se retrouvent dans un univers parfaitement dépeint pour une histoire tout en couleurs.

Quand à Joël Cimarron, l'illustrateur, c'est toujours avec un immense plaisir que nous pouvons le retrouver par l'intermédiaire de ses illustrations réalisées par sa technique de peinture numérique.

Merci à Babelio, les Editions Locus Solus, l'autrice La Luciole Masquée et l'illustrateur Gwendal Lemercier pour ce joli voyage féérique pour cette nouvelle Masse Critique.



Embarquons dès à présent pour un voyage en dix étapes, dix lieux et les créatures qui les habitent.



- Dans les Côtes d'Amor avec les Korrigans,

- Descendons en Espagne dans les Asturies pour rencontrer le Bosgosu

- Puis bifurquons en Galice avec les Meijas et les Brujas.

- On remonte alors en Cornouailles avec les Knockers,

-Puis au Pays de Galles piquer une tête avec un Ceffyl dwr

- L'Ecosse et l'adorable Brownie

- L'Ile de Man avec un Buggane et des fées en colère.

- Un saut en Australie avec le Bunyip et le Ngalyod - ce dernier étant plutôt une créature aborigène

- Retour en Europe, en Irlande avec le célébrissime Leprechaun

- Et on termine ce voyage en Acadie avec le Bonhomme de Sept Heures et taoueille - amérindienne.



Ces voyages ont été agréables, je suis depuis toujours fascinée par les contes et les légendes de tous les pays, mais Celtes en particulier.

Cette interlude contemporaine est délicieuse. A mon avis, une bonne idée cadeau pour Noël, pas pour très très jeunes, une mère de famille se fait arracher un oeil dès le premier conte.



Un petit bémol cependant, possédant La Grande Encyclopédie du Merveilleux (https://www.babelio.com/livres/Brasey-Grande-encyclopedie-du-merveilleux/421413) et une humble culture personnelle, je n'ai pas trop fouiné sur Internet pour les créatures que je ne connaissais pas.

Les récits ont attisé ma curiosité naturelle sur ce sujet et j'ai voulu creusé. Je sais c'est agaçant. Quand j'entame le paquet de bonbons, je le finis.

Or, j'ai vu après avoir fini le livre qu'il y avait une présentation des créatures. Malheureusement, pour certaines créatures il s'agit d'un c/c d'articles de Wikipédia. Et ça c'est vraiment dommage.

J'ai d'abord pensé qu'ils avaient pu être écris par l'autrice elle même, mais l'article en espagnol sur le Bosgosu bien que traduit en français l'est au mot à mot. Ca aurait été marqué dans le livre, j'ai préféré : source Wikipédia.



Les illustrations de Gwendal Lemercier, quant à elles, sont vraiment magnifiques, sans surcharger le livre, elles le subliment.
Lien : https://azelma-books.blogspo..

Voilà un livre magnifique, les illustrations sont sublimes, le texte est original et remplit, à mon sens, parfaitement son objectif : abattre les frontières entre les différentes cultures. Une belle histoire à lire aux enfants, qui permet ensuite de lancer des discussions afin de les ouvrir au monde, et pas seulement à la culture que nous connaissons en France métropolitaine. A mettre sans hésiter entre toutes les mains.

La légende de Sant Jordi (Saint Georges terrassant le dragon), patron de la Catalogne, est à l'origine de la Fête du Livre et des Amoureux en Catalogne. Des stands de librairies emplissent les places et les rues, une foule s'y presse. Pour chaque livre acheté est remise une rose. A cette occasion, la Délégation du Gouvernement de Catalogne en France nous invite, ce vendredi 19 et le samedi 20 avril, à découvrir la littérature catalane traduite en français ; le lien ci-dessous liste la trentaine de librairies qui participent à cette fête en France, et les villes où elles se trouvent (voir la carte).

https://exteriors.gencat.cat/fr/ambits-dactuacio/afers_exteriors/delegacions_govern/franca/agenda/santjordi-llibreries

Bonne lecture !

Belle, fille de fleuriste, était la plus belle de tout le pays rendant folles de jalousie ses sœurs Petille et Gertrude. Un jour, un bateau recouvert de fleurs accoste au port de leur village. Le père de Belle part admirer cet étrange navire en promettant à Belle de lui ramener une fleur. Mais une fois sur place, il se retrouve face à un grand tigre blanc qui garde l'entrée. Le père de Belle voulant honorer sa promesse prit une fleur mais se fait aussitôt capturer par un homme éléphant qui lui demande de ramener sa fille pour qu'elle devienne son esclave...

Ll'idée de revisiter le conte de la Belle et la Bête aux couleurs de l'Inde m'a tout de suite séduite. C'est une belle histoire d'amitié. Belle decouvre que ce monstre aimé tout comme elle la poésie, la musique et les fleurs. On y retrouve une drôle de petite souris du nom de Mûshika qui sert de monture à Ganesh. J'ai aimé également cette fin rigolote où Belle sera vengée de ses deux méchantes sœurs.

Avant toute chose, je tiens à remercier chaleureusement Babelio, l'opération Masse Critique et les éditions Locus Solus pour l'envoi de ce livre. En tant que breton.ne, passionné.e de folklore et de surnaturel, aucun autre ouvrage n'aurait pu me faire plus plaisir ! ♥



C'est un joli tour d'horizon de la culture celtique au sens large que nous offre La Luciole Masquée. Ordinairement, quand on entend « celtique » on pense naturellement à la Bretagne, à certaines parties du Royaume-Uni et éventuellement d'Espagne. Mais l'auteure nous emmène ici aussi loin qu'au Canada et en Australie. De quoi proposer un peu de variété, et surtout l'occasion de parler de créatures nettement moins connues que les classiques Korrigans et Leprechauns (qui, rassurez-vous, ont tout de même droit à leurs chapitres dédiés). De mon côté, j'ai donc découvert le Busgosu et le Bunyip grâce à ce recueil !



L'autre gros aspect positif, c'est qu'ici, le folklore n'est pas ancré dans le passé, mais bien dans notre présent. Exit les légendes datées de plusieurs siècles propres aux ouvrages pointus habituels, ici, le livre a été pensé pour séduire le plus grand nombre. L'aspect conte disparaît ainsi totalement, pour une proximité accrue avec le lecteur. Avouez qu'un personnage qui essaie de prendre des fées en photo avec son smartphone, c'est plus parlant qu'un paysan en sabots. Ce mélange de modernisme et de folklore est une vraie réussite ; la revisite promise dans le résumé est bel et bien au rendez-vous, sans pour autant tomber dans l'écueil de l'urban fantasy : ici, on reste réellement dans le domaine du fantastique, à la frontière entre quotidien et magie.



Ce sont donc dix histoires très courtes qui nous sont proposées, chacune consacrée à une région et à sa créature emblématique. A noter que s'il a été proposé lors d'une Masse Critique « jeunesse », l'ouvrage n'est pas du tout connoté comme tel. Ici, pas d'édulcoration, certains personnages boivent (et pas en petite quantité ! xD), un autre se laisse séduire par une mystérieuse demoiselle... bref, c'est vivant et crédible. D'ailleurs, entre humains et créatures surnaturelles, ce ne sont pas souvent ces dernières les plus mauvaises ! Vraiment appréciable.



Du côté des textes en eux-mêmes, si tous ne se valent pas, la plume de La Luciole Masquée est globalement très agréable et chacun devrait y trouver son compte, en dépit d'un côté très prévisible que l'on retrouve dans *toutes* les histoires. Aucune ne nous surprend dans son déroulement ni sa conclusion ; ce qui ne veut pas pour autant dire que l'on ne prend pas plaisir à les suivre. … Disons que le cheminement compte plus que la destination, même si c'est là réellement le seul vrai défaut du livre. Certains récits paraissent également trop courts ; sans doute le signe qu'ils sont bons.



Restent les illustrations de Gwendal Lemercier. Ah ! ces illustrations ! En un mot : merveilleuses. C'est incroyablement fin et détaillé ; chacune d'entre elles apporte un charme fou à l'ouvrage et achève de faire de Créatures Celtiques un très beau livre. Le dessinateur est tout simplement fait pour ce type d'histoires !



Créatures Celtiques est donc une lecture plaisante, parfois dépaysante, toujours enchanteresse mais hélas très balisée. Ceci dit, c'est le genre qui veut ça.

J’avais repéré cette maison d’édition de livres jeunesse spécialisée sur le Japon lorsque je travaillais chez Hachette Livre International. Leur ligne éditoriale avait déjà retenu mon attention ! Je me suis donc plongée avec grand plaisir dans ce très bel album dont la couverture sublime me promettait de belles choses.



Je n’ai en effet pas été déçue, et j’ai découvert des dessins magnifiques, aux couleurs d’une beauté à couper le souffle. L’objet livre est splendide et je ne me lasse pas de le regarder. Parmi les illustrations que j’ai préférées, il y a celle en couverture de cette chronique. J’aime énormément cette image, que ce soit au niveau des couleurs, des perspectives… On pressent également que la deuxième partie du récit est sur le point de commencer et que si les planches précédentes étaient déjà très belles, la suite n’en sera que meilleure !



Ce conte est assez particulier de par sa morale et par les très nombreuses variations apportées au texte tout au long de l’histoire, selon les époques. Ce n’est qu’aux alentours du XVIIe siècle que l’histoire d’Urashima Tarô prend sa forme actuelle, alors qu’on trouve des traces écrites du conte qui datent de l’ère Nara (710 – 794). Ce dernier a donc eu plusieurs fins et interprétations.



« L’interdiction de regarder » est un thème assez répandu dans le folklore japonais (on le retrouve dans Shitakiri Suzume (« Le Moineau à la langue coupée » ou encore dans Tsuru no ongeaeshi (« La Reconnaissance de la Grue »), et est également présent dans ce conte-ci. Ce sujet est aussi développé dans les légendes occidentales, notamment avec le mythe grec de Pandore, une femme dont les qualités et les défauts étaient des dons des dieux de l’Olympe. Elle reçoit en cadeau de mariage une boîte que Zeus lui interdit d’ouvrir. Mais elle finit par céder à la curiosité, libérant tous les maux de l’humanité. Nous pouvons également citer la légende française de Mélusine, condamnée à se transformer en serpent en dessous du nombril tous les samedis et qui fait promettre à son mari de ne pas chercher à la voir ce jour-là. Provoqué par son entourage, il va bien sûr manquer à sa promesse et perdre la femme qui a fait sa richesse et sa puissance. Urashima Tarô n’est pas différent et est lui aussi marqué par une caractéristique humaine : la curiosité.



Comme la plupart des contes, se cache derrière la beauté des illustrations et de la magie, une histoire dure voire cruelle. J’ai senti arriver la catastrophe, et cette lecture me laisse une sensation étrange : l’album se lit très rapidement, mais j’ai toutefois eu l’impression d’avoir lu un véritable récit complet, ce qui est tout à son honneur ! Le texte est inscrit dans un rouleau déroulé dans le coin en haut à gauche de la page de gauche, laissant ainsi le reste de la double-page pour le plaisir des yeux !



Retrouvez la suite de ma chronique sur le blog :)
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Sans nous faire découvrir un conte, ce livre nous mélange plusieurs cultures, et ça fonctionne assez bien !

Très bel album et sympa la liaison entre les contes et les mythes

Découvrez une belle histoire d'amitié, qui s'épanouit à la croisée des contes traditionnels et de l'hindouisme, avec l'album jeunesse "La Belle et Ganesh".



La Luciole Masquée et son complice Joël Cimarrón se sont lancés il y a quelques années dans l'aventure des "Contes mélangés" : une réécriture originale des histoires qui ont bercé notre enfance et auxquelles viennent se mêler des éléments issus de la mythologie grecque, du folklore breton, ou encore des légendes russes. Un joli melting-pot qui trouve équilibre et cohérence dans les grands thèmes universels qui sous-tendent la plupart de ces histoires : l'amitié, le courage, la quête initiatique...



Comme son nom le laisse deviner, l'album "La Belle et Ganesh" entremêle des éléments issus du conte "la Belle et la Bête" et de l'hindouisme, avec la présence de Ganesh, dieu de la sagesse, dans le rôle de la Bête. Au fil des pages, une amitié sincère et un respect mutuel se tisse entre les deux protagonistes, qui l'un comme l'autre, sont desservis par leur apparence. Intelligente et courageuse, Belle déplore que sa valeur soit mesurée uniquement à l'aune de son beau visage et Ganesh, derrière son faciès un peu effrayant d'homme-éléphant, est un être éclairé et sensible.



Ce joli récit qui invite le lecteur à se méfier des apparences et à faire preuve de tolérance est mis en valeur par des illustrations aux couleurs vibrantes. Les éléments liés à la culture hindoue, notamment Ganesh, sont particulièrement réussis, avec leurs teintes vivement contrastées. Une histoire à lire sans hésitation aux enfants qui veulent découvrir leur conte favori sous un nouvel angle et aussi une belle porte d'entrée vers d'autres cultures.
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Je tiens tout d’abord à remercier Babelio pour sa masse critique ainsi que les éditions Karibencyla qui m’ont permis de découvrir ce sympathique album jeunesse.



Comme souvent, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais la couverture ainsi que le résumé me plaisaient bien.

Le titre était un peu surprenant, enfin surtout le nom de Jordi, mais une explication en fin d’album m’a permis de remettre l’histoire dans son contexte : Sant Jordi est plus connu sous le nom de Saint Georges en Catalogne !

Et là, l’histoire prend un autre sens pour deux détails importants

– l’insertion du personnage mythique tueur de dragon dans le récit

– l’importance qu’y revêtent les livres de la princesse Aurélia, et notamment le roman Don Quichotte de Cervantès.

J’ai presque regretté que ces éclaircissements ne soient pas donnés au début.



En effet, comme le stipule le résumé, un dragon affamé menace de détruire la cité si les habitants ne le nourrissent pas. N’ayant guère le choix, ils cèdent mais au bout d’un moment, le bétail vient à manquer et le dragon impose deux sacrifices humains quotidiens. La princesse est tirée au sort dès le premier jour au grand dam des habitants.

Ce n’est que dans les toutes dernières pages que le héros, Jordi, arrive et vient la secourir. Il arrive un peu comme un cheveu sur la soupe pour sauver une princesse conteuse qui avait réussi à passionner suffisamment le dragon pour qu’il en oublie ses projets de festin.

Même si je comprends tout à fait son intervention pour les besoins contextuels, j’aurais presque préféré que la princesse se débrouille seule, d’autant qu’elle était bien partie. Ou à la rigueur, qu’elle file un coup de main à Jordi. Ça en aurait fait un conte plus moderne.



Pour les personnages, j’ai bien aimé Aurélia, elle est dépeinte rapidement, mais suffisamment pour qu’on s’y attache. Le dragon étant le grand méchant de l’histoire, on peut difficilement l’apprécier. Quant à Jordi, son arrivée est tardive et on ne sait rien de lui, du coup, il m’a laissée indifférente.

Pour les illustrations, j’ai beaucoup aimé : les couleurs se marient bien et sont harmonieuses autant que chaleureuses – j’ai particulièrement aimé les effets d’ombrages et de reliefs. Le character design des personnages est très chouette, j’ai adoré m’y arrêter et les détailler – je suis fan du dragon qui est magnifique et du mouton qui fait une très voire trop courte apparition.



En ce qui me concerne, ce fut une lecture agréable. L’histoire a davantage plu au garçon que je garde qu’à ma fille qui l’a trouvée un peu trop classique.
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Bonjour,

J'ai lu cet album jeunesse dans le cadre de la masse critique Babelio.

C'était mon premier album moi qui suit plus habituée à la lecture de romans.

J'ai passé un très bon moment de lecture dans lequel je me suis retrouvée plongée au cœur d'un conte de fées.



J'ai trouvé les illustrations magnifiques et très colorées ainsi que la plume de l'auteur très douce et légère. Cette histoire sera parfaite à lire aux enfants, le soir avant qu'ils aillent se coucher. Ils pourront ainsi rêver de princesse, de dragon et de courageux chevalier... Car tels sont les éléments que l'on retrouve dans cet album.



J'ai beaucoup apprécié le personnage de la princesse que j'ai trouvé douce, dévouée et courageuse. Elle est également passionnée de livres alors comment ne pas s'y attacher ?



Par ailleurs, j'apprécie le côté historique de ce conte retraçant la légende de Sant Jordi, que je ne connaissais pas du tout.



Cette lecture conviendra parfaitement aux enfants mais également aux adultes désireux de découvrir un aspect plus historique tout en passant un moment de lecture facile et captivant.



En bref, je suis ravie d'avoir pu découvrir ce magnifique album haut en couleur et en aventures !

Tout d'abord, je me dois de préciser que je dois cette lecture à une opération Masse Critique de Babelio, que je remercie et félicite une fois de plus pour cette belle initiative, ainsi que les éditions Locus Solus.



Ayant toujours eu et conservé une attirance pour les contes et le folklore, et tout particulièrement celtique, ce livre a forcément éveillé mon intérêt.



J'ai tout de suite apprécié le parti pris de mettre l'accent sur les diverses "nations celtiques", avec des histoires et des créatures mythologiques communément populaires et des régions évidentes (comme l'Ecosse, l'Irlande, la Bretagne - et les korrigans, leprechauns...) mais aussi d'autres qui le sont moins et qui méritent à être mieux connues (comme les Asturies, l'Australie, l'Acadie - et le Busgosu, le Bunyip, le Bonhomme Sept Heures...).



J'ai aussi aimé l'originalité d'ancrer les textes dans un cadre contemporain, ce qui par contraste ajoute à l'aspect fantastique et renforce la part de merveilleux et la présence des créatures mythologiques.



Dans l'ensemble, cela nous fait donc 10 histoires courtes, à mon avis plutôt destinées à un public jeunesse (mais il ne faut pas en faire une limitation : il n'y a pas d'âge pour se laisser emporter par des bonnes histoires !), qui balayent un beau panorama du folklore celtique et de sa diversité culturelle et géographique, joliment illustré par Gwendal Lemercier, et accompagné de quelques annexes pour compléter le tableau.

Le style de l'auteure est agréable à lire, et respecte parfaitement les codes du conte - seul petit bémol absolument et totalement personnel et subjectif : tant qu'à écrire sous pseudo, je trouve dommage d'aller aussi loin dans une désignation extrêmement anonyme et propice à confusion (sans la petite biographie à la fin et malgré la constance du style, dans mon esprit il était toujours possible qu'il s'agisse d'un collectif d'auteurs, par exemple) - mais ceci n'engage que moi et ne concerne qu'un point tout à fait anodin...



Cela ne m'a pas du tout empêché de passer un fort bon moment avec cette lecture !
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Cet album est original. Il mélange deux cultures, celle occidentale avec « La Belle et la Bête » et celle de l’Inde avec Ganesh. Le récit est captivant, plein de sagesse et d’amitié. Ne pensez pas que cet album ressemble à celui de Disney. Il est bien mieux. Les méchantes sœurs auront une punition assez drôle, mais s’inscrivant parfaitement dans ce qu’on connait de l’Inde. Ce livre est une bonne découverte. Je pense que c’est une approche bénéfique pour tous et particulièrement les petits à qui l’album a révélé d’autres mondes que le leur. Les dessins invitent au voyage. Belle et sa famille vivent à la campagne. Ganesh vit sur un bateau magnifique. Les couleurs sont douces et chaudes. Elles captivent sans agresser les yeux. Je suis tombée sous le charme de cette histoire atypique.
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A lire dès 5 ans ! Cet album mélange un conte européen et un conte russe. Cela nous transporte dans un monde merveilleux. Il y a un prince accompagné par un magnifique loup. Pour une fois, la grosse bête poilue n’est pas un méchant. L’oiseau de feu remplace la bonne fée à mon plus grand plaisir. L’histoire et les dessins sont magnifiques. Les couleurs sont chaudes et donnent envie de vivre dans ce monde, même pour quelques minutes. J’aime particulièrement la punition de Cunégonde et sa mère. Je suis certaine que cette scène fera sourire toute personne lisant cet album avec un petit. Ce conte est rafraîchissant. Il ouvre de nombreuses portes, qui permettent de faire découvrir les autres cultures aux plus jeunes. Je vous recommande vivement ce petit album.
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J’ai retrouvé un petit bout de ma Bretagne. Les Korrigans ne sont pas tous méchants comme le montre le récit. Blanche-Neige est belle et naïve. Un petit être lui donne un conseil, dont elle ne fera rien. Il devient inutile. Ce texte a une morale comme tous les contes, mais l’histoire reste fraîche et légère. Je suis tombée sous le charme de la représentation du Roi-Serpent. Les illustrations donnent de la puissance au récit. La forêt ne semble pas menaçante, ce qui en rajoute encore à la féérie. C’est beau et les petits ne font pas de cauchemars après cette lecture.
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Un très bel album au graphisme extrêmement soigné pour ce conte traditionnel japonais. Un jeune pêcheur sauve une tortue marine capturée par des enfants. Pour le remercier celle-ci l'entraîne au royaume du dieu des mers au fond de l'océan où il rencontre la belle princesse Otohimé.

Ce que j’en ai pensé :



Cet album jeunesse m’a permis de découvrir une Légende prenant place en France et plus précisément dans les Pyrénées. J’ai aimé découvrir que ce royaume et ses dirigeants. La princesse, en plus d’être belle, est passionnée de littérature et prend plaisir à raconter des histoires au peuple voulant les découvrir, chaque soir dans la grande salle du Palais. Seuls les nobles ont accès à l’apprentissage de la lecture et par conséquent, je trouve son geste tellement gentil et admirable. Grâce à elle, tout le monde peut profiter des bienfaits de la lecture, petits et grands, riches ou paysans, etc... Elle permet de rassembler tout ce petit monde en une communauté heureuse. Et puis, un jour, un dragon vient les assiéger et menace de tout brûler si on ne lui livre pas de quoi se nourrir. Le Roi bienveillant fera un choix audacieux, logique et égal envers tous. Je ne m’y attendais pas et j’en suis ravie. Mais cela aura des conséquences comme vous pouvez vous en douter.

Je dois dire que ce livre a tout pour plaire, des personnages qu’on prend plaisir à découvrir, des épreuves difficiles à surmonter, une bête effrayante comme méchant, un preux chevalier prêt à tout pour sauver une princesse en péril et des illustrations qui me rappellent celles que je découvrais étant enfant. Je trouve ça bien, de replonger dans ce type d’illustrations qu’on ne voit plus beaucoup de nos jours. Les crayonnés, les couleurs et la mise en couleur ont ce goût d’enfance qui m’est cher.



Les points forts de cet album :



- de jolies illustrations réalisées à l’ancienne

des personnages bienveillants et proches de leur peuple

- une légende française que je ne connaissais pas et qui m’a fait voyager au temps des dragons

- un amour et un partage autour des livres

- une page entièrement réservée à cette légende en fin d’album ainsi qu’une courte biographie de l’auteure et de l’illustratrice



Les points faibles de cet album :



- je le trouve malheureusement un peu trop court à mon goût

- le prix peut poser problème même si cela nécessite un certain budget pour le publier



Recommandation :

Je recommande cet album aux plus jeunes comme aux moins jeunes, tant que vous aimez les histoires d’aventures, de chevaliers servants, de princesse en péril et de terrifiants dragon!