Lylian

Le destin tient parfois a peu de chose. Ici, en l’occurrence, à des cheveux violets qui pousseront un homme a abandonné son bébé au plus grand désespoir de sa femme…



Si le début peut paraître un peu sombre, bien que l’ambiance graphique sublime avec ses tons chaleureux tende à réchauffer l’atmosphère, l’humour est bien au rendez-vous. Car le bébé des débuts est devenu une enfant de sept ans plutôt turbulente. Et ce ne sont pas les nonnes qui l’ont recueillie et élevée qui vous diront le contraire ! Rebelle et quelque peu impertinente, Evelÿne n’est clairement pas la petite fille la plus facile à éduquer, d’autant qu’en plus de ses dons magiques, des événements surnaturels se multiplient autour d’elle. Son caractère plein de fougue ferait presque regretter à Bénédict, son chat un peu spécial, de lui avoir appris quelques tours de magie, et de l’avoir éveillée au monde de la sorcellerie… Il faut dire qu’Evelÿne ne fait pas montre de la plus grande des discrétions quant à ses pouvoirs et n’hésite pas à les utiliser pour des choses aussi futiles qu’éviter un bain.



Bien que parfois un peu agaçante par sa propension à n’en faire qu’à sa tête, Evelÿne se révèle très touchante et semble finalement bien plus attachée à ses protectrices qu’elle ne le montre. Néanmoins, dépassées par la situation, les nonnes décident de la confier aux bons soins d’un maître artisan chapelier, Neil Farfadet. Avec un tel nom, on ne peut que se poser des questions sur sa réelle identité, d’autant que le personnage dégage une certaine aura de mystère… Son comportement éveille, en outre, la suspicion de Bénédict et la nôtre, à défaut de celle d’Evelÿne.



Nous sommes ici dans un tome introductif qui nous laisse encore dans le flou quant au devenir de notre jeune sorcière auprès de son nouveau mentor et, de manière plus générale, quant à son destin que l’on pressent hors du commun. Quelle est vraiment l’étendue des pouvoirs et des capacités d‘Evelÿne ? Pour ma part, j’ai hâte de le découvrir bien que l’on devine que la fillette n’est qu’au début d’un long parcours…



J’ai apprécié la relation maître/apprentie naissante, mais c’est celle entre notre jeune sorcière et Bénédict qui m’a fait fondre et attendrie. La fillette et ce chat qui parle forment un duo aussi adorable que complémentaire, dont j’ai adoré suivre les échanges non dénués d’humour et de mordant, les deux ayant la langue bien pendue ! Notre minet va faire de son mieux pour veiller sur une Evelÿne inconsciente des dangers guettant les personnes ayant les cheveux violets. Dans ce monde comme dans le nôtre, la différence fait peur, ce que notre fillette va découvrir dans les rues de Londres ! Une ville dont la splendeur l’éblouira, avant de lui révéler une facette bien plus sombre. Il faut dire que sa vie auprès des nonnes ne l’avait pas vraiment préparée à affronter la malveillance et la haine.



Ainsi, derrière la magie, l’humour, les secrets, une certaine tendresse unissant un chat et une petite fille dont la fougue promet moult péripéties, il est également ici question d’intolérance et de la peur de la différence, poussant des individus à haïr ceux qui ne leur ressemblent pas. Un aspect traité tout en subtilité rendant le message pertinent sans être écrasant, l’auteur n’oubliant pas avant tout de nous offrir une sympathique aventure qui devrait plaire aux enfants. Ceux-ci n’auront d’ailleurs aucun mal à s’identifier à une jeune héroïne prompte aux bêtises, mais sympathique, amusante et pleine d’enthousiasme.



Quant aux sublimes illustrations tout en rondeur, vibrantes de vie, de couleurs et de bonne humeur, elles contribuent indéniablement au plaisir que l’on prend à se plonger au cœur des péripéties, à parcourir les différents lieux, avant de mieux s’arrêter sur les détails et les traits des visages particulièrement expressifs.



En conclusion, avec cette BD jeunesse de toute beauté, l’auteur nous offre une sympathique aventure qui n’en est qu’à ses débuts, mais dont on ne peut qu’attendre la suite avec impatience. En alliant esthétique, mystère, magie, aventure, personnages attachants et humour, La fillette aux cheveux violets devrait ravir les enfants, mais aussi tous les adultes ouverts à la littérature jeunesse, ou qui aimeraient partager une divertissante lecture avec les plus jeunes. Et puis, argument suprême, il y a un chat trop mignon qui parle !
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J'ai adoré le format BD adapté du livre du même nom. En premier lieu Je suis tombée amoureuse de la couverture qui est tout simplement génial. Pour moi cela a été une très belle découverte car je n'avais jamais lu le livre. Le scénario ainsi que le graphisme est tellement beau que la lecture en devient addictive. Les personnages sont touchants et émouvants. Une jolie histoire qui fait sourire et donne de la joie. En sortant de cette lecture on se trouve grandi et avec un autre regard sur nous meme et notre vie. Pour moi cette BD est un coup de coeur.

Gwendalavir est sauvée grâce à Ewilan et ses amis. la paix retrouvée, il est désormais l'heure pour la jeune fille de chercher ses parents et pour cela il va devoir se confronter à la sentinelle renégate.



Nous poursuivons l'adaptation du roman jeunesse de Pierre Bottero de manière plutôt fidèle et plaisante. Les péripéties s'enchainent assez rapidement, avec certaines résolutions parfois un peu faciles. Camille et Salim sont de jeunes gens sympathiques bien qu'un peu cucul sur les bords! On se laisse prendre facilement dans la découverte de ce monde plein de magie.

Le dessin est léger, un peu enfantin et coloré. Quelques proportions approximatives me gênent de temps à autre mais rien qui ne gâche la lecture.

Une suite toujours au top. C’est ainsi que je pourrais résumer mon ressenti qui reste plutôt le même avec cette saga. Les personnages me plaisent toujours autant. Notre belle héroïne à la tignasse blonde va augmenter ses pouvoirs et va réaliser qu’elle est capable de créer des dessins solides, un talent aussi rare que tabou… Bien que cela soit difficile à placer dans une BD aussi courte, j’avoue que j’aurais souhaité avoir quelques pensées d’Ewilan. Elle est finalement assez passive et se fait voler la vedette par les membres de son groupe… On a presque la sensation que les aventuriers emmènent une princesse incapable de se défendre avec eux… Sauf qu’Ewilan est loin d’être une faible potiche. C’est plutôt dommage !



Dans ce troisième opus, Ellana et Salim vont être les protagonistes les plus développés psychologiquement et vont améliorer leurs compétences. Salim, mon chouchou de la saga avec la belle marchombre, va enfin passer à l’action et va faire preuve de bravoure. Il n’est plus inactif derrière le charriot : il se bat et défend ses compagnons. Bien évidemment, il a toujours la langue bien pendue pour le plus grand plaisir du lecteur. Ellana va être énormément présente : on va apprendre beaucoup de choses sur elles et on va se poser des questions sur ce qu’elle est, notamment à cause de ses griffes dignes de Wolverine. Pour ma part, je connais le personnage car j’ai lu les deux tomes de la trilogie d’Ellana, cependant les novices pourront être intrigués et souhaiteront en savoir davantage… Surtout avec la scène de la montagne avec Salim !



En plus de titiller la curiosité du lecteur, le récit propose un contenu plus sombre et mature. Les batailles sont nombreuses, certains font couler le sang pour la première fois et personne n’est à l’abri d’une blessure ou de la mort. Ewilan a de la chance d’avoir un groupe de combattants aussi doués et dévoués à sa cause ! Les rebondissements et les scènes d’actions ne manquent pas. Hormis les quelques pages du début où le groupe se remet de ses blessures ou de leur long périple, les trois quarts de la bande dessinée est dynamique et agréable à suivre !



En ce qui concerne les dessins, je suis toujours conquise. S’il faut chipoter, je trouve qu’Ellana est parfois très maigrichonne ou on accentue parfois trop sur sa jolie poitrine, mais elle reste tout de même superbe. Les décors sont toujours aussi travaillés, les personnages sont expressifs et les monstres ont toujours une sale tête. En tout cas, j’espère pouvoir bientôt mettre la main sur la suite… Mais il faudra que j’attende que plusieurs de mes jeunes lecteurs lisent ce troisième tome avant !


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Ewilan poursuit sa quête avec Salim, Edwin, Elana, Cham Vite, Artis, Manel et maitre Duom. Après la découverte de l'arche, c'est Al-Jeit, la capitale, qui va offrir ses merveilles aux yeux de la jeune fille.



L'adaptation du célèbre roman fantasy jeunesse de Bottero prend corps dans cette bande dessinée. L'aventure y est très présente tout comme les liens humains. Il y a beaucoup de douceur en plus de l'action et de l'aventure. C'est très agréable à lire.C'est une belle lecture, pour les jeunes et pour les grands enfants aussi! ^^



Les dessins, s'ils sont perfectibles, rendent à merveille les créations de l'auteur. J'avoue que j'ai été subjuguée par Al Jeit et les paysages que l'on découvre. La rencontre entre Camille et la dame est très belle.

Depuis le début du confinement, de nombreuses maisons d'édition ont mis gratuitement à la disposition des lecteurs de multiples livres. C'est le cas des éditions Delcourt avec cette version de Blanche Neige.



J'aime bien la version de Disney même si celle des frères Grimm a toujours eu ma faveur. C'est donc avec enthousiasme que j'ai débuté la lecture de cette BD puisqu'elle s'inspire du travail des frères Grimm.



S'inspire jusqu'à l'excès puisque la majorité du texte n'est qu'un copié-collé de l'original. Aucune interprétation ni touche personnelle de la part de Lylian. Le travail narratif est d'une grande pauvreté, l'auteur n'a même pas fait l'effort d'écrire des dialogues.

C'est le gros point faible de cet ouvrage qui n'a pas su réinventer Blanche Neige et donc surprendre.



Si cette BD vaut la peine d'être tenue dans les mains, c'est uniquement pour les dessins. Nathalie Vessilier et Rozenn Grosjean ont réalisé un magnifique travail graphique.

J'ai particulièrement aimé l'apparence des Nains et les scènes de nature.

J'ai toujours apprécié ce titre mais je n'avais jamais saisi l'occasion de lire le roman. Cette B.D. ma donné la possibilité de découvrir l'histoire de développement personnel de façon attrayante et sans doute plus rapide.

J'ai aussitôt aimé le graphisme, les couleurs, l'ambiance qui se dégage de ces pages!

Les visages sont vraiment très expressifs!

Les dialogues ont une place primordiale mais ils sont bien dosés et le découpage des cases apporte un rythme intéressant au milieu des longues tirades.

J'ai passé un agréable moment de lecture.

Les Géants est une série de bandes dessinées fantastiques vraiment intéressantes. Ici dans ce tome deux c'est la rencontre d'un jeune garçon allemand handicapé Siegfried avec son géant, un jeune homme au caractère fort, un vrai régal de lecture !

Une suite dans la continuité des quatre autres opus ! L’aventure suit son cours avec, cette fois-ci, la découverte d’une antique cité magnifique. Les dessinateurs ont proposé une ambiance azur avec des tons bleutés et épurés. C’est vraiment très joli ! Les détails sont légions dans cet endroit oublié où les bâtisses sont imposantes. J’en ai vraiment pris plein les mirettes ! Bien sûr, il y a toujours des combats avec différents monstres. Ces derniers sont toujours aussi dynamiques et bien représentés. Les planches sont aussi agréables que prenantes.



Ce cinquième tome est axé sur l’évolution de Camille, devenue plus mature et hyper puissante. Presque plus rien ne l’arrête ! Sa magie impressionne de plus en plus les membres de son groupe qui ne reviennent pas de sa maîtrise. On a donc une héroïne plus affirmée. Elle plonge au-delà du danger dans sa quête toujours remplie de rencontres, de combats et d’échanges… Du côté de son entourage, plusieurs protagonistes vont continuer de tisser des liens entre eux. C’est par exemple le cas du courageux Edwin, de la mystérieuse Ellana ou encore du pimpant Salim, toujours présent pour sa belle blonde ! Ce noyau me plaît toujours autant ! Mes ados sont toujours aussi fans et réclament la suite. Je pense donc lire le sixième volume très bientôt.
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Quatrième épisode de la version BD de la Quête d'Ewilan. Superbe dessin (normal, vu les talents d'Ewilan), superbes illustrations. Scénario solide, très bonne version. C'est vraiment un plaisir de lire cette BD !



Grande impatience de lire les prochains épisodes.

Et vui moi aussi j'ai craqué !!!

Je ne pouvais vraiment pas passer à côté de LA BD tant attendue...



Quel plaisir ce fut de replonger dans le "petit" monde d'Ewilan et de Salim !



Personnellement, je ne suis pas quelqu'un qui lit beaucoup de BD. Je préfère imaginer les personnages dont je lis les aventures que de les voir directement... Mais là, je dois dire que j'ai été impressionnée par le travail effectué par Lylian et Baldetti.



En effet, sans pour autant dénaturer ce qu'on aurait pu imaginer dans les romans, Laurence Baldetti a réussi à me donner une autre vue sur le magnifique monde de Gwendalavir.



L'histoire est écourtée, certes, mais les dessins si détaillés permettent de bien se mettre dans le récit et de se laisser guider. Hauts en couleurs, ils nous emmènent et refusent de nous quitter ! Je suis vraiment heureuse de pouvoir avoir accès à la vision d'une autre personne que moi et le fait que la BD respecte complètement l'histoire d'origine rajoute à la beauté de cette oeuvre !



Merci de m'avoir fait revivre ces aventures. Pour un peu, je retournais directement dans le roman, histoire de me redonner envie de plonger "à grand pas" dans Gwendalavir.



Pour les grands Fan de Bottero : N'hésitez pas ! Foncez ! Cela en vaut vraiment la peine :)

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une. Raphêlle GIORDANO – Sophie RUFFIEUX § LYLIAN.



Je suis incorrigible ou un peu maso…. Je n’ai trouvé aucune satisfaction à la lecture du livre original de Raphëlle GIORDANO. Lorsque j’ai découvert la version façon BD, j’ai tenté une nouvelle immersion. L’adaptation par LYLIAN , scénariste, autrice des textes, et l’illustratrice Sophie RUFFIEUX, m’a tentée. Cette nouvelle forme de mise en image d’un texte est très actuelle.



Un soir, fatiguée, énervée, Camille regagne son domicile. Sur la route, à la tombée de la nuit, elle est victime d’un accident. Elle n’est pas blessée mais le véhicule ne peut redémarrer. Elle appelle les secours. Il pleut ; c’est la nuit. Elle marche et arrive devant une demeure éclairée. Elle est reçue par un couple. Ils lui offrent une boisson chaude pour la réconfortée. Loin de son domicile, elle fait ainsi la connaissance de son sauveur : Claude Dupontel. Camille lui fait part de ses souffrances , plus psychologiques que physiques. Il va lui prodiguer des soins à l’âme. Il est "routinologue". Drôle de profession !



Claude va lui donner de nombreux rendez-vous ; cela fait partie du protocole de soins. Elle ne réglera la facture que si elle obtient un résultat positif. Au fur et à mesure de son « traitement », Camille est réconfortée. Elle ose s’assumer et va ainsi retrouver sa joie de vivre. Elle évolue positivement et va faire part de son évolution à son "routinologue". Une disponibilité et des séquences de conseils, un carnet de route à tenir, une confiance à toute épreuve pour cet homme qui lui procure tant de bien-être. L’évolution et la guérison sont mises en valeur par les vignettes. Claude redonne confiance à cette jeune femme. Saura-t-elle mettre à profit ses recommandations ?. Camille sera-t-elle à même de rembourser la dette, suite à tous ces suggestions. Quelle sera le devenir de cette jeune femme, tant au point de vue personnel, dans sa vie d’épouse, de mère de famille et comment va-t-elle évoluer dans le monde du travail ?



Cet album retrace une méthode de développement personnel. Je retrouve les grandes lignes du livre de Raphaëlle GIORDANO. Mais pour ma part, je ne suis pas du tout convaincue par cette belle leçon de vie. Tant de mansuétude m’effraie. Nous ne sommes pas, au quotidien dans le monde des Bisounours, où tout le monde est bon, gentil, serviable…. Je félicite cependant la scénaristes,

LYLIAN, autrice de texte, et la coloriste Sophie RUFFIEUXcoloriste d’avoir adapté sous forme de BD, le roman de Raphaëlle GIORDANO. Je demeure hermétique au genre « feel good ».

( 13/07/2023 ).


Lien : https://lucette.dutour@orang..

Conte de Blanche-Neige sous forme de bande dessinée, légèrement différent de ce qu'on connaît de la version originale des frères Grimm, mais présenté de façon à ce que ce soit intéressant à la fois pour les adultes et les jeunes (pas trop jeunes toutefois). Les illustrations sont vraiment belles et l'histoire est bien écrite.

Camille alias Ewilan est arrivée devant les portes d'Al-Poll, sa quête touche à sa fin. Enfin elle va pouvoir éveiller les sentinelles figées qui feront sauter le verrou. et le Dessin de nouveau envahira Gwendalavir.



Nous poursuivons donc l'adaptation du célèbre roman de Pierre Bottero. Ses amis la défendrons contre les horde de Raïs et les horribles Ts'liches, tandis que grâce à son don pour le dessin Camille délivrera les sentinelles endormies.

Cette quête s'achève, une nouvelle commence. Car maintenant la jeune fille part sur les traces de son passé, elle souhait savoir ce que sont devenus ses parents et pour cela il va lui falloir avoir une discussion avec Eléa, celle qui est à l'origine de tout.

Les dernières pages sont une transition heureuse d'une quête à l'autre. On voit le renouveau, et l'espoir dans l'univers imaginaire de Gwendalavir. Puis la troupe va se séparer. Et on laissera nos amis devant la citadelle, prêts à en découdre avec Eléa.

C'est frais, mignon, coloré. L'univers est enchanteur, les personnages attachants. Une bonne histoire, et une bonne adaptation.

C'est toujours un plaisir de se replonger dans "La quête d'Ewilan". J'avais apprécié le tome 1 de la BD car il m'avait permis de m'immerger à nouveau dans cette univers que j'adore (j'ai lu tous les romans) mais de façon plus rapide que si j'avais relu le roman. De plus, avoir un visuel sur les mots de Pierre Bottero est un régal!

Dans ce tome 2 les dessins sont pour moi toujours une réussite hormis Bjorn. Je ne comprends toujours pas le choix de l'avoir dessiner/interprété ainsi??? Mais je crois que ça sera toujours (pour moi) une éternelle interrogation...

En revanche, quel plaisir de voir Ellana! Je suis complètement fan de ce personnage. Même si nous ne sommes qu'au début de son apparition j'ai été tout de même ravie de la retrouver!

Je trouve l'adaptation de ce tome 2 davantage réussi par rapport au 1. En effet, dans le premier tome j'avais quelques doutes concernant l'adaptation en BD. Il me semblait que pour les personnes n'ayant pas lu les romans la compréhension de l'histoire/univers n'était pas forcément des plus limpide. Dans ce tome ci je trouve l'adaptation parfaitement réussi.

En tout cas, je prends toujours plaisir à voguer aux côtés de ces personnages que j'adore. Que du bonheur! C'est mon moment de détente à moi, voyager dans les écris de Pierre Bottero est une évasion qui est toujours une bouffée d'oxygène!

C'est une histoire plutôt sympa que nous offrent les auteurs de géants.



On est dans un récit où une jeune fille, proche de la nature et habitée par les enjeux écologiques perd ses parents et va se rapprocher d'une sorte de génie des plantes.



On devine une lutte à venir entre les géants, sans encore en percevoir clairement les enjeux.



Le dessin est assez dynamique et nous met bien dans l'ambiance.

J'avais adoré tout simplement le roman de Loevenbruck, et là, le dessin de Raka et l'adaptation de Lylian ajoute un vrai plus à l'histoire.



La petite Aléa est aussi attachante que jolie, et la louve Imala et très bien retranscrite.



Que l'on ait lu ou non le roman, ce premier tome est un réel plaisir, le dessin est sublime, et on retrouve tous les protagonistes en ce début d'histoire, vivement la suite !!!!

Histoire de famille, histoire de guerre, histoire d'innocence perdue, histoire d'amour et de retrouvailles, "How I live Now" est un roman graphique intrigant et foisonnant.



J'ai été embarqué dans ce livre sans pour autant y trouver totalement mon compte. C'est pourtant bien écrit, il se passe tout un tas de choses intéressantes, j'aime les thématiques abordées mais ça manque un peu d'explications, de liant par moment et les graphismes ne me laisseront pas un souvenir mémorable.

J'ai pourtant aimé suivre les personnages dans leur cheminement. Il se passe des choses qui m'ont intrigué mais malheureusement je n'aurai jamais vraiment de réponses. C'est frustrant même si ça laisse libre cours à l'imagination. Mais c'est frustrant.

Découvrez Magic, une chouette bande dessinée dans laquelle vous retrouverez Evelyne, une fillette aux cheveux mauves ainsi que son compagnon, Benenict un chat noir. Abandonnée à la naissance à cause de son don de sorcière, elle est élevée chez les sœurs. Très vite, elle fera les 400 coups. Elle va être amenée à maîtriser ses dons et sera alors formée par un sorcier, M. Farfadet à Londres. Que d'aventures sont à prévoir. Ce qui est sûr, c'est que ce ne sera pas aussi simple... Les personnages sont adorables et attachants. Quant aux illustrations, elles sont très attrayantes. Les autres tomes ont l'air prometteurs !

Je découvre l'histoire d'Yves Grevet avec cette adaptation BD et elle est plutôt effrayante. Le quotidien des 64 (comme les pièces d'un échiquier) enfants est pesant de règles aussi rigides qu'injustifiées: il y a un horaire précis pour chaque activité, il faut compter jusqu'à 120 avant de commencer de manger et jusqu'à 50 entre deux bouchées, ils dorment dans des caisses en bois... Les activités sportives encouragent la compétition entre les garçons (ah tiens, pourquoi n'y a-t-il aucune fille?), quand elles ne sont pas franchement violentes telles "l'inche", sorte de jeu de ballon "horrible" en combinaison où tous les coups sont permis : dans cette scène de "combat acharné", les joueurs agissent de manière aussi sauvage que des animaux - et ils semblent apprécier cela. Un moyen de leur faire évacuer "une grande dépense d'énergie" (et une éventuelle frustration)? Le graphisme, de facture classique, a le mérite d'accentuer, par sa structure régulière, la monotonie de cette vie.



Et voilà que débarque le petit Crassus, dont la formation est confiée à Méto (à part ce dernier, tous les personnages ont des noms romains : Quintus, Rémus, César, Tiberius, Marcus..? Ceci dit, "meto" est un verbe qui, dans cette langue, signifie : "Je mesure" ou "Je récolte"..?). Tout nouveau, Crassus pose beaucoup de questions et réveille les propres interrogations, mises en veille, du héros : sont-ils aussi heureux que leurs gardiens veulent le leur faire croire dans cette "maison du bonheur" ? Ceux-ci prétendent, film à l'appui, avoir sauvé les orphelins d'une situation particulièrement sombre. Mais peut-on se fier à ces images ressemblant fort à de la propagande ? Les enfants ont si peu de souvenirs ("avant : rien... ou presque rien...")... Méto doute, enquête quand tout le monde dort, se méfie de ses compagnons. Crassus lui-même ne prétend-il pas entendre "une voix pendant mon sommeil", qui lui a indiqué un passage secret ?



Ainsi les mystères sont nombreux dans le pensionnat prison... Que devient-on une fois trop grand pour y rester? Méto a croisé d'étranges créatures une nuit... J'ai également remarqué que les deux seuls professeurs représentés étaient estropiés : l'un est en fauteuil, l'autre est manchot... Ce premier tome, en plantant décor et situation, déclenchent donc de multiples interrogations ! Les couleurs, sombres, entretiennent la sensation de confinement. Le scénario est concis et facile à suivre malgré la richesse de l'univers.

Un album prenant qui donne envie d'en savoir plus, d'autant plus que le héros fomente "une stratégie d'évasion" !
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