Lylian

Il y a bien longtemps que j'avais lu La Quête d'Ewilan de Pierre Botero. Des années... Cette Bd m'a permis de m'y replonger avec plaisir.

Certes cela reste de la fiction jeunesse mais ne faut-il pas savoir garder son âme d'enfant? Savoir qu'un livre qui m'a fait rêver enfant et encore capable de me faire voyager aujourd'hui est surement le signe que l'histoire est bien ficellée, tient la route et garde le cap. Ou alors c'est moi qui suis restée une grande ado ?? lol!

Non, en tout cas cette adaptation Bd du roman de Pierre Botero est réussie. Les dessins sont sublimes, colorés. On découvre le monde parallèle avec des yeux émerveillés.

Bien sur je me souviens relativement bien de l'histoire, peu de suspence pour moi. Mais je trouve le scénario bien racontée. On ne s'ennuie pas. Et si mes souvenirs sont bons, le tout est relativement fidèle au livre.

Bien que j'imaginais Bjorn en guerrier musclé et un peu benêt plutot qu'en svelte bellâtre...

Mais l'imagination est propre à chacun de nous!



Une belle réussite, qui ravira les jeunes et les moins jeunes, les fans de P.Botero comme les néophytes.

On reste jusqu'ici un peu dans le même philosophie que dans le premier cycle.



Ce dernier s'était conclu par la défaite d'un géant face aux autres aidés des enfants.



Ce nouveau cycle nous apprend que le méchant géant n'était qu'un pion au service d'un autre encore plus puissant et les géants de la terre étant disparus, les auteurs vont en chercher sur les autres planètes du système solaire.



J'ai un peu peur qu'il y ait un manque de renouvellement dans l'histoire en partant sur ces bases.



Le graphisme quant à lui est toujours très bon.

Salim et Camille sont de retour dans le monde parallèle où ils vont devoir poursuivre leur quête sans l'aide du sauveur providentiel que l'on nous avait laissé entrevoir dans le tome précédent.



Ce tome est celui de l'affrontement avec les rais et de l'adjonction d'un nouveau membre au groupe. On en apprend aussi un peu plus sur les personnages de la troupe et sur leurs interactions.



Le tout a un petit côté seigneur des anneaux, mais les personnages sont plutôt attachants. Cette suite est une réussite.

Tome 3 de l'univers de Méto.



Nous avions quitté Méto en luette contre l'équipe de Rémus dans le jeu de l'inche. Malgré son courage et sa détermination, Méto est vaincu et c'est le retour à la Maison. Il est y accueilli par le créateur de la Maison, qui est le père de Rémus et Romulus : Jove. Méto va devoir expliquer ce qui s'est passé et qui étaient ses complices. Jove lui explique que ses camarades ont été assez bavards. Pour faire réfléchir Méto, un petit passage par le frigo s'impose. Il y retrouve Romu qui lui donne des conseils pour retrouver la confiance des Césars et de Jove.



Mais ceux-ci ont plus d'une astuce dans leur sac : ils donnent à Méto sa nouvelle tenue qui est celle d'un César. Aux yeux des garçons de la Maison, il va passer pour un traître ayant rejoint le camp des geôliers. Jove lui impose de nouveaux amis, de nouveaux condisciples dont la fonction première est sûrement de surveiller Méto. Celui-ci doit apprendre de nouvelles règles, de nouvelles lois, les suivre s'il veut espérer un jour retrouver sa liberté. Méto découvre une partie inconnue de la Maison et a le droit à des incursions sur l'île.



Les révélations tombent les unes après les autres : la folie des hommes ayant entraîné une catastrophe atomique et la nécessité de mettre en place des zones neutres pour se protéger. L'ancien monde existe toujours avec ceux qui ont accepté de donner un enfant à la Maison. On découvre aussi une Maison pour les filles. On découvre des résistants, des alliances pour renverser le pouvoir obscur. Le tout sur le fond de bonté de Méto qui veut le bien et qui veut comprendre, connaître son histoire.



Cette Bd nous propose une vision du monde d'après et surtout une analyse de ce qui pourrait se passer quant à la société émergente. On reproduit les schémas de la société devant protéger et donc proposer un cadre parfois très contraignant.



Il y aura toujours des hommes près à tout pour le bonheur des autres et surtout le leur et des héros pour se lever et dire non. C'est le principe de résistance active à tout totalitarisme.



J'ai noté une évolution du graphisme au fil des trois tomes, celui-ci devenant plus précis, en particulier on différencie mieux les personnages quant à leurs visages. Il y a aussi plus de détails dans les décors et les paysages.



Une trilogie qui pourrait donner envie à des adolescents de lire l'œuvre initiale de Yves Grevet.

Ayant lu "Nestorius", personnage issu du l'univers de Méto, sans voir lu la série initiale (ni les romans de Yves Grevet, ni les adaptations en BD), je me suis emparé de la trilogie à la médiathèque pour découvrir et appréhender le monde de Méto.



64 jeunes garçons sont formés et éduqués dans la Maison de manière militaire où l'erreur et la faiblesse n'ont pas leurs places. Les règles sont strictes et tout écart est sanctionné d'une punition qui peut revêtir un caractère collectif en fonction de la faute commise. Les jeunes garçons sont encadrés par des Césars, maîtres formateurs intransigeants. Les 64 garçons subissent un entraînement militaire mais aussi intellectuel. Ils ne souviennent pas de leur passé et ne savent pas de quoi sera fait leur avenir. Quand l'un d'entre eux disparaît, ils ne savent pas où et ne savent pas ce qu'il devient.



La très grande majorité des garçons est soumise de peur des représailles, certains sont peut-être des espions à la solde des Césars. Les garçons pratiquent le jeu de l'inche, un jeu violent qui demande une grande dépense d'énergie. les garçons n'ont pas de souvenirs de leur ancienne vie ou seulement de très faibles bribes.



Une des punitions est le passage au frigo ce que Méto n'évite pas. Il y trouve un étrange allié en la, personne de Romulus (Romu) qui l'aide à vaincre l'engourdissement lié au froid.



Qui sont les visiteurs de la nuit ? Comment s'enfuir de la maison en protégeant ses amis ? Telles sont les questions de Méto.



Les auteurs nous décrivent un univers qui semblent fait pour mater les volontés les plus fortes et pour formater des êtres vivants. Tous les éléments du décor sont posés : un héros, Méto, qui veut échapper à son destin, des gardes au service du maître de maison (les Césars), un allié, Romulus, des traîtres potentiels, lé volonté de voir ce qu'il y a au delà de la maison et surtout de savoir d'où il vient (Méto). Toutes les bases sont jetées pour le tome 2.





J'ai trouvé le graphisme très adapté aux situations décrites, correspondant à cet univers carcéral où aucune place n'est laissée au plaisir, à la liberté. On entre peu à peu dans la tête de Méto qui cherche une issue à ce destin tout tracé.



Bref, les auteurs ont réussi à m'intéresser et à me donner envie d'aller plus loin dans la saga.

J'ai lu le roman il y a quelques mois... ou années, je ne sais plus. Normalement c'est le genre d'histoire qui ne m'emballe pas plus, mais j'y avais trouvé mon compte. C'est finalement une compilation de conseils en développement personnel, certains me parlent et d'autres pas.

Et la BD est dans la sélection d'été de mon club de lecture. j'ai voulu voir ce que ça pouvait donner en image. Et je suis moins séduite. Je trouve que ça devient trop rapide. Évidemment avec ce type de format des choix dans le récit ont dû être fait, mais j'ai eu l'impression de perdre la notion temporelle, que toute cette histoire se passe en quelques jours et que c'est très facile. Alors que même si le roman est très optimiste, je n'avais pas eu ce ressentis.

Les dessins s'accordent parfaitement à ce type de récit.

j'ai tout de même passé un agréable moment de lecture

Je suis toujours les traces de mon fils dans la lecture de cette série. Cette fois, il m'a collé l'album entre les mains en me disant tu verras papa, c'est super, mais c'est plus dark que les précédents.



Alors oui, le combat entre les géants et Alpyphar s'étant soldé par une victoire de ce dernier, l'album s'ouvre plutôt avec un moral au ras des chaussettes pour les enfants, les géants, la planète... et le lecteur.



Pourtant, l'espoir semble renaître avec une jeune fille de la tribu amérindienne des Cri qui est non seulement issue d'une lignée de shaman, mais semble avoir quelques dispositions pour entrer en communication avec les esprits et être elle même en contact avec un géant.



Elle constitue sans aucun doute une partie de la solution.

C'est jusqu'ici à mes yeux le meilleur tome de la série.

Cet album de bande dessinée est en fait une adaptation d'un roman jeunesse ayant connu pas mal de succès en librairie.



Entre fouilles archéologiques, société secrète et voyages dans le temps, les ingrédients sont là pour faire briller les yeux des plus jeunes et des moins jeunes. Le scénario est plein d'énigmes mais plutôt bien construit. Le graphisme est excellent et la mise en couleur permet de se plonger dan l'ambiance.



Un premier album sans faute.

J'ai été plutôt agréablement surpris par cette BD. N'ayant pas lu le livre dont elle est l'adaptation, et n'ayant qu'une très vague idée du sujet, je n'avais pas d'attente. C'est tant mieux, car en général les lectures "feel good" sur le développement personnel ou les réorientations de parcours de vie me laissent assez sceptique.



Camille n'en peut plus. Elle est au bout de sa life, comme disent les jeunes. Plus rien ne tourne rond. Ou plutôt, tout tourne mais sous la forme d'une routine. Suite à un accident elle rencontre Claude qui se présente comme routinologue. Coach personnel, c'est moins alléchant, mais routinologue, cela sonne bien.



Il va alors aider Camille à sortir de l'ornière où se trouve sa vie. Vie de couple, parcours professionnel, épanouissement personnel. Les trois facettes de la vie de Camille vont se faire "pimper", jusqu'à ce qu'elle puisse voler de ses propres ailes et passer le flambeau.



C'est beau, rose, plein de bons sentiments. Cela ne fait de mal à personne. Et le dessin est vraiment tip top raccord avec le propos. Gros travail de mise en couleur pastel et tendre... Une guimauve bien sucrée, une barbe à papa au doux parfum de bonheur paisible. On n'a que le bien qu'on se fait, finalement, et voilà une lecture positive. On ne va pas cracher dessus, de temps à autres.

Ce second tome est un régal, toujours aussi fidèle au livre original...

On en découvre un peu plus sur l'intrigue, on chemine avec Aléa, Mjolln et Phelim et l'on découvre Saï Mina, la cité des druides.



Le dessin est toujours aussi sublime, j'ai passé un excellent moment de détente.

Résumé : Ewilan et ses compagnons prennent une route chargée de dangers pour trouver l’île du Destin et délivrer les parents d’Ewilan.



Mon avis : Ce tome 7 clôture la quête d’Ewilan de façon magnifique.



La route pour trouver l’île du destin est semée de nombreux dangers, surtout qu’Elea Ril’Morienval est là, cherchant par tous les moyens à éliminer Ewilan et ses amis. Tous savent que cette dernière étape est compliquée, et qu’ils pourraient y laisser la vie, mais leur courage et leur amitié est plus forte que tout.



Moi qui avait adoré les romans de Pierre Bottero, j’ai trouvé que cette adaptation BD était très réussie jusqu’au bout, à la hauteur de ce magnifique univers. Le dessin, le graphisme et les couleurs nous emportent vraiment dans un autre monde, et je suivrai avec plaisir la suite des aventures dans le cycle des « mondes d’Ewilan ».
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Je poursuis l'aventure de Méto après une petite pause. J'avoue avoir été un peu déçu par le principe de cet opus. J'ai bien aimé le premier tome, mais le second me donne une impression de déjà vu. On quitte une prison pour une autre ? Un monde obscur pour un presque identique ? La ressemblance dans la structure (découverte, mode de vies et intrigues) entre le premier et le deuxième tome me fait penser à un effet du rebond d'une balle plus mou que le précédent. Le plaisir était tout de même au rendez-vous. L'auteur sait créer des identités intéressantes (les noms de groupes en acronymes), des codes chiffrés, des bribes d'histoire réelles... Le personnage principal retrouve une "droiture" par l'instinct de survie, même si son besoin de découvrir la "vérité" continue à animer son désir d'échapper au système. Je vais enchaîner sur le troisième en espérant que le principe ne se répète pas, parce que la langue et l'univers valent le coup...

J’ai adoré lire cette bande dessinée qui nous emporte dans un monde incroyable peuplés d’habitants plus différents les uns que les autres… On suit l’enfance d’Ellana une future marchombre.

L’histoire est très touchante et le graphisme très coloré ce qui nous emmène plus loin encore. À la fin de ma lecture, j’avais tellement hâte de continuer à suivre les aventures de cette jeune fille. J’étais si passionnée par son histoire et son caractère que je l’ai prise comme exemple, et je rêvais d’elle, que j’étais autant courageuse, puissante et libre qu’elle. Libre,

libre, c’est le mot qui définit Ellana … Liberté, harmonie, courage. Toute cette saga m’a fait rêvé et j’en avais besoin. Le pensées d’Ellana nous font face tout au

long de la série. Je conclus en tout cas que que ces bandes dessinées sont définitivement mes préférées…

Dans un futur proche, tandis qu'une Troisième Guerre mondiale menace d'éclater, la jeune Daisy est envoyée par son père chez sa tante en Angleterre. Officiellement, pour la mettre à l'abri, dans la campagne anglaise, officieusement, parce que l'adolescente s'entend très mal avec sa jeune belle-mère... Solitaire et dépressive, Daisy souffre d'un profond mal-être et se reproche la mort de sa mère, décédée en lui donnant naissance. Mais son arrivée chez ses cousins va l'aider à s'épanouir. Auprès de Piper, la petite dernière et de ses trois frères, Daisy s'ouvre enfin et apprend la légèreté. Surtout auprès d'Edmond, un gamin espiègle avec lequel elle semble étrangement connectée... Bientôt, alors que la guerre fait rage, les deux cousins ne peuvent réfréner leur amour...



Adaptée d'un roman de l'Américaine Meg Rosoff, cette superbe BD se distingue d'abord par son histoire pleine d'étrangeté et de poésie, tout en étant très actuelle. Le contraste entre le contexte politique anxiogène et les scènes bucoliques de toute la première partie participe largement de cette atmosphère particulière. On entre immédiatement en empathie avec Daisy, on souffre avec elle, on suit ses errances, ses doutes, ses peurs... à tel point qu'on en oublierait presque l'aspect incestueux de l'histoire d'amour, la guerre mondiale brouillant tous les repères. Il faut saluer aussi le talent de la dessinatrice Christine Circosta qui sert merveilleusement le propos avec un trait aérien, un style toute en finesse et des couleurs sublimes. Les coquelicots, omniprésents au début de la BD sont comme autant de rappel de la fragilité de la vie et préfigurent les taches de sang du carnage à venir... Une histoire forte de résilience, parfois dure et cruelle, à conseiller à partir de 12/13 ans.

Comme pour les adaptations cinématographiques, il faut garder un œil éclairé et prendre un peu de recul face à l’adaptation d’une œuvre littéraire en bande dessinée. J’essaie personnellement de faire abstraction de l’œuvre originale et de l’appréhender comme quelque chose de complètement nouveau.

Henri Lœvenbrück, talentueux auteur contemporain français a signé l’une des meilleures sagas littéraires de fantasy de ces vingt dernières années avec La Moïra, où la jeune Aléa sera confronté à un destin extraordinaire après avoir découvert sur un cadavre une bague.

L’adaptation de Lylian, illustrée par Raka, sans être un chef-d’œuvre du 9ᵉ art, nous offre un travail tout à fait acceptable et donnera l’envie à ceux qui n’ont pas lu les romans d’origine de les lire et aux autres, l’envie de les relire.

Après avoir beaucoup aimé le tome 1, je me devais de lire ce tome 2.

Il m'a moins plu que son prédécesseur, l'effet de surprise étant passé. On retrouve le monde de Gwendalavir tel qu'on l'avait laissé, et de nouveaux personnages vont faire leur apparition. On va enfin rencontrer Ellana, et je dois dire que son apparition ne m'a pas enchantée plus que ça. C'est mon personnage préféré et elle ne ressemble en rien à ce que je m'imaginais. En tant que March'Ombre, je la verrais plus discrète, et puis j'ai du mal avec les traits du visage. Pareil pour Matthieu, je ne l'imaginais pas comme ça, mais je trouve que ça lui va bien. Je trouve aussi l'inspecteur Francina un peu cliché.

Mais ce qui m'a le plus "déçue", c'est que certains passages soient rétrécis. C'est normal, on ne peut pas retranscrire tout un roman dans une BD, mais j'ai du mal à être objective quand ça concerne un de mes passages préférés ^^' En l'occurrence, le passage avec Paul Verran, que j'ai toujours apprécié. Quel dommage qu'il soit si court, je n'ai pas réussi à m'attacher à ce personnage comme je l'avais fait avec le roman (il fait vraiment vieil acariâtre ici).

Les paysages sont toujours aussi magnifiques, c'est vraiment le gros point fort de cette BD ! Ma critique semble un peu négative, mais c'est parce que je n'ai pas mentionné toutes ces bonnes choses que j'ai pu noter dans la critique du premier tome. A savoir que l'histoire est retranscrite fidèlement (on ne peut pas mettre toutes les répliques bien sur), que les couleurs sont bien proportionnées, mais aussi que certaines scènes sont vraiment très bien dessinées, surtout celle qui concernent les Spires, que j'aime beaucoup.



Je continuerai bien entendu à lire cette BD et j'attends avec impatience de découvrir de nouveaux personnages (est-ce qu'ils correspondront à l'idée que je m'en fais, est-ce que je vais les apprécier ? J'aime me poser ces questions ^^).

Pierre Bottero ! Ce nom est quasi un sésame pour moi ! Grâce à lui et son univers empreint de fantasy et de poésie, je suis retombée dans la potion magique, celle de la littérature jeunesse.



Sa disparition m'a, comme de nombreux fans, laissée orpheline... En parcourant toutes ses trilogies (La Quête d'Ewilan, Les Mondes d'Ewilan, Le Pacte des Marchombres, Ellana, L'Autre), j'ai pris consciences des nombreuses portes qui existaient entre toutes ses histoires. Le titre passerelle, Les Âmes croisées, qui devait peut-être ouvrir la voie à une nouvelle trilogie, promettait de nouveaux liens intéressants... Malheureusement, le destin a voulu que son oeuvre reste inachevée... et les portes se sont refermées.



Aujourd'hui, pour notre plus grand bonheur, elles s’entrouvrent à nouveau, nous replongeant dans les spires de l'imagination grâce à cette superbe adaptation bédé signée Lylian Klepakowsky pour le texte, Laurence Baldetti pour les dessins et Loïc Chevallier pour les couleurs.



Qu'en ai-je pensé ? Vous voulez la réponse du savant ou du poète ? Pour celle du poète, c'est simple, c'est le phénix qui renaît de ses cendres... Pour ce qui est de celle du savant, la réponse est plus nuancée, tiraillée entre les souvenirs d'une lecture magique et l'attrait de la nouveauté...



D'un grand format (31,6 x 23,6), cet album de 64 planches, nous ramène au tout début de l'aventure...



Camille, perdue dans son imaginaire, ne voit qu'à la dernière minute le camion qui fonce sur elle. Pour l'éviter, elle fait un pas sur le côté et se retrouve non pas en sécurité sur le trottoir mais dans une autre dimension où elle tombe nez à nez avec un chevalier en prise avec un lézard géant... Lorsque le monstre l'attaque à son tour, elle se retrouve à nouveau en pleine rue ! Plus tard, elle relate tout à son meilleur ami Salim qui a bien du mal à la prendre au sérieux. Pourtant, les phénomènes étranges se multiplient...



Adapter Ewilan en bédé, c'est un peu mettre Paris en bouteille ! Un pari fou et risqué ! Le moins qu'on puisse dire c'est que les auteurs étaient attendus au tournant. Pas simple en effet de rester fidèle au texte tout en apportant un éclairage neuf à l'histoire. Défi relevé, haut la main.



Pour ne pas trahir la trame de Pierre Bottero, les auteurs ont pris le parti de nous proposer le 1er volet des aventures d'Ewilan en deux tomes. Cette façon de procéder permet aux lecteurs d'en retrouver tous les moments forts : les "dessins" de Camille, son amitié avec Salim, ses confrontations avec les Ts'liches et leurs horribles marcheurs ainsi que, bien évidemment, ses rencontres hautes en couleur avec ses futurs compagnons, Edwin, le maitre d'armes fidèle ; Bjorn, le chevalier au grand coeur ; Duom Nil Erg, l'analyste... et même, en fin d'ouvrage, celle qu'on attend tous, notre petite Ipiutiminelle devenue grande !!!!



Pour ce qui est des "dessins" de Camille, j'attendais de pied ferme la transposition du fameux "Cancre" de Prévert. Le moment dans le roman qui a scellé mon amour indéfectible pour l'auteur et son oeuvre. Je n'ai pas été déçue. Ce passage occupe une planche entière. On y retrouve l'intégralité du poème ainsi que l'interprétation qu'en fait notre dessinatrice. A la clé, un tableau noir couvert d'arabesques de toutes les couleurs et, au milieu, un petit bonhomme espiègle qui termine par un impertinent : "Voilà madame !" C'est tip top ce que j'imaginais...



Bien sûr, tout n'est pas à l'avenant et, quelque part, tant mieux. Sinon à quoi bon lire la bédé, autant "se contenter" des romans. C'est d'ailleurs le message des auteurs sur la page officielle Facebook :



"Nous savons pertinemment que chacun, chacune d'entre vous a dans sa tête et dans son cœur sa propre vision d'Ewilan et de ses compagnons. Nous avons essayé de respecter notre vision de l'oeuvre et de lui insuffler une autre dimension."



Côté trouvailles, je citerais la manière originale dont ils ont représenté le cadre de vie de Salim, et tout particulièrement son "espace" de travail, mais aussi le moment où la Sentinelle, Elea Ril' Morienval, s'adresse à Camille alias Ewilan ou encore la représentation de la salle d'analyse de Duom Nil'Erg avec tous les tableaux accrochés aux murs... Le scintilleur a un petit côté "trône de fer" amusant.



Tout ceci nous emmène au côté graphique de l'album. Le dessin est très soigné. Le format XL de l'album permet de jongler avec les cadrages et d'offrir des cases aux dimensions généreuses. Ainsi, les personnages comme les décors sont particulièrement bien travaillés et donne l'occasion à des changements originaux de points de vue. C'est le cas notamment lorsqu'on suit Camille et Salim dans la rue, qu'ils passent devant au cinéma (avec, à l'affiche, Alice au pays des Merveilles ! Ça ne s'invente pas !) et qu'on les aperçoit la case suivante, de dos, à travers la vitre de la caissière...



Quant aux couleurs, elles sont des plus chatoyantes. Ma préférence va sans conteste aux teintes plus vives choisies pour dépeindre Gwendalavir, ses merveilles et ses dangers. Que ne donnerait-on pas pour fouler nous aussi ces terres inconnues... Seul petit bémol à ce propos : j'aurais aimé retrouver, comme au début des livres, une carte du monde de Gwendalavir. Cet élément aurait également été intéressant pour tous ceux qui découvrent ce monde parallèle avec la bédé.



Je pourrais je pense vous en parler encore et encore... Le mieux pourtant est que chacun se fasse sa propre opinion. Je ne doute pas que les fans, même les purs et durs, seront heureux de se replonger dans cette épopée fantastique chère à leurs cœurs et que les nouveaux lecteurs découvriront par ce biais la richesse de cet univers créé par, osons-le, notre Tolkien à nous !



Le plaisir est d'ailleurs loin de se tarir, surtout si chacun des tomes des Mondes de Pierre Bottero donne droit à deux tomes en B.D. !



Et si vous en voulez encore plus, je vous conseille vivement le site du scénariste, Lylian Keplakowsky, qui revient sur les choix scénaristiques et autres opérés pour arriver à ce petit bijou dans un post intitulé "Adapter Pierre Bottero : Notre quête d'Ewilan" !
Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..

Dans ce nouveau tome, Ewilan et sa petite équipe parient à la majestueuse cité en ruine d'Al Poll.



Après avoir dompté le gardien, elle parvient à libérer les sentinelles qui à leur tour dévérouillent les spires de l'imagination.



Pour autant, Ewilan reste à la recherche de ses parents et à Al Poll, la confrontation avec la sentinelle traîresse a été trop courte pour pouvoir aller plus loin dans cette quête. Il lui faudra donc retrouver cette dernière. Une nouvelle quête s'ouvre alors que le groupe d'aventuriers s'apprête à se séparer.



Toujours aussi passionnant avec un excellent graphisme.

Cette critique fait suite à celle du tome 1 de l'univers de Méto "La maison".



Dans le tome 2, nous retrouvons Méto qui va élaborer un plan pour sortir de la maison. Il lui faut trouver des alliés et se fier aux renseignements donnés par Romulus. Mais comment reconnaître les alliés et les différencier des traîtres à la solde des Césars ? Est-ce que Romulus est fiable ?



Pour aller au delà de la maison, Méto va devoir prendre des risques et en faire prendre à ses partenaires mais la liberté est peut-être à ce prix ?



A l'issue de la bataille, Méto et certains des survivants de sa troupe se retrouve sur une île dirigées par les oreilles coupées. Il a été soigné par un chamane mystérieux que les oreilles coupées respectent. Mais la bataille ayant fait des dégâts chez les garçons de la maison et chez les oreilles coupées et leurs alliés, Méto et ses acolytes doivent être jugés.



Épargnés par leurs juges, Méto et ses amis vont découvrir la vie sur l'île, île sur ou sous laquelle se trouve la maison. Mais les conditions de vie sont primaires et spartiates. La comparaison avec la maison est délicate : il n'y avait pas la liberté mais il ne fallait s'occuper de rien pour gérer le quotidien, tout était pris en charge, ce qui donnait un certain confort. Là, il faut subvenir à ses besoins.



Sur l'île tout est enjeu de pouvoir. On découvrira qui se cache derrière le masque du chamane . Rémus, le frère de Romulus, va lancer un défi à Méto à travers le jeun de l'inche.



La vie sur l'île n'est pas si facile que cela et correspond encore à un univers cloisonné.



Nous avançons dans la découverte d'un nouveau monde et les auteurs nous présentent les relations entre les différents participants. Toutes les pièces du puzzle arrivent les unes après les autres et donnent un éclairage sur certains pans de l'histoire qui nous permettent de la comprendre. Nous sommes toujours sur le même principe : une quête (la recherche de son passé, la compréhension de ce monde, ...), des alliés, des populations rejetées, des ennemis, des traîtres, des rebondissements, ...



Méto fait preuve de courage de méthode, de perspicacité et se place dans un rôle de leader, de meneur d'hommes devant assumé ses actes et ses décisions car il agit toujours dans l'intérêt de ceux qui lui font confiance.



La fait de décrire des scènes sur l'île permet aux auteurs d'apporter plus de couleurs chatoyantes à cette univers très sombre.



Il ne me reste plus qu'à découvrir le tome 3 "le monde".

Dernier tome de la série ou tout au moins pour ce cycle...



Cette fois, notre jeune amérindienne a réussi à déconnecter Alyphar de son maître mais il n'est toujours pas vaincu et retrouve un jeune maître qu'il manipule.



Ce rebondissement permet d'engager une lutte entre enfants et de placer personnages et lecteurs dans un dilemme. La fable à la fois humaniste et écologique porte un message assez fort auquel les plus jeunes seront sans doute sensible. C'est en tout cas pas mal fait du tout.