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Critiques de Marsault (45)
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Macadam

Mattias Köping + Marsault = Macadam paru chez Magnus Editions.

Courrez vite acheter ce recueil de nouvelles, j'ai adoré ! (Je n'en dirais pas plus, même sous la torture 😉 )

Des textes sombres, aussi sombre que l’encre de chine de l’illustrateur pour certains, drôles ou menant à la réflexion pour d’autres.

Félicitations à cet improbable tandem, vous avez vraiment fait un job qui déchire !
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Macadam

Si je connais l'illustrateur Marsault, notamment au travers de la série des albums "BREUM", je ne connaissais en revanche l'auteur des textes Mattias Köping que de nom.

Köping a publié plusieurs thrillers, or le thriller, ce n'est pas ma tasse de thé...

Ceci explique ma méconnaissance de l'oeuvre du bonhomme, une lacune aujourd'hui comblée avec les nouvelles qui composent "MACADAM".

Autant prévenir, la couverture donne le ton ; noir c'est noir !

Première nouvelle, première baffe avec "Traviole", histoire d'un "innocent de village" ayant adopté un petit chien bancal, justement baptisé "Traviole".

Présentée comme ça, l'histoire peut sembler charmante et "porteuse d'espoir et inspirante", et bien non, parce que pour Köping, en gros, la vie est dégueulasse et puis tu crèves..!

Parce que j'aime mieux vous dire, c'est du lourd, du brutal, du frontal, du dans ta face, uppercut, crochet au menton, ko, les textes de Köping vous laisseront ko, sachez-le !

On est ici très loin, mais alors très loin du "filgoude", les nouvelles de ce receuil sont du genre à ne guère laisser d'espoir, elles ne sont pour autant pas dénuées d'humanité, mais une humanité blessée, cabossée, qui lutte jusqu'au bout et parfois sombre corps et biens, corps et âme...

Quant aux illustrations de Marsault, elles collent parfaitement aux textes et sont un vrai plus.

Si vous aimez l'auteur ou l'illustrateur, n'hésitez pas une seconde à vous procurer "MACADAM", si vous voulez les découvrir, c'est une très bonne occasion de le faire, mais attention, vous êtes prévenus, cette lecture, risque fort de ne pas vous laisser indemme !

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Macadam

Il y a quelques années, j’ai eu ce que j’appelle un coup de foudre littéraire pour les écrits de Mattias Köping.



Il y a eu Les Démoniaques, un premier roman excellent. Puis Le Manufacturier est arrivé en 2018, renversant tout sur son passage. Je suis toujours aussi intarissable à son sujet tant ce roman d’une rare intensité m’a fracassée comme bon nombre de lecteurs. Six mois de panne lecture m’avaient poursuivie après avoir lu ce roman noir.



2022 signe le retour de la force tranquille.



Köping revient non pas avec du polar ni du thriller mais avec des nouvelles. Noires. Très noires. Brutales. Sans aucune lueur d’espoir.



Macadam et son écrin renferment des textes qui en révulseront plus d’un et qui te colleront le cœur au bord des lèvres plus d’une fois.

C’est noir, poisseux, crasseux, porno, violent et pourtant, c’est terriblement émouvant.



C’est la force Köping : te flinguer d’un coup et réussir à te terrasser par la profondeur des mots.



Un véritable choc thermique.



Macadam est indéniablement du Mattias Köping et laissera lui aussi une empreinte indélébile dans ma bibliothèque.



L’ensemble des textes est rehaussé par des illustrations réalisées à la perfection par Marsault pour donner vie à l’ensemble des personnages. L’alliance de l’auteur et du dessinateur est incroyable : une patte unique qui permet à cet ouvrage si singulier de tirer son épingle du jeu.



Inutile de dire que pour lire du Köping, il ne faut pas avoir peur d’être ébranlé. Un avertissement figure d’ailleurs au dos du livre. Tout le monde ne peut pas lire cet auteur, c’est un fait.



Lire du Köping, c’est être malmené, broyé.

Ce nom est pour moi aujourd’hui indissociable de la littérature noire.

La vraie, celle qui réduit tes émotions en charpie, qui te fend le cœur à te faire chialer face à la laideur du monde.



Je tiens ici, sans surprise, mon deuxième coup de foudre de l’année et assurément l’une de mes meilleures lectures de 2022.
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Breum, tome 1 : Attention ça va piquer

Breum a effectivement le mérite d'apporter contrepartie aux discours lénifiants des webonautes bien trop propres sur eux pour être honnêtes, et d'essayer de leur montrer la taille des poutres qui se trouvent dans chacun de leurs yeux.



Ce tome 1 créé la surprise et c'est la raison de ma réception plutôt positive.

Mais ce n'est que ça! Un défouloir libérateur qui devient, à force de répétition, de la haine gratuite sans aucune profondeur et finalement très militante. Je penserais même que ça finit par desservir le propos, car si on peut avaler le tome 1 comme une bienvenue vengeance, on se rendra vite compte que ce n'est que réactionnaire et finalement débile.



Parlerais-je de l'auteur, flirtant avec le néonazisme et aux tatouages hideux? Je dirais qu'il en a le droit mais que ça ne lui donne pas l'air d'être intelligent.
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Macadam

Bon, avec une telle association artistique, le résultat ne pouvait être qu'explosif. D'un côté, Mattias Köping, auteur de deux thrillers d'une puissance rare ("Les Démoniaques", "Le Manufacturier"). De l'autre, Marsault, brillant dessinateur à l'humour corrosif. Pouvait-on rêver meilleure alchimie ?

Car force est de constater que le résultat est au-delà des espérances. Les deux auteurs nous avaient promis un des livres les plus violents et sombres de la décennie : promesse tenue.

Mais "Macadam" va bien au-delà, dégageant une puissance émotionnelle comme on en trouve rarement dans la littérature française contemporaine, souvent désincarnée. Certaines nouvelles font mal, tandis que d'autres parviennent à nous faire sourire, lorsqu'elles ne nous émeuvent pas jusqu'aux larmes.

Ce recueil est un amalgame de misère humaine, de cruauté, de tendresse, d'amour, de haine et de violence. La plume de Köping n'épargne rien ni personne, toujours avec concision et subtilité, et les dessins de Marsault illustrent avec justesse les moments les plus forts de ses textes, tels des instantanés en noir et blanc. Ce livre conjugue à merveille la beauté et l'horreur, la bonté et le mal absolu, et ne laissera aucun lecteur indemne.
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Breum, tome 5 : Ça va bien s'passer

Voici venu le nouvel opus de la série des "BREUM", les albums , jusqu'ici publiés chez Ring, qui ont révélé puis confirmé le talent du dessinateur Camille Marsault.



Marsault parfois critiqué pour ses prises de position contre la culture du politiquement correct a cependant acquis une "fan base "fidèle.

Ses fans devraient retrouver ce qu'ils aiment chez lui ; un humour brut de décoffrage à l'image du personnage récurrent d'Eugène, gros balaise rasé à lunettes de soleil et marcel.



Il y a donc la dose habituelle de : "Breum !", "Blam!" et autres : "Ratatatatatata...!"



Et c'est bien un peu le soucis, album après album Marsault nous ressert un peu toujours le même genre de gags "dans-ta-face". Si j'avoue être assez client (et j'assume) la lassitude pointe son vilain nez à la lecture de ce tome 5.

Il serait bon que Marsault laisse de côté, au moins le temps d'un album, son rôle de dessinateur politiquement incorrect qui fait "Breum" et nous serve un autre menu (pourquoi pas un récit complet ?)

Je le crois assez talentueux pour cela.



Pour la note, je me suis tâté et, au final j'attribue en demi-point de plus pour la parodie de film d'horreur qui m'a tué comme on dit main'nant...!
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Breum, tome 1 : Attention ça va piquer

C’est cru et c’est finalement ce dont on a besoin en ce moment. riez. arrêtez de prendre les choses au premier degré. pour les personnes n’ayant pas de second degré s’abstenir ! moi j’ai adoré et je lirai la suite !!!

tout ce qu’il faut c’est mettre son cerveau sur off et profiter de la poésie de Marsault 😏

bon pour les hommes mais aussi pour les femmes
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Sans Filtre - Intégrale

Pour mon anniversaire ;)

De l'encre et de la haine ; bienvenue chez Marsault.

Sans Filtre, l'Intégrale, est une compilation des planches que Marsault a produites avant de percer sur Facebook. Du Marsault première époque, noir de chez noir. Sans filtre.

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Breum, tome 4 : Sur ta mère comme au ciel

Revoici Marsault (Camille de son petit nom, si je ne m'abuse) de retour avec un quatrième opus de la série BREUM !



Quoi de neuf dans ce nouveau tome ?

A vrai dire peu de choses, Marsault reste fidèle à lui-même, avec un humour léger comme un parpaing, mais qui fait (souvent) mouche.



Ses personnages sont des brutes, des paumés , des poivrots, ses cibles, des obèses à cheveux bleus gueulards de slogans, des voyous à capuche.



Certes, on peut trouver cet auteur réac et même pire (procès aussi ancien que sa carrière), mais en lisant bien attentivement entre les lignes (si l'on peut dire pour une bande dessinée) on trouve un vrai attachement de la part de Marsault pour ses personnages, une forme de tendresse pourquoi pas..?!
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Dernière pute avant la fin du monde

Ça commence bien gore. Plus gore, je vais avoir du mal à trouver. Pas sûr que je cherche, d'ailleurs...

Et pi, après, au milieu de trucs trash (on est bien d'accord), il y a des petites touches de tendresse à la Marsault ; c'est à dire dès qu'il dessine une bête.

Et pi, encore après, c'est la guerre. Un contre une armée de zombies d'gros.

Et pi, à la fin, v'la Marsault qu'est pris d'un petit coup d'mou et y a Eugène qu'intervient. Et moi, je l'aime bien Eugène.



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Bordel de Dieu

(Grosse voix mâle et rauque, style bande-annonce de films d'action années 80) :



"MARSAULT : Il revient vous éclater..!"



Oui, voici le nouveau Marsault, il ne devait plus dessiner, il l'avait dit, écrit même ; marre d'être traité de facho (je résume), et puis bon, il a changé d'avis, et ce ne sont pas ses fans, ou plus simplement celles et ceux qui aiment l'humour qui frappe fort et juste qui s'en plaindront.



Donc, c'est du Marsault, et ça ne fait pas -du tout- dans la dentelle!



L'esprit est à peu prés celui des albums précédents, même si il a renoncé à son personnage fétiche de costaud chauve armé d'un calibre 12 (trop polémique?), l'auteur reste dans la même veine.



Je crois noter un léger, presque imperceptible "adoucissement" du ton, mais bon, vraiment léger hein !



Ou peut être est-ce que l'on s'habitue à cet esprit politiquement incorrect qui fit tellement polémique au début de la carrière du dessinateur…



Car, c'est un peu le bémol, si la veine humoristique propre à Marsault ne s'est pas encore tarie, une petite impression de tourner en rond vient porter une ombre au tableau…



Après tout, Dieu seul peut nous juger, comme il le fait à la fin de l'album…!



Mais, bon, moi je me marre bien, et n'ai même pas honte !

Sacré Camille !

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Breum, tome 3 : C'est pas la taille qui com..

Cela fait un certain temps que je suis les publications de Marsault sur Facebook. Et le même temps que j'ai envie de le découvrir plus avant. Comme j'ai le sens pratique, j'ai fait d'une pierre deux coups : j'ai offert quatre albums de Marsault à mon mari pour son anniversaire ! Futé, n'est-ce pas ?



Moi, je l'aime bien Marsault. Si l'on me demande pourquoi, je dirais qu'en premier lieu c'est tout bêtement parce qu'il y a des têtes qui me reviennent et d'autres, pas. C'est subjectif, certes, mais c'est comme ça et ça me va.

Mais je sens bien que ma considération, un tantinet arbitraire, ne va pas vous suffire ; je vais donc développer.

Dans une France où le politiquement correct, escorté de sa dégoulinante bien-pensance, ostracisent tout débat d'idées et tranchent à qui mieux mieux toutes les têtes qui dépassent, exprimer un second, voire un troisième degré, en escomptant être entendu au-delà du premier, relève de la témérité.

Et Marsault, du cran, il en a. Mais pas que... Je suppute (toi-même !) que brille toujours au fond de lui une petite lueur d'espoir sur le fait que tout n'est pas perdu et que dans la France de ceux qui ne font pas de bruit, il reste encore des gens pourvus de discernement qui savent relativiser et rire. Surtout rire.



Alors, oui, son Eugène est un gros bourrin : un brin facho, misogyne, homophobe, trouduc'phobe. Mais s'il n'épargne pas grand monde, Eugène ne ferait jamais de mal à une bête. Eugène, il aime les chats. Et comme moi aussi, j'aime les chats, j'aime bien Eugène.

Un peu simpliste comme raisonnement ? Oui, oui, je sais. Mais vu que c'est ainsi que j'ai commencé mon billet, c'est ainsi que je le termine. Simpliste mais cohérente.



Ah ! J'ai failli oublier l'essentiel... J'ai attendu d'avoir lu les trois tomes pour publier mon avis :

. Tome 1 : Moyen

. Tome 2 : Beaucoup mieux

. Tome 3 : Très bon
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Breum, tome 1 : Attention ça va piquer

Ça pique et on en redemande !!!!!
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FDP de la mode, tome 1 : Enculés, va !

FDP De La Mode



« Fils de pute de la mode », si ce titre délicat aux accents fleur bleue ne suffit pas à annoncer la couleur, la mention « approuvé par Saddam Hussein » en bas de page devrait vous renseigner sur ce qu'on peut attendre de cette BD, du sang de la chique et du mollard comme dirait l'autre ! En tout cas, ça valait le coup de l'acheter rien que pour le sourire un peu gêné de ma libraire qui m'a visiblement pris pour le dernier des « fachos ». Ah l'ouverture d'esprit des « gens bien comme il faut » c'est comme une intrigue dans un Marc Levy, tout le monde en parle mais personne n'en a jamais vu …



Sainte Dolto Priez pour nous !



Pur produit de cette éducation à la Dolto, nos très chères petites têtes blondes (ou brunes c'est selon) martyrisent aujourd'hui une éducation nationale, des travailleurs sociaux et parfois même des parents pourtant hier encore adeptes de notre gourou préféré, « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » aurait dit Bossuet. Mais cela ne fait par rire Marsault et Papacito, qui, dans « Wesh la réeducation » remettent à sa place une petite racaille insultant une assistance sociale, de quoi donner du grain à moudre aux derniers prédicateurs de Sainte Dolto.



La solidarité à géométrie variable ?



A l'heure où Sophie Marceau s'élève face aux conditions de vie déplorables des poules pondeuses, où le gouvernement envisage la réquisition de logements vacant pour y loger des "migrants" et où notre président s'affiche en compagnie d'antillais torse nu, la BD "Le dernier interphone" nous rappelle qu'environ 500 personnes crèvent dans la rue chaque année et dans l'indifférence générale, Trop humain pour attirer l’œil des stars, trop européen pour attirer l’œil des associations, trop commun pour attirer l’œil des foules !



Une déclaration d'amour à Marianne ?



Papacito, dont le pseudonyme semble tout droit sorti d'une série B espagnole, ne semble pas être un spécialiste de l'amour courtois, loin s'en faut ... Et pourtant on trouve bien une véritable déclaration d'amour dans la BD sur Dien Bien Phu, une déclaration d'amour à la France : « Putain quel beau pays !! J'ai envie de chialer à chaque fois que j'en cause !! La Gascogne et la Picardie ! Le Roquefort !! Le bon rouge putain !! Le général de Gaulle et la truite en sauce bordel ! ». De tels mots sont devenus si rares qu'on se laisserait presque attendrir par ce soldat rustre et bourru malgré toute la violence qui l'entoure.



Le libertarisme le plus grand de tous nos maux ?



« Si c'est une homme » est le dernier tableau de cette fresque trop courte à mon goût (surtout vu son prix), on y voit un soixante-huitard en phase terminale jeter un ultime pavé dans la mauvaise mare. En tendant l'oreille on pourrait presque entendre le fameux « il est interdit d'interdire », scandé par une foule d'étudiants boutonneux dont l'unique préoccupation était à l'origine la remise en cause du règlement intérieur de la Sorbonne. On a les révolutionnaires qu'on mérite j’imagine ...





FDP De La Mode, Marsault et Papacito



paru chez RING le 25 janvier 2018



14.95 euros
Lien : http://soliloque-critique.ov..
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Sans Filtre - Intégrale

"Sans filtre". Voilà, tout est dit. Un chef-d'oeuvre de bourrinisme sans chichis pour tous les amateurs d'humour noir et de gueules éclatées.
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Breum, tome 1 : Attention ça va piquer

Sale, très sale, sarcastique, violent, proprement dessiné. De la bonne grosse défonce sans prétention pour rire gras de tout et surtout de tout le monde.
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FDP de la mode, tome 1 : Enculés, va !

Donc voici le nouvel album de Marsault.

Il s'intitule "FDP (Fils De Pute) de la mode", le titre donne le ton, le sous-titre "Enculés va" ! enfonce le clou...



Pour l'occasion, il s'est acoquiné avec un certain Papacito (un-mec-qui-fait-des-vidéos-sur- le-ouèbe (connais pas vraiment ; je suis vieux, voyez-vous).



Quoi de neuf ?

Franchement pas grand-chose !

On tape toujours dans le dur avec Marsault, il semble toutefois avoir un discours-relativement-moins offensif concernant les jeunes asociaux style caillera d'la téci (marre d'être taxé de racisme ?).



Pour le reste, on reste dans l'outrancier qui est sa marque de fabrique.



Une mention "bien" pour la bd "Le dernier interphone", mettant en scène un sdf pas fashionable..



Coté graphisme, l'influence de Gotlib est plus que jamais évidente, jusque dans le lettrage...



Au final, une impression mitigée, les fans hardcore auront leur dose, les autres....



Et puis, 14€95, pour à peine 40 pages de bd : "Enculés, va !"
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Breum, tome 1 : Attention ça va piquer

Que dire de plus sur Marsault qui ce qui a déjà été dit (d'intelligent, pas hystérico-gauchiste) ?



Autodidacte du dessin dont le trait est très semblable à celui de Gotlib, plutôt réac', plutôt prolétaire, plutôt trash et plutôt très drôle, Marsault ne fait pas dans la dentelle.



A travers les pages, dont les histoires tiennent parfois en un dessin, on est confronté à son amour de la bière, des vieilles mécaniques et à sa némesis, Eugène, qui vient fracasser le crâne de tous les casseurs de pieds patentés vegan, féministes, pro-tolérance mais également les mysogines, les ploutocrates...



Référence oblige à Ragnagna de Gotlib, le vomi, les pets et autres joyeusetés scatophiles ont bien entendus leur place dans ces recueils.



C'est pas toujours très fin ( mais parfois ça l'est beaucoup plus qu'on le croît).



Certes, ça dérange (l'auteur n'est clairement pas de gauche et préférera toujours s'en prendre aux bien-pensants qu'aux cibles faciles (comme la police par exemple) mais cela a l'énorme avantage de mettre en lumière les pseudo-libéraux pro-liberté d'expression (mais uniquement celle avec laquelle ils sont d'accord).
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Dernière pute avant la fin du monde

De quoi ça parle ?

Un jour, un homme décide de tout plaquer pour vivre sa vie à 100 à l'heure. Du fric, de la came, des putes... Tout est bon à prendre jusqu'à ce que la Mort vienne le chercher.

Gabi, gros bonhomme un peu simplet et accessoirement homme de ménage, tombe amoureux de la DRH de sa boîte. Il décide de lui offrir des fleurs pour lui déclarer sa flamme. Mais en chemin, il croise des gens pas très sympas et la méchanceté, Gabi il aime pas ça...

2080, 90% de la population française est devenue obèse à cause de la surproduction de l'industrie agroalimentaire. C'est le chaos, tellement affamés les français se mangent entre eux. Mais heureusement Johnny Kro est là pour rétablir un peu d'ordre. Accompagné malgré lui d'un bobo qui prône légalité maigres-gros, il va tenter de sauver sa peau et d'exterminer les cannibales.



Mon avis :

Le titre de cette bande dessinée nous met tout de suite dans le bain. Ici pas de politiquement correct, appelons un chat, un chat et une pute, une pute. Marsault assassine tout le monde à grand coup d'illustrations trash : les féministes, les politiques, le Front National, les antifas, les bobos, les obèses... Pas de jaloux, tout le monde en prend pour son grade ! Susceptibles, passez votre chemin.

Les illustrations en noir et blanc arrosées de vitriol sont en accord avec les textes, crus et directs. Aussi bon pour dessiner des belles femmes aux courbes séduisantes que des obèses aux corps peu ragoutants, en passant par des scènes de carnage, on ne peut nier son talent pour le dessin.

Alors oui, Marsault a défrayé la chronique allant jusqu'à être boycotté dans des salons et devenant l'homme à abattre des antifas. Oui c'est cru, vulgaire et violent mais avouez le, ça a aussi un côté marrant. Si vous n'êtes pas adeptes du second degré, ce n'est pas la peine d'ouvrir ce livre, vous ne pourrez pas comprendre.

Bonus pour les fans de Ghislain Gilberti, il apparaît dans une des planches !

Pour conclure, c'est une bande dessinée à ne pas mettre dans toutes les mains, mais elle fait du bien. Je n'ai pas non plus éclaté de rire en le lisant mais Marsault m'aura au moins fait sourire avec son côté décalé et borderline. Adeptes de l'humour noir et de la trash attitude, foncez !
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Breum, tome 2 : Blindage et liberté

Bon, et bien c'est du Marsault...



Autant dire qu'il ne faut pas trop chercher la subtilité de l'humour, voire le second degré...



On trouve dans cet album, ce que l'on trouve dans le précédent "Breum", à savoir : des parpaings dans la gueule,des gros(ses),des coups de flingue dans la gueule,des pin-ups, des enclumes dans la gueule, des bagnoles, des obus dans la gueule, etc...



C'est de l'humour "dans ta face", taillé au marteau-piqueur.

Si vous connaissez pas de surprise, sinon, vous pouvez vous faire une opinion en feuilletant un album (franchement ça suffit pour se faire une idée).



Ha oui, il y a Lemmy (le chanteur/bassiste de Motörhead, bande de fragiles !) qui braille "enculés !" pour conclure l'album.



Bon, et bien c'est du Marsault quoi...

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