Mido

J’ai beaucoup, beaucoup aimé ce texte de Mido. Tout en délicatesse et sensibilité, l’auteure conduit le lecteur à l’essentiel. Loin des effets spéciaux extraordinaires, la féérie arrive par la voie d’une simple boule à neige, d’une vieille poupée et le regard d’une enfant.



Cette année-là, la petite Maé ne ressent plus la magie de Noël. Est-elle devenue trop grande ou est-ce parce qu’ayant croisé des SDF sur le chemin, elle a réalisé qu’il existait des personnes qui vivent dans la rue. Chagrinée, elle va fouiller dans le grenier et retrouve alors sa poupée-princesse, son inséparable, sa confidente. L’amour de celle-ci pour la fillette est demeuré intact. Elle fait comprendre à Maé que c’est à elle maintenant de passer le relais, de partager.



Maé va pouvoir réaliser le vœu de sa poupée grâce à l’intervention de sa grand-mère qui l’aide telle une bonne fée. La fillette fait la connaissance de Janawa, une enfant de la guerre et lui offre sa poupée. Maé ressent alors de nouveau la magie de Noël.



Un merveilleux conte de Noël, plein de poésie et de douceur, porteur de valeurs d’entraide, solidarité et générosité qui ne peut que charmer petits et grands… et pas uniquement en période de Noël !

« — C’est une enfant de la guerre Maé. Une enfant qui n’aura pas la chance de passer ce premier Noël en France avec ses parents.

— Ils sont restés dans son pays ?

— Tu as bien fait de lui offrir Poupée Caroline.

Sa grand-mère ne répondait pas précisément à sa question, mais ce silence suffit à Maé.

Elle rajouta :

— Je voudrais rencontrer d’autres enfants, Mamie. Leur donner un tout petit peu de rêve pour Noël. »



Faire tomber la neige, MIDO (Prix Saint Nicolas 2019 du Conte de Noël)



Un livre touchant qui se dévore d’une seule traite. Un très bon conte de Noël qui peut se lire à tout moment de l’année, puisque le message de ce livre est valable à toutes sortes d’occasions. Je le conseille vraiment à vos petits loulous, un moment de douceur qui fait du bien , comportant des valeurs essentielles à véhiculer.

Un livre qui donne envie à tous d’aller fouiner dans les vieux greniers…

Qu'est-ce donc que l'amitié ?

On peut la définir avec des mots pour l'expliquer aux petits enfants. Mais n'est-ce pas plus facile de leur proposer une histoire avec de jolies illustrations pour qu'ils s'identifient aux personnages et ressentent leurs émotions ? Mido, à travers ses albums, sait sensibiliser ses lecteurs aux thèmes essentiels qui fondent l'humanité des enfants en devenir. « Marin, Pould'O et la tempête », comme ses précédents ouvrages, ouvre le coeur de ceux qui le découvrent, en « mettant en scène » une aventure d'amitié justement.



J'ai très envie de m'appuyer sur les réactions de mon petit-fils de 3 ans, lorsque je lui ai lu les pages de ce beau texte et que, lui, me racontait les dessins en pointant son doigt sur Marcassin, Pould'O, Petit-geai et Marin, tout en les nommant.

« Pourquoi elle est jamais contente Pould'O ? » le voici bien intrigué par le comportement du nouveau meilleur copain de Marcassin qui ne semble pourtant pas très gentil.

« Mais pourquoi, il l'a poussé dans l'eau ? Il va aller au coin ? » Il a raison, il le mériterait bien !

« Y vont retrouver Marcassin, hein, mami ? » Inquiet, il est prêt à se lancer à sa recherche !

« Pourquoi il s'en va et qu'il les aide pas ?» le voici à présent bien mécontent de l'attitude de Pould'O !

« Y faut pas qu'il pleure… mais non, Marin, faut pas le laisser tout seul, quand même. Il est gentil quand même, Pould'O » . Bon, je crois qu'il a compris ce qu'était l'amitié et que l'exclu du groupe de copains était égoïste et pas du tout sympa. Mais les illustrations de Pould'O lorsqu'il pleure donnent vraiment envie de le consoler, et son chagrin, même mérité, est émouvant… on lui donnerait volontiers une seconde chance pour qu'il se rattrape.



Avons que nous ne refermions le livre, mon petit-fils a tenu a déposer sur chacun des personnages un bisou. Et bien entendu, je lui ai ensuite demandé si lui aussi avait des copains qu'il aimait à la crèche, si certains étaient un peu comme Pould'O, si lui-même lui ressemblait un peu parfois… Bref, Mido nous a permis de poursuivre notre lecture à notre façon, toujours sur le thème de l'amitié.

�Étant fan des écrits de cette auteure qui ne nous déçoit jamais, mon petit bout et moi, je vous invite à vite les lire !

Une merveilleuse frontière entre réel et imaginaire !



Prenez une délicieuse et toute futée Lilou (11 ans) et sa grand-mère. Ajoutez un garçon très sympa de son collège – et de son âge – Max, son grand copain « génial », et une tourterelle blessée qu’ils amènent chez un très bizarre vieil oiseleur à la sombre réputation, flanquée de sa petite fille, une drôle d’ado avec un drôle de nom (Anyupa) à la recherche de son très drôle d’oiseau (au drôle de nom, oui vous l’aviez deviné : Kapu !)



Chaque jour, Lilou et Max reviennent voir leur tourterelle qui est en bonne voie de guérison chez l’oiseleur. Mais dès qu’ils passent la porte de la maison du vieil homme, il semble que tout bascule... ! Comment est-ce possible ? Le temps pourrait-il s’arrêter ? Ou bien... un temps que l’on peut s’imaginer ailleurs ? Un temps hors du temps mais au-dedans de nous ?



Quelle captivante histoire que celle de ces deux enfants qui, sans trop hésiter, entrent avec leur nouvelle amie Anyupa dans un monde qui leur est de moins en moins familier, où les mythes aborigènes australiens s’ouvrent à eux comme à nous, jusqu’à en découvrir un être fabuleux et omnipotent, mais furieux et désespéré de la façon dont les humains traitent la planète... (Oh oui ! Prenons-en de la graine!)



J’ai depuis de nombreuses décennies passé l’âge conseillé pour cette lecture (la Collection Saute-Mouton des éditions Ex Aequo, pour les 9-12 ans !) Mais croyez-moi, en tant que « grande personne » tout m’a plu, m’a parlé, m’a ravie... l’histoire, l’imaginaire, le style très soigné, parfaitement adapté à son jeune public et pourtant riche et aussi... LES DESSINS ! La couverture d’abord, si colorée, si harmonieuse et, disons-le, attirante et jolie. Puis la SURPRISE : les dessins intérieurs surgis au détour d’une page tournée. Que ce soient les trois jeunes dans de beaux décors, ou des animaux plus mignons les uns que les autres, ils sont très réussis ! Et qui a créé ces dessins ravissants à la plume ? L’auteure bien sûr, qui illustre elle-même tous ses romans pour la jeunesse merveilleusement : une belle plume accompagnée de beaux dessins... à la plume !

Que de cerises sur un très joli gâteau ! Alors gâtez-les, vos enfants ou petits-enfants, et gâtez-vous aussi en lisant cette histoire (ou en la leur lisant...)

Cette BD a été lu par Léo, 10 ans et Aaron, 9 ans. Ethan, 7 ans n’a pas été convaincu par cette BD car les écritures ont été trop petites pour lui. Il commence à lire et la typographie n’est pas adaptée à son niveau de lecture.

Dans un premier temps, j’ai laissé les enfants lire de manière autonome cette histoire. Par la suite, j’ai compris pourquoi les enfants avançaient doucement dans la compréhension de cette BD.

Du coup, j’ai fait une relecture de l’histoire avec eux.

Je vous laisse découvrir leur avis.



L’histoire



Léo 10 ans :

+ « J’ai trouvé drôle l’arrivée de plusieurs Manfou »

_ « Je n’ai pas compris quand l’escargot a disparu » « Le description de Manfou en plein milieu du livre a été bizarre, j’aurais préféré qu’il soit à la fin »

Aaron 9 ans :

_ « Il y avait trop de jeux de mots et parfois je ne comprenais pas l’histoire »

+ « J’ai aimé le dialogue des villageois lorsqu’ils étaient en colère, c’était drôle »



Le manque de couleur



Léo et Aaron sont en accord pour dire qu’il manquait de la couleur. La couverture montrant une coccinelle (Cocci) avec sa palette de peinture, les enfants ont cru que la BD serait en couleur. Malgré tout, les enfants confirment que les dessins sont « bien faits ».

Aaron propose une idée originale. Mettre de la couleur avant l’arrivée de Manfou afin de rendre le village joyeux et enlever la couleur dès que Manfou rôde dans les campagnes, les villes et la forêt « Ce serait moins triste ».



La typographie



Aaron n’a pas aimé la police de la BD surtout à la page 43 car il a eu du mal à lire (Les écritures en formes de gouttes). Il n’a pas aimé cette originalité. Il préfère le côté structuré.

Au contraire, Léo a apprécié ce changement de police. Il a trouvé cela rigolo (surtout les écritures en forme de vagues)



L’avis de Maman



Cette BD est très jolie. Les illustrations sont en noir et blanc. Effectivement, si elles avaient été en couleur elles auraient d’avantage toucher les enfants. Mais les dessins sont parfaits. Ils sont détaillés et très humoristiques. J’ai beaucoup apprécié l’originalité de cette BD.

Personnellement, j’ai bien aimé le détail du contenu de la valise de Petit-Mô. J’ai adoré que le héros utilise tous les accessoires de sa valise bleue dans son aventure contre Manfou.

L’humour est partout dans cette BD, à la fois dans le dessin, dans le texte, dans les nombreuses onomatopées et dans la typographie. C’est très drôle. Je reconnais bien le style poétique de Mido qui m’a de nouveau touché en plein cœur.

Cette BD a une double lecture.

Pour mieux comprendre les enjeux de cette lecture, je conseille en présence d’un adulte. La BD est humoristique et remplie de bons sens. L’autrice joue également sur les mots qui ne sont pas tous bien compris par les enfants. On retrouve des messages forts parfaitement identifiables par les jeunes lecteurs comme le gaspillage et la préservation de la nature à travers le destructeur Manfou.

Cependant les enfants n’ont pas compris que les Manfou sont des êtres encore présents dans notre monde. Ils n’ont pas fait le lien avec notre monde actuel. Ils l’ont lu comme une histoire purement imaginaire.

A la fin du livre, on retrouve un petit lexique pour expliquer les mots compliqués et une tendre déclaration de Mido concernant l’importance des mots.



Je vous invite à vous procurer ses ouvrages toujours aussi poétiques et touchants. Pour les plus-petits, découvrez les aventures de Marin, un adorable caneton sensible.

La narratrice est Lilou, ce qui va permettre au jeune lecteur de s’identifier facilement. Elle a 11 ans, l’âge où elle n’est déjà plus une petite fille mais pas encore une grande. Elle oscille entre les deux. Gentille, pleine d’attentions pour les siens et l’environnement, elle n’est pas non plus insensible à son ami Max…

A travers ce récit mouvementé, l’auteure veut sensibiliser les plus jeunes à l’écologie. Son message est clair : il faut prendre soin de son environnement et ne pas l’abimer sous peine de graves conséquences. Quel meilleur moyen d’y parvenir que de raconter une histoire pleine d’aventures et de mystères ?

En plus de ce message, l’auteure fait découvrir une légende aborigène. J’ai trouvé cela original, ces contes sont malheureusement peu connus.

Si « sauvegarde ton environnement « est le message principal, il y en a un autre « ne juge pas les gens sur leur apparence ».

L’histoire est agréable à lire, parsemée d’illustrations réalisées par l’auteure elle-même. Elle devrait plaire aux jeunes qui apprécient le fantastique /imaginaire (les héros vont se retrouver dans un « ailleurs »). On trouve dans ce roman de l’action, de l’aventure, de l’amitié, de quoi réfléchir mais aussi de quoi découvrir.

En bref : une histoire avec des rebondissements et de l’action qui plaira certainement aux enfants. Porteuse d’un message clair, elle donne aussi envie de partir à la découverte d’une autre culture.

Je vous souhaite une bonne lecture

Un conte d'une douceur délicieuse...



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous emmène dans un conte pour enfants vraiment aux petits oignons ! Je découvre Mido dans la littérature jeunesse et c'est vraiment une petite pépite ! Cette auteure est une tricoteuse de contes et j'ai savouré chaque bout de laine ^^

Merci Mido pour votre confiance :)



Nous faisons la connaissance de Maé. Neuf ans. Avant, elle jouait avec ses poupées. Avant elle avait un doudou. Avant... Mais ça c'était avant... Elle ne sait pas pourquoi quelque chose a changé. Noël se passe comme chaque année, en famille, chez sa grand-mère à Paris. Mais cette année, Maé a perdu sa joie de la fête, sa gaieté qui entoure noël. Elle ne se sent pas enchantée...

Puis une petite poupée, triste, qui se langui dans sa boule à neige nous exprime ses sentiments. Elle est là, seule. Elle attend que quelqu'un veuille bien secouer sa cage de verre pour faire tomber la neige à nouveau...

Afin de pouvoir préparer son repas de fête avec beauté, la grand-mère de Maé l'envoi chercher son plat blanc au grenier. Maé va redécouvrir avec joie ses jouets d'enfance. Mais elle va également plonger dans un monde qu'elle avait oublié...



Mes Loulous, c'est juste exquis. C'est beau, doux et plein de belles valeurs. On a parfois des difficultés à expliquer le partage, le monde qui nous entoure et certaines familles qui n'ont pas la chance d'avoir ce qu'ils souhaitent. Alors ce conte est vraiment une belle ouverture pour expliquer.



Mido réussi avec douceur à faire voleter un flocon de neige qui nous glisse dans l'enfance, qui nous emmène dans nos rêves, nous dépose en douceur sur le sol du souvenirs et nous aide à aller de l'avant.



La plume de Mido est envoûtante, surprenante et féerique. J'ai adoré lire ce conte et je vous assure que même en juillet, j'ai réussi à frissonner de bonheur ^^



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous recommande « Faire tomber la neige » de Mido. Ce conte doux comme un flocon de neige, chaud et douillet comme l’âtre de la cheminée. De très belles valeurs se dégage de cette histoire et saura aider les adultes à expliquer le partage à nos petites têtes blondes et brunes ;)


Lien : https://linstantdeslecteurs...

Mon avis : Ce conte est à la portée des enfants. Le livre est inscrit dans la bonne catégorie d’âge. Les phrases sont simples et compréhensibles. Je n’ai pas eu de problème de vocabulaire. Le conte est assez touchant. La petite fille que l’on suit a le même âge que ma sœur donc j’ai trouvé que c’était parfait, ma sœur a pu s’identifier à cette petite fille. J’ai bien aimé l’idée de mettre en avant les secondes chances et le partage. L’auteur a survolé en douceur un sujet tabou dans notre société : les réfugiés. C’était bien expliqué et ça montre aux enfants que, même à leurs âges, ils peuvent aider. Je recommande chaudement ce conte qui montre que l’on peut toujours aider, même à notre échelle.

L’avis de ma sœur : J’ai beaucoup aimé l’histoire. Je suis contente, parce que l’histoire se termine bien. Tout le monde est content à la fin. Ça m’a donné envie de donner les jouets avec lesquels je ne joue plus. Comme ça, d’autres enfants pourront le faire et ils seront heureux. Moi, j’ai toujours de la chance, j’ai toujours des nouveaux jouets. En plus, la petite fille, elle a mon âge, c’est trop chouette.
Lien : https://alloverthebooks.word..

À l’approche des fêtes de fin d’année, Maé, neuf ans, se sent toute triste. La magie de Noël semble avoir disparu. La capacité à s’émerveiller se consumerait-elle en grandissant? Et puis le souvenir de cette femme l’interpellant, en tendant ses mains sous le vent glacial à la gare, la hante… Maé a pourtant tout pour être heureuse, elle vient d’arriver de Bretagne pour passer les vacances en famille chez ses grands-parents adorés à Paris. La capitale étincelle de mille feux, comme le sapin dans le salon. Une bonne odeur de pain d’épice flotte dans la maison. Les sourires et les regards autour d’elle sont bons et bienveillants… malgré cela, tout paraît différent.

Il faudra que sa grand-mère l’envoie chercher dans le grenier un plat à dessert pour que la magie opère à nouveau. Car dans le bric-à-brac, elle bousculera, et brisera, une boule de Noël en verre renfermant une poupée. Et cette poupée qui attendait depuis si longtemps qu’on la secoue – pour faire tomber la neige… -, se mettra à parler. Maé reconnaîtra Princesse Caroline, celle qu’elle ne quittait jamais dans sa petite enfance. Aujourd’hui, délaissée et remisée dans le grenier… Et si cette poupée apportait un peu de bonheur dans le cœur d’une autre petite fille ?

Un joli conte de Noël, plein de douceur et de générosité, sur le partage et l’émerveillement – qui n’a heureusement pas d’âge-.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..