Mitacq

Ce tome est constitué de plusieurs courts récits publiés indépendamment puis rassemblés en un volume pour l'anniversaire des 30 ans de la série.

Les histoires sont inégales, assez légères (logique vu le nombre de pages qui leur sont consacrées) mais toutefois distrayantes.

Une histoire est assez atypique et amusante : les personnages sont représentés sous la forme de leur totem.

Bref, petite anecdote tout de même, dans une des histoires 'Le parrain', Tapir et Poulain arrivent dans une église pour assister à un baptème. Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'il s'agit de la réplique très exacte de l'église du village de mon enfance...étrange! D'autant que Mitacq n'était pas de mon coin de Hesbaye...

Charlier et Mitacq avaient bien compris qu'une patrouilles de scouts était l'idéal pour captiver les lecteurs de l'hebdomadaire Spirou. Les aventures vécues le sont souvent lors des vacances, au gré des camps et randonnées.

De six membres au départ, la patrouille des castors passa rapidement à cinq: Poulain (le CP ou Chef de patrouille), Chat, Faucon, Tapir et Mouche (le benjamin rouquin).

Uniformes bleus et foulards jaunes, la patrouille des castors ne manquait pas d'allure! elle était propre à susciter des vocations chez les jeunes de France et De Belgique.

Le trophée de Rochecombe emmène les Castors dans une aventures où ils seront confrontés à quelques garnements de province (sortes de "blousons noirs" comme on disait à l'époque) avec les quels ils finiront par faire alliance... La jeunesse ne devant pas donner l'exemple déplorable d'une amitié qui ne pourrait se concrétiser avant la fin de l'album!... C'était peut-être simpliste, mais n'était pas dénué de bon sens et de gaité!

Une séquence, au début de l'album, m'avait marquée dans laquelle on voit les scouts mettre un terme au martyr d'un animal... Et puis, il y a ce fameux trophée du titre qui ne pourra finir qu'entre de bonnes mains.

Donc, ce trophée de Mitacq et Charlier en pleine ascension ( on est encore loin des sommets graphiques et scénaristique) reste très agréable à lire avec ce goût de feu de camps un peu suranné. Mmmmm.

Après la mise en place du tome précédent, les scouts de la patrouille des castors passent à l'action et prennent le train en direction de Jérusalem avec le but secret de débarquer en Braslavie.

Je suis très mitigée sur ce tome qui semble être une charnière entre deux styles. D'un côté, la mise en place était bien faite et on sent que le scénariste veut évoluer vers quelque chose de plus construit et de moins maladroits que dans les tomes précédents mais il est aussi très clairs qu'il a été finalement pris de court et qu'il a du abréger au possible après une mise en place fort longue...Tapir met 4 pages à monter dans le train mais la résolution complète de l'intrigue générale de l'aventure n'en prend que deux...

Ce tome n'est pas non plus à l'abri de certaines incohérences...

En espérant qu'avec la prochaine aventure (sur deux tomes elle aussi) ces défauts seront corrigés

Sous cette belle couverture, court une captivante aventure de la Patrouille des Castors.

Le scénario de Jean-Michel Charlier, ressemble un peu à celui de Jacques Martin pour son Ouragan de feu: La mise en danger des consortiums pétroliers et leurs réactions par l'intimidation et le crime!

Un jeune pilote, chargé de tester un substitut pas cher au pétrole, va payer de sa vie cette avidité de multinationales que nous ne nommerons pas.

Bien sûr, les vaillants Castors vont mettre à mal les funestes desseins des pétroliers...

On était encore loin du premier choc pétrolier, mais Charlier se montrait relativement visionnaire et, sous couvert d'une bande dessinée pour la jeunesse, dénonçait de bien tristes menées.

Tapir fait la connaissance de réfugiés originaires de l'île du Croco qui ont fui la dictature. Après avoir passé un temps sur l'île du Crabe, ils sont arrivés en Europe.

Les autres réfugiés de l'île du Crabe ont besoin de vivres, le seul moyen de les faire parvenir, c'est de réaffecter une ancienne ligne de chemin de fer...une nouvelle mission pour nos scouts préférés.

Dans la seconde moité des années 80, je trouve que Mitacq a réussi à s'éloigner (un peu) de la naïveté de ses premières BD. Le scénario est plus abouti, quoique toujours tiré par les cheveux et bourré de clichés (le Dictateur s'appelle tout de même Métastase). Je trouve aussi que les caractères sont toujours aussi lisses.

Il y a très longtemps, quand j'avais l'âge des héros, j'ai dévoré les albums de la patrouille des castors. Même étant une fille, j'ai été Poulain, Chat, Faucon et Mouche, sauf jamais réellement Tapir même si sa gourmandise pouvait rejoindre la mienne. Cette série a évoluée tant graphiquement que dans le temps puisqu'ils sont passés de scouts à pionniers. Les histoires morales et pleine d'aventures étaient intéressantes et pleine d'actions, Les personnages caricaturaux dans les débuts, ont pris une consistance au fur et à mesure des années. Bref, c'était une série plutôt sympa qui faisait rêver. Ici l'une des histories qui m'a le plus marqué : les dessins de cette cité engloutie m'ont longtemps fasciné et quand j'ai pu voir un lac asséché quelques années plus tard, j'y ai aussitôt pensé. bref ce n'est pas une critique très objective : le graphisme de MiTacq m'a longtemps fasciné, les intrigues pleine de bravoure et de bons sentiments étaient agréables à lire.

La patrouille des Castor anime un camp louveteau et comme toujours l'aventure est au rendez-vous.

Entre archéologie, spéléologie, chasse au criminels, prise d'otage et souvenirs de la seconde guerre, le rythme est soutenu mais finalement l'histoire se perd un peu et manque terriblement de crédibilité (mais bon, c'est souvent le cas avec nos scouts).

A nouveau, alors que le nombre de page est limité, la narration est systématiquement entrecoupée de gags tarte à la crème assez ridicules avec Tapir...comme un passage obligé.

Pas le meilleur de la série.

Nos scouts se retrouvent cette fois aux abords d'une mystérieuse villa...la villa Mystère ! (Quel nom bien choisi). Ils y font la connaissance d'un jeune scout américain, Mustang (y a-t-il totem plus américain?), le fils du roi de l'acier. Ce jeune garçon se cache pour échapper au plus grand des gangsters de Chicago : al Cali, qui a juré de le kidnapper.

Ce tome est celui qui, à mon sens, a le plus vieilli. Si le tome précédent était un peu atemporel celui-ci m'a beaucoup fait sourire tant le décalage entre son époque et la notre est saisissant. J'ai particulièrement aimé le montant exorbitant de la rançon exigée : 300.000$...voilà qui aurait fait rire Austin Powers

L'infatigable Jean-Michel Charlier fournit un scénario parisien, cette fois, pour la célèbre Patrouille des Castor.

Cette fois, les scouts vont être pris en tenaille entre espions et blousons noirs.

Le récit est typique des histoires paraissant dans l'hebdomadaire Spirou des années 50-60... Il faut que ce soit édifiant, le moins mièvre possible, et que la censure n'y trouve rien à redire!

Charlier et Mitacq s'en sortent assez bien, le premier avec des scénarios captivants et le second avec un graphisme qui va vers son apogée.

Et bien sûr, c'est le "mousse" Mouche, le gringalet de la patrouille qui fait les frais d'un jeux de piste qui tourne mal!

Ces premières aventures de la Patrouille des Castors, sont ici regroupées dans une nouvelle édition intégrale très soignée. Celle-ci reprend, en fac-similé, les couvertures d'origine.

Le lecteur nostalgique et passionné de ces récits qui ont illuminé l' hebdomadaire Spirou, ne peuvent que louer le beau travail des éditions Dupuis et l'exploitation intelligente de son immense fond de bande dessinée.

Le diptyque, formé par La Couronne cachée et Le Chaudron du diable, est un des meilleurs récit produit par le duo Charlier - Mitacq dans l'hebdomadaire Spirou... Le premier conçoit des scénarios toujours plus élaborés, et le second a quasiment atteint l'optimum de son graphisme.

Dans cette première partie, la patrouille des Castors va recueillir les confidences d'un évadé: Rien moins que l'existence d'un héritier au trône de Braslavie!... Et les scouts, à leur retour en France, de se mettre à la recherche du prince. Tout cela, bien sûr, avec la dose habituelle d'agents secrets braslaves (au service de Slov, le dictateur-usurpateur) et de faux héritier.

De la bonne bande dessinée d'aventure, distillée au rythme de deux planches hebdomadaire et d'un suspense parfois insupportable pour le jeune lecteur.

La Patrouille des Castors était une série-phare de l'hebdomadaire Spirou.

Charlier et Mitacq ne cessèrent d'en faire évoluer le Scénario et le graphisme.

Pour une bande dessinée d'aventures, rien de tel que des scouts pour vivre - le temps de vacances et/ou de camps - des récits capable d'emporter l'adhésion et l'enthousiasme des jeunes lecteurs.

Cette fois, la célèbre patrouille (accompagnée tout de même d'un scout aîné) va intervenir en pays étranger et hostile pour libérer un groupe de savants (qui ont eu quand même le temps de jeter un s.o.s. embouteillé à la mer).

Dans cet opus, le dessin de Mitacq continue de gagner en qualité et le scénario de Charlier en réalisme.

La Patrouille des Castors mériterait de revenir sur le devant de la scène dans une version plus moderne. Mais en attendant, il nous faudra nous contenter de ces belles intégrales qui se terminent en beauté.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

c'est gentiment loufoque.

de l,action, et un scénario

riche en rebondissements.

Cette série, dans la tradition des années d’après-guerre, n’a pas pris une ride et devrait réunir, dans un même plaisir, vieux lecteurs nostalgiques et jeunes amateurs de bandes dessinées classiques.
Lien : http://bdzoom.com/114199/bd-..

Fin des aventures de nos scouts à Elcasino.

Ce n’est pas mon histoire préférée de cette série mais elle a au moins le mérite d’être moins naïve que les précédentes. Certes, la résolution se fait toujours de façon très simple (presque miraculeuse, les Castors restent quand même les superstars de la chance et l'incarnation de toutes les valeurs scoutes) mais les sujets traités ici sont plus durs : bidonvilles, travail illégal d’enfants…la fin de l'innocence des Castors? A suivre

Après avoir réussi à apporter des vivres aux Crocolais réfugiés, nos scouts s'attaquent à la dictature de Métastase.



Ce tome est la suite directe du précédent et clôture les aventures crocolaises de nos scouts. Si le rythme était bon dans le tome précédent, ici, on sent que Mitacq a été pris de court par sa narration et par le nombre limité de pages. Alors qu'il nous narre pendant de longues pages des anecdotes sensées faire sourire et mettant systématiquement en scène Tapir (qui n'en fait décidément jamais aucune bonne) l'histoire générale se clôture en une dizaine de cases. Mais bon après tout, ce n'est pas la première fois que nos Castors réussissent à faire tomber tout un régime, ils doivent avoir pris l'habitude...

Les Castors font la connaissance de deux réfugiés crocolais fuyant l'île du Croco et son dictateur Métastase. Les jeunes garçons vont alors monter une expédition en vue de rétablir le chemin de fer et pouvoir ainsi ravitailler les réfugiés enclavés sur l'île du Crabe.



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Un poil tirée par les cheveux, cette histoire est toutefois pleine de rebondissements et d'action. Les Castors, très propres sur eux et bien élevés, sont engagés et téméraires, ils n'hésitent pas à donner de leur personne pour venir en aide à des populations fuyant la dictature et l'oppression.

Un album qui résonne aujourd'hui d'une manière singulière.

Les Scouts de Mitacq continuent leurs aventures, avec une affaire d'enlèvement.

Le scénario de Charlier n'est pas des plus mauvais, et le dessin de Mitacq en est à ses débuts....

Dans les années 50, certains dessinateurs de bande dessinées connaissaient des débuts assez médiocres dans leur graphisme, puis évoluaient avec les années pour atteindre une étonnante maturité...

Le scénario de La piste de Mowgli, est un classique de la bande dessinée auquel Mitacq ajoute sa patte de scout.

Le graphisme du dessinateur est encore en recherche et en évolution.

L'album reste pas désagréable à relire, qui nous emmène dans le mode de Kipling.