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3.59/5 (sur 471 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , le 11/02/1960
Biographie :

Thierry Robberecht est un scénariste belge de bande dessinée, illustrateur et auteur de livres jeunesse.

En 1993, il a gagné le prix de la communauté française dans le cadre de la Fureur de Lire, avec une nouvelle pour adultes. Depuis 1996, il est auteur jeunesse. Il a débuté avec des romans pour adolescents ou préadolescents. Il a poursuivi avec des textes illustrés, au fil de rencontres avec divers dessinateurs.

Son premier roman s'intitule "La disparition d'Hélène Althusser" (Casterman, 1996). Il a aussi écrit une aventure parue dans la revue "Je bouquine". Il s’associe dès 1996 au dessinateur Marco Paulo pour créer "La Smala" (9 tomes, 2000-2008), une série humoristique qui raconte le quotidien d’une famille d’aujourd’hui.

Il a édité un autre livre, "Pagaille chez les samouraïs" en 1997, toujours chez Casterman. C'est ce livre qu'il transforme en BD, dans la série "Deep Maurice et Gologan" en novembre 2000; la série compte deux autres tomes, "Gaffe au gourou" (2001) et "Esprits de l'espace" (2003).

Depuis 1996, il écrit des textes de chansons pour Marka et depuis 2003, pour Jeff Bodart.

En 2001, il a écrit "Corrida à Paris" et "Le voleur de sourires". Avec Marco Paulo, il crée en 2005 "Zack et Willie" pour le magazine Spirou. Il écrit également des scénarios de bandes dessinées pour d’autres dessinateurs dont Alberto Pagliaro. "L’ennemi", 3 tomes, a commencé à paraître chez Casterman en 2000. En 2007, il publie "Le portrait de Leonora" chez Syros pour qui il a déjà écrit "La mémoire kidnappée" en 2006. Il continue de publier malgré un accident en 2011 qui l'a laissé partiellement handicapé.

En 2017, il obtient le Prix des Incorruptibles pour "Memo 657".
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Source : http://www.syros.fr et http://www.livres-a-gogo.be
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Lectomaton Thierry Robberecht Rendez-vous avec l'ogre


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Le bonheur de vivre en paix sur une nouvelle planète, jour après jour, s'y habituer, s'y faire des amis, est directement proportionnel au désespoir d'être obligé de la quitter. Comment vous expliquer ce sentiment? C'est un peu comme si vous marchiez dans la neige et le froid vers un chalet éclairé et chauffé par un bon feu de bois. Le chalet représente les papiers d'identité. Vous marchez péniblement un an, deux ans, quatre ou cinq longues années, le chalet se rapproche un peu chaque jour, vous pensez que bientôt vous y arriverez quand soudain, l'immense main de l'administration s'empare de votre petit corps et vous renvoie chez vous d'une pichenette.
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Le nouveau smartphone était bien plus important à nos yeux que les avertissements de mon père.
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«  Harold […] était le premier Noir Américain à sortir aussi brillamment du collège où les Afro-Américains étaient encore peu nombreux. Comme souvent, dans les collèges huppés, la majorité des élèves est blanche. » p. 9
« Deux miliciens appartenant à la sécurité du collège sont entrés dans le salon. Ils étaient armés de fusils laser. Paterson nous répète régulièrement que les miliciens sont là pour assurer notre sécurité. En les voyant débarquer chez moi, armés jusqu'aux dents, j'avais l'impression que leur rôle consistait plus à nous contrôler qu'à nous protéger. » p. 20
« Il y a quinze ans, Anne et moi, nous essayions désespérément d'avoir un enfant, mais sans succès. On nous a proposé d'adopter un petit robot, toi, et nous avons accepté. Quand tu es arrivé à la maison, encore bébé, nous t'avons immédiatement aimé comme notre propre fils. » p. 68
« En réalité, vos sentiments ne sont même pas humains. C'est une qualité que les humains prêtent aux humains. […] La vérité c'est que les humains sont capables de laisser crever leurs semblables dans la rue comme des chiens ! » p. 91
« Ma passion, c'est la robotique. [Pateson], c'est le pouvoir et le fric. Il a créé le collège pour fabriquer une élite robotique qu'il place dans l'entourage des patrons et des politiques pour les espionner et vendre les informations récoltées.[…] Il voulait que je fabrique des êtres sans cœur, des machines sans sentiment et par conséquent, sans réflexion. Aucun intérêt à mes yeux. » p.97 et p. 101
« Nous ne voulons pas devenir des objets ménagers. Jennifer […] a raison de militer pour nos droits puisque nous souffrons, nous aimons, nous ressentons, nous pensons comme de vrais humains, mais je crois que le combat est loin d'être gagné. Tous les humains ne seront pas prêts à nous accepter. Déjà qu'ils ne s'acceptent pas toujours entre eux. » p. 150
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Quand nous sommes rentrés à la maison, Maman était assise à la même place.
Je la comprenais, ma mère. Quand votre fils meurt, pourquoi se lever ? Pour quoi faire ? Pour aller où ? Il était mort dans toutes les pièces de la maison et dans tous les recoins du monde. Pourquoi bouger ?
(p. 33)
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Ce qui est prodigieux, c'est que je suis parvenu à créer de l'émotion chez un robot. De l'émotion chez un objet ! Tu te rends compte ! Un jour, on me donnera le prix Nobel pour ça.
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Dans le livre, c'était un loup terrible, tout noir avec des dents pointues, mais tout seul dans la chambre de Zoé, une chambre inconnue, le loup de l'histoire avait très peur.
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[ Je lui dis ] que je viens de rencontrer une famille qui a visiblement quitté le camp.
- Oui, plusieurs familles sont parties ce matin, à l'aube.
- Pourquoi ?
- A six heures, ce matin, la police a débarqué dans le camp pour vérifier les identités des migrants. Evidemment, ils sont tous sans-papiers puisque l'administration doit leur délivrer des papiers en règle. Les flics étaient au moins une centaine avec des chiens. Ils ont créé une panique dans le camp. Quelques migrants ont été interpellés, menottés et embarqués comme des criminels, mais plusieurs familles ont paniqué et se sont enfuies on ne sait où. C'est la catastrophe ! Je vais patrouiller en ville avec la camionnette et quelques bénévoles pour leur apporter des couvertures et de quoi manger.
(...)
Avant de quitter Elisabeth, je lui demande quand même pourquoi la police a débarqué dans le campement.
Elle me répond d'abord avec un soupir fatigué :
- Ils obéissent aux ordres, mais derrière la répression policière, je crois que les politiciens veulent rendre la vie dure aux migrants dans l'espoir de dissuader d'autres gens de venir en France. Une idée idiote, à mon avis. Comme s'ils n'avaient pas assez d'ennuis comme ça !
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C'est l'enfer. Je n'existe plus en tant que Louis Lange. Je suis devenu LA cible.
Je comprends à présent que mes parents ne m'ont rien appris de la vraie vie. Peut-être même qu'ils ne la connaissent pas... Ils ont été élevés dans un bocal de bons sentiments et ils pensent pouvoir reproduire le même schéma avec leurs enfants. Il faut suivre le chemin tracé et respecter les autres. Jamais ils ne nous ont appris à nous armer pour que nous puissions nous défendre.
Le problème, c'est que mon bocal doit être fêlé ou brisé et qu'il ne me protège plus des attaques de l'extérieur.
Je ressemble à un animal parachuté dans la jungle, avec des dents de lait et des griffes soigneusement coupées. [...]
A présent, je rentre et je m'enferme dans ma chambre. Après deux pétards, je me sens mieux. Avec le shit, mon bocal se reconstruit. Jusqu'à demain.
(p. 13)
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De loin, on aurait pu croire qu'un cirque s'était installé en ville. Un cirque sans clown où les animaux sont des êtres humains. De loin, on apercevait des tentes multicolores et du linge mis à sécher. De près, des gens vivaient dans la boue derrière des barrières surveillées par des policiers. Des enfants sales faisaient semblant de jouer. On ne peut pas jouer vraiment dans un campement comme celui-là. Il est trop triste et trop sale. (...) Ces gens avaient abandonné leur maison, traversé la Méditerranée, affronté mille dangers pour venir patauger dans la boue française ? Je n'arrivais pas à y croire.
(p. 12)
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Les gens aiment battre les chiens battus. (p. 9)
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