AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Romel (17)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Soif de musique

Dans son petit village en bord de Loire, Hector, fils unique d'une pianiste et d'un chef d'orchestre, entretient depuis sa naissance un rapport fusionnel avec la musique et se révèle très vite être un enfant prodige. Formé par les meilleurs maîtres, travailleur acharné, il remporte à 16 ans le prestigieux Concours Tchaikovsky et se lance dans une carrière internationale flamboyante où ce génie du piano, de la musique et de l'improvisation offre au public enthousiaste des interprétations exceptionnelles des plus grandes pages du répertoire…



Ayant tout juste refermé ce roman – et évidemment lu la fin, que je ne dévoilerai pas – ma première réaction est de me dire : « Tout ça pour ça ? ». Etant moi-même musicienne, j'ai certes beaucoup aimé cette célébration de la musique, j'ai apprécié l'analyse musicologique des oeuvres et la réflexion qui nous est proposée sur le travail d'interprétation. Mais l'écriture est peu travaillée, la construction – parfaitement linéaire – est sans surprise, et les personnages ont peu d'épaisseur : Hector lui-même, qui ne se définit que par la musique et n'existe pas vraiment en dehors de cet univers, est au final assez peu attachant. Enfin, le propos du roman – la trajectoire exceptionnelle d'un artiste d'exception – n'est pas d'une grande originalité (d'autres auteurs, notamment Franck Conroy dans « Corps et âme » l'ont déjà écrit avec, à mon avis, davantage de réussite), et la fin est décevante.



Un roman qui devrait séduire – et m'a séduite – par l'intérêt de sa proposition musicologique les lecteurs musiciens et mélomanes, mais qui risque de peiner à convaincre les autres, faute d'une réelle épaisseur littéraire.
Commenter  J’apprécie          320
Soif de musique

Lu en deux jours malgré l'épaisseur du " bouquin": 528 pages.

Nous sommes plongés au coeur de la musique et quelle musique: musique classique,et j'ai " réécouté" Beethoven, Bach,Brahms, Chopin,Chostakovitch, Litz,Schumann,Schubert et tant d'autres!!!.



L'histoire de ce génie de la musique : Hector.

Né à Turquant dans le Saumurois ,sa mère pianiste reconnue et son père :chef d'orchestre ,dirigeant les plus grands orchestres dans les plus grandes salles.

Comment voulez-vous qu'il n'ait pas les gènes?

Dès son plus jeune âge les parents s'inquiètent,Hector retient tous les airs entendus au piano et les rejoue à la perfection.Il possède une mémoire phénoménale pour tout .C'est un génie. Il vit dans sa musique , pour sa musique ,et nous allons le suivre à St Pétersbourg où il aura comme grand professeur et maître, le réputé: Boris Sarovitzky.Il se prépare pour le fabuleux concours Tchaïkovsky .Il finira 1er et de mémoire d'homme ,jamais ils n'ont vu cela à Moscou ,le jury et les candidats après sa prestation , l'ovationneront.

Sa carrière est lancée.

A 22 ans ,c'est le plus grand ,nous le suivons en Chine ,Corée, Russie ,Sibérie occidentale ,États Unis où il acquiert un appartement à New-York,Angleterre etc.etc.....

Hélas, cela ne dure qu'un temps....La suite à vous de la découvrir.

J'ai adoré ce fabuleux voyage aux côtés du non moins célébrissime virtuose :Hector.

Si comme moi vous appréciez la musique classique,vous serez entraînés dans une valse étourdissante. ⭐⭐⭐⭐
Commenter  J’apprécie          120
Électre 21

Voici une revisite d’Electre version 21ème siècle. Les thèmes de la haine, de la vengeance restent les mêmes, ils ont d’ailleurs inspiré de très grandes histoires à travers les temps.

Ajouter à ce mythe d’Electre la technologie d’aujourd’hui, ou plutôt celle de 2020, il est important de le préciser car à la vitesse où vont les choses, 3 ans peuvent faire toute la différence.

Nous sommes donc dans l’aire du tout numériques et Gratien en est le maître incontesté, ce qui attise la jalousie et l’envie de sa femme et de l’amant de celle-ci.

Gratien meure-t-il réellement d’un accident ou comme le pense sa fille, est-ce un meurtre?

Cette dernière portant l’incroyable prénom de Ludovine décide de le venger.

Un roman, qui donne un coup de jeune et modernise le mythe d’Electre, intelligent, passionnant.
Lien : https://livresque78.wordpres..
Commenter  J’apprécie          120
Soif de musique

Il est certain qu'un féru de musique classique appréciera beaucoup plus ce livre qu'une novice comme moi... Néanmoins, il se laisse lire et de façon plutôt agréable. On se prend facilement de sympathie pour le personnage d'Hector, génial et fragile, complètement enfermé dans sa musique, fils d'un chef d'orchestre et d'une pianiste, enfant prodige et diablement intelligent. On suit son parcours avec un intérêt bienveillant, malgré l'absence d'un propos avéré. On se laisse emporter dans le tourbillon d'Hector parcourant le monde et provoquant l'extase des mélomanes les plus aguerris... Mais une fois atteinte la perfection, que souhaiter de plus ? On quitte Hector sur cette interrogation, pas trop inquiet pour son avenir...
Commenter  J’apprécie          110
Soif de musique

Ce livre est un délice. A la fois un super roman d'apprentissage et une ode magnifique à la musique classique. Il y a beaucoup de choses dans ce roman : la relation parents-enfants, la jeunesse, la culture, la Russie, les caves troglodytes de Saumur, la science, l'ignorance des critiques d'art, le glamour New Yorkais, du suspense.... Tout est fin, subtil, prenant..
Commenter  J’apprécie          80
Soif de musique

Ce roman fera écho aux mélomanes. Le thème central est la musique classique, pure, de celle que l'on apprend au conservatoire. Hector a un patrimoine éclairé et dès son plus jeune âge il baigne dans les partitions. Sa mère est pianiste, son père est chef d'orchestre. Lui est surdoué, plein d'allant, de curiosité et de vivacité.



On suit son parcours grandiose et talentueux qui va le propulser jusqu'au sommet. Hector est un être à part qui vit et ne s'exprime que par la musique. Ses capacités sont hors norme et l'énergie dépensée, le travail fourni sont colossaux. Il est régi par un besoin viscéral de comprendre, de définir l'essence de la musique. L'objectif est démesuré, obsédant et transpire par tous les pores de sa peau.



Au fil de sa passion, son style évolue par la technique mais plus encore par l'âme et la lumière qui s'échappent de ses prestations. L'écriture est lente, appliquée, distillée. On touche à l'art ultime, fervent. Hector est de ces êtres entiers qui ne peuvent se donner de limites qu'à eux même.



Le récit est brillant, passionné, mélodieux. On s'attache, on se laisse imprégner par la puissance des notes et leur langage. On est touché par le génie, la sensibilité d'un jeune homme réfléchi et secret. Ce roman se lit de l'intérieur, pianissimo à allegro pour que se dégage les petits bonheurs ou les grandes émotions.



Laissez-vous séduire !
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
Commenter  J’apprécie          70
Soif de musique

Verlaine nous l'a déjà dit .... De la musique avant toute chose !

Point n'est besoin d'être soi-même musicien pour entrer dans cet ouvrage. Il suffit d'aimer la musique et vous serez emporté dans un flux sonore qui vous entraînera sans répit dans le sillage de Hector, l'enfant prodige qui n'existe que par et pour la musique.

Ce livre est un chant d'amour à la musique classique qui vous met à portée d'oreille les grandes œuvres du répertoire. Envoûté par l'abondance de notes, la cascade de sons, le lecteur baigne dans le deuxième concerto de Rachmaninov, le premier concerto de Tchaïkovski, les œuvres de Beethoven, Mozart et tant d'autres ... ce n'est plus un livre, c'est une symphonie !

La musique coule comme une fraîche eau de source, comme un torrent violent, comme un fleuve paisible... elle coule également comme, à Saint-Petersbourg, la vodka de Boris Sarovitzky, le professeur de Hector, celui-là même qui lui permettra de monter au pinacle.



Le tour de force de l'auteur, c'est de nous transporter dans la salle de concert où Hector, en véritable démiurge, joue son âme face à son piano, en électrisant la salle et le lecteur qui, à la fin du morceau, a lui aussi envie d'applaudir à tout rompre !



Il y a bien ici ou là quelques maladresses ou bizarreries stylistiques ... dont on se fiche éperdument car l'essentiel n'est pas là, ah, mais pas du tout ... il est dans la capacité de l'auteur à nous faire palper la communion magique qui s'installe entre soliste et orchestre, à nous transmettre les émotions et les angoisses du pianiste, à nous insuffler les vibrations de la salle de concert.

Qu'importe que les personnages, hors le maître Sarovitzky, manquent singulièrement de substance ; car seuls comptent Hector et son rapport amoureux, enfiévré, exclusif à la musique .... et de cela qu'adviendra-t-il ?

Et que faire lorsque l'on a le sentiment de ne plus rien avoir à découvrir ? lorsque l'on est allé au bout de son possible ? que l'on sait avoir atteint une indépassable perfection ?

En outre, musique et marketing peuvent-ils faire bon ménage ? et que dire des impératifs médiatiques liés à une conception très commerciale du show-biz, prônée par l'entourage de Hector ?



Autant de questions auxquelles vous trouverez peut-être réponse en suivant la brillante trajectoire de Hector, héros du conte musical qui nous est servi par Romel, cet auteur inspiré, que je remercie Babelio, par le biais de la Masse Critique, de m'avoir fait découvrir.

Et ma reconnaissance aux éditions Daphnis et Chloé qui m'ont procuré une intense jubilation avec cette œuvre.
Commenter  J’apprécie          63
Soif de musique

Ce roman mélodieux sur le parcours d'un pianiste prodige a quelque chose du Parfum de Süskind.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
Commenter  J’apprécie          60
Électre 21

Une relecture assez étonnante du mythe d'Electre. Loin de la tragédie antique de Sophocle, c'est une espèce de soap qui nous est proposé, avec l'argent, le pouvoir, la haine, l'ambition, la vengeance... Le tout se déroulant dans une ère numérique où se pose la question d'une inquiétante omnipotence. Une histoire qu'on verrait bien se jouer sur un air de cancan, comme un opéra bouffe à la Offenbach.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
Commenter  J’apprécie          50
Électre 21

C’est le deuxième roman de Romel après “Soif de musique” qui racontait la vie d’un jeune pianiste prodige qui avait atteint le sommet de sa carrière à l’âge de 20 ans. Un superbe roman qui avait été salué favorablement par la critique l’année dernière. Ici il revisite le mythe d’Electre le transposant dans un futur proche, les années 2020, l’ère numérique.

Gratien Malo est à la tête d’une des plus grosses sociétés internationales de services et de technologie numériques, Global Trotter. Il domine le monde politique, brasse un argent phénoménal, pulvérisent les records boursiers. Cet homme d’affaires trouve refuge dans le monde de l’art. C’est un grand collectionneur qui se lance dans la recherche d’un tableau de Picasso, il n’aura pas le temps d’admirer cette oeuvre, il mourra assassiné avant que ses fins limiers ne la retrouve.

En effet, si tout va bien dans ses affaires, Gratien Malo a une vie intime peu enviable. Il souffre d’avoir perdu un de ses enfants, craint pour la santé des autres et sa femme le cocufie.

Selon la légende, Electre apprend que son père est assassiné par sa mère et son amant. A sa 20ème année, Oreste, le frère de Ludivine reçoit l’ordre de l’oracle de Delphes de venger la mort de son père.

L’assassinat de Gratien Malo par sa femme aidé de son amant qui ambitionnait de prendre la tête du groupe, devra être vengé par Ludivine, sa fille aînée. Pour cela, elle retrouvera son frère que l’on pensait disparu depuis longtemps. Avec ce roman, il montre que l’on peut pérenniser le mythe sans peine et en montrer son intemporalité.

Le mythe d’Electre est une histoire éternelle sur la haine, la vengeance et leur violence, placée ici dans un univers impitoyables et cupides.

C’est un roman résolument contemporain qui dénonce en filigrane les dérives du monde numérique, qui décrit une société qui se trouve à un tournant décisif, sachant que le numérique est une arme de destruction massive.
Lien : http://dominique84.overblog...
Commenter  J’apprécie          40
Soif de musique

Je viens de refermer Soif de musique. Merci infiniment à la Masse Critique de Babelio de m'avoir fait un aussi beau cadeau. J'avais coché ce titre un peu au hasard, car j'aime la musique, je pianote un peu, et comme je ne connaissais pas Romel , l'auteur, et que j'ai toujours soif de nouveauté...

Eh bien quelle intuition!

Ce livre est magnifique,et pas seulement l'objet livre; au passage je remercie également les éditions Daphnis et Chloé pour leur diligence et le petit mot gentil qui accompagnait l'envoi.

Ce livre est magnifique, donc, car il renferme non seulement une histoire extraordinaire, mais aussi tous les chefs-d’œuvre musicaux connus et reconnus (ou presque).

J'ai pris un plaisir intense à lire l'histoire d' Hector, tout en accompagnant cette lecture de l'écoute de chacun des morceaux évoqués. Quel bonheur!

Je pense que même si on n'est pas féru de musique, classique, baroque, plus moderne mais toujours académique, on peut adorer ce roman.



Romel, que je découvre, me séduit de part son écriture claire, précise, renseignée et truffée de réflexions psychologiquement vérifiables... C'est son premier roman, le deuxième vient de sortir chez le même éditeur, et même si le thème est très différent, je crois bien que je vais me le procurer.



Mais revenons à Hector, pianiste prodige et torturé, génialement doué.

Au début du roman, on découvre un enfant muet et exclusivement centré sur la musique, le piano plus exactement. Très vite je me suis demandé : ce garçon est-il Asperger? Ses parents , même si cela n'est pas explicite, se posent la question du génie, de la différence, et surtout de la souffrance qui l’accompagne. Sa maman Pauline, elle-même pianiste concertiste, vit très mal le génie de son fils, il ne partage rien avec elle, elle en souffre beaucoup, heureusement qu'elle peut se confier à son amie Clara. Le père, Arnold, est un chef d'orchestre reconnu, et il va accompagner son fils tout au long de sa courte carrière, il le dirigera aussi.

Très vite, Hector se confronte et dépasse les meilleurs interprètes, il gagne le fabuleux concours Tchaïkovski en Russie et devient le plus prisé, le plus doué de sa génération. Un petit Mozart en somme.



Mais ce n'est pas si simple pour lui, car s'il travaille jusqu'à 15 heures par jour et qu'il réinterprète les œuvres des plus grands, il ne trouve ni le bonheur, ni l'équilibre, ni surtout la réponse à sa seule et unique obsessionnelle question :QU'EST CE QUE LA MUSIQUE?



Qu'est-ce que la vie, qu'est-ce que l'Amour, qu'est-ce que la vieillesse, qu'est-ce que la mort......autant de questions qui tournent dans le roman de Romel. Très belle histoire, qu'on a envie de partager, que je vais conseiller autour de moi, que je vais offrir à mon prof de piano, qui donne envie de musique et de bien plus encore....

Je crois que si Hector est un personnage de roman, nombreux sont les génies musiciens (ou des mathématiques, c'est très lié) qui sont passés par les mêmes affres que lui pour offrir au monde la beauté, la magie, la profondeur de la musique.

Je pense à Mozart (mon préféré) mais aussi à Bach, Beethoven, Berlioz (tiens un Hector!), Brahms, Chopin, Tchaïkovski, Chostakovitch, Haydn, Mahler, Wagner.....et à tous les autres, et aussi à tous les futurs musiciens, adoucisseurs d'âme et pourtant torturés...

Commenter  J’apprécie          20
Électre 21

J'ai reçu un message de l'opération Masse Critique m'informant de la possibilité de critiquer les livres qui restaient. J'ignorais qu'il y avait une opération Masse Critique de prévue, du coup forcément les livres les plus intéressants étaient déjà partis.

J'ai toutefois choisi Electre 21 par curiosité. Je suis une très grande fan de la mythologie grecque. Je sais, cela ne transparait pas dans mes lectures. Et pourtant...

Je connais tout de l'histoire d'Electre, l'archétype de la tragédie grecque dans toute sa splendeur...

Je vous fait un bref petit résumé pour que vous ne soyez pas trop perdu.



Vous voyez Agamemnon? Non? C'était un roi et surtout un frère, celui de Ménélas. Et Ménélas s'est fait piqué sa chérie Hélène (la nana la plus canon de toute la Grèce) par un beau parleur, un certain Paris...ah ah, là ça vous parle, n'est-ce-pas?

Paris...Hélène...Hector...Achille...Et oui, Agamemnon est le type qui a fait la guerre à Troie pour venger l'honneur de son frère...mais pas que non plus hein.



Bon on sait comment tout ça s'est terminé (Ulysse et son idée de génie du cheval de Troie). Mais que s'est-il passé ensuite?

Et bien nos vaillants héros sont retournés chez eux. Pour Agamemnon, ce retour s'est fait auprès de sa douce et tendre épouse Clytemnestre (la soeur d'Hélène, car oui, les deux frères ont épousé les deux soeurs...du coup les soeurs sont aussi devenues belles-soeurs...oh là là mais c'est compliqué tout ça). Sauf que la Clytemnestre avait pris un amant...Et là, on tombe dans le classique...les amants se débarrassent d'Agamemnon.



Bon, dans un épisode des Experts, l'affaire aurait été réglée en 42 min et les amants diaboliques auraient été emprisonnés....sauf que nous sommes en Grèce. Et on ne rigole pas avec les assassinats là bas.

Agamemnon avait des enfants (Iphigénie, celle qui fut sacrifiée pour aller buter Paris...mais apparemment on me dit dans l'oreillette qu'il est fort possible qu'elle s'en soit sortie...).

Bon, morte ou pas morte, Clytemnestre l'a eu un peu mauvaise ce jour-là (ce qui expliquerait son envie de trucider son conjoint).

Mais il y a Electre...ah Electre, le visage de la vengeance. Electre, fille à papa qui ne peut pardonner à sa mère sa double trahison (prendre un amant ET buter son paternel)

Electre va donc pousser son frère Oreste à buter sa mère et son amant...résultat, Oreste est maudit par les dieux parce que bon, tuer sa maman ce n'est pas très très gentil hein, alors qu'Electre put tranquillement vivre sa vie. Ok, Electre était légèrement une biatch en fait.



Bon, si vous avez bien suivi, alors vous avez un bref résumé d'Electre 21...sauf que comme d'habitude, l'original est toujours meilleur que l'adaptation. Et on en vient à ma critique du livre.

Ce n'est donc pas une surprise pour vous si je vous dis que je suis extrêmement déçue...A peu près autant que lorsque j'ai vu le film Troie (oh ce traumatisme mes amis!!!!). Electre 21 est une pâle copie de l'original....déjà, le meurtre n'intervient qu'à la deuxième partie du livre...quasiment à la toute fin.

Ce livre n'est qu'une succession interminable de non sens. Les personnages sont mous...Electre (ou Ludovine) est une neurasthénique pathétique au lieu de la flamboyante vengeresse traditionnelle. Agamemnon (Gratien) est bouffi d'orgeuil, pétri de certitude, horripilant à souhait. Il a de l'argent à ne plus savoir qu'en faire, mais il lui en faut toujours plus. Et il s'inquiète pour sa fille qui a du mal à se faire des amis...Eh mec, on est au 21ème siècle! Si ta fille est asociale, laisse la tranquille! (Oui, désolée pour cet aparté, mais j'ai cru que j'allais m'arracher les cheveux à certains moments du livre).



Je n'ai même pas la force de continuer dans les détails...Mais ce livre est une totale perte de temps. Le seul point positif est la critique de la technologie faite par l'auteur. En cela, je suis entièrement d'accord avec lui. Cette dénonciation des dérives du progrès est la seule raison qui me pousse à lui accorder deux étoiles.

Pour le reste...Passez votre chemin.

Commenter  J’apprécie          20
Électre 21

2020, Gratioen Malo dirige l'une des premières sociétés mondiales de services et de technologies numériques. Leader sur le marché, il fait bien des envieux. Quand un complot vise à l'éliminer, c'est toute une explosion de ressentiment et de haine qui menace de se faire entendre...





Après "Soif de musique", l'auteur nous entraîne dans une descente aux enfers moderne. Inspiré du mythe d'Electre, on bascule ici dans le monde du pouvoir et des finances. Au menu, coups bas, trahison, corruption, mais bien plus encore.



Quand les enjeux sont de taille, il en faut peu pour loucher et perdre la face. C'est un récit amer, un tourbillon maléfique dans lequel plonge le lecteur avec les personnages. La vengeance est éternelle et ne semble pas avoir de limite et de prix.



L'écriture est incisive, montrer ce qui a de plus vil, laid en l'homme, crever l'abcès. Il n'y a pas ici de place aux faux-semblants, il faut haïr vraiment, jusqu'à la corde, jusqu'à son sang. Il n'y a pas plus pire abîme que la violence enfouie, inspirée ou conspirée. Sinon l'obsession perverse, instinctive et totalement intraitable.



C'est rude, cavalier, extrême et meurtrier. Et on se sent couler vers le malheur attractif et inexorable dans ce roman. Et si Electre n'avait pas d'âge ?
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
Commenter  J’apprécie          20
Soif de musique

Merci à l'opération Masse Critique de Babelio et aux éditions Daphnis & Chloé pour m'avoir envoyé ce beau roman.



Soif de Musique, c'est un voyage à travers la musique, le son à l'état pur. C'est la rencontre avec ce jeune pianiste si prodigieux, Hector, dont les descriptions musicales m'ont énormément émue.

J'ai vraiment adoré ce roman très sensible, qui a trouvé un écho tout particulier en ma personne de pianiste. Je me suis sentie à la fois très proche et très loin de ce personnage, partageant un monde sans pour autant réellement le partager.

Je vous conseille vraiment ce roman si vous jouez d'un instrument et/ou aimez lire le destin de personnages extraordinaires.
Commenter  J’apprécie          10
Électre 21

Pour ma première participation à une Masse critique Babelio, j'ai eu la chance de recevoir Electre 21 de Romel. Merci à Babelio et aux éditons Daphnis et Chloé pour cette chance.



Soyons honnête, je n'étais pas sûre de pouvoir lire un livre et le chroniquer en 30 jours et le résultat est que je n'ai pas fini de le lire :-(

Malgré tout, je souhaite vous en livrer mes premières impressions et je ne manquerais pas de compléter ma critique lorsque j'aurais terminé le livre.



Ma première impression est mitigée.

En effet, pour une ré-écriture du mythe d'Electre, je suis plutôt perturbée par le fait que les personnages principaux ne s'appellent pas de la même manière ; Electre devient Ludovine. Ok, Agamemnon n'est pas un prénom très courant, il est remplacé par Gratien Malo, pourquoi pas. Mais remplacer Egisthe par Sigismond Juphrénal, là je ne comprend pas. Du coup, je passe mon temps à revenir sur la page de présentation des personnages.



Par contre, j'aime beaucoup l'enquête pour la recherche d'une oeuvre perdue. C'est un bon prétexte à la rencontre de divers personnages et de références au milieu de l'art. L'auteur a visiblement fait des recherches et a de solides connaissances. Il nous les délivre sans en avoir l'air et toujours au bénéfice du récit.



Dernier point, qui explique peut être le retard de ma lecture, je trouve que l'on a affaire à un roman d'anticipation plus qu'une relecture du mythe d'Electre. Cette transposition dans un futur très proche de nous où le numérique prend le pas sur la vie réelle et sur l'humanité est très (trop) réaliste. Ce monde qui se dessine, les actes et les pensées de Gratien Malo me font peurs.



Bref, la note est moyenne mais je ne manquerais pas de l'ajuster quand j'aurais terminé de lire le livre.
Commenter  J’apprécie          00
Électre 21

* Résumé de La Fnac

A l'orée des années 2020, Gratien Malo règne en maître et en visionnaire sur GlobalTrotter, l'une des premières sociétés mondiales de services et de technologies numériques, de celles qui façonnent le monde, pulvérisent les records boursiers, s'immiscent dans les affaires publiques et se lancent dans les projets les plus innovants, des drones taxis aux puces cérébrales. Mais sa femme Amélie-Solène et l'homme avec qui elle le trompe ambitionnent de prendre le contrôle de son empire et complotent pour le faire disparaître. Et lorsque Gratien périt, victime d'un « accident », sa fille Ludovine et ses proches, certains qu'il a été assassiné, entreprennent de le venger. .

Le mythe d'Electre, revisité à l'ère numérique: une histoire éternelle sur la haine, la vengeance et leur violence, placée ici dans l'univers des sociétés mondialisées de technologie. Une écriture rapide, flamboyante et féroce avec en toile de fond un monde confronté aux défis d'un changement de civilisation.

Le deuxième roman de Romel, après "Soif de musique", l'histoire magnifique d'un pianiste concertiste prodige.

Du monde des affaires à celui des gouvernements, musique et littérature ont accompagné Romel jusqu'au jour où elles sont devenues son exclusif intérêt. Il vit aujourd'hui entre Phnom Penh et Bangkok.



* Mon avis

Je remercie tout d’abord Babelio et les éditions Daphnis et Chloé de m’avoir offert cette lecture. J’étais curieuse de voir la transposition du mythe ancien d’Electre à l’ère numérique : cela fonctionne, preuve que les mythes anciens fournissent encore les ingrédients de nos romans actuels : tromperie, meurtre, vengeance. J’ai également trouvé intéressante la transposition du Précepteur, du Coryphée et d’Hadès. Enfin, le titre crée un effet d’attente : quand arrivent le meurtre et la vengeance annoncés ? A la fin. L’atmosphère et les plans des personnages se mettent en place petit à petit pendant que le roman fait réfléchir le lecteur aux possibilités et aux dérives du numérique, tout en l’entraînant dans une enquête liée à la Peinture.

Commenter  J’apprécie          00
Soif de musique

De la première à la dernière ligne, que du plaisir.

Je recommande ce livre, (emprunté à la bibliothèque)que je me suis empressée d'acheter pour le faire lire à mes enfants.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Romel (29)Voir plus

Quiz Voir plus

Perceval ou le conte du Graal

A quel âge Perceval part de chez lui pour devenir chevalier?

5 ans
12 ans
20 ans
18 ans

10 questions
117 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}