Dans son petit village en bord de Loire, Hector, fils unique d'une pianiste et d'un chef d'orchestre, entretient depuis sa naissance un rapport fusionnel avec la musique et se révèle très vite être un enfant prodige. Formé par les meilleurs maîtres, travailleur acharné, il remporte à 16 ans le prestigieux Concours Tchaikovsky et se lance dans une carrière internationale flamboyante où ce génie du piano, de la musique et de l'improvisation offre au public enthousiaste des interprétations exceptionnelles des plus grandes pages du répertoire…
Ayant tout juste refermé ce roman – et évidemment lu la fin, que je ne dévoilerai pas – ma première réaction est de me dire : « Tout ça pour ça ? ». Etant moi-même musicienne, j'ai certes beaucoup aimé cette célébration de la musique, j'ai apprécié l'analyse musicologique des oeuvres et la réflexion qui nous est proposée sur le travail d'interprétation. Mais l'écriture est peu travaillée, la construction – parfaitement linéaire – est sans surprise, et les personnages ont peu d'épaisseur : Hector lui-même, qui ne se définit que par la musique et n'existe pas vraiment en dehors de cet univers, est au final assez peu attachant. Enfin, le propos du roman – la trajectoire exceptionnelle d'un artiste d'exception – n'est pas d'une grande originalité (d'autres auteurs, notamment Franck Conroy dans « Corps et âme » l'ont déjà écrit avec, à mon avis, davantage de réussite), et la fin est décevante.
Un roman qui devrait séduire – et m'a séduite – par l'intérêt de sa proposition musicologique les lecteurs musiciens et mélomanes, mais qui risque de peiner à convaincre les autres, faute d'une réelle épaisseur littéraire.
Commenter  J’apprécie         320
Lu en deux jours malgré l'épaisseur du " bouquin": 528 pages.
Nous sommes plongés au coeur de la musique et quelle musique: musique classique,et j'ai " réécouté" Beethoven, Bach,Brahms, Chopin,Chostakovitch, Litz,Schumann,Schubert et tant d'autres!!!.
L'histoire de ce génie de la musique : Hector.
Né à Turquant dans le Saumurois ,sa mère pianiste reconnue et son père :chef d'orchestre ,dirigeant les plus grands orchestres dans les plus grandes salles.
Comment voulez-vous qu'il n'ait pas les gènes?
Dès son plus jeune âge les parents s'inquiètent,Hector retient tous les airs entendus au piano et les rejoue à la perfection.Il possède une mémoire phénoménale pour tout .C'est un génie. Il vit dans sa musique , pour sa musique ,et nous allons le suivre à St Pétersbourg où il aura comme grand professeur et maître, le réputé: Boris Sarovitzky.Il se prépare pour le fabuleux concours Tchaïkovsky .Il finira 1er et de mémoire d'homme ,jamais ils n'ont vu cela à Moscou ,le jury et les candidats après sa prestation , l'ovationneront.
Sa carrière est lancée.
A 22 ans ,c'est le plus grand ,nous le suivons en Chine ,Corée, Russie ,Sibérie occidentale ,États Unis où il acquiert un appartement à New-York,Angleterre etc.etc.....
Hélas, cela ne dure qu'un temps....La suite à vous de la découvrir.
J'ai adoré ce fabuleux voyage aux côtés du non moins célébrissime virtuose :Hector.
Si comme moi vous appréciez la musique classique,vous serez entraînés dans une valse étourdissante. ⭐⭐⭐⭐
Commenter  J’apprécie         120
Il est certain qu'un féru de musique classique appréciera beaucoup plus ce livre qu'une novice comme moi... Néanmoins, il se laisse lire et de façon plutôt agréable. On se prend facilement de sympathie pour le personnage d'Hector, génial et fragile, complètement enfermé dans sa musique, fils d'un chef d'orchestre et d'une pianiste, enfant prodige et diablement intelligent. On suit son parcours avec un intérêt bienveillant, malgré l'absence d'un propos avéré. On se laisse emporter dans le tourbillon d'Hector parcourant le monde et provoquant l'extase des mélomanes les plus aguerris... Mais une fois atteinte la perfection, que souhaiter de plus ? On quitte Hector sur cette interrogation, pas trop inquiet pour son avenir...
Commenter  J’apprécie         110
Ce livre est un délice. A la fois un super roman d'apprentissage et une ode magnifique à la musique classique. Il y a beaucoup de choses dans ce roman : la relation parents-enfants, la jeunesse, la culture, la Russie, les caves troglodytes de Saumur, la science, l'ignorance des critiques d'art, le glamour New Yorkais, du suspense.... Tout est fin, subtil, prenant..
Commenter  J’apprécie         80
Verlaine nous l'a déjà dit .... De la musique avant toute chose !
Point n'est besoin d'être soi-même musicien pour entrer dans cet ouvrage. Il suffit d'aimer la musique et vous serez emporté dans un flux sonore qui vous entraînera sans répit dans le sillage de Hector, l'enfant prodige qui n'existe que par et pour la musique.
Ce livre est un chant d'amour à la musique classique qui vous met à portée d'oreille les grandes œuvres du répertoire. Envoûté par l'abondance de notes, la cascade de sons, le lecteur baigne dans le deuxième concerto de Rachmaninov, le premier concerto de Tchaïkovski, les œuvres de Beethoven, Mozart et tant d'autres ... ce n'est plus un livre, c'est une symphonie !
La musique coule comme une fraîche eau de source, comme un torrent violent, comme un fleuve paisible... elle coule également comme, à Saint-Petersbourg, la vodka de Boris Sarovitzky, le professeur de Hector, celui-là même qui lui permettra de monter au pinacle.
Le tour de force de l'auteur, c'est de nous transporter dans la salle de concert où Hector, en véritable démiurge, joue son âme face à son piano, en électrisant la salle et le lecteur qui, à la fin du morceau, a lui aussi envie d'applaudir à tout rompre !
Il y a bien ici ou là quelques maladresses ou bizarreries stylistiques ... dont on se fiche éperdument car l'essentiel n'est pas là, ah, mais pas du tout ... il est dans la capacité de l'auteur à nous faire palper la communion magique qui s'installe entre soliste et orchestre, à nous transmettre les émotions et les angoisses du pianiste, à nous insuffler les vibrations de la salle de concert.
Qu'importe que les personnages, hors le maître Sarovitzky, manquent singulièrement de substance ; car seuls comptent Hector et son rapport amoureux, enfiévré, exclusif à la musique .... et de cela qu'adviendra-t-il ?
Et que faire lorsque l'on a le sentiment de ne plus rien avoir à découvrir ? lorsque l'on est allé au bout de son possible ? que l'on sait avoir atteint une indépassable perfection ?
En outre, musique et marketing peuvent-ils faire bon ménage ? et que dire des impératifs médiatiques liés à une conception très commerciale du show-biz, prônée par l'entourage de Hector ?
Autant de questions auxquelles vous trouverez peut-être réponse en suivant la brillante trajectoire de Hector, héros du conte musical qui nous est servi par Romel, cet auteur inspiré, que je remercie Babelio, par le biais de la Masse Critique, de m'avoir fait découvrir.
Et ma reconnaissance aux éditions Daphnis et Chloé qui m'ont procuré une intense jubilation avec cette œuvre.
Commenter  J’apprécie         63
Je viens de refermer Soif de musique. Merci infiniment à la Masse Critique de Babelio de m'avoir fait un aussi beau cadeau. J'avais coché ce titre un peu au hasard, car j'aime la musique, je pianote un peu, et comme je ne connaissais pas Romel , l'auteur, et que j'ai toujours soif de nouveauté...
Eh bien quelle intuition!
Ce livre est magnifique,et pas seulement l'objet livre; au passage je remercie également les éditions Daphnis et Chloé pour leur diligence et le petit mot gentil qui accompagnait l'envoi.
Ce livre est magnifique, donc, car il renferme non seulement une histoire extraordinaire, mais aussi tous les chefs-d’œuvre musicaux connus et reconnus (ou presque).
J'ai pris un plaisir intense à lire l'histoire d' Hector, tout en accompagnant cette lecture de l'écoute de chacun des morceaux évoqués. Quel bonheur!
Je pense que même si on n'est pas féru de musique, classique, baroque, plus moderne mais toujours académique, on peut adorer ce roman.
Romel, que je découvre, me séduit de part son écriture claire, précise, renseignée et truffée de réflexions psychologiquement vérifiables... C'est son premier roman, le deuxième vient de sortir chez le même éditeur, et même si le thème est très différent, je crois bien que je vais me le procurer.
Mais revenons à Hector, pianiste prodige et torturé, génialement doué.
Au début du roman, on découvre un enfant muet et exclusivement centré sur la musique, le piano plus exactement. Très vite je me suis demandé : ce garçon est-il Asperger? Ses parents , même si cela n'est pas explicite, se posent la question du génie, de la différence, et surtout de la souffrance qui l’accompagne. Sa maman Pauline, elle-même pianiste concertiste, vit très mal le génie de son fils, il ne partage rien avec elle, elle en souffre beaucoup, heureusement qu'elle peut se confier à son amie Clara. Le père, Arnold, est un chef d'orchestre reconnu, et il va accompagner son fils tout au long de sa courte carrière, il le dirigera aussi.
Très vite, Hector se confronte et dépasse les meilleurs interprètes, il gagne le fabuleux concours Tchaïkovski en Russie et devient le plus prisé, le plus doué de sa génération. Un petit Mozart en somme.
Mais ce n'est pas si simple pour lui, car s'il travaille jusqu'à 15 heures par jour et qu'il réinterprète les œuvres des plus grands, il ne trouve ni le bonheur, ni l'équilibre, ni surtout la réponse à sa seule et unique obsessionnelle question :QU'EST CE QUE LA MUSIQUE?
Qu'est-ce que la vie, qu'est-ce que l'Amour, qu'est-ce que la vieillesse, qu'est-ce que la mort......autant de questions qui tournent dans le roman de Romel. Très belle histoire, qu'on a envie de partager, que je vais conseiller autour de moi, que je vais offrir à mon prof de piano, qui donne envie de musique et de bien plus encore....
Je crois que si Hector est un personnage de roman, nombreux sont les génies musiciens (ou des mathématiques, c'est très lié) qui sont passés par les mêmes affres que lui pour offrir au monde la beauté, la magie, la profondeur de la musique.
Je pense à Mozart (mon préféré) mais aussi à Bach, Beethoven, Berlioz (tiens un Hector!), Brahms, Chopin, Tchaïkovski, Chostakovitch, Haydn, Mahler, Wagner.....et à tous les autres, et aussi à tous les futurs musiciens, adoucisseurs d'âme et pourtant torturés...
Commenter  J’apprécie         20
J'ai reçu un message de l'opération Masse Critique m'informant de la possibilité de critiquer les livres qui restaient. J'ignorais qu'il y avait une opération Masse Critique de prévue, du coup forcément les livres les plus intéressants étaient déjà partis.
J'ai toutefois choisi Electre 21 par curiosité. Je suis une très grande fan de la mythologie grecque. Je sais, cela ne transparait pas dans mes lectures. Et pourtant...
Je connais tout de l'histoire d'Electre, l'archétype de la tragédie grecque dans toute sa splendeur...
Je vous fait un bref petit résumé pour que vous ne soyez pas trop perdu.
Vous voyez Agamemnon? Non? C'était un roi et surtout un frère, celui de Ménélas. Et Ménélas s'est fait piqué sa chérie Hélène (la nana la plus canon de toute la Grèce) par un beau parleur, un certain Paris...ah ah, là ça vous parle, n'est-ce-pas?
Paris...Hélène...Hector...Achille...Et oui, Agamemnon est le type qui a fait la guerre à Troie pour venger l'honneur de son frère...mais pas que non plus hein.
Bon on sait comment tout ça s'est terminé (Ulysse et son idée de génie du cheval de Troie). Mais que s'est-il passé ensuite?
Et bien nos vaillants héros sont retournés chez eux. Pour Agamemnon, ce retour s'est fait auprès de sa douce et tendre épouse Clytemnestre (la soeur d'Hélène, car oui, les deux frères ont épousé les deux soeurs...du coup les soeurs sont aussi devenues belles-soeurs...oh là là mais c'est compliqué tout ça). Sauf que la Clytemnestre avait pris un amant...Et là, on tombe dans le classique...les amants se débarrassent d'Agamemnon.
Bon, dans un épisode des Experts, l'affaire aurait été réglée en 42 min et les amants diaboliques auraient été emprisonnés....sauf que nous sommes en Grèce. Et on ne rigole pas avec les assassinats là bas.
Agamemnon avait des enfants (Iphigénie, celle qui fut sacrifiée pour aller buter Paris...mais apparemment on me dit dans l'oreillette qu'il est fort possible qu'elle s'en soit sortie...).
Bon, morte ou pas morte, Clytemnestre l'a eu un peu mauvaise ce jour-là (ce qui expliquerait son envie de trucider son conjoint).
Mais il y a Electre...ah Electre, le visage de la vengeance. Electre, fille à papa qui ne peut pardonner à sa mère sa double trahison (prendre un amant ET buter son paternel)
Electre va donc pousser son frère Oreste à buter sa mère et son amant...résultat, Oreste est maudit par les dieux parce que bon, tuer sa maman ce n'est pas très très gentil hein, alors qu'Electre put tranquillement vivre sa vie. Ok, Electre était légèrement une biatch en fait.
Bon, si vous avez bien suivi, alors vous avez un bref résumé d'Electre 21...sauf que comme d'habitude, l'original est toujours meilleur que l'adaptation. Et on en vient à ma critique du livre.
Ce n'est donc pas une surprise pour vous si je vous dis que je suis extrêmement déçue...A peu près autant que lorsque j'ai vu le film Troie (oh ce traumatisme mes amis!!!!). Electre 21 est une pâle copie de l'original....déjà, le meurtre n'intervient qu'à la deuxième partie du livre...quasiment à la toute fin.
Ce livre n'est qu'une succession interminable de non sens. Les personnages sont mous...Electre (ou Ludovine) est une neurasthénique pathétique au lieu de la flamboyante vengeresse traditionnelle. Agamemnon (Gratien) est bouffi d'orgeuil, pétri de certitude, horripilant à souhait. Il a de l'argent à ne plus savoir qu'en faire, mais il lui en faut toujours plus. Et il s'inquiète pour sa fille qui a du mal à se faire des amis...Eh mec, on est au 21ème siècle! Si ta fille est asociale, laisse la tranquille! (Oui, désolée pour cet aparté, mais j'ai cru que j'allais m'arracher les cheveux à certains moments du livre).
Je n'ai même pas la force de continuer dans les détails...Mais ce livre est une totale perte de temps. Le seul point positif est la critique de la technologie faite par l'auteur. En cela, je suis entièrement d'accord avec lui. Cette dénonciation des dérives du progrès est la seule raison qui me pousse à lui accorder deux étoiles.
Pour le reste...Passez votre chemin.
Commenter  J’apprécie         20
Merci à l'opération Masse Critique de Babelio et aux éditions Daphnis & Chloé pour m'avoir envoyé ce beau roman.
Soif de Musique, c'est un voyage à travers la musique, le son à l'état pur. C'est la rencontre avec ce jeune pianiste si prodigieux, Hector, dont les descriptions musicales m'ont énormément émue.
J'ai vraiment adoré ce roman très sensible, qui a trouvé un écho tout particulier en ma personne de pianiste. Je me suis sentie à la fois très proche et très loin de ce personnage, partageant un monde sans pour autant réellement le partager.
Je vous conseille vraiment ce roman si vous jouez d'un instrument et/ou aimez lire le destin de personnages extraordinaires.
Commenter  J’apprécie         10
Pour ma première participation à une Masse critique Babelio, j'ai eu la chance de recevoir Electre 21 de Romel. Merci à Babelio et aux éditons Daphnis et Chloé pour cette chance.
Soyons honnête, je n'étais pas sûre de pouvoir lire un livre et le chroniquer en 30 jours et le résultat est que je n'ai pas fini de le lire :-(
Malgré tout, je souhaite vous en livrer mes premières impressions et je ne manquerais pas de compléter ma critique lorsque j'aurais terminé le livre.
Ma première impression est mitigée.
En effet, pour une ré-écriture du mythe d'Electre, je suis plutôt perturbée par le fait que les personnages principaux ne s'appellent pas de la même manière ; Electre devient Ludovine. Ok, Agamemnon n'est pas un prénom très courant, il est remplacé par Gratien Malo, pourquoi pas. Mais remplacer Egisthe par Sigismond Juphrénal, là je ne comprend pas. Du coup, je passe mon temps à revenir sur la page de présentation des personnages.
Par contre, j'aime beaucoup l'enquête pour la recherche d'une oeuvre perdue. C'est un bon prétexte à la rencontre de divers personnages et de références au milieu de l'art. L'auteur a visiblement fait des recherches et a de solides connaissances. Il nous les délivre sans en avoir l'air et toujours au bénéfice du récit.
Dernier point, qui explique peut être le retard de ma lecture, je trouve que l'on a affaire à un roman d'anticipation plus qu'une relecture du mythe d'Electre. Cette transposition dans un futur très proche de nous où le numérique prend le pas sur la vie réelle et sur l'humanité est très (trop) réaliste. Ce monde qui se dessine, les actes et les pensées de Gratien Malo me font peurs.
Bref, la note est moyenne mais je ne manquerais pas de l'ajuster quand j'aurais terminé de lire le livre.
Commenter  J’apprécie         00
* Résumé de La Fnac
A l'orée des années 2020, Gratien Malo règne en maître et en visionnaire sur GlobalTrotter, l'une des premières sociétés mondiales de services et de technologies numériques, de celles qui façonnent le monde, pulvérisent les records boursiers, s'immiscent dans les affaires publiques et se lancent dans les projets les plus innovants, des drones taxis aux puces cérébrales. Mais sa femme Amélie-Solène et l'homme avec qui elle le trompe ambitionnent de prendre le contrôle de son empire et complotent pour le faire disparaître. Et lorsque Gratien périt, victime d'un « accident », sa fille Ludovine et ses proches, certains qu'il a été assassiné, entreprennent de le venger. .
Le mythe d'Electre, revisité à l'ère numérique: une histoire éternelle sur la haine, la vengeance et leur violence, placée ici dans l'univers des sociétés mondialisées de technologie. Une écriture rapide, flamboyante et féroce avec en toile de fond un monde confronté aux défis d'un changement de civilisation.
Le deuxième roman de Romel, après "Soif de musique", l'histoire magnifique d'un pianiste concertiste prodige.
Du monde des affaires à celui des gouvernements, musique et littérature ont accompagné Romel jusqu'au jour où elles sont devenues son exclusif intérêt. Il vit aujourd'hui entre Phnom Penh et Bangkok.
* Mon avis
Je remercie tout d’abord Babelio et les éditions Daphnis et Chloé de m’avoir offert cette lecture. J’étais curieuse de voir la transposition du mythe ancien d’Electre à l’ère numérique : cela fonctionne, preuve que les mythes anciens fournissent encore les ingrédients de nos romans actuels : tromperie, meurtre, vengeance. J’ai également trouvé intéressante la transposition du Précepteur, du Coryphée et d’Hadès. Enfin, le titre crée un effet d’attente : quand arrivent le meurtre et la vengeance annoncés ? A la fin. L’atmosphère et les plans des personnages se mettent en place petit à petit pendant que le roman fait réfléchir le lecteur aux possibilités et aux dérives du numérique, tout en l’entraînant dans une enquête liée à la Peinture.
Commenter  J’apprécie         00
De la première à la dernière ligne, que du plaisir.
Je recommande ce livre, (emprunté à la bibliothèque)que je me suis empressée d'acheter pour le faire lire à mes enfants.
Commenter  J’apprécie         00