Téhem

Une histoire sympa qui aborde le thème de la migration à laquelle des collégiens sont confrontés lorsqu'un camp de migrants s'installe en face du collège, et que des jeunes migrants sont scolarisés dans l'établissement, au grand dam du nouveau principal qui voit cette "intrusion" d'un très mauvais oeil. Les bouilles dessinées par Tehem, l'humanité des collégiens rendent cette lecture très plaisante. Par ailleurs quelques données documentaires sur les causes des migrations et les trajectoires de migrants sont reprises dans les dernières pages de la BD où est reproduit "la Gazette" publiée par l'équipe de collégiens rédacteurs qui a enquêtée sur ce thème.

En 4 cases, Tehem nous présente l'avocat et son client (Hitler, Dark Vador, Dacrual), psychopate notoire, et la défense choisie...c'est souvent bien senti, parfois très drôle ou cela peut tomber un peu à coté. Bref cette suite de gags utilise un thème original sur un traitement systématique. Pas mal.

Un avocat qui défend des grand classiques, même les pires cas possibles. Franchement j'adore un moment de pure rigolade et forcément plein d'humour, rapide, court et efficace tels sont les termes pour décrire le livre enfin cette petite pause de rigolade.

Quand il y a de l’humour noir, je suis toujours présente; avec cette bande dessinée, j’ai été comblée !



La présentation de chaque gag est toujours la même : une planche composée de quatre vignettes, le plus souvent dans un décor simple symbolisant le tribunal. Cela donne du rythme et des chutes efficaces. Les références sont multiples : historiques, littéraires, cinématographiques, politiques, etc. Ce petit bonhomme à lunettes ose défendre l’indéfendable avec culot et humour.

C’est totalement irrévérencieux et moi j’adore ! On ne peut pas non plus ignorer la dimension parodique puisque cet anti héros ressemble étrangement à l’avocat du nazi Klaus Barbie… Cependant, je suis moins fan des gags qui se passent sous la ceinture qui sont selon moi nombreux et vite répétitifs. Je trouve les autres plus intéressants dans la mesure où ils nécessitent un minimum de culture pour les comprendre.



Bidonnez-vous pendant 100 pages avec des gags hilarants et absurdes qui peuvent dans certains cas faire naître le débat.


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Caustique et irrévérencieux…

Avocat du Diable est un album drôle et rafraîchissant qui nous entraîne dans d’improbables procès de personnages historiques ou tout droits sortis de la culture pop…



Drôle, mordant, caustique et irrévérencieux, Téhem signe près d’une centaine de gags dont la plupart font mouche et dérideront les zygomatiques les plus grippés… Ce qui, convenons-en, en cette période de morosité ambiante et de pandémie irréelle s’avère particulièrement salutaire !


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Langue way home... jeu de mot pourri qui sent bon la loose, celle de la BD et celle de cettre tribu de fiers guerriers préhistorico-vikings dont Root est membre.



Cette tribu de carnavores fleurant bon la testostérone a bien du mal à comprendre Root... Une fille qui ne se laisse pas faire et ne se contente pas d'obéir sagement... On friserait le brûlot féministe. Mais il y a trop de clichés dans les gags pour cela. Les auteurs se bornent à opposer force masculine et tendresse féminine, hache masculine et broderie féminine.



La langue... c'est aussi celle d'un énorme dragon qui s'est épris (et vice versa) de dragonnet, le dragon qu'élève Root. D'ailleurs, on voit apparaître un nouveau personage récurrent: le dernier dresseur de dragons, qui entend bien faire main basse sur dragonnet.



C'est pas gagné.



Les auteurs essaient de composer une histoire, découpée en gags. C'est amitieux, mais cela fait long feu bien souvent.



La BD qui déployait un vent de fraîcheur dans le tome 1 s'enlise un peu.

J'ai beaucoup aimé cette BD.



Elle décrit l'univers du collège de façon assez réaliste et dénonce la terrible situation de migrants en France.



Le regard est critique et pédagogique, parfait pour le public visé. C'est avec plaisir que je mettrais cette BD dans le CDU de mon collège.

Charles et Julien se rencontrent au lycée Leconte de Lisle. Leur monde, c'est La Réunion des années 1940. Parmi les élèves qui fréquentent l'établissement, on compte notamment Raymond Barre, les frères Jacques et Paul Vergès... Dans la nuit du 27 au 28 novembre 1942, nos deux héros, Charles et Julien, assistent par hasard à l'arrivée du contre-torpilleur Léopard qui vient libérer l'île au nom de la France Libre. C'est le moment tant attendu par les jeunes gens du lycée Leconte de Lisle, où l'action, l'affrontement s'offrent enfin à eux.

C'est gentillet. A faire lire aux 8/10 ans chapitre par chapitre avant de les emmener au Louvre. On ira sans doute pas jusqu'à l'île de Pâques!

Çà peut-être une bonne incitation pour amener les enfants à l'art.

Je ne pense pas que Nowan intéresse les ados mais il fait sourire les adultes .

Malika et ses amis sont amusants et ne manque pas de personnalité. Après, c'est une série que je rangerais dans les "Vite lus, vite oubliés". Ça fait passer le temps, mais ça ne marque pas vraiment.

Dans ce troisième tome on retrouve les personnages principaux : Malika, Jeff et Dooley, ainsi que le frère de ce dernier et l'animateur de la ville.

Encore une fois, la banlieue est à l'honneur et l'auteur, tout en humour, critique le système qui fait qu'on donne à ces jeunes des activités et des équipements sensés montrer qu'on s'occupe d'eux pour les éduquer et combler leur ennui, mais à chaque fois ça ne fonctionne pas, ou bien l'effet est inverse : ça ne les aide pas du tout.

Mais les trois amis ont bien des ressources ! Un gag sur chaque page nous montrent aussi la dure période de l'adolescence -le pauvre amoureux qui se fait toujours rejeter par Malika par exemple ; le baby-sitting foireux ou les tours de scooters.

Dans cette BD, la vie n'apparaît pas si terrible même si la Horde Urbaine - groupe néo nazi - sème le trouble dans le quartier (mais termine toujours à terre et vaincu) et c'est une vision peut-être édulcorée que nous donne à voir l'auteur, par rapport aux vrais problèmes qui se posent dans les banlieues. Le trafic de drogues ou les violences sont peu voire pas abordés notamment.

Mais c'est une série à destination des ados, et déjà le fait d'aborder la banlieue est un grand pas !

Si elle date de la fin des années 90 et début des années 2000, elle n'a pas trop pris de ride (je ne l'ai lue que maintenant...).

Comme dans le premier tome, "Lovely Planet" nous fait découvrir des pays imaginaires étonnant, grâce à notre guides globe-trotteur nous découvrons les use et les coutumes du pays, les souvenirs a ramener, le drapeau, la langue et encore plus grâce aux commentaires des habitants et des visiteurs.

Ces pays sont tous imaginaires mais rappelle souvent un pays en appuyant sur une de ses caractéristique amusante ou révoltante. Cette BD dénonce donc aussi certaine choses avec humour.

Tranches de vie qui se déroulent à La Réunion dans les années 1970 sur une journée. On y croise plusieurs personnages (qui sont sur la couverture).



A partir d'un moment commun à tous, la bande dessinée se découpe ensuite en 3 parties qui développent la journée de chacun : les 2 petits garçons qui font des bêtises et risquent de gros ennuis, le couple, qui se retrouve mêlés à des histoires sombres avec le patron de la jeune fille et l'homme accoudé au bar qui est un peu un loser alcoolisé qui se retrouve mêlé à des histoires criminelles... Même si les histoires sont indépendantes les unes des autres, tous les personnages ont des petits moments de leur journée qui se télescopent et on voit certains événements de différents points de vue. J'ai trouvé ça très bien construit, cela m'a fait pensé au film "Pulp Fiction" de Quentin Tarantino!



J'ai aussi beaucoup aimé les dessins, crayonnés en noir et blanc, très agréables et expressifs.



Et pour l'ambiance de La Réunion, il y a le créole (qui s'il est peut-être un peu compliqué au début ne pose très rapidement plus de problèmes), les différentes groupes ethniques qui se côtoient, les problèmes sociaux, les choses "typiques" que l'on peut acheter à l'épicerie et ... le rhume arrangé... très particulier!!



Cette bande dessinée est vraiment à plusieurs niveaux, on peut y trouver un aspect humoristique, mais il y a aussi des questions plus profondes qui sont soulevées : la religion, la pauvreté, l'alcool et la drogue, l'usage de la langue créole ou pas ("Ici on ne parle pas créole!"), le rêve d'une vie meilleure en France... Finalement, des thèmes et des ambiances communs à "Aya de Yopougon" mais peut-être en plus sombre et plus cinématographique.




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Toute l'action se déroule le mercredi 22 septembre 1976 sur l'île de La Réunion.

En guise de prologue, Tehem fait se rencontrer tous les protagonistes de l'album dans la boutique de Ha-Fok, sorte de bazar où l'on trouve de tout, y compris de l'alimentaire.

Par la suite, chaque partie du livre va décliner et expliciter ce qui arrive à chacun: Titi et Gérard, deux gamins qui doivent se rendre au catéchisme et auront quelques démêlés avec le prêtre; Céline et Angélo, les jeunes amoureux qui rêvent d'un avenir meilleur; M. Turpin, le flemmard par excellence qui aura à faire avec d'étranges fantômes. Et tout ce petit monde se retrouvera dans un final immortalisé par l'appareil photo de Ha-Fok.

Tehem parvient à captiver son lecteur avec cette aventure pleine d'humour même si la gravité est bien présente: abus sexuel, misère, racisme...

Et surtout, il rend à merveille le "climat" de l'île, notamment grâce à l'usage du créole. Une île lointaine à la fois très française et différente, pour une vision loin des cartes postales pour touristes.

Une belle tranche de vies et des personnages très attachants.

Une fois de plus l’album remet la grande Histoire dans ses pages en la rendant attractive et distrayante pour les jeunes lecteurs, avec en prime un bon cahier didactique à la fin.
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Une BD mise en avant en "coup de coeur" découverte lors d'une visite dans une librairie... Un sujet qui m'est complètement étranger : "les enfants oubliés de l'île de la réunion". Je m'interroge, je lis la préface de l'auteur et suis embarquée par son histoire et le descriptif du "comment il a voulu raconter son histoire". Je n'hésite pas alors un instant à repartir avec. L'auteur et le dessinateur retracent donc l'histoire de milliers d'enfants réunionnais placés à l'adoption de manière "abusive" dirons-nous... Ce petit chef d'oeuvre qui traite d'un sujet méconnu et à la fois violent, est plein d'humour. Chaque chapitre est entrelacé de "vraies coupures de presse sur le sujet - mais illustrées dans le même style que la bd. Ainsi aux travers des planches du récit, le lecteur - novice comme je l'étais - apprend de cette part sombre de l'histoire de l'adoption française... A mettre entre toutes les mains !

J’ai découvert avec cette BD l’histoire de Saint-Denis de la Réunion pendant la seconde guerre mondiale.

J’ai lu de nombreux récits sur cette période, mais qui se passaient tous en métropole, et j’ai beaucoup aimé sortir ainsi de ces sentiers battus.



On rencontre deux lycéens, pensionnaires d’un établissement accueillant surtout des enfants de la bourgeoisie créole.

Charles et Lucien se distinguent par leurs origines mais aussi par leur esprit rebel.



Entre leur envie de faire la révolution contre le colonialisme et le nazisme, et celle de profiter de leurs 17 ans, ces deux garçons nous offre un récit touchant et très instructif.



J’ai beaucoup aimé les planches, dont la couleur dominante alterne selon les moments du récit et l’ambiance.



Une très belle lecture historique, pleine d’action et d’anecdotes réalistes puisque les auteurs ont eux-mêmes été pensionnaires du lycée de Charles et Lucien.
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Lucien est un rêveur né qui a comme rêve d'être un héros comme son papa et il va faire tout pour le devenir.

Il va vouloir vivre la vie des héros dans les bandes dessinées, sauf que lui, il vit en 1941 dans la Reunion. Une Reunion conquise par les enemies.

Avec Charles son meilleur ami, ils vont écrire les chroniques du Léopard.

Pour moi ce livre a de très bons dessins.



J'aime bien le fait qu'il est plein de petites histoires dans une seule bd.

Par contre, je n'ai pas aimer la bd car elle est trop enfantine, c'est plus pour les jeunes qui commencent à lire .



Malika fais partie d'une bande de jeune

Les gags et les gaffes s’enchaînent sur un fond historique parfaitement maitrisé pour être subtilement détourné. En dépit de son déroulement tragique, ce road-trip hilarant s’adresse aux plus grands comme aux plus jeunes, dans cette parodie de l’Histoire à double détente, digne du maitre en la matière Goscinny.
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