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Citations de Vidocq (37)


Une capture d’une haute importance était-elle annoncée dans les bureaux de la préfecture ; avais-je saisi quelque grand criminel, dont les plus fins matois d’entre les agents avaient cent fois perdu la piste, tout aussitôt les mouches de bourdonner : « C’est encore ce maudit Vidocq qui a empoigné celui-là. » C’étaient dans la gent moucharde des récriminations à n’en plus finir : tout le long des rues de Jérusalem et de Sainte-Anne, de cabaret en cabaret, l’écho répétait avec ]’accent du dépit, encore Vidocq ! toujours Vidocq ! et ce nom résonnait plus désagréablement aux oreilles de la cabale, qu’à celles de feu les Athéniens le surnom de Juste, qui leur avait fait prendre en grippe défunt Aristide.

Quel bonheur pour la clique des voleurs, des escrocs et des mouchards, si, tout exprès pour leur offrir un moyen de se délivrer de moi, on avait ressuscité en leur faveur la loi de l’Ostracisme ! Comme alors ils auraient rejoint leurs coquilles ! Mais, sauf les conspirations du genre de celles dont M. Coco et ses complices se promettaient un si fortuné dénouement, que pouvaient-ils faire ? Dans la ruche, on imposait silence aux frélons. « Voyez Vidocq, leur disaient les chefs ; prenez exemple sur lui ; quelle activité il déploie ! toujours sur pied, jour et nuit, il ne dort pas ; avec quatre hommes comme lui, on répondrait de la sûreté de la capitale. »
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À mon réveil, des mots d’une langue qui m’était familière, viennent jusqu’à moi.

« – Voilà six plombes et une mèche qui crossent, dit une voix qui ne m’était pas inconnue ;… tu pionces encore. (Voilà six heures et demie qui sonnent, tu dors encore.)

» – Je crois bien ; nous avons voulu maquiller à la sorgue chez un orphelin mais le pantre était chaud ; j’ai vu le moment où il faudrait jouer du vingt-deux ; et alors il y aurait eu du raisinet. (Nous avons voulu voler cette nuit chez un orfèvre, mais le bourgeois était sur ses gardes ; j’ai vu le moment où il faudrait jouer du poignard, et alors il y aurait eu du sang ! )

» – Ah ! tu as eu peur d’aller à l’abbaye de Monte-à-regret… Mais en goupinant comme ça, on n’affure pas d’auber. (Ah ! ah ! tu as eu peur d’aller à la guillotine… Mais en travaillant de la sorte, on n’attrape pas d’argent.)

» – J’aimerais mieux faire suer le chêne sur le grand trimard, que d’écorner les boucards ;… on a toujours les lièges sur le dos. (J’aimerais mieux assassiner sur la grande route que de forcer des boutiques ; on a toujours les gendarmes sur le dos.)

» – Enfin, vous n’avez rien grinchi… Il y avait pourtant de belles fousières, des coucous, des brides d’Orient. Le guinal n’aura rien à remettre au sourgat. (Enfin, vous n’avez rien pris… Il y avait pourtant de belles tabatières, des montres, des chaînes d’or. Le juif n’aura rien à receler.)

» – Non. Le carouble s’est esquinté dans la serrante ; le rifflard a battu morasse, et il a fallu se donner de l’air. (Non. La fausse clef s’est cassée dans la serrure ; le bourgeois a crié au secours, et il a fallu se sauver.)
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 Vidocq
« À quoi sert un code qui proportionne les peines aux délits, si le coupable est marqué pour toujours du
sceau de la réprobation? L’injuste préjugé créa la récidive. »
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Je pars. Métamorphosé en barbon de soixante ans, des rides factices, une queue, du crêpé à frimas, un chapeau à trois cornes, une canne à pomme d'or et un habit analogue me donnent tout à fait l'air d'un rentier du Marais.
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Voleurs et gens de la police, c'était tout comme. Les hommes de police nommés Goupil, Compère , Florentin, Lévesque, Coco-Lacour, Bordarie, Cadet-Herrier, Henri Lamy, César Vioque, Bouthey, Gaffré, Manigant, etc., etc. , avaient été au bagne ou en prison avant d'appartenir à la police et je vis la plupart de ces agents tomber en récidive.
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La position d'un forçat est tellement critique qu'il se voit souvent dans l'alternative de dénoncer pour ne pas l'être lui-même.
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Une singulière propension, à quoi j'obéissais sans m'en douter, me rapprochait sans cesse des individus que j'avais intérêt à fuir.
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J'avais vingt et un ans. Mais ce n'était pas le complice douteux d'un faux ridicule qu'on frappait. C'était sur le détenu remuant, indocile, audacieux, sur le chef de tant de complots d'évasion qu'il fallait faire un exemple. Je fus sacrifié.
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Quoi qu’il en soit, je maintins ma proposition, et l’on me donna l’ordre d’agir. La croisade que j’allais entreprendre était dirigée contre des voleurs, des évadés, et bon nombre de déserteurs des bataillons coloniaux. Après avoir fait ample provision de menottes, je partis avec deux auxiliaires et huit gendarmes. Arrivé chez Desnoyers, suivi de deux de ces derniers, j’entre dans la salle ; j’invite les musiciens à faire silence, ils obéissent ; mais bientôt se fait entendre une rumeur à laquelle succède le cri réitéré de à la porte, à la porte. Il n’y a pas de temps à perdre, il faut imposer aux vociférateurs, avant qu’ils s’échauffent au point d’en venir à des voies de fait. Sur-le-champ j’exhibe mon mandat, et au nom de la loi, je somme tout le monde de sortir, les femmes exceptées. On fit quelque difficulté d’obtempérer à l’injonction ; cependant au bout de quelques minutes, les plus mutins se résignèrent, et l’on se mit en train d’évacuer. Alors je me postai au passage, et dès que je reconnaissais un ou plusieurs des individus que l’on cherchait, avec de la craie blanche je les marquais d’une croix sur le dos : c’était un signe pour les désigner aux gendarmes qui, les attendant à l’extérieur, les arrêtaient, et les attachaient au fur et à mesure qu’ils sortaient. On se saisit de la sorte de trente-deux de ces misérables, dont on forma un cordon qui fut conduit au plus prochain corps de garde, et de là à la préfecture de police.
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L’engagement que j’avais pris n’était pas aussi facile à remplir que l’on pourrait le croire. À la vérité, j’avais connu une foule de malfaiteurs, mais, incessamment décimée par les excès de tous genres, par la justice, par l’affreux régime des bagnes et des prisons, par la misère, cette hideuse génération avait passé avec une inconcevable rapidité ; une génération nouvelle occupait la scène, et j’ignorais jusqu’aux noms des individus qui la composaient : je n’étais pas même au fait des notabilités. Une multitude de voleurs exploitaient alors la capitale, et il m’aurait été impossible de fournir la plus mince indication sur les principaux d’entre eux ; il n’y avait que ma vieille renommée qui pût me mettre à même d’avoir des intelligences dans l’état-major de ces Bédouins de notre civilisation ; elle me servit, je ne dirai pas au-delà, mais autant que je pouvais le désirer. Il n’arrivait pas un voleur à la Force qu’il ne s’empressât de rechercher ma compagnie ; ne m’eût-il jamais vu, pour se donner du relief aux yeux des camarades, il tenait à amour-propre de paraître avoir été lié avec moi. Je caressais cette singulière vanité ; par ce moyen, je me glissai insensiblement sur la voie des découvertes ; les renseignements me vinrent en abondance, et je n’éprouvai plus d’obstacles à m’acquitter de ma mission.
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Un jour vers la brune, vêtu en ouvrier des ports, j’étais assis sur le parapet du quai de Gèvres, lorsque je vis venir à moi un individu que je reconnus pour être un des habitués de la Petite Chaise et du Bon Puits, deux cabarets fort renommés parmi les voleurs.

— « Bon soir, Jean Louis, me dit cet individu en m’accostant.

— » Bon soir, mon garçon.

— » Que diable fais-tu là ? t’as l’air triste à coquer le taffe (à faire peur).

— » Que veux-tu, mon homme ? quand on cane la pégrène (crève de faim), on rigole pas (on ne rit pas).

— » Caner la pégrène ! c’est un peu fort, toi qui passe pour un ami (voleur).

— » C’est pourtant comme ça.

— » Allons, viens que nous buvions une chopine chez Niguenac ; j’ai encore vingt Jacques (sous), il faut les tortiller (manger). »

Il m’emmène chez le marchand de vin, demande une cholette (un demi-litre), me laisse seul un instant, et revient avec deux livres de pommes de terre : « Tiens, me dit-il, en les déposant toutes fumantes sur la table, en voilà des goujons pêchés à coups de pioche dans la plaine des Sablons, ils ne sont pas frits ceux-là.

— » C’est des oranges, si tu demandais du sel…

— » De la morgane ! mon fils, ça coûte pas cher ».

Il se fait apporter de la morgane, et bien qu’une heure auparavant j’eusse fait un excellent dîner chez Martin, je tombai sur les pommes de terre, et les dévorai comme si je n’eusse pas mangé de deux jours.

« C’est affaire à toi, me dit-il, comme tu joues des dominos (des dents), à te voir, on croirait que tu morfiles (mords) dans de la crignole (viande).
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Il ne me restait plus que la ressource de prélever en nature la dîme sur les fournées. De temps à autre, j’escamotais quelques pains ; mais comme, pour m’en défaire, j’étais obligé de les donner à vil prix, à peine, dans le produit de la vente, trouvais-je de quoi me régaler de tartes et d’hydromel. La nécessité rend actif : j’avais l’œil sur tout ; tout m’était bon, le vin, le sucre, le café, les liqueurs. Ma mère n’avait pas encore vu ses provisions s’épuiser si vîte ; peut-être n’eût-elle pas découvert de sitôt où elles passaient, lorsque deux poulets que j’avais résolu de confisquer à mon profit élevèrent la voix pour m’accuser. Enfoncés dans ma culotte, où mon tablier de mitron les dissimulait, ils chantèrent en montrant la crête, et ma mère, avertie ainsi de leur enlèvement, se présenta à point nommé pour l’empêcher. Il me revint alors quelques soufflets, et j’allai me coucher sans souper. Je ne dormis pas, et ce fut, je crois le malin esprit qui me tint éveillé. Tout ce que je sais, c’est que je me levai avec le projet bien arrêté de faire main basse sur l’argenterie. Une seule chose m’inquiétait : sur chaque pièce le nom de Vidocq était gravé en toutes lettres. Poyant, à qui je m’ouvris à ce sujet, leva toutes les difficultés, et le jour même, à l’heure du dîner, je fis une rafle de dix couverts et d’autant de cuillers à café. Vingt minutes après, le tout était engagé, et, dès le surlendemain, je n’avais plus une obole des cent cinquante francs que l’on m’avait prêtés.
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Mon emploi consistait principalement à porter du pain dans la ville. Je profitais de ces courses pour faire de fréquentes visites à la salle d’armes ; mes parents ne l’ignoraient pas mais les cuisinières faisaient de si pompeux éloges de ma complaisance et de mon exactitude, qu’ils fermèrent les yeux sur mainte escapade. Cette tolérance dura jusqu’à ce qu’ils eussent constaté un déficit dans le comptoir, dont ils ne retiraient jamais la clé. Mon frère, qui l’exploitait concurremment avec moi, fut pris en flagrant délit, et déporté chez un boulanger de Lille. Le lendemain de cette exécution, dont on ne m’avait pas confié le motif, je me disposais à explorer, comme de coutume, le bienheureux tiroir, lorsque je m’aperçus qu’il était soigneusement fermé. Le même jour mon père me signifia que j’eusse à mettre plus de célérité dans mes tournées, et à rentrer à heure fixe. Ainsi il était évident que désormais je n’aurais plus ni argent ni liberté : je déplorai ce double malheur, et m’empressai d’en faire part à l’un de mes camarades, le nommé Poyant, qui était plus âgé que moi. Comme le comptoir était percé pour l’introduction des monnaies, il me conseilla d’abord de passer dans le trou une plume de corbeau enduite de glu ; mais cet ingénieux procédé ne me procurait que des pièces légères, et il fallut en venir à l’emploi d’une fausse clé, qu’il me fit fabriquer par le fils d’un sergent de ville. Alors je puisai de nouveau dans la caisse, et nous consommâmes ensemble le produit de ces larcins dans une espèce de taverne où nous avions établi notre quartier-général.
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DABE-esse, s. — Roi, reine.

DABOT, s. m. — Préfet de police.

* DABUSCHE, s. m. — Roi.

DALLE, s. m. — Écu de six francs.

DAIM HUPPÉ, s. m. — Homme qui parait avoir les poches pleines.

DARD, s. m. — Membre viril.

DARDANT, s. m. — Amour.

DARON-onne ; s. — Père, mère.

DARON DE LA RAILLE, DE LA ROUSSE, s. m. — Préfet de police. 94 DAR-DET DARONNE DU DABDANT, s. l’. —· Vénus. DÉBACLER, v. a. — Ouvrir. ’ DÉBINAGE, s. f. —· Médisance, calomnie. DÉBINER, v. a. -· Médire, calomnier. DÉBOUCLER, v. a. 5 Ouvrir à un prisonnier les portes de son cabanon. ’ DÉBOUSCAILLER, v. a. — Décrotter. DÉBOUSCAILLEUR-msn, v. a. — Décrottenr, decroueuœ. DEBRIDER, v. a. — Ouvrir. DÉBRIDOIR, s. f. — Clé. DÉCADENER, v. a. L- Déclxalner, ôter de la chaîne. DÉCARRADE, s. f. — Sortie. DÉCARRER, v. a· — Partir, quitter les lieux où l’on se trouve.. DÉCARRER DE BELLE, v. a. — Sortir de prison sans avoir passé en jugement. DÈCHE, s. — Dépense, défient. DÉCLOUER, v. a. e Déguger, retirer des effets du Mont-de-Piété. nEnu1mLLE1x, v. a. - mmm.-DÉFARGUEUH-susn, s. Témoin décharge. DÉFLEUBIR-LA PIGOUSE, v. a. — Voler le linge étendu sur les haies.. DÉFOURAILLER, v. a. — S’enfuir, s’evader.

DÉFRIMOUSSER, v. a. — Défigurer, gâter la figure.

DÉFRUSQUER, v. a. — Déshabiller.

DÉGUI, s. m. — Dominos.

DELIGE, s. f. — Voiture publique, diligence.

DÉMAQUILLER, v. a. — Défaire.

DEMI-AUNE, s. m. — Bras.
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M. de Sartines, dont on a tant parlé et dont on parle tant encore à tort et à travers, ne s’y prenait pas autrement pour prouver que la police de France était la première police du monde. De même que ses prédécesseurs, il avait une singulière prédilection pour les filous, et tous ceux dont il avait une fois distingué l’adresse étaient bien certains de l’impunité. Souvent il leur portait des défis ; il les mandait alors dans son cabinet, et lorsqu’ils étaient en sa présence : – Messieurs, leur disait-il, il s’agit de soutenir l’honneur des filous de Paris ; on prétend que vous ne ferez pas tel vol…, la personne est sur ses gardes, ainsi prenez vos précautions et songez bien que j’ai répondu du succès. Dans ces temps d’heureuse mémoire, M. le lieutenant général de police ne tirait pas moins vanité de l’adresse de ses filous, que feu l’abbé Sicard de l’intelligence de ses muets ; les grands seigneurs, les ambassadeurs, les princes, le roi lui-même étaient conviés à leurs exercices. Aujourd’hui on parie pour la vitesse d’un coursier, on pariait alors pour la subtilité d’un coupeur de bourses ; et dans la société, souhaitait-on s’amuser, on empruntait un filou à la police, comme maintenant on lui emprunte un gendarme. M. de Sartines en avait toujours dans sa manche une vingtaine des plus rusés, qu’il gardait pour les menus plaisirs de la cour ; c’étaient d’ordinaire des marquis, des comtes, des chevaliers, ou tout au moins des gens qui avaient toutes les manières des courtisans, avec lesquels il était d’autant plus aisé de les confondre, qu’au jeu, un même penchant pour l’escroquerie établissait entre eux une certaine parité.
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D’après les dangers que je courais en restant avec Roman et sa troupe, on peut se faire une idée de la joie que je ressentis de les avoir quittés. Il était évident que le gouvernement, une fois solidement assis, prendrait les mesures les plus efficaces pour la sûreté de l’intérieur. Les débris de ces bandes qui, sous le nom de Chevaliers du Soleil ou de Compagnie de Jésus, devaient leur formation à l’espoir d’une réaction politique, ajournée indéfiniment, ne pouvaient manquer d’être anéantis, aussitôt qu’on le voudrait. Le seul prétexte honnête de leur brigandage, le royalisme, n’existait plus, et quoique les Hiver, les Leprêtre, les Boulanger, les Bastide, les Jausion, et autres fils de famille, se fissent encore une gloire d’attaquer les courriers, parce qu’ils y trouvaient leur profit, il commençait à n’être plus de bon ton de prouver que l’on pensait bien en s’appropriant par un coup de main l’argent de l’État. Tous ces incroyables, à qui il avait semblé piquant d’entraver, le pistolet au poing, la circulation des dépêches et la concentration du produit des impôts, rentraient dans leurs foyers, ceux qui en avaient, ou tâchaient de se faire oublier ailleurs, loin du théâtre de leurs exploits. En définitive, l’ordre se rétablissait, et l’on touchait au terme où ces brigands, quelle que fût leur couleur ou leur motif, ne jouiraient plus de la moindre considération.
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Je n’attache pas à cet ouvrage plus d’importance qu’il n’en mérite ; je ne veux même point, pour me conformer à l’usage général, répéter ce que disait le célèbre Clément Marot, que le besoin d’un livre semblable à celui-ci était depuis long-temps vivement et généralement senti ; mais lorsque l’on parle sur le théâtre le langage des prisons et des bagnes, lorsque les assassins publient leurs Mémoires, et les voleurs leurs pensées intimes, le moment est opportun pour publier un Dictionnaire Argotique.

Clément Marot florissait sous le règne de François 1er ; il s’exprime ainsi dans la préface de la première édition des Poésies de Villon, qui fut publiée par ses soins.
Cependant, je dois le dire, ce livre n’a été écrit ni pour être l’objet d’une spéculation plus ou moins avantageuse, ni pour apprendre aux dandys et aux petites maîtresses la langue des assassins et des voleurs, assez d’autres avant moi se sont chargés de ce soin, et à l’heure qu’il est ces messieurs et ces dames entravent bigorne presqu’aussi bien qu’un émule de Cartouche ou de Mandrin.
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