Si vous voulez savoir ce que j'en pense, allez voir ma critique de la série Johan et Pirlouit, je n'ai rien à ajouter, rien à retrancher, pas même le paragraphe consacré à mes fistons qui ont continué la série là ou je m'étais arrêté… On passe du moyen-âge de J&P aux années cinquante/soixante, on garde une bonne dose d'humour, on change les chevaux par des chevaux-vapeur et on se régale avec un soupçon de nostalgie !
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Le sixième tome de l'intégrale de Tif et Tondu comprend les aventures suivantes : "La matière verte","Tif rebondit","Le fantôme du samouraï".
On retrouve dans ce tome tous les questionnements et problématiques inhérentes aux années 1960 en général et aux auteurs de bd de cette période en particulier : les effets positifs et négatifs de la science, l'irrationnel...
Les aventures sont inégales en qualité et il me semble qu'il s'agit du tome le plus inégal de la série.
Les amateurs apprécieront toujours le fascicule supplémentaire expliquant l'histoire de cette série ; les aventures en elles même ne me paraissent pas les plus représentatives du génie créatif des auteurs.
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Le quatrième tome de l'intégrale de Tif et Tondu comprend les aventures suivantes : ''Les ressuscités'', ''Un plan démoniaque'' et ''Le retour de la Bête''.
Comme souvent dans les aventures de Tif et Tondu (mais cela est également très présent chez d'autres auteurs de bd et de roman policier notamment), l'accent est mis sur une situation qui paraît à première vue être du domaine de l'étrange, du fantastique ou de la science fiction. Parfois cela se confirme (je pense notamment à une aventure présente dans le tome 2 L'ombre sans corps), d'autres fois, il existe une explication rationnelle découverte par notre duo.
C'est tout le plaisir de la découverte qui tient ici en haleine le lecteur et je ne gâcherai pas ce plaisir en révélant les fins de ces aventures.
Un tome équilibré et vivant, représentatif de la bd classique belge.
Bonne lecture.
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Will est l'auteur de mes années Spirou. Avec quelle impatience n'attendais-je pas les nouvelles aventures d'Isabelle!
L'Appel de l'Enfer met en scène trois hommes racontant à Satan comment les accidents de la vie les ont conduits en enfer.
Ce n'est pas transcendant, c'est trop old school pour plaire à un public qui n'a pas vécu dans les années 80, mais je m'en contrefiche.
Très agréable à relire après tant d'années.
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Un tome pour une héroïne que je ne connaissais pas, convaincante au début et de moins en moins au fil du tome, dommage.
Le tableau enchanté – 4,5
J’ai adoré cette histoire. Charmante, poétique, pleine d’humour, avec des idées originales, du tableau à la « mission » d’Isabelle, une fin un peu « simpliste » mais qui marche… Très agréable.
Les gens d’ailleurs – 2,5
Ouais, bon, c’est vaguement charmant ces hippies qui font pousser des fleurs en chantant, il y a un début de message avec ces habitants qui chassent les gentils « migrants »… mais ça ne va pas super loin, c’est survolé et la fin est décevante.
Gudule et la battant perdu – 2
Bon, là, on tombe carrément dans l’enfantin avec la cloche de Pâques qu’il faut aider… C’est naïf, peu intéressant, pas crédible (pas juste pour la cloche qui existe mais Isabelle et son pote qui escaladent des clochers à 7h00 du mat’ sans que personne ne s’inquiète de quoi que ce soit… Pas accroché.
La veillée du bon roi Gondolphe – 1
J’ai trouvé ça poussif et laborieux, bien bavard pour le peu d’intérêt que ça présente, une fin pas si mal mais qui fait à peine sourire. Comme en plus, il n’y a pas d’Isabelle dans l’histoire, on se demande ce que ça vient faire là… Aucun intérêt.
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Troisième tome seulement et pourtant, la qualité des dessins s’est améliorée de façon hallucinante !
C’est beaucoup plus lisible, moins chargé, clair, rond, drôle, agréable…
Troisième scénariste qui, lui aussi, fait avancer les personnages : on n’a plus une histoire décousue mais linéaire, légère et souvent bien trouvée, pleine d’humour, qui nous fait sourire à suivre les deux gugusses dans des situations improbables, de la recherche d’un perroquet au casting, de tout le passage à la caserne (vif et inventif) au final (un peu facile, celui-là).
Bien agréable.
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Ok, on fait ce qu’on veut, ils étaient détectives et reporter, ils deviennent vendeur d’aspirateur…
Tondu veut y aller, ne veut surtout pas, y va, ne veut pas rester, ne veut plus rentrer… Il n’a pas les idées fixes, ce garçon, au point de suivre ses potes dans la rue la nuit mais s’arrêter en chemin pour s’endormir sur un banc…
La logique n’est donc pas plus le fort de cet album que du précédent…
Mais au moins, l’histoire est plus cohérente. On a une trame plus solide avec la recherche de ce trésor d’un bout à l’autre et s’il peut y avoir des petites scènes, elle dure une page en général, sont mieux utilisées que dans le tome 1. Il y en a certains qui sont plutôt amusantes, comme la recherche du papier au début…
L’ensemble reste assez gentil et naïf mais déjà plus convaincant sans être encore hyper palpitant.
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Un bel ouvrage comme sait en faire les éditions Maghen. Une rétrospective intéressante du travail de Will.
Le livre est quand même plus axé sur la période "Tif et tondu" que "Isabelle", ce qui est dommage. On regrettera aussi que certaines illustrations, pourtant populaires, n'apparaissent pas dans cette anthologie consacrée à Will.
A compléter donc avec d'autres ouvrages plus spécialisés (au niveau thématique) sur l'auteur. Question prix, ce n'est pas donné, mais le livre est un bon gros pavé imprimé sur du beau papier. On ne peut pas tout avoir.
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"Trilogie avec dames" reprend trois œuvres que Will, le célèbre créateur de Tif et Tondu, créa en fin de carrière en compagnie de Stephen Desberg : "Le Jardin des Désirs", "La 27ème lettre" et "L'appel de l'Enfer". Les deux premières sont des œuvres fondatrices de la collection Aire Libre de Dupuis, tandis que la dernière est parue chez P&T Production. Si les trois histoires ne sont aucunement liées, leur parfum érotique et le rôle central qui tiennent les femmes, justifient amplement leur regroupement dans cette intégrale qui rend hommage au talent de Will.
"Le Jardin des Désirs" traite de la quête de Mickey Loverose, un séducteur qui consacre sa vie à la recherche de la femme idéale. Un récit sous forme de petites histoires, mélangeant poésie, érotisme (très léger), humour et ... femmes.
"La 27ème lettre" réfère à la croix gammée qui fait son entrée dans l’alphabet et le vocabulaire des européens à l’aube du nazisme. Cette histoire relate la montée du nazisme à travers le regard d’un petit orphelin berlinois accueilli dans une maison close et élevé au milieu des prostitués. Un récit empli d’humanité, de tendresse, d’humour et de poésie qui voit l’Allemagne et le petit Fred perdre leur innocence au fil des pages. La meilleure des trois histoires pour ma part.
"L'appel de l'Enfer" est composé de trois histoires. L’Enfer est apparemment comme les prisons : rempli d’innocents. Cette œuvre raconte donc l’histoire de trois pauvres âmes qui demandent au Diable une révision du jugement divin qui les condamna à l’Enfer. Même si les trois damnés sont des hommes, étant qu’il s’agit à chaque fois d’histoires d’adultère et de mœurs, cette œuvre a tout à fait sa place au sein de cette trilogie de dames.
L’ensemble de cette intégrale est caractérisée par une narration particulièrement efficace, assez poétique (voire théâtrale), qui tout comme le graphisme de Will contribue à installer une ambiance de rêverie, parfois en décalage avec le sujet. Le dessin de Will et surtout les couleurs directes sont splendides et apportent même une touche de nostalgie à cet hommage à l’artiste.
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