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Critiques de Will (102)
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L'Appel de l'enfer

Will est l'auteur de mes années Spirou. Avec quelle impatience n'attendais-je pas les nouvelles aventures d'Isabelle!



L'Appel de l'Enfer met en scène trois hommes racontant à Satan comment les accidents de la vie les ont conduits en enfer.



Ce n'est pas transcendant, c'est trop old school pour plaire à un public qui n'a pas vécu dans les années 80, mais je m'en contrefiche.



Très agréable à relire après tant d'années.
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Tif et Tondu, tome 32 : Traitement de choc

On ne sait pas trop combien de temps après "Le Grand Combat" et ses relents d'exotisme thibétain, Choc est de retour, pour soutirer une découverte scientifique à un professeur ! Et, tenez-vous les enfants, Choc est accompagné ... d'une femme, qui sait se battre ! Oh my god (puisque l'histoire se passe à Londres) !



Après avoir volé le scientifique, Choc l'enlève, avec le truc ce qu'il avait inventé/découvert, et laisse bien entendu sa carte de visite. Le lendemain, quelqu'un a déjà eu l'idée d'aller emmerder Tif et Tondu avec cette affaire et ils se retrouvent en compagnie de Fixshusset (le choc des univeeeerrrrs !), pour y réfléchir. Mais, alors que Tif expose son scepticisme quant à une énième résurrection de Choc (normalement, le syndicat des méchants limite le nombre à dix), la voix du malfrat retentit dans un pot de fleurs ! Choc aurait-il racheté Schiliger ? Cela voudrait-il dire que toutes les kitcheries que nous achèterons à cette chaîne de magasins participeront à sa fortune ?



Non, dieu merci, il ne s'agit que d'un enregistreur, au moyen duquel Choc demande aussi qu'on lui laisse quelque part, ce soir à minuit, un million de livres sterling en petites coupures en échange du professeur enlevé (le scientifique était très dévalué, dans ces années-là). Mais malgré cette deuxième preuve du retour du gangster, Tif s'en va, toujours convaincu qu'il ne s'agit que d'un imitateur. Et ronchonnant en rentrant à l'hôtel, il cite en pensées le nom de... Darth Vader ! (cri de joie de fan de Star Wars).



C'est alors qu'il est abordé par un journaliste, qui l'emmène dans le métro pour lui montrer le repaire de Choc. Mais Tif se rend bien compte que, un journaliste qui ne garde pas un pareil scoop pour lui, c'est suspect. Après avoir assommé le vilain menteur, il se met à se promener dans le métro pour finalement tomber sur Choc. Au terme d'un bref combat, notre chauve préféré réussit à démasquer le bandit !



Mais flûte, il ne s'agit que de la collaboratrice aux traits disgracieux (pour une fois) de Choc. Mais Tif, qui pourtant ne sait pas que cette personne ne peut pas être Choc, part directement du principe que c'est impossible qu'une femme soit à la tête de la Main Blanche. Petit misogyne, va.



Fleur de Jade (c'est le nom de la criminelle) doit aussi s'en offusquer, car elle rosse copieusement Tif, qui parvient néanmoins à lui échapper et à la suivre jusqu'à un asile psychiatrique, où comme de bien entendu il se fait capturer. Il se retrouve face à Choc, qui lui présente sa collaboratrice, disant notamment :



"Fleur de Jade retrouve toujours sa proie. Elle a été éduquée pour ça. Que dis-je ? Dressée, comme un animal, on lui a appris l'art de la chasse, l'obéissance absolue à son maître..."



Donc, pour résumer, dans ce Tif et Tondu, on a un vieux monsieur malhonnête (oui, plusieurs années ayant passé depuis sa dernière disparition, Choc peut être considéré comme vieux) qui est le "maître absolu d'une jeune femme plutôt bien faite... Hmm, encore un souvenir d'enfance entaché par le relecture...



Choc continue dans son fantasme de toute-puissance en annonçant qu'il va emménager au Louvres et que toutes les richesses du monde sont à sa portée, désormais. Non, il ne peut décidément pas faire du trafic de drogue ; sa conscience l'empêche de s'approprier ainsi la culture des cartels mexicains. Grâce à une piqûre du sérum inventé par le professeur du début, Choc devient invisible et singulièrement plus fort. Seulement, il est pris de défaillance au bout d'un moment, que Tif met à profit pour tenter de téléphoner à la police. Mais comme il est dans un hôpital psychiatrique, on lui rit au nez, car visiblement les policiers anglais pensent qu'il n'y a ni soignants, ni visiteurs dans les HP ; juste des fous, enfermés pour y pourrir.



Repris, Tif est emmené par les gangsters sur un pont où doit avoir lieu la transaction du million de livres sterlings, où attendent la police, Tondu et Fixschusset. Seulement, une force invisible dérobe l'argent et le met dans les poches des héros, tandis que le professeur est retrouvé...mort. Tif et Tondu essaie tant bien que mal de prouver leur innocence, mais la force invisible les oblige à tirer sur la maréchaussée ; ils sont forcés de fuir, ont un accident (à cause de Choc) et se retrouvent à l'hôpital.



Heureusement, Fixschusset croit en leur innocence et les aide même à s'évader, tout en leur filant l'adresse d'un pote physicien (c'est connu, les inspecteurs de police fréquentent beaucoup les physiciens). L'homme en question sait, c'est bien pratique, tout ce qu'il y a à savoir ; le scientifique mort bossait sur un sérum capable d'accélérer le métabolisme d'un individu, lui permettant d'être si rapide qu'on le voit à peine et que sa force est multipliée. L'entretien est interrompu par la secrétaire du vieux, qui emmène les trois hommes écouter la radio : des formes floues exproprient des gens de leurs baraques. Choc se reconvertirait-il dans l'immobilier ?



Tif et Tondu file dans ledit quartier, qui sert désormais de QG à Choc et ses comparses (dont le nombre a augmenté). Cette charmante bande a décidé de cambrioler la ville entière en s'injectant le sérum, mais Tif et Tondu réussissent eux aussi à s'en mettre une dose.



Et c'est parti pour la course poursuite dans un Londres figé (du point de vue des personnages), entre mise à sac de musées, baston, intrigue autour du ravitaillement de sérum, séance au cinéma (dont le film va à une vitesse adaptée à celle des "accélérés", bonjour Mme L'Incohérence) et fuite en avion. Mais ce genre d'appareils ne réussit pas souvent à Choc ; il se crashe, sans qu'on retrouve son corps ou celui de Fleur de Jade, contrairement aux fruits de leur larcin.



Ce n'est pas un mauvais tome, bien que l'ambiance soit clairement plus sérieuse que le début de la série. Je n'aime pas Fleur de Jade ; typiquement le personnage qu'on ajoute pour se dire féministe, mais qui fait pire.

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Tif et Tondu, Tome 9 : Choc au Louvre

C'est le premier Tif et Tondu que je lis. Apparemment "Choc" est le méchant récurent (une sorte de colonel Olrick en moins bien). Les hasards miraculeux se succèdent et pour moi les héros ne sont pas spécialement sympathiques, quant au commissaire Alumette, c'est un super flic. le tout donne une aventure assez rythmée, avec enlèvements, vols ingénieux, etc. Ah oui, il n'y a que des hommes dans cette BD...
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Isabelle, tome 1 : Le tableau enchanté

Un tome pour une héroïne que je ne connaissais pas, convaincante au début et de moins en moins au fil du tome, dommage.

Le tableau enchanté – 4,5

J’ai adoré cette histoire. Charmante, poétique, pleine d’humour, avec des idées originales, du tableau à la « mission » d’Isabelle, une fin un peu « simpliste » mais qui marche… Très agréable.

Les gens d’ailleurs – 2,5

Ouais, bon, c’est vaguement charmant ces hippies qui font pousser des fleurs en chantant, il y a un début de message avec ces habitants qui chassent les gentils « migrants »… mais ça ne va pas super loin, c’est survolé et la fin est décevante.

Gudule et la battant perdu – 2

Bon, là, on tombe carrément dans l’enfantin avec la cloche de Pâques qu’il faut aider… C’est naïf, peu intéressant, pas crédible (pas juste pour la cloche qui existe mais Isabelle et son pote qui escaladent des clochers à 7h00 du mat’ sans que personne ne s’inquiète de quoi que ce soit… Pas accroché.

La veillée du bon roi Gondolphe – 1

J’ai trouvé ça poussif et laborieux, bien bavard pour le peu d’intérêt que ça présente, une fin pas si mal mais qui fait à peine sourire. Comme en plus, il n’y a pas d’Isabelle dans l’histoire, on se demande ce que ça vient faire là… Aucun intérêt.

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Tif et Tondu, tome 3 : Oscar et ses mystères

Troisième tome seulement et pourtant, la qualité des dessins s’est améliorée de façon hallucinante !

C’est beaucoup plus lisible, moins chargé, clair, rond, drôle, agréable…

Troisième scénariste qui, lui aussi, fait avancer les personnages : on n’a plus une histoire décousue mais linéaire, légère et souvent bien trouvée, pleine d’humour, qui nous fait sourire à suivre les deux gugusses dans des situations improbables, de la recherche d’un perroquet au casting, de tout le passage à la caserne (vif et inventif) au final (un peu facile, celui-là).

Bien agréable.

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Isabelle, tome 3 : Les maléfices de l'oncle H..

Le premier "vrai" tome de la série, celui qui met en place l'univers, les personnages récurrents, le design et l'intrigue. Isabelle, une rousse enfant, et sa Tante Ursule (qui ne voit pas les choses magiques, c'est un running gag) s'en vont rendre visite à un certain oncle Hermès, qui habite un manoir légèrement en ruine, rempli de petits montres trop mignons.



Après quelques recherches, Isabelle découvre la terrible vérité : l'Oncle Hermès n'est pas un vieux monsieur snob, il est un sorcier du 19ème siècle à pattes de bouc prisonnier du feu de sa cheminée depuis plus d'un siècle. Mais contrairement à ce que pourrait imaginer le lecteur, ce n'est pas Tomas de Torquemada qui l'y a mis, mais une sorcière rivale, Kalendula (l'orthographe avec K n'arrive qu'après, mais je la mets tout de suite pour éviter de m'emmêler les pinceaux). Le motif du litige entre les deux magiciens était l'élixir de beauté et de jeunesse mis au point par Hermès.



En bonne petite fille, Isabelle décide d'aider son oncle à vaincre son maléfice et le charge à bord d'une lampe à huile. Direction la maison sur pilotis de Kalendula, où point de vieille mégère, mais une jeune et jolie sorcière assez remontée qu'on ose s'introduire dans sa maison. Car ce que ni Hermès ni Isabelle n'avaient prévu, c'est que Kalendula a passé l'arme à gauche depuis longtemps ! La sorcière aux cheveux verts qu'ils ont rencontré, c'est Calendula, la descente de Kalendula, qui n'a donc rien à avoir avec des affaires vieilles d'un siècle ! Vous suivez ?



Calendula, soucieuse de réparer les fautes de son aïeule, accepte d'aider l'oncle et la nièce. Avec son concours, l'Oncle Hermès retrouve sa liberté et sa taille normale et...hu hu, mais c'est qu'il est plutôt beau gosse, même avec ses pattes de bouc. Tout ce beau monde peut rentrer chez Hermès, où Tante Ursule à gentiment préparé une tarte (la cuisine d'Ursule, surtout ses tartes, est un point récurrent de la série).



Tout est bien qui finit bien, dans le meilleur des mondes magiques ? Hmmm, si la vieille Kalendula ne repointe pas le bout de son nez crochu...
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Tif et Tondu, tome 2 : Le Trésor d'Alaric

Ok, on fait ce qu’on veut, ils étaient détectives et reporter, ils deviennent vendeur d’aspirateur…

Tondu veut y aller, ne veut surtout pas, y va, ne veut pas rester, ne veut plus rentrer… Il n’a pas les idées fixes, ce garçon, au point de suivre ses potes dans la rue la nuit mais s’arrêter en chemin pour s’endormir sur un banc…

La logique n’est donc pas plus le fort de cet album que du précédent…

Mais au moins, l’histoire est plus cohérente. On a une trame plus solide avec la recherche de ce trésor d’un bout à l’autre et s’il peut y avoir des petites scènes, elle dure une page en général, sont mieux utilisées que dans le tome 1. Il y en a certains qui sont plutôt amusantes, comme la recherche du papier au début…

L’ensemble reste assez gentil et naïf mais déjà plus convaincant sans être encore hyper palpitant.

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Tif et Tondu, tome 13 : Le grand combat

Après avoir triomphé de Toar, Tif et Tondu se retrouvent à cet épisode maudit par lequel la plupart des séries sont obligées de passer, le tome n°13. Voilà une aventure qui s'annonce funeste. Alors que le soleil se couche, nos héros arrêtent leur Narval rouge devant une frontière (vous savez, ces choses bizarres qui existaient avant l'avènement de l'Union Européenne et de l'espace Schengen). Bien étonnés de trouver cela sur leur chemin, ils parcourent le village à la recherche d'habitants qui pourraient les renseigner.



Tondu disparaît, des pierres se mettent à tomber comme vache qui pisse et Tif file se réfugier dans une maison, où l'attend une armoire, qu'un message lui ordonne de l'ouvrir. Obtempérant, il découvre un mannequin de...grosse surprise en vue...Choc, qui lui tend sa "première invitation" à une soirée organisée à la résidence des nations (?), ce soir, à sept heures. Et notre brave Tif se réveille, car oui, il était en train de rêver. Mais son soulagement ne dure qu'une seconde ; le facteur lui amène bientôt sa deuxième invitation à la soirée précédemment citée.



Les deux bourgeois colocataires sont bien sûrs très perplexes, même en mettant de côté cette histoire de rêve et de réalité. Choc va donc se montrer dans un lieu public et bondé d'officiels ? Ils refusent d'y croire, mais s'y rendent quand même ; ce serait bête de rater une occasion de rencontrer le président de la république. Ce dernier vient à leur rencontre pour... organiser leur réconciliation avec Choc, désormais considéré comme un grand homme, un bienfaiteur de l'humanité (grâce à une prétendue découverte) !



Et c'est là qu'on voit tout l'aspect pédagogique, éducatif, du journal Spirou : trouvez-moi un seul autre journal qui montre aussi bien qu'on peut retourner l'opinion publique comme une crêpe en un tour de main, du moment qu'on possède les moyens de propagande nécessaires ! Ah, si seulement davantage de gens avaient lu cet épisode de Tif et Tondu !



Après une petite conversation sibylline avec la vedette de la soirée, Tif et Tondu rentrent chez eux et c'est au tour de Tondu de rêver. Il se retrouve dans un contexte moyenâgeux et y voit Choc, qui prétend maîtriser son rêve et dit ne pas être "tout à fait dénué de pitié" (oh, c'est meugnon). Et, étonnamment, c'est la deuxième des ces affirmations qui sonne le plus comme un mensonge, vu le stress éprouvé par Tondu à son réveil. Il reçoit un coup de téléphone de Choc, qui réitère son affirmation de contrôle des songes, puis notre barbu préféré sort faire un tour et rencontre...le président de la république (tout se ligue pour leur faire prendre la grosse tête). Le chef d'état lui demande son aide ainsi que celle de Tif, car tous les hauts placés du gouvernement sont sous la coupe de Choc, par crainte des cauchemars qu'il peut leur envoyer.



Mais quelle bande de gros fragiles ! Vous pouvez pas tenter quelque chose par vous-mêmes au lieu de vous décharger de vos problèmes sur deux clampins que Choc déteste déjà ? Ah, il est beau, le gouvernement français ! Mais peut-être davantage râler sur cette idée qu'un président et sa clique aient besoin d'être menacés pour obéir à un gangster. Choc a donc oublié l'existence de cette institution millénaire qu'est la corruption ? Mais bon, admettons qu'il veuille faire des économies et craigne de se faire rouler par ses complices.



De son côté, Tif a trouvé un livre, "les ennemis du sommeil", qui le mène jusqu'à un lama (thibétain, pas péruvien) caché dans une librairie intitulée la librairie du Rêve. Snif, snif, quelle est cette odeur de gourouterie à la sauce asiatique ? Le thibétain, dénommé Tsampa, donne des statuettes protectrices (ça commence à puer) à Tif et décide de mener avec eux "le grand combat" contre Choc. Donc, lui non plus ne peut rien faire tout seul. OK, le type est moine, pas G.I., mais franchement, il aurait pu essayer de contrecarrer les plans de Choc, dans la vie réelle et la vie onirique... et même si ça ne marchait pas, ça valait toujours mieux que de rester assis dans une arrière-boutique sans lumière !



Tif et Tondu lisent un passage du livre, qui leur apprend que Choc a dérobé les secret du sommeil à une lamaserie thibétaine (les relents s'accentuent). Donc, Tsampa, auteur du livre, a fait édité cet ouvrage maximum quelques mois avant le moment présent. Pourtant, le libraire disait qu'il ne restait que deux exemplaires en circulation, ce qui sous-entend qu'un certain nombre a été perdu au cours du temps... Donc, Tsampa a le pouvoir magique de modifier par la pensée un livre déjà édité. Il ne me reste par conséquent plus qu'à prier pour que le prochain album ne soit pas : "Tif et Tondu contre Choc et la Wicca".



La nuit tombe et on suit Choc jusque dans sa salle de direction de rêves secrète, où repose une machine, "le résultat de la science des lamas thibétains conjuguée à nos connaissances occidentales". Il s'explique ensuite à lui-même que chaque écran lui permet de suivre un rêve. Donc, il n'est pas "immergé" dans le rêve, ce qui pose un peu un problème puisqu'il y apparaît "physiquement". Mais surtout, ça sous-entend qu'il est réveillé ; retenez ça. J'ajoute qu'il a aussi des écouteurs par-dessus le heaume.



Tif se retrouve encore devant une frontière (élément immuable des rêves "contrôlés"), sa statuette magique à la main. Il appelle Tsampa, qui se matérialise et l'emmène de l'autre côté de la frontière, expliquant que c'est le rêve de Choc. Ce qui veut dire...que notre élégant bandit du subconscient s'est fait chier à installer 9 écrans, des écouteurs et un micro qui ne lui servent strictement à rien, PUISQU'IL ROUPILLE. On ne perçoit pas le monde qui nous entoure, quand on dort. Si vous vouliez montrer qu'il se connecte aux rêves des autres gens grâce à la technologie, vous n'aviez qu'à lui mettre des électrodes !!!



Tif parcourt le rêve de son ennemi, un songe qui révèle que Choc est bon gros psychopathe qui désire transformer Paris en une ville dégueulasse, sans verdures, moderniste et à proximité d'un volcan. Oui, enfin psychopathe, c'est vite dit : il a peut-être juste une formation d'architecte. Ou alors, il est comme la plupart des gens et son subconscient fait des trucs étranges. Ou alors, c'est secrètement un écologiste, qui cauchemarde toute la nuit de l'anéantissement de la terre. En tout cas, heureusement que personne ne visite mes rêves, parce que sinon l'inspecteur Allumette m'aurait déjà passé les menottes.



Dans le rêve, Tif découvre le QG de Choc et sa salle secrète (le mec rêve de sa baraque, de la ville où il habite et de la pièce où il se trouve ; à défaut d'être psychopathe, il doit sérieusement manquer d'imagination. Réveillé, Tif raconte ce qu'il a vu à Tondu et tous deux se préparent à aller détruire la machine de Choc, qui, de son côté, s'inquiète d'avoir vu le chauve échapper à son emprise. Il se rend donc chez ses adversaires, qui préfèrent prendre la fuite, le laissant fouiller la maison à sa guise. Et, manque de pot, T et T ont oublié leurs statuettes magiques, donc Choc les trouvent et, eux, ils sont bien embêtés.



Chez Tsampa (dans l'arrière-boutique sans lumière de la librairie, je rappelle), ils se répartissent le travail : Tif affrontera Choc en rêve, Tondu ira à son QG et Tsampa n'en fichera pas une, mis à part de border Tif. À partir de là, on alterne les phases oniriques de Tif avec les phases réelles de Tondu. Et encore des problèmes quant au fonctionnement de la machine ! Dans une case, on voit Choc parler dans sa salle secrète, en regardant l'écran où apparaît effectivement l'image de Tif. MAIS ALORS, CHOC, IL DORT OU IL EST RÉVEILLÉ ? IL VOIT LE RÊVE COMME S'IL Y ÉTAIT OU IL LE VOIT PAR UN ÉCRAN ? POURQUOI N'ÉTIEZ-VOUS PAS FOUTU DE REVOIR VOTRE SCÉNARIO ?



Pour finir, Choc laisse Tif, parce qu'il ne veut pas le rendre fou tout de suite, Tondu débarque et le met en joue (Choc n'a jamais d'arme). Mais d'un habile coup de pied dans son fauteuil tournant, le criminel masqué échappe au barbu et déclenche un mécanisme qui fait s'écrouler la baraque. Quand je vous dis que le type est architecte de formation ! Mais finalement, il est seul victime de l'effondrement. Enfin, a priori.
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Tif et Tondu, tome 10 : Les flèches de nulle ..

Une histoire qu'enfant j'ai eu du mal à comprendre : trop tortueuse pour mes jeunes neurones ou trop inquiétante par l'implication des nazis.



Tif et Tondu rentrent de leur vacances dans le sud de la France (voir "la villa du Long-Cri") et se retrouvent seuls, en montagnes, sous la pluie. Hmmm, on se demande bien ce qui pourrait leur arriver dans cette ambiance rassurante ? À cause d'un incendie, ils se voient impliquer dans une sombre histoire de 4 scientifiques, forcés de travailler pour les nazis pendant la guerre, qui ont tenté de dissimuler les travaux hautement dangereux qu'ils ont réalisé.



Seulement, l'un d'entre eux, un certain Trock, a oublié ses scrupules et désire à présent se servir de ce qu'ils ont créé pour les nazis. Pour ce faire, il a notamment enfilé une combinaison rouge et blanche qui lui masque le visage. Et pratiquement aucun scientifique ne relève que c'est un petit peu surprenant que leur vieil ami soit aussi vif et agile, alors qu'eux-mêmes sont plutôt rouillés. Et ils ne font pas non plus attention à sa voix ou sa gestuelle ; ils comprennent que c'est une usurpation d'identité que lorsque "Trock" le leur dit. Mais donc, QUI peut bien être ce MYSTÉRIEUX personnage MASQUÉ et DIABOLIQUE ?



Après des courses poursuites en jetpack et des balles au magnetum (produit qui endort). Trock, toujours dans sa tenue de centrale nucléaire, a un accident de voiture mais est repêché par Tondu et toute l'équipe se rend au post de police, où le commissaire leur apprend que Trock est mort naturellement il y a un an, que finalement il ne reste presque plus rien des travaux des scientifiques et que le méchant est à l'hôpital, commotionné. Mais on a retrouvé dans un véhicule qu'il comptait utiliser...un smoking et un heaume ! Ce qui veut dire que...un mois (maximum) après avoir tenté une arnaque à l'assurance avec des automates, M. Choc a essayé de se procurer des armes de guerre ou de quoi en fabriquer !



Ce type ne s'arrête jamais, décidément ! Ou alors, c'est un autre truand de haut vol qui lui a piqué ses vêtements alors qu'il se baignait dans une crique en marmonnant son désir de vengeance contre Tif et Tondu.
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Tif et Tondu, Tome 9 : Choc au Louvre

Dans l'épisode précédent, Tif et Tondu étaient prétendument invités par un de leurs admirateurs, mais les choses continuent de se liguer pour leur faire prendre la grosse tête : on les retrouve discutant de la publication de leurs mémoires en compagnie d'un éditeur, dans leur splendide maison avec jardin en plein centre de Paris. Donc, ils sont toujours riches et oisifs. Ouf, j'ai eu peur qu'un jour il se rapproche de cette classe méprisable que sont les non-bourgeois et les travailleurs.



Seulement, en raccompagnant l'éditeur dans la rue, ils assistent à un accident de voiture. Une des voitures est presque totalement détruite tandis que l'autre conducteur, son engin indemne, prend la fuite. Quelques minutes plus tard, ambulance et dépanneuse arrivent et tout se termine ainsi. Enfin, presque, puisque Tondu a gardé à la main la "serviette" (pour les francophones non-français, une sorte de valise utilisée pour le travail) du conducteur (blessé) de la voiture détruite.



Tout de même interloqués par la rapidité de la prise en charge de l'accident (à cette époque, il fallait trouver une cabine téléphonique pour appeler les secours), nos héros décident de mener une petite enquête, ne serait-ce que pour ramener la serviette à son légitime propriétaire. Se rendant à l'hôpital dont le nom était marqué sur l'ambulance, ils s'entendent répondre qu'AUCUNE ambulance n'a quitté ledit hôpital ce jour-là. Trouvant de la correspondance au nom de M. Crochet dans la serviette, ils appellent son employeur, qui leur apprend que M. Crochet a plus ou moins disparu depuis une semaine. Tif et Tondu concluent donc qu'ils ont assisté à un enlèvement et décident d'appeler leur ami objecteur de conscience, l'inspecteur Allumette.



Pendant ce temps, ailleurs dans Paris, M. Crochet est dans un lit, plutôt bien soigné. Il se réveille et s'agite, car il ne veut pas rester là, mais un MYSTÉRIEUX personnage en TENUE NOIRE avec des GANTS BLANCS, fumant à l'aide d'un PORTE-CIGARETTE intervient pour lui ordonner de rester sage et, ayant remarqué l'absence de la serviette, il dit en être "chiffonné" (jeu de mot). Mais il fait le nécessaire pour ne plus l'être : Tif, Tondu et Allumette se font reprendre la serviette un peu bêtement. De nouveau en possession de la serviette, le MYSTÉRIEUX ennemi réunit pour les engager un groupe de truands, qui, lorsqu'il se présente à eux, sont bien étonnés parce que...on le croyait mort ! Quel suspense, je n'y tiens plus !



Allumette reparti, Tondu trouve par terre une photo de la Joconde et, sans raison rationnelle, décide d'aller au Louvre, tout seul, sans prévenir Tif ni personne. Naturellement, il se fait capturer juste après avoir pu donner un vague coup de fil à Tif. Celui-ci, alerté, rappelle Allumette (bon, au moins, les autorités sont prévenues) et ils s'en vont au Louvre, où, coup de chance, ils apprennent presque par hasard ce qui est arrivé à Tondu.



Celui-ci se retrouve dans la même chambre que M. Crochet et non Rosy et Will n'en ont pas profité pour remplir le quota LGBTQ+, qui n'existait pas à cette époque-là. Dieu merci. Au moment où M. Crochet allait dire quelque chose qui servirait à l'histoire, Choc (car c'est lui, surprenamment) entre pour blablater avec Tondu et nous rappeler que les intégrales se trompent dans les numérotations ; en fait, "Choc au Louvre" suit directement "Plein Gaz" et pas "La villa du Long-Cri". On le sait car Choc précise ne pas être mort dans "un accident de voiture" (et je suis ensuite allée vérifier sur Wikipédia).



Mais Tondu n'est pas sensible à ce problème et préfère crier à M. Crochet de ne pas prendre son cachet, mais l'ingénieur ne l'écoute pas. Il faut dire que Tondu n'a pas avancé d'argument, il s'est contenté de clamer : "c'est peut-être..." avant que M. Choc ne l'interrompe en parlant de Crochet (non, pas le capitaine) comme d'un "garçon". ça ne manque pas : Crochet s'endort d'un sommeil peu naturel et Tondu doit donc échafauder seul son évasion.



Après bien des cavalcades, de la casse d'objets et une petite comédie pour déjouer l'attention de la maréchaussée venue pour voir qui flinguait qui dans cette splendide propriété (où il y a une salle de gym, sans trop de raison), Tondu est à nouveau enfermé dans sa chambre (et privé de dessert), tandis que Choc complimente un de ses hommes en le comparant à lui-même. Mec, tu vas tout de suite calmer ton ego, d'accord ? Tu as peut-être un look classe, mais je te signale que tes plans se font déjouer par des clampins dénués de qualification et que ton salon est généralement un camp d'extermination pour le bon goût et la rétine !



Cependant, les gendarmes qui s'étaient intéressés aux coups de feu tirés par les hommes de Choc ont rapporté l'incident, ce qui aide Tif et Allumette dans leur recherche. À la nuit tombée, ils se rendent à la propriété, gardé par un gangster armé que l'inspecteur reconnaît aussitôt, malgré l'obscurité. Oui, Allumette a mémorisé les faciès de tous les bandits de France et d'ailleurs. Ils s'introduisent dans le garage, où ils se font lamentablement gaulé par M. Choc et ses hommes (qui sont armés, pas comme leur patron).



Ils rejoignent Tondu dans sa chambre et Choc leur met la radio pour qu'ils puissent se distraire. Par contre, il envisage de les abandonner, attachés, dans une maison vide, sans voisins qui pourraient les entendre. Et il s'en va avec ses sous-fifres, ce qui nous permet de constater que, de la nuit, on est passé immédiatement à une heure de l'après-midi. Probablement le comte Del Marco, avec son appareil à maîtriser le temps (cf ma critique du "retour de Choc").



Par la radio, T, T et A apprennent que Louvre a été victime d'un cambriolage : les voleurs ont simulé un incendie et se sont faits passer pour une équipe spéciale afin de s'emparer des tableaux. Attendez quoi ? Ils ont cambriolé le Louvre en plein jour ? Et les centaines de touristes dans et autour du musée, ça ne les a pas dérangés ? Et ensuite, c'est quoi cette radio qui parler d'un tel évènement dix minutes après son achèvement ? Comment ils peuvent être sûrs en un temps si court qu'il s'agit bien d'un vol ? Et le journaliste ? Il campait dans le Louvre avec son matos d'émission en attendant qu'il se passe quelque chose ?



Bref, l'essentiel, c'est que le forfait est commis et que M. Choc, finalement pas si remontés contre ceux qu'il a condamné à mourir de faim ou de soif au milieu de leurs propres excréments, communique leur emplacement à la police. Après la libération du trio, la police reçoit un des tableaux volés. À quoi joue M. Choc ? Par un deuxième appel, il l'explique : il veut une valise d'or en échange de chaque tableau. Et le premier il le restituera sur la place de la Concorde.



Évidemment, la police et nos héros prennent leur disposition pour pincer Choc et récupérer l'or. Mais à aucun moment quelqu'un ne se pose la question "est-ce que ces tableaux en valent vraiment la peine" ou ne proposent de ne pas mettre du vrai or. Je vous passe les détails, mais au moment de la transaction, l'éclairage public se coupe brièvement et la valise d'or disparaît.



Ce n'est que quelques heures plus tard que Tif a une fulgurance : la valise n'a pas quitté la place ! En vérité, Choc avait aménagé une trappe qu'il rouvre après coup avec des comparses en se faisant passer pour de simples ouvriers de chantier. Après un peu de bagarre, Choc qui court comme un lapin avec une valise pleine d'or dans les bras et Tondu qui saute sur un bateau depuis un pont, le fin mot de l'histoire nous est expliqué dans la chambre de Tondu : l'ingénieur, qui avait été enlevé pour révéler le moyen de couper l'éclairage, a été retrouvé, de même que les tableaux et la valise d'or, mais contrairement au cadavre de Choc, qui gît théoriquement dans la Seine. Mais cela n'empêche pas Tif de le qualifier de pauvre type, ce qui est de bonne guerre, puisque Choc a traité les deux héros de guignols auparavant.



Et cette histoire se clôt sur...mais oui, Tif et Tondu qui partent ENCORE en vacances, invité cette fois par le président des "Amis du Louvre". Cet homme va-t-il leur extorquer des dons ? Ou sera-t-il un peu trop élégant pour être honnête ?
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Tif et Tondu, tome 1 : La Villa

BD des années 50 qui donne l’impression d’être dans les années 30, j’ai oscillé entre sympa et navrant.

Sympa parce que Tondu qui s’installe au village, Tif qui s’espère détective, quelques petites scènes de « vie courante » fonctionnent bien…

Navré parce que l’histoire n’est pas fluide, on passe d’un morceau à un autre sans logique, comme des bribes d’idées accolées où manquerait le liant. Des gags pas drôles ici et là, répétitifs, nawak comme le cou allongé d’un mètre qu’on fait rentrer en tirant dessus pour qu’il son propriétaire se tire-bouchonne…

L’impression d’être dans une publication de strips hebdomadaire de 1940 à 10 ans près où on a une idée générale mais on s’en tape, l’important c’est le moment présent.

Et ça manque, aujourd’hui, d’une trame plus solide.

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Tif et Tondu, Tome 5 : Le Retour de Choc

Tif et Tondu sont ENCORE en vacances ? Est-ce qu'il y a un moment dans leur vie où ils ont travaillé ou ils ont toujours vécu comme des rentiers oisifs ? J'en sais rien, vous auriez pu leur trouver un métier de façade qui en plus pourrait justifier leur implication dans l'aventure, comme Tintin ou Gil Jourdain. Mais Rosy et Will sont visiblement au-dessus de ça : leurs héros sont d'éternels vacanciers bourgeois.



Leur quiétude cesse lorsqu'un type plus riche et moins oisif qu'eux (et noble qui plus est) commence à leur envoyer des lettres qui ont la fâcheuse tendance de disparaître et de réapparaître face aux chats noirs. En vertu de cette observation, nos amis capillairement complémentaires s'attendaient à rencontrer le mécène d'Houdini ou un superstitieux maladif, mais il n'en est rien : le comte Del Marco est un armateur richissime. Non, non, aucune référence avec un autre armateur milliardaire originaire d'un pays méditerranéen, passez votre chemin.



Del Marco...enfin, ses ingénieurs ont mis au point un bateau qui glisse sur l'eau, dont M. Choc, réduit au banditisme de moyen vol depuis que Tif et Tondu ont fichu la mouise dans son organisation, veut s'emparer. À l'issue de l'entrevue avec le comte, un nouveau personnage tout aussi courtaud que les héros fait son entrée : l'inspecteur Allumette, imbattable au corps-à-corps, mais qui n'emmène jamais rien de plus offensif que son chat Rodolphe. Sans doute milite-t-il à ses heures perdues pour une police armée de fleurs, mais l'éditeur à probablement retiré cette information un brin trop soixante-huitarde.



Mais n'épiloguons pas sur la censure mal placée que subissait la bande-dessinée belge en ces temps d'obscurantisme, pour nous concentrer sur l'histoire, qui va désormais se dérouler en huis clos sur l'île des chantiers Del Marco, en l'espace d'une SEULE nuit. Oui, oui, j'ai vérifié, et cela soulève une question : pourquoi le comte s'occupe-t-il encore d'hydroglisseur quand son ingénieur a vraisemblablement mis au point une machine à allonger le temps ?



Évidemment, Choc, qui a changé de heaume et est devenu beaucoup moins anguleux, coupe les communications, laisse des messages, se balade dans des passages secrets que personne n'a découvert avant lui, tente des sabotages, enlève l'ingénieur...Bref, le huis clos oppressant classique. L'inspecteur le fait bien voltiger façon danseuse étoile d'un seul mouvement de jambe, mais la devise peu connue de Choc étant : "si tu es trop manche pour te trimballer un flingue, trimballe-toi au moins des hommes de main", un de ses complices bâillonne le valeureux inspecteur d'une seule paume, et cette fois-ci, point de Rodolphe pour distraire le gangster.



Après des trahisons, des retrouvailles et l'arrivée de sous-marin des méchants (mais pourquoi vouloir s'emparer d'un hydroglisseur, dans ce cas-là ?), une bataille au ciment à prise rapide (sic) s'engage entre les malfrats débarqués par Choc et les ouvriers des chantiers, qui, je l'espère, exigeront des compensations à ce rat de Del Marco.



Et, à la fin de ce tome, Choc, pour la SEULE et UNIQUE fois de la série, est envoyé dans "cette grande maison aux fenêtres à barreaux et aux cuvettes de toilette en métal froid", comme dirait Basmati, le directeur du Conservatoire de la Contradiction (cf, L'école de la peur, tome 3). Et, par conséquent, ON VOIT SON VISAGE et, surprise, surprise, il s'agissait du peureux et lunetteux secrétaire du comte, M. Duchêne !



Est-ce donc là la fin du seul méchant charismatique que cette série ait su créé ?



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Tif et Tondu, Tome 4 : Tif et Tondu contre ..

Ah, cette bonne vieille série qui n'est même pas de ma génération ! Ah, qu'il était plus facile de faire des histoires, en cette heureuse époque où les téléphones portables n'existaient pas et que les truands avaient encore un certain charme romanesque !



Bref, Tif le chauve et Tondu le barbu-chevelu, héros professionnels d'aventures rocambolesques, sont comme de bien entendu de retour de vacances, quand sur leur bateau de croisière, ils sont accusés à tort d'agression, après avoir voulu aidé deux types louches croisés successivement. Alors qu'ils croient être simplement emmenés par la police (en canot pneumatique, la côte française était visiblement à 500 mètres), ils découvrent que les faux policiers les confondent avec des trafiquants et donc les amènent au repaire de leur chef, le diabolique M. Choc !



Face à l'homme en question, les deux compères s'aperçoivent que non seulement il mélange les modes de différentes époques, puisqu'il porte un heaume chevaleresque et un smoking à queue de pie, mais il fait aussi approximativement deux têtes de plus que la majorité des autres personnages, ce qui ne fait qu'augmenter mon incompréhension, à l'égard de ce monde où la taille moyenne des femmes semble supérieure à celle des hommes... oui, je me suis posé beaucoup de questions au sujet de la taille de Tif, Tondu et cie, surtout que Choc est censé faire 1, 80 m., donc nos héros mesureraient...



Bref, ce n'est pas le sujet : Tif et Tondu sont forcés de jouer les trafiquants, ce qui leur permet d'apprendre que Choc voulait en vérité rouler ses associés. Heureusement, les deux amis capillairement complémentaires réussissent à s'échapper vers Macao à bord d'un avion "chocquiste", en faisant croire à une intervention policière. Seulement, M. Choc reprend les choses en main et, dans la foulée, assis sur son fauteuil en cuire de vache blanc et noir, au centre de son tapis de fourrure orange (un intérieur à la hauteur de son dressing), apprend par le journal quotidien qu'en fait, un des trafiquants a été arrêté et que l'autre, Xanopoulos, court toujours. Voilà qui embête fort notre élégant parrain du crime, car Xano connaît son adresse !



Oui, Choc est à la tête d'une organisation criminelle qui agit partout dans le monde, mais il n'a qu'une seule adresse, de surcroît sur la Côte d'Azur, et se renseigne par les médias lambda. ça doit être le syndrome du milliardaire qui veut vivre comme les gens du commun.



Bon, après mille et une aventures impliquant des sous-marins, des fusées, Xano qui devient gentil et un passage au USA, Tif et Tondu se font recapturer par Choc, qui continue de faire mumuse avec son porte-cigarette alors qu'il NE peut PAS fumer et les enferme dans une cabine sans meubles, pour leur apprendre à mettre des bâtons dans les roues des bandits en smoking qui se donnent la peine d'être des méchants classes alors qu'ils pourraient tranquillement vivre du trafic de stupéfiants ou, plus simplement, être des hommes politiques véreux.



Mais encore une fois, les Américains sauvent la situation (le débarquement de Normandie était récent, l'Europe avait encore une image héroïque des USA) et, comme ce ne sera pas le cas dans la suite de la BD, M. Choc s'enfuie de manière plus ou moins crédible, sans exploser ou faire une chute de 306 mètres.
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Mirages

Un bel ouvrage comme sait en faire les éditions Maghen. Une rétrospective intéressante du travail de Will.



Le livre est quand même plus axé sur la période "Tif et tondu" que "Isabelle", ce qui est dommage. On regrettera aussi que certaines illustrations, pourtant populaires, n'apparaissent pas dans cette anthologie consacrée à Will.



A compléter donc avec d'autres ouvrages plus spécialisés (au niveau thématique) sur l'auteur. Question prix, ce n'est pas donné, mais le livre est un bon gros pavé imprimé sur du beau papier. On ne peut pas tout avoir.
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L'Appel de l'enfer

Une petite BD sympathique, bien que les trois histoires qui sont présentées utilisent le même thème. Le trait de Will est très bon et convient bien aux ambiances installées, et j'ai beaucoup aimé aussi la mise en relation des trois histoires dans cet enfer, la façon dont chacun plaide sa cause auprès de Satan. C'est assez peu commun comme point de vue.



Cela dit, l'ensemble est assez anecdotique, j'ai pris du plaisir à le lire, mais j'avoue qu'après une lecture je n'ai pas spécialement cherché à le relire, et je pense pour cela que l'achat n'est pas indispensable, par contre j'en recommande la lecture qui est fort sympathique.
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Tif et Tondu - Intégrale, tome 7 : Enquêtes à tra..

Un recueil assez fourre tout. On a 3 histoires assez différentes, de qualités inégales, sans vraiment de lien entre elles.



Sorti des abîmes

Maurice Tillieux, Will

8/10 Un épisode qui a marqué mon enfance. Ce monstre sorti des abîmes a nourrit mon imaginaire. La qualité du scénario est moyenne, je dois bien le reconnaitre avec mon regard d'adulte. Mais c'est un véritable plaisir de revivre ces sensations.



Le Scaphandrier mort

Maurice Tillieux, Will

7/10 Cet épisode démarre plutôt bien avec de l'humour, de l'exotisme et du mystère. J'ai été un peu circonspect par rapport au détachement des protagonistes face aux différentes morts violentes qui jallonnent le récit. Mais c'est un peu le ton de l'époque, dans les fims d'espionage ou les westerns, ça dézingue à tout va, sans état d'âme. Je pense que ça serait différemment perçu de nos jours, surtout pour une BD s'adressant à un jeune public.



Tif et Tondu à New York

Maurice Tillieux, Will

5/10 Un épisode qui comme son titre l'indique se déroule aux USA, et on retrouve nos 2 compères dans une aventure bien mouvementée avec beaucoup de scènes de cascades et de poursuites de voitures. Un peu cliché, l'humour est assez lourdingue, pas mon épisode préféré.
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Isabelle, tome 4 : L'astragale de Cassiopée

Enfin, je découvre la madeleine de Proust de Fifrildi, et je comprends qu’en 1981, cette bande dessinée a pu laisser plein d’étincelles dans les yeux d’une petite fille de 7 ans. Dans ce tome, Will est accompagné pour le scénario par toute une équipe : trois piliers de l’équipe du journal Spirou, André Franquin, Yvan Delporte et Raymond Macherot sont venus apporter leur inventivité foisonnante au récit et Will semble s’éclater. C’est une histoire sous-marine, Isabelle et la belle et gentille Calendula vont plonger à la poursuite de la cruelle Calendula qui a enlevé et envouté le faune Hermès, fiancé de la bonne Calendula. Ce récit est l’occasion de naviguer dans un monde fantastique et baroque, fait de coquillages géants, de bikers sur requins, de statues vivantes, et de tout un inventaire de créatures fantastiques. Après cette lecture rafraîchissante, sucrée et drôle, on ne regarde plus les fontaines baroque de la même façon. Notons aussi que pour la fin des années 70, dans l’univers de la bande dessinée, cette série était encore une des rares qui s’adressait plus aux filles qu’aux garçons.
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Tif et Tondu - Intégrale, tome 2 : Sur la pis..

La lecture des ces BD que je dévorais dans ma tendre enfance sont savoureuses, parce qu'elles me replongent dans un monde d'aventures, de découvertes et d'innocence. Le lecteur de roman policiers que je suis devenu ne peut cependant s'empêcher d'être critique sur les raccourcis de scénarios. Le problème n'était pas le manque d'imagination de Tillieux, mais le format de 50 pages pour faire rentrer des histoires abracadabrantes, comprenant mystère, dépaysement, humour, et action. Tout cela aurait mérité plus de profondeur.
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Spirou et Fantasio, tome 10 : Les Pirates d..

Un tome assez méconnu dans la période Franquin et c'est même une découverte pour moi dans ce processus de relecture de la série ou je savais que j'avais quelques trous dans la série.

Mais un très bon tome je trouve qui manque juste d'un peu plus d'inspiration par moment dans le scénario.



Le trait est toujours aussi bon, la mise en scène également et surtout il arrive à renouveler ses personnages et c'est vraiment agréable et sympathique à lire.



On arrive surtout à une alchimie entre nos deux protagonistes et le marsupilami qui est vraiment intégré à l'histoire comme un personnage majeur.



Une bonne découverte !
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Le Spirit

Dans la vie, il est des choses qui sont incontournables, la dinde de Noël, les élections, lire, la roue du caddy qui ne tourne pas, s'inscrire sur Babelio, les anniversaires, les oeufs de Pâques, aimer Victor Hugo et Cavanna, le pique-nique annuel de Babelio ...

Enfin, la liste en est longue, et somme toute souvent assez personnelle !

Dans la bande-dessinée aussi, la bonne, celle que Francis Lacassin considérait comme le dernier avatar de la littérature populaire, dans la bande-dessinée, donc, il y aussi des incontournables.

Et, alors là, c'est la fête !

C'est Saint-Malo et son quai des bulles !

Chacun y va de son dessinateur, de son scénariste et de la série qu'il chérit plus que toutes autres.

Will Eisner est de ceux-là, de ces auteurs qui font l'unanimité, ou presque si l'on excepte les lecteurs absents, distraits ou même très constipés*.

Alors, je ne vais pas ici vous refaire le coup du sempiternel :

"Mais, chère madame, Will Eisner c'est celui qui a inventé la BD moderne, qui en explosé les codes pour en faire un art graphique, qui aurait d'ailleurs inventé, semble-t-il le roman graphique".

Non, je vais plutôt vous parler du Spirit !

C'est l'occasion puisque ce magnifique album des éditions "Vent d'Ouest", paru en 1996, propose de découvrir 16 des 645 épisodes des aventures du Spirit.

Et, nous dit la quatrième de couverture, toutes inédites en français ...

-Ce qui n'est pas tout à fait vrai puisque la cinquième, "la machine à combattre", figure, retravaillée et colorisée, au sommaire de l'album "les 13 travaux du Spirit" sous le titre "poing final"-.

C'est peut-être un détail pour vous

Mais pour moi, ça veut dire beaucoup.

Enfin bon, cet album est superbe, drôle et fantaisiste.

Mais il est en noir et blanc et c'est un peu dommage car la couleur va bien au Spirit.

De plus, le format de l'album, un peu plus petit que la norme habituelle d'une bande-dessinée, fait que les cases sont un peu rétrécies.

Ce qui brouille un peu la netteté du graphisme.

Mais ne boudons pas notre plaisir !

Le Spirit est de retour après la fin du monde qu'il n'a pas su empêcher !

De plus, il ne paie pas ses impôts, a peut-être assassiné Nick le radin et semble croire aux fantômes et aux extra-terrestres ...

Quand à Will Eisner, enlevé par un de ses personnages et salement amoché, il finira par arrêter Madman Mike !

Comme le dit la première de couverture, qui elle ne ment pas, c'est fantastique, incontournable et plein de suspens ...





*car enfermés dans leurs toilettes depuis plusieurs décennies avec pour seule lecture un almanach Vermot.
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