Zanzim

Il est clair que le monde de la Bande dessinée à perdu un grand auteur en la personne d'Hubert.

Cet album est une merveille, tant au niveau du dessin que des couleurs mais surtout de part la qualité de son scénario qui prends place à une époque semblable à la renaissance.

Une femme dans la peau d'un homme.

Une peau, léguée de femme en femme dans une même famille tombe entre les mains d'une jeune femme qui s’apprête à affronter un mariage arrangé par sa famille.

Une peau qui peut être enfilée tel un vêtement et voici que le monde change du tout au tout.

Un esprit ouvert et éclairé nous dévoile les deux facettes d'une même pièce dont l'une reste dans l'ombre de l'autre.

Mais au travers de cette œuvre, il se pourrait que ces deux facettes se confondent et brisent bien des illusions.

Belle lecture à vous tous.

Dans une renaissance italienne fantasmée et décalée, la jeune et jolie Bianca doit épouser son promis, Giovanni, un beau jeune homme issu d'une prestigieuse famille. Ce mariage prisé devrait réjouir la toute jeune femme qui pourtant se désespère ne pas avoir l'opportunité de connaître en amont celui qui va partager sa vie et ses nuits.

Car Bianca est émancipée par rapport aux femmes de son époque et se pose de nombreuses questions. Heureusement, sa marraine (pas la bonne fée mais une femme avisée) lui permet grâce à une peau d'homme d'explorer sa part de masculinité et de liberté en société. Quel étrange pouvoir que voilà ! S'enfilant comme un costume, cette mue de jeune hédoniste lui permet de découvrir et de séduire le beau Giovanni qui se révèle plus homosexuel que prévu, dans une ville qui se réveille et se révèle la nuit. Travestissement, libertinage, amusement et c'est tout un monde qui s'offre à Bianca / Lorenzo entre découvertes sensuelles et éveil de sa conscience politique .

Cet album est formidable entre humour, féminisme, appel à la tolérance, dénonciation des extrémismes moraux et religieux, c'est également un coup de pied aux contes traditionnels dont on retrouve pourtant tous les passages clés jusqu'à la résolution finale, loin de toutes conventions. J'adore !

Elle aurait pu tout aussi bien être Dina , Lisbeth, Modesta ou Angélique. Elle s'appelle Bianca, vit à la Renaissance et sa marraine lui offre un costume qui ne se volatilise pas minuit sonné!

Ma réticence première à rapidement céder sous l'évidence: si cette bande dessinée surfe sur des sujets contemporains, elle reste très loin des clichés que je m'attendais y trouver. Les références sont nombreuses mais discrètes, le sérieux et l'humour ont la part belle, à juste dose. le trait de crayon et la plume sont tout à fait complémentaires. Je ne me risque pas à un pseudo analyse des dessins, mes connaissances sont trop infimes. Par contre si au départ le dessin ne m’a pas attirée, je l’ai trouvé approprié à l’histoire, et finalement il m’à apprivoisé !

Le sujet, tout aussi brûlant (au propre comme au figuré) aujourd'hui qu'à l'époque de Bianca sera t-il un jour sereinement abordé? La Peau d'homme ne fait pas qu'introduire Bianca dans le monde masculin, mais jette un pont entre deux continents qui ont tellement à s'offrir, sous le regard haineux d'une morale bien hypocrite.

La prochaine étape, que chacun et chacune puisse s'épanouir sans sa peau d'homme!

Le voilà mon coup de coeur de ce début d'année. Bien sûr tout le monde en parle et en a déjà fait la promotion a maintes reprises. Mais voilà c'est que la majorité on raison! Quel claque !!!

L'histoire, la mise en scène, les dessins, la couleur et la longueur, aucunes fautes sur toute la ligne.

C'est vraiment la BD qui doit faire changer les mentalités et qui méritent toutes ces distinctions. BRAVO

Une bande dessinée saluée déjà par plusieurs prix et assez étonnante. L'auteur livre une sorte de conte sous la forme d'une histoire qui pourrait se passer en Italie au XVème siècle. Une étude de la société et de ses moeurs, une femme qui se pose la question avant son mariage arrangé, elle aurait bien aimé connaitre un peu son mari.

Hubert, défenseur des minorités nous offre avant de disparaitre une oeuvre talentueuse où il fait passer de nombreux messages.

On a parfois tendance à l'oublier mais les l'Impressionnisme a été une révolution dans le monde de la peinture qui a été très mal acceptée par l'art 'officiel' et académique de l'époque. Aujourd'hui, l'histoire ne se souvient quasi que des impressionnistes et le style académique (dit 'pompier'), caractérisé par une théâtralité kitsche, est presque tombé dans l'oubli.

Dans cet album, nous suivons les aventures d'une sirène ayant grandi dans la mer bretonne qui devient la muse d'un peintre pompier.

J'ai beaucoup beaucoup aimé.

Tout est réussi : l'histoire, les dialogues, les dessin...

Mieux, l'auteur nous amène à diverses réflexions tant sur l'art que sur les relations humaines.

Je voudrais revenir un instant sur l'attention que les auteurs ont porté à la contextualisation de l'histoire que j'ai trouvée très réussie: les rapports entre les peintres académiques et Impressionnistes, la position du critique d'art et même les caricatures du Salon sont rendus avec beaucoup d'intelligence et de véracité.

Un vrai coup de coeur.

Céleste est un coureur de jupons. Il collectionne les femmes comme des trophées de chasse. Jusqu'à ce qu'il atterrisse sur une île où ce sont les femmes qui chassent...



Zanzim a un joli coup de crayon. Il amène son histoire dans de très beaux décors et les personnages sont bien mis en valeur dans leur volupté.



L'histoire en elle-même est originale. La force des mots bien choisis est mise en avant avec beaucoup de poésie.

Fantasme assouvi pour ce Robinson qui atterrit, lors de la première guerre mondiale, sur une île peuplée de femmes à moitie nues ? ! Mais la réalité dans tout cela ? Situation, tour à tour, inquiétante, sensuelle, drôle. Dessins tout en rondeur avec des couleurs chaudes (comme l’histoire). Sympa.

Anisette et Formol est le second et dernier tome de la bande-dessinée Ma vie posthume.



Je m'attendais à ce que cette suite soit moins prenante, mais j'aurais aimé qu'elle soit un peu plus recherchée. J'ai eu l'impression que l'histoire s'essoufflait et perdait un peu de sa saveur. On est davantage dans l'action, l'histoire a moins de consistance et c'est dommage. Les premières pages m'ont intéressée, on en apprend davantage sur les raisons de la dispute entre Emma et Pierre. Mais à partir de l'incendie et de la course-poursuite, ma curiosité s'est progressivement estompée.



Une suite sans réelle surprise qui m'a un peu déçue.

Nous suivons ici Bianca, 18 ans, jeune fille italienne qui va bientôt se marier à Giovanni. Bien sûr leur mariage est arrangé par leur parents, les futurs mariés ne se connaissent pas du tout, pour le plus grand malheur de Bianca. Mais sa marraine lui dévoile alors un secret. Dans la famille, les femmes possèdent une peau d'homme, en la mettant elles prennent l'apparence d'un homme et nul ne peut se tromper !

Bianca décide donc de la mettre afin de connaître un peu plus son futur mari, au risque de découvrir tous ses secrets !

Une histoire qui relate beaucoup de sujets : la place de la femme dans la société de l'Italie de la Renaissance, la religion, les inégalités entre les deux sexes et le tabou de l'homosexualité dans une époque où L'Eglise règne en maître.

Dans l'Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouve un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand et séduisant jeune homme. Le mariage ne semble pas les enchanter. Devoir épouser un homme dont elle ignore tout ne la ravi guère. Mais c'était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa famille depuis des générations : une "peau d'homme".

En la revêtant, Bianca devient Lorenzo et bénéficie de tous les attributs d'un jeune homme à la beauté stupéfiante. Elle peut désormais explorer incognito le monde des hommes et apprendre à connaître son fiancé dans son milieu naturel. Mais tout ne va pas se passer comme prévu.

Quelles sont les limites de la société, ainsi que la morale de la Renaissance ?



Roman graphique qui dénonce la condition de la femme, le machisme et le poids de la religion sous forme d'un conte philosophique truculent et rythmé en diable !

alerte coup de cœur inattendu ! Je l’ai tellement vu passer et j’en ai tellement entendu parler, je m’attendais à une histoire un peu facile cousue de fil blanc sur une jeune fille qui veut connaître son futur mari (mariage arrangé).

Je m’attendais à quelque chose de doux et poétique éventuellement mais je découvre une écriture féministe assez engagée et audacieuse. Et c’est avec délice et un sourire collé aux lèvres que je dévore les pages les unes à la suite des autres. Magnifique ! Foncez !

Un tres grand ouvrage que ces pages. A ouvrir absolument. Cette lecture ne vous laissera pas indifferente, que vous soyez homme ou femme. Quelle idee geniale, a une autre epoque, de pouvoir voir le monde dans la peau de l autre sexe. On ne peut s imposer de ne pas imaginer ce que cela aurait pu etre ou serait. Une forme de conte moderne qu il faudrait mettre dans beaucoup de mains...

Enfin j'ai pu lire cette BD !



Je l'ai empruntée à la mediathèque et j'ai du attendre 3 mois (oui, oui) pour enfin l'emprunter. La liste d'attente était longue 😅



C'est une BD que j'ai découvert sur #bookstagramfrance peut-être que vous l'avez vue passer aussi 👀



Je dois dire qu'avec toute la hype qu'il y a autour et bien je ne suis pas déçue. Je m'attendais à une histoire féministe et un peu étrange, j'ai été servie 😅

Les sujets abordés sont vraiment imagés, entre les dessins et les textes, on comprend très bien à quoi les auteurs font référence. Le message passe sans chichi mais sans polémique non plus.

C'est très intelligent.

Je n'ai pas été choquée par les scènes d'amour qui ne sont pas aussi explicites que ce que certains avis peuvent laisser penser.



Vraiment une super découverte !



Je vous conseille cette BD qui se lit rapidement. Les dessins sont agréables à suivre et les thèmes abordés sont encore tellement d'actualité même si l'histoire se déroule dans le passé.

Peau d'Homme d'Hubert et Zanzim chez Glénat est un conte moderne et engagé sur la place de la femme dans la société italienne, durant la Renaissance. Une jeune fille, Bianca, s'apprête à se marier, mais découvre, grâce à un artifice transmis de femme en femme dans sa famille, le moyen d'en apprendre plus sur son fiancé avant de s'engager auprès de lui.



Le scénario est original, soutenu par des dialogues résolument modernes et un ton très contemporain qui font écho aux problématiques actuelles. Les traits sont simples mais directs, les couleurs tranchent sur des décors citadins très joliment retranscrits. Les pleines pages en cascade qui illustrent certaines scènes et /ou déplacements sont magnifiques. Ça apporte du rythme au récit.

J'ai aimé le parfum de liberté sexuelle qui plane sur l'histoire, les thématiques abordées telles que l'extrémisme religieux, l'homosexualité, la place de la femme dans la société, la représentation de la nudité et les relations hommes-femmes dans un sens plus général.



Visuellement, c'est une réussite. En dépit d'un scénario très original, je suis restée un peu en dehors. Manque d'attachement aux personnages ? Vision légèrement différente de ce que j'en attendais ? Quoi qu'il en soit, ça reste une excellente surprise et un très beau livre que je suis heureuse de m'être procuré.

Peau d'Homme est une bande-dessinée qui fait beaucoup parler d'elle depuis sa sortie, en récoltant de très nombreux avis positifs. Mais au départ, même si le synopsis me rendait curieuse, je ne m'y intéressais pas plus que ça car le style graphique n'est pas ce que je préfère. Finalement je me suis laissée tenter en la voyant à la bibliothèque et je ne regrette pas du tout !



L'histoire, qui n'est pas sans rappeler celle de Peau d'âne, est très intéressante, et même importante. Elle se veut très moderne dans un contexte historique appartement au début de la Renaissance, une époque où les mœurs étaient très influencées par la religion, et où les femmes n'avaient quasiment aucun droit. Comme toutes les filles et jeunes femmes de cette époque, Bianca a de bonnes manières. Elle est respectable et suit les directives de sa famille. Puis elle va découvrir le secret des femmes de sa famille : une peau d'homme. En la revêtant, elle devient Lorenzo. Elle va alors s'affranchir des limites imposées aux femmes, en découvrant l'amour et la sexualité.



Au fil des chapitres et de ses découvertes, Bianca va prendre conscience du grand fossé entre les conditions de vie des hommes et des femmes, qu'il s'agisse de leurs libertés, droits ou devoirs. Elle va comprendre que les relations hétérosexuelles ne sont pas les seules relations existantes, malgré le fait que ce sujet soit tabou et réprouvé par la religion. Bianca va peu à peu prendre position et se rebeller contre cette société étriquée et oppressante en prônant la libération des mœurs, la tolérance, le féminisme et les relations queer. Elle va ainsi permettre à ses proches mais également au lecteur de se poser des questions sur le rapport au genre, la sexualité et la religion.



Même si je n'ai pas accroché aux illustrations, Peau d'Homme fut une excellente lecture ! Je pensais me contenter uniquement de l'emprunt à la bibliothèque, mais je crois finalement que je vais l'acheter afin de l'avoir pour moi, tellement j'ai aimé. Féminisme, religion, tolérance, amour, égalité des sexes, homosexualité, bisexualité et transidentité. Voilà les sujets forts et importants de cette histoire, que je vous recommande fortement. Il faut lire cette BD ! 💙
Lien : http://thenoseinbooks.blogsp..

Peau d’homme vient bien évidemment nous parler de féminisme. C’est très clair avec ce scénario dans lequel une future mariée se déguise en homme grâce à une peau passée à travers les femmes de sa famille pour mieux faire la connaissance de son futur époux. Bianca se découvre plus libre, elle peut sortir quand elle veut, où elle veut et elle découvre ainsi une facette de Giovanni à laquelle elle ne s’attendait sans doute pas.



Et c’est là que cette bande dessinée m’a vraiment embarquée. Parce qu’elle continue de parler de féminisme, mais qu’elle inclut aussi de nombreux autres thèmes comme la sexualité, l’oppression des minorités, le fanatisme et l’enfermement petit à petit de toute une population qui pense d’abord qu’elle va pouvoir tirer profit de ce despotisme qui s’installe jusqu’à ce que tous soient touchés.



Ca en fait une histoire plutôt drôle de par les situations dans lesquelles les personnages se trouvent, mais aussi touchante, jusqu’à aller à être complètement révoltante.

Peau d’homme est un hymne à la tolérance, à l’acceptation de soi et des autres. Bianca est un personnage magnifique mais c’est parce que le couple s’accepte dans sa globalité qu’on arrive à un final parfait, dans la compréhension mutuelle et dans l’amour de chacun.



Au niveau dessin, ce n’est toujours pas ça. Mais j’ai été totalement séduite par ce message plein d’espoir et je suis heureuse que cette bande dessinée soit en train de faire la tournée de mes collègues de travail.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..

Après l'extraordinaire "Peau d'homme", voici "La Sirène des Pompiers", autre petite merveille réalisée à quatre mains, par le tandem Hubert et Zanzim. Editée une première fois en 2006 dans la collection "poisson pilote", l'ouvrage a bénéficié cette année d'une splendide réédition chez Dargaud.

Cette couverture...! Comment n'y pas succomber?



Paris, années 1880. Le monde de l'art et de la littérature est en pleine ébullition, les salons et les écoles nouvelles tiennent le haut du pavé. Le milieu de la peinture ne fait pas exception et deux courants se disputent alors les faveurs des critiques (quoique...) et du public: alors que les impressionnistes "barbouilleurs du dimanche" tentent timidement de renverser les codes, les institutions n'ont d'yeux que pour la peinture académique, figurant sur ses toiles monumentales de grandes figures mythologiques, des sujets grandioses tutoyant le sublime. Le fameux style pompier qu'on trouve aujourd'hui un peu kitsch et exagérément théâtral.

Fulmel est un éminent critique d'art dont les bons mots et les critiques acerbes font et défont les réputations et les carrières. Il a depuis longtemps enterré le pauvre Gustave Gélinet dont les œuvres laborieuses manquent cruellement de talent, de souffle d'imagination...jusqu'à la grande messe annuelle de la peinture académique où une toile du fameux Gélinet cueille toute l'assemblée. Une sirène y dévoile ses charmes dans un réalisme surprenant. Fulmel, vaincu, moqué est franchement dubitatif. Comment un barbouilleur incapable de peindre ce qu'il ne peut voir a-t-il été capable de produire un tel chef d'œuvre? Il décide de mener son enquête. Nuitamment, il se rend jusqu'à l'atelier du peintre et y découvre barbotant dans un aquarium une véritable sirène en chair et en écailles, modèle et maîtresse de la nouvelle coqueluche de la peinture, qui s'empresse de lui raconter son histoire, sa Bretagne natale, ses envies d'ailleurs, sa rencontre avec Gélinet et sa carrière d'égérie bientôt rebelle... pour le plus grand malheur de l'artiste.



A travers une histoire très habilement menée et construite, fantasque, atypique, touchante et parfois très drôle, Hubert dépeint avec intelligence une société un peu corsetée, prisonnière de ses conventions, de son arrogance et de sa vision de l'art, en mal d'émancipation et de nouveautés.

Sa réflexion sur l'art -rendue d'autant plus originale par le choix de se centrer sur des "pompiers" oubliés et non pas sur des impressionnistes autrefois décriés et si romanesques, aujourd'hui adoubés et adorés- se double d'une réflexion sur l'amour, le désir, la liberté et la condition féminine. Elles sont servies à merveille par les dessins sensibles, raffinés, élégants de Zanzim.



Une merveille que cette sirène, bien plus humaine, d'ailleurs que les hommes qu'elles croisent, bien plus artiste aussi.

Une excellente histoire de tolérance et de choix de vie. Une femme qui doit épouser un homme qu’elle ne connaît pas. Elle revêt une peau d’homme pour apprendre à la connaître avant le mariage et elle/il tombe amoureux de ce futur époux aux mœurs non conventionnelles.

Cette histoire est une histoire d’amour entre hommes et femmes mais aussi le combat de vivre selon ces choix.

J’ai vraiment beaucoup aimé et je me replongerais dans cette lecture avec plaisir.
Lien : https://letmentertainyou.com..

Même si elle a été multi-primée en 2020, "Peau d'homme" n'en est pas moins une bande-dessinée bien singulière, à ne pas mettre à mon avis entre les mains des plus jeunes.

Bianca est une jeune fille de bonne famille. Promise à Giovanni, elle aimerait faire un mariage d'amour et apprendre à connaître avant le jeune homme, mais cela semble inconcevable dans l'Italie de la Renaissance. Jusqu'à ce que sa marraine partage avec elle le secret de la peau d'homme, un habit qui une fois revêtu transformé Bianca en Lorenzo...

L'histoire est surprenante : il est question de découverte de l'amour, d'orientation sexuelle, de féminisme avant l'heure, et surtout de liberté de choix. Un message fort à faire passer à nos ados (et pas que d'ailleurs), car le plus important n'est-il pas d'aimer ? En tout cas un succès amplement mérité.