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Critiques de Adrien Gygax (53)
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Se réjouir de la fin

Se réjouir de la fin est un court roman écrit par Adrien Gygax, jeune homme suisse.

L’auteur met en scène les impressions d’un homme au crépuscule de son existence, placé en maison de retraite. Chaque petit chapitre relate les considérations du vieil homme de façon poétique, authentique. La fin nous fait souvent peur, ce récit se veut rassurant car on comprend que les moments précédents « le grand saut » résultent d’un long processus de préparation mentale.

Cet homme sait se réjouir d’en finir car il a suivi un chemin qui le mène à affronter la mort avec sérénité.

Déchargé de toute responsabilité, de toute anxiété face à la possession de biens matériels, d’une porte de maison mal fermée ou d’un robinet qui fuit…

L’heure est à la contemplation de ce qui l’entoure et de ce qui l’habite au plus profond de lui. Le constat d’une vie, de ses plaisirs, de ses souffrances a toute sa place dans ce roman.

Cette position permet un lâcher-prise face à toute contrainte liée à la propriété qu’elle soit matérielle ou intellectuelle, à quoi bon défendre son opinion au risque d’une querelle alors que l’on est peu sûr de revoir son voisin de discorde rejoindre la salle à manger le lendemain.

J’ai trouvé ce petit récit apaisant, triste certes, romancé et positivé sans aucun doute, mais n’est-ce pas là la magie et la permissivité de l’écriture. Pour cela, j’ai aimé penser que même en toute fin de vie, on pouvait encore se réjouir, savourer la lenteur du temps, ne plus s’angoisser d’une nuit blanche de peur de ne pas être assez performant le lendemain !

Ce roman n’a pas la prétention de représenter une analyse approfondie de la vieillesse, seulement d’effleurer le cours d’une vie d’un voile léger qui s’envolera sous peu.

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Se réjouir de la fin

Un roman qui porte une voix rare, d’une grande délicatesse. Une tendre méditation sur la vie, le temps et la nature.



« Ce texte a été découvert dans les affaires personnelles d’un résident de la maison de retraite. Il l’aurait rédigé entre son entrée et le 22 janvier 2019, date de son décès  ». Depuis le lieu qu’il habite désormais, il voue ses heures à une puissante contemplation des beautés et des douceurs qui l’entourent. Il débusque les instants de bonheur dans les détails les plus futiles, se réjouit de dessiner comme un enfant, de ne plus avoir à changer d’avis, de recevoir du courrier, de faire le sourd, d’être au bout de ses peines ou de garder des secrets…



C’est un roman fort que porte ici Adrien Gygax, les chapitres sont courts, à la manière d’un souvenir, qu’on saisit comme une douce mélancolie mais jamais comme un regret.



Interpellée par le paradoxe du titre, se réjouir de la fin est une ode à l’existence et aux choses simples.

Un récit poétique, délicat et tendre, qui est une réflexion sur la vie passée, les rencontres et la beauté dans la simplicité. En sont effacés les dégradations physiques pour ne laisser place qu’à la pensée et à la méditation.

Une lecture qui m’a changée, que j’ai dévoré et que je conseillerai sans fin.

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Se réjouir de la fin

Très bonnes lecture. Étant aide soignante dans un Ehpad j𠆚i voulu lire ce livre j𠆚i apprécié cette lecture. Livre facile à lire. Je me suis mise à la place de la personne durant la lecture et je vois les choses autrement. Ce livre a changé ma vision de la mort et de la prise en Charge des résidents en Ehpad. Je le recommande
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Se réjouir de la fin

Dėvoré d’une traite ce livre plein de poésie et de tendresse.

L’auteur d’à peine 30 ans qui s’immisce avec bonheur dans la peau d’un homme à la fin de sa vie.
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Se réjouir de la fin

J'ai retrouvé dans ce livre la citation de Romain Gary, "au delà de cette limite votre ticket n'est plus valable"

Sinon que dire, un tout petit livre qui se lit comme on avale une bouchée de pain. Je dirais " un peu court", sachant que c'est une fiction. L'auteur est jeune, le sujet difficile à aborder. Comment peut-on penser à la fin de la vie ? à ce qu'elle sera ? Je reste sur ma faim.
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Se réjouir de la fin

J’ai lu dernièrement « Se réjouir de la fin », un livre dont le résumé m’a bien intrigué. Un homme qui laisse à titre posthume quelques réflexions sous forme d’un journal intime, alors qu’il savait la mort proche, me paraissait prometteur. Et bien sachez que je me suis faite un peu avoir puisque je n’ai pas compris que c’était de la fiction et que le véritable auteur était Adrien Gygax (et non simplement le compilateur et relecteur de cet ouvrage), un jeune auteur d’une trentaine d’années. Bref, j’ai cru le résumé sans trop me poser de questions.



Quelques petites choses m’avaient pourtant mis la puce à l’oreille. En effet, j’ai trouvé que tout glissait trop bien. Un homme se voit dépossédé de tout, et arrive à ne voir que le bon, à envisager sa mort sans aucune peur. J’imagine bien que certaines personnes envisagent la mort avec sérénité. Mais ayant été bénévole deux ans dans un EHPAD (justement dans le même type d’établissement que ce vieil homme), j’avoue avoir été septique face à cette attitude.



Encore une fois, je ne dis pas que c’est impossible, mais j’ai été confrontée à l’immense majorité de personnes qui s’accrochaient comme n’importe qui à la vie, à ses souvenirs, à son corps. J’ai trouvé que ce livre romantisait les réalités de la vieillesse et ça m’a mis mal à l’aise. Les EHPAD ne sont pas des maisons de retraite lamda, elles accueillent des personnes complètement dépendantes médicalement parlant, qui n’ont en général plus de longues années à vivre.



Néanmoins, j’ai trouvé des citations magnifiques – comme celle-ci : « On s’accroche parfois trop à l’idée que l’on a de la normalité. Comme s’il n’existait aucune autre façon de vivre que celle des valides, des gens normaux […]. Depuis que je suis en chaise roulante, j’ai compris une chose : le vide qui se crée dans le corps, l’esprit le comble […]. Ce que la nature prend quelque part, elle le rend ailleurs ».



J’y ai aussi déniché une ou deux réflexions qui m’ont clairement aidé à y voir plus clair à propos de situations personnelles. Enfin la plume de l’auteur est vraiment belle et facile à lire. C’est clairement le genre de livre qu’on lit d’une traite (il ne fait en plus que 112 pages) !



En bref, une lecture qui touche un sujet un poil trop romantisé à mon goût mais qui est enrichi par de belles réflexions. L’écriture saura aussi vous embarquer facilement dans la pensée du vieil homme ! Si vous cherchez une lecture rapide, agréable et inspirante, alors ce livre est fait pour vous !








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Se réjouir de la fin

Se réjouir de la fin est un petit roman qui m’a attirée dans un premier temps pour son titre et dans un second temps pour le sujet traité : il s’agit du récit fictif du résident d’une maison de retraite, rédigé pendant quelques mois à partir du 22 avril 2019, date de son entrée dans le lieu qui sera sa dernière demeure. Il s’agit, d’après le paragraphe qui introduit le texte, d’une compilation de « bonheurs de vieux », de pauses réflexives d’un être qui se sait destiné à mourir et qui décide de consacrer le temps qu’il lui reste à « la contemplation de sa propre finitude ». De courts chapitres se succèdent et nous présentent ces bonheurs : « Lâcher prise », « Se détacher du matériel », « Avoir transmis » ou encore « Aimer encore ».

Je ne sais pas si j’ai pris du plaisir à lire ce court roman mais c’est une lecture apaisante, le texte est ponctuée de réflexions intéressantes et empreintes de sagesse qui permettent de se questionner, à tout âge, au sens à donner à notre passage sur terre, mais aussi à la manière dont on peut avancer sereinement malgré les tristesses et les blessures. C’est un texte qui est bien écrit mais qui, peut-être, reste un peu superficiel dans le sens où il ne fait qu’effleurer les souvenirs et ne permet pas un partage absolu des émotions. J’ai apprécié la petite parenthèse offerte par ce roman mais je ne sais pas vraiment ce que j’en garderai dans un futur plus ou moins proche…


Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Se réjouir de la fin

Que dire, que dire de cet ouvrage, ... Avec quelle quiétude ce narrateur appréhende t-il son décès très proche ; alors que, qui au fond n'a pas peur de la mort ? Il a su "se" philosopher, son écriture est si belle mais nous laisse à la dernière phrase un étrange malaise...L'on s'est attaché à sa plume, à lui, il n'est plus. Ce livre perdurera, restera... Comme restera toujours la mort...
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Aux noces de nos petites vertus

Excellent! On est pris dans le tourbillon du mariage et de istamboul ensuite, le bruit, la musique, les odeurs, la chaleur, les gens trop nombreux, l'alcool... Un tourbillon de mots vous y entraînent et ne vous lâchent plus, vous ne lacherez pas le livre non plus et la fin est à la hauteur du personnage ! Pourtant, la vie est-elle si sombre qu'il faille cette fin pour y retrouver la joie? Et devoir refermer le livre, les mains glacées ?
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Se réjouir de la fin

J'avais aimé le premier déjà de cet auteur. Celui-ci est très différent, plus serein et tout aussi beau. Peut-être même plus!
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Se réjouir de la fin

Un petit bijou de sagesse, d’humanité et de tendresse, servi par une magnifique écriture. Ne passez pas à côté de ce livre!



La sagesse de l’âge

Il aimait trop sa maison pour la quitter. A fortiori pour une maison de retraite, « un bloc de béton » comme il dit. Mais il n’a plus eu le choix quand sa santé s’est dégradée. Alors, au lieu de s’insurger ou de déprimer, il lâche prise, cesse de lutter contre l’inéluctable et s’attache à savourer chaque instant, à recueillir chaque bonheur le plus infime du quotidien. Condamné par la maladie, il décide de consigner par écrit « ses bonheurs de vieux », ce que la vie lui a appris, offert, repris. Avec une infinie sagesse, il évoque ces biens matériels que l’on accumule au fil de sa vie, puis le temps venu que l’on donne. Accumulation et don, tous deux sources de bonheur et préludes à un bonheur plus grand encore : celui où vient l’heure du détachement, de la liberté et de la légèreté procurés par l’absence de toute possession.



Il égrène ses souvenirs, voit s’éteindre chaque jour des résidents et envisage calmement son propre départ, se réjouit d’une lettre arrivée au courrier. « Il fallait voir ce que c’était une boîte aux lettres de mon temps! Ça grouillait de nouvelles, débordait de vie! » Il savoure un bon verre de vin, une nuit où le sommeil est venu sans somnifère, la sérénité offerte par ces heures passées sous le marronnier.



« Se réjouir de la fin » : bouleversant, magnifique, humain

J’ai lu ce livre dans un émerveillement croissant face à la beauté du style et à la profondeur du propos. Je découvre Adrien Gygax avec ce roman, dont c’est le deuxième ouvrage et suis tellement enthousiaste que je ne sais pas par où commencer pour vous en parler. Je pourrais presque me contenter de vous dire : » Lisez-le, vous comprendrez! » Mais je vais étayer mes propos.



Dans ce roman, l’auteur se glisse dans la peau d’un vieil homme en fin de vie. Et le regard qu’il porte sur l’existence, sur ses joies, sur ses peines, sur ce qui est important ou accessoire, est tellement troublant de justesse, que l’on a vraiment le sentiment de lire les confidences d’un vieil homme sage. Mieux, on a envie d’aller lui rendre visite à la maison de retraite pour ajouter des rayons au soleil de sa vie, en remerciement des lignes lumineuses qu’il nous a confiées. Un texte poétique, émouvant et non dénué d’humour.



« Ainsi passe la vie. On saute d’une peine à l’autre en quête d’un peu de répit. Et on est heureux quand même. »



Je pourrais vous citer des passages entiers du livre qui m’ont bouleversée, émerveillée, transportée..mais alors je vous recopierais presque tout le livre et je préfère donc que vous le découvriez par vous même 😉



« Se réjouir de la fin » m’a empêchée de me réjouir de la fin du livre, tant j’aurais aimé prolonger cette parenthèse émouvante et tendre au cœur de ces pages…



Allez, je vous mets un passage pour clore cet article, mais vous l’aurez compris : il s’agit d’un livre dont on ne peut que se réjouir!



« Je n’ai cessé de cueillir des joies partout où elles ont fleuri : celles qui viennent avec la sensibilité du corps, celles qui ne sont atteignables que par l’agilité de l’esprit, celles qui se cachent derrière la douleur, celles qu’il faut saisir au vol, celles qu’il faut récolter dans la boue, celles qu’il faut arracher à quatre mains, celles qu’il faut sécher d’une pluie de larmes, et toutes les autres. »
Lien : https://leschroniquesdekoryf..
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Se réjouir de la fin

Un titre reçu par netgalley, justement à cause du titre, qui me paraissait prometteur. La vieillesse, la fin de vie, les EHPAD (l’acronyme impersonnel permet-il de mettre la réalité à distance pour la rendre plus supportable), ce sont hélas des sujets qui me font beaucoup réfléchir ces temps-ci, et c’est un thème qui apparaît régulièrement dans mes lectures, ce livre semblait donc écrit pour moi.

Adrien Gygax est un auteur d’à peine trente ans et ce livre est son deuxième roman. Il a décidé de le présenter, bien que son nom ne puisse pas être plus gros sur la couverture, comme le texte écrit par un homme dans les huit derniers mois de sa vie, qu’il a passés dans une maison de retraite. C’est un pacte avec le lecteur plutôt risqué, et je dois avouer que je n’ai pas trouvé l’écriture d’Adrien Gygax à la hauteur du défi qu’il s’est imposé à lui-même.

Le livre est composé de courts textes, écrits comme une série de pensées qui traversent le narrateur (dont nous ne connaîtrons pas le nom) au fil de ses mois dont il sait très bien quelle sera l’issue. Mais la voix ne m’a pas parue celle d’un homme sur la fin de sa vie, je n’ai pas senti ce lâcher prise dont il est question, ni cette idée de se réjouir de la fin. J’ai vu trop d’énergie physique dans l’écriture (on va en maison de retraite lorsque l’on ne peut plus assurer soi-même les activités de son quotidien, pas lorsqu’on est encore plein d’énergie), trop de futur pour un homme qui sait qu’il n’en a plus beaucoup.

Il y a des idées intéressantes, je ne le nie pas. J’ai aimé le texte sur la transmission par exemple, mais je n’ai rien trouvé auquel je n’avais déjà pensé, et je n’ai pas trouvé non plus cette façon d’accueillir la fin avec sérénité, voire même avec joie. C’est beau d’envisager la mort comme un projet, même si c’est le dernier. On peut avoir à cœur de le réussir, de profiter de son déroulement, c’était ce que j’espérais voir dans ce livre, comprendre comment on pouvait accomplir cela. A la place de cela, j’ai vu des textes sur les différents aspects de la vie en maison de retraite, décrite d’un point de vue que j’ai toujours trouvé extérieur.

Le texte se lit vite, mais il s’oubliera vite aussi, et c’est bien dommage parce que c’est un sujet auquel il va nous falloir réfléchir de plus en plus, pas seulement pour la génération qui est actuellement en train de s’en aller, mais pour celles qui la voient partir, celles qui seront les prochaines à s’en aller, en maison de retraite ou autrement.
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Se réjouir de la fin

Un récit qui fait prendre le temps, avec ce "vieux" résident qui fait le point sur ce qu’a été sa vie, sur ses petits bonheurs de chaque jour. Entre souvenirs et moments instantanés, il nous parle de ::

-Lâcher prise,

-Se détacher du matériel,

-Se rappeler des souvenirs,

-Avoir transmis,

-Admirer la jeunesse, .

-Aimer encore,.

-Appartenir au passé,.

-Faire la paix.....

-Pour finir par se réjouir de la fin en sachant la joie inouïe qu’est la vie. .

.

Un joli récit sur la vieillesse, tout en finesse, tout en douceur, tout en poésie. Une belle parenthèse🌸
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Se réjouir de la fin

Je me suis sentie mal à l’aise en lisant ce livre qui fait de la mort dans les maisons de retraite un sujet littéraire. L’auteur est trop jeune pour comprendre la vieillesse et ses affres. Il omet de parler des aspects triviaux : l’incontinence, la démence, l’infantilisation, la souffrance, etc. Je connais la réalité des faits et l’abnégation qu’il faut avoir pour vivre ses pertes au jour le jour... Même les déments ont des moments de lucidité. Les résidents de ces « mouroirs » vivent le deuil de leur vie. Certains disent vouloir mourir, mais ne font pas appel à Exit (je vis en Suisse). Ils pensent à demain. La peur de mourir est palpable. J’aurais préféré que l’auteur ne se mette pas à la place d’un résident, mais interroge les personnes qui vivent dans ces EMS (établissements médicaux sociaux).
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Se réjouir de la fin

Magnifique paradoxe que de se réjouir de la fin ! Cet homme épuise toutes les sensations de vie et garde les mains ouvertes : aux amères crispations, il préfère l'offrande. Opiniâtre pour convoquer les souvenirs, il les ramène à la lumière de sa conscience ; du bel ouvrage propre aux vieux qui ne se résignent pas à devenir ronchon.
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Aux noces de nos petites vertus

"Roman d 'atmosphère " ; dixit l'éditeur. Atmosphère glauque. La vie vue à travers le trio sexe alcool drogue. Je sors de cette lecture avec un profond sentiment de mal être. Le sentiment d'être bourrée à mon tour comme l'a dit une des lectrices, et j'ajouterais, celui d'avoir dans le nez des odeurs de fesses. Charmant tout ça, moyennant la somme de 17 euros !
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Aux noces de nos petites vertus

Qui ne s’est jamais trouvé invité aux noces d’un ami juste après avoir rompu avec sa moitié ? Qui n’a jamais eu envie de prendre ses jambes à son cou quand une relation devenait trop sérieuse à son goût ? Ami-amant, ce ne doit pas être facile de trouver le bon dosage dans ce genre de relation à deux, alors quand elle se décline en trio et que l’un tombe amoureux ! Adrien Gygax a su décrypter les codes de ces relations complexes sans tomber dans le tragico-romantique sirupeux. A l’antipode, il aurait pu également tomber dans le piège facile de l’écriture trash et vulgaire dans les passages sur fond d’alcool, drogue et sexe, il ne l’a pas fait et c’est fort agréable à lire !
Lien : https://lafemmeauxlivres.com/
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Aux noces de nos petites vertus

L’histoire en rappelle une autre, mais ce Jules et Jim à l’orientale trouve sa tonalité propre. Celle d’un voyage intérieur vers une noirceur insoupçonnée. Une dérive dans les sentiments, infusée à la nonchalance, à l’insolence de la vingtaine, puis surtout au poison lent de la jalousie suintant dans la chaleur torride des bords du Bosphore. Le feu intérieur du narrateur se nourrit de parties d’échecs, d’alcool, d’errance, d’opium, de conduites irréfléchies… jusqu’à l’inéluctable. La noirceur de l’épilogue sera pire qu’on l’imagine. Un premier roman dense, sensuel, cynique aussi.
Lien : https://www.24heures.ch/cult..
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Aux noces de nos petites vertus

Reçu pour Noël : très belle surprise, super bouquin
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Aux noces de nos petites vertus

On part en direction de la Macédoine puis de la Turquie, où le protagoniste va apprendre à se découvrir auprès d’un ami et d’une jeune femme locale. Comment ce trio va évoluer ? Quelles relations vont-ils entretenir ?
Lien : http://auria.fr/aux-noces-de..
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