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Critiques de Adrien Pauchet (26)
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Pills nation

Avant toute chose, je remercie vivement BABELIO et les Editions les Forges de Vulcain pour l'envoi de ce livre.

C'est donc un premier roman, et j'ai adoré l'idée de cette drogue qui permet de retrouver les morts, et de discuter avec eux, de les serrer contre soi. Mais qui dit drogue, dit dealers et flics, et il s'agit bien d'un polar, mais d'un polar tordu, avec de multiples conflits d'intérêts. C'est parfois un peu confus, mais cette impression est due au rythme haletant de l'histoire et aux nombreux personnages qui s'y croisent, et qui ont chacun leurs traits de caractère et leur passif. Toutefois, j'ai moins apprécié le langage parlé que l'auteur utilise pour leurs dialogues, alors que le récit est écrit dans un style fluide et "correct". Mais au final, ça reste un polar honnête qui flirte avec le fantastique, et j'espère bien qu'Adrien Pauchet continuera dans cette voie.
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Désert noir

On se retrouve dans l'ambiance de Pills nation , certains personnages nous sont déjà connus. La petite fille qui guidait les vivants pour rencontrer leurs êtres chers dans l'autre monde, est devenue une jeune femme Emma: elle a elle-même des visions sur son enfance: elle est née en prison et a été arrachée à sa mère à la fin de sa première année, récupérée par un chimiste fou qui va se servir de son ADN pour fabriquer les fameuses pilules qui permettent de retrouver un être cher. La mère, Anja, sort de prison après de longues années et la police perd sa trace. Elle va constituer un groupe, parfois très violent, pour retrouver sa fille. Le groupe des frères Traoré, les Ombres vont participer.

Pas mal de ripoux, beaucoup de violence mais aussi de l'amitié et de l'amour. Les personnages sont bien étudiés et variés. Ce livre tient à la fois du polar et du fantastique .Plus de 500 pages qui se dévorent et qui soulèvent des problèmes de fond sur la vie et la mort.
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Désert noir

Et si on parlait d’un très bon polar doublé d’un tout aussi bon roman fantastique ?

Et si on allait fouiller dans le catalogue d’une petite maison d’édition à la ligne éclectique et de qualité ?

Et si, au moins juste une fois, vous délaissiez ces auteurs de thrillers élevés en batterie ?

Non, parce que là, j’ai un excellent roman à vous proposer.

Le Désert Noir est un trip hallucinatoire, un lieu où vous expédie une pilule rouge et blanche afin que vous y retrouviez un être cher, décédé.

Sauf que ces pilules sont fabriquées à partir d’un ADN humain, celui d’une jeune fille, Emma, enlevée bébé à sa mère et exploitée depuis par des trafiquants sans scrupules.

Quand la drogue va envahir Paris et créer des milliers de junkies en mal de revoir leurs chers disparus, quand Emma va échapper à ses ravisseurs, la police n’aura plus qu’une solution pour arrêter les accès de violence et les décès par overdose : retrouver Emma pour la protéger.

Comme je le disais, c’est un polar fantastique. Si pendant une bonne partie du roman, ce côté fantastique joue davantage les figures de styles pour amener des flash-backs et ainsi donner plus d’épaisseur aux multiples protagonistes, le roman bascule ensuite dans un vrai roman fantastique où certains personnages se retrouvent dans ce désert noir.

C’est vraiment bien mené et tout aussi bien écrit, l’auteur a réussi a laisser autant d’importance à tous ses personnages, flics, trafiquants, victimes et coupables.

Deux thèmes ressortent de ce roman. Tout d’abord la traite d’être humain. Les plus faibles, SDF, junkies, enfants, sont utilisés ici pour des expériences, du trafic d’organes ou tout simplement dans le but de disséminer la drogue un peu partout.

Le second thème est, bien-sûr, le deuil, celui qui est impossible. La perte d’un enfant, le meurtre d’une épouse ou d’un frère. Nous avons tous et nous serons tous à nouveau confrontés aux regrets. Ceux de ne pas avoir assez dit « je t’aime », ceux de ne pas avoir su demander pardon et ceux où l’on n’a pas dit tel ou telle chose en croyant qu’on avait encore le temps. Jusqu’où serions prêts à aller pour revoir juste une fois et serrer dans ses bras un être cher qui n’est plus là ?

Ce roman est vraiment une très bonne surprise d’un auteur français à découvrir et à suivre.


Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Désert noir

J'ai été tout de suite attirée par la couverture de ce livre. Puis par le résumé...



• Une drogue, l'Orphée, permet à ses utilisateurs de revoir leurs proches décédés. Jocelyn et ses coéquipiers sont de mission pour démanteler ce réseau de dealers et de malfrats.

Et puis il y a Sylvain - un ancien professeur de mathématiques - qui va rencontrer Assane et une étrange jeune fille... Tout est lié, mais de qui, pourquoi, de quoi? Paris va connaître des heures sombres...



• Un petit polar teinté de fantastique, ça vous dit? Moi ça me disait bien, mais j'ai vite déchantée avec le nombre de points de vues et de personnages. Et puis, je n'étais pas au courant qu'il s'agissait ici d'une suite, ''Désert noir'' est la continuité de ''Pills nation'' d'Adrien Pauchet. Moi qui pensait lire un one-shot... Mais effectivement - tout du long - j'avais l'impression de passer à côté de beaucoup de choses. Fort heureusement, la plume de l'auteur est simple et ça se lit bien, malgré un début laborieux. C'est plutôt lent, tout se mets en place petit à petit, la tension s'insinue au fil des chapitres mais il m'a bien fallu la bonne moitié de l'ouvrage pour commencer à accrocher au récit. L'enquête m'a paru plutôt réaliste et crédible dans l'ensemble (outre le côté fantastique bien entendu), les dialogues sont parfois très familiers, mais selon le contexte ça passe bien.



J'ai adoré les quelques passages avec les jeux de phrases et de lettres... Comme des arrêts sur image, pour bien accentuer la tension du moment. Une bonne mise en page éditoriale sur ce point. Certaines scènes sont difficiles, sanglantes et violentes, même si nous avons peu de détails. C'est donc un récit qui pourrait plaire au plus grand nombre. Il y avait des réflexions intéressantes sur la mort, sur le deuil : c'est une des choses que j'ai le plus apprécié dans ce roman.



• Malheureusement, et comme je le disais plus haut : du fait que je n'étais pas au courant qu'il s'agissait d'une suite (il faudrait le notifier sur l'ouvrage...), je n'avais pas toutes les cartes en main pour apprécier pleinement ma lecture. J'aurais aussi aimé avoir plus de réponses sur certaines choses.



Je lirais peut-être un de ces jours ''Pills nation'', tel un préquel, pour avoir toutes les pièces de puzzle en ma possession. Malgré tout, cela aura été une lecture sympathique dans l'ensemble - bien que pas addictive - un bon petit pavé de plus de 500 pages tout de même (en format broché). Si vous appréciez les récits mêlant enquêtes, fuite, dealers, drogues, assassins et qu'un ''royaume des morts'' vous intrigue... Si vous aimez également les histoires avec plusieurs points de vues, qui s'entremêlent mais se démêlent pour découvrir leur point commun au fil de la lecture : pourquoi ne pas tenter Désert noir? Même si, au vu de mon expérience avec ce livre, mieux vaut se pencher sur ''Pills Nation'' en premier lieu, selon moi.



(Je ne connaissais pas cette maison d'édition, ''Aux forges de Vulcain'', mais pour être allée sur leur site officiel, ils ont des romans avec des couvertures magnifiques !)
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Pills nation

J'avais tenté de remporter ce livre en 2017. Je n'avais pas été sélectionné et la pilule n'était pas passée. En 2018, j'ai retenté ma chance et, là, heureuse surprise, j'ai eu droit à ma pilule.



J'ai beaucoup apprécié cette histoire se déroulant dans un Paris moderne en train de crever sous la canicule. Des gens meurent comme des mouches dans des linceuls de déshydratation. La chaleur en est-elle responsable ? Non, ce sont des pilules. Des pilules de bonheur, qui t'emportent ailleurs et stimulent ton cœur comme le chante si bien le groupe été 67. Les personnages ne sont pas spécialement trop caricaturaux, on n'y sent une application à la création des personnages entre les dealers sur une rive et les flics et les ripoux sur l'autre. L'éternel combat du polar. Parfois, un peu trop de personnages qui passent en vitesse et quelques rebondissement qui tombent comme une pilule dans le gosier.



Le style de l'auteur est fluide, l'histoire l'est tout autant, elle se lit comme l'eau noire d'un courant qui vous emporte vers une vie sans fin, même si parfois des on se perd un peu dans le courant. Mais dans l'ensemble, c'est de bonne fracture.



Je vous conseille toutefois, je boire ce livre accompagné d'une bouteille d'eau d'un litre. On est jamais assez trop prudent.



Mes mains tremblent, les morts m'appellent, le deuil n'est pas terminé ; il me faut un autre fix.
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Désert noir

Ce n’est pas si souvent que l’on reçoit des épreuves non corrigées via masse critique et babelio, grand merci !

Je trouve cela très intéressant même si je n’ai pas encore compris dans quelle mesure le texte allait être retravaillé.

Parce que, pour sûr, du retravail, il y en a ! Mais comme je viens de lire les critiques de mes collègues babeliottes, qui datent d’il y a plus d’un an, je ne comprends pas l’exemplaire que je tiens entre mes mains… Il y a peu de fautes, mais des répétitions, des erreurs de syntaxe, de grands paragraphes à couper (selon moi), et aussi des erreurs par ci par là (genre à la fin, quand Sylvain va au collège, et que la prof prend soudain le prénom de Sophie ; tiens, à propos de ce passage-là, il n’est pas du tout crédible, les profs ne surveillent pas les récrés, une école n’est pas un collège, et non on ne peut pas inviter quelqu’un comme ça à venir faire son cours mdr)

Bon alors je me moque, mais c’est gentillet, parce que ce roman je lui ai vraiment trouvé quelque chose. Bon d’accord j’ai trouvé les personnages trop foisonnants et parfois inutiles (comme Naïm) et j’ai vraiment eu du mal à les mettre en place dans la narration (mais je viens d’apprendre, donc, que c’était un 2ème tome, cqfd) ; bon d’accord, j’ai trouvé de (grosses) incohérences dans la narration (donc Emma a été enlevée à sa mère à l’âge d’un an, Anja a accouché en prison, et y est restée pendant qu’Emma était envoyée avec son « père » : mais alors pourquoi les visions d’Emma la montrent dans la cabane expérimentale avec sa mère ?????) ; bon d’accord je n’ai toujours pas percé le mystère Emma et cela, je suppose que c’est fait exprès mais quand même, j’aurai bien aimé en savoir plus : il a quoi, son ADN, de parfaitement unique pour délivrer ces ponts entre la vie et la mort ? Et d’où ça vient ? Et comment on a pu fabriquer ces pilules alors ? Et comment justifier tout ça pour que ce soit plausible scientifiquement ?

Ouh lala… Oui je sais jesuis drôlement pénible… Toujours est-il que ce pavé-là (540 pages), je l’ai lu en 3 jours ; j’ai apprécié les particularités narratives (paragraphes avec lettres manquantes pour rendre compte de la discontinuité du temps, de l’éclatement des frontières). Mais oui, il ne me semble pas complètement abouti…

Un grand merci en tout cas à cette maison d’édition que je connaissais pas, « Aux forges de Vulcain », pour cet ouvrage !
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Désert noir

Je souhaite tout d'abord remercier Babelio ainsi que les Éditions Aux Forges de Vulcain pour cette Masse Critique.

Maintenant que c'est chose faite je vais être claire, je n'ai pas choisi ce livre pour son histoire mais pour son éditeur. Après avoir découvert un sacré auteur américain, le fameux Homme dé, grâce aux Forges, je me suis demandée ce qu'il en serait avec un jeune auteur français. Car, il faut se l'avouer, il est facile de vendre, quand on a un bon traducteur, un auteur qui est renommé mais c'est une autre paire de manches que de le faire avec un parfait inconnu. Je profite de l'occasion pour préciser aussi que je ne savais pas qu'il s'agissait d'un 2nd tome. Peu importe dans le cas présent, je n'allais pas manquer le coche.

Donc qu'en est-il ? Pari gagné ? La réponse est OUI.

Désert Noir se lit aisément sans avoir lu le 1er tome.

La densité du travail que fournit l'auteur, dans des chapitres courts et rythmés, pour décrire l'environnement, l'évolution des personnages dans un paysage complexe et multidimensionel, les multiples flash-back permet de lire ce 2nd tome sans difficulté aucune. Toutefois, omettre qu'il y a eu, un avant, avant cette histoire ce serait passer à côté de l'histoire dans sa globalité. Je dis ça, je ne dis rien.



Je ne reviendrai pas sur le fond de l'histoire et je ne ferai pas un résumé du livre, la quatrième de couverture sert à ça.

Je préciserai donc qu' Adrien Pauchet à réussi subtilement à allier le Roman Noir et le Polar Fantastique, ce dernier étant au service du premier.



Désert Noir est donc avant tout un roman sombre sur le deuil, la perte et l'absence que même une drogue, la soif de pouvoir ou bien même une recherche effrénée de vérité et de justice ne peuvent combler.



Pour ce qui est de la maison d'édition je dirais que tout doucement elle s'installe parmi mes maisons d'édition préférées. Je pense qu'un autre livre de leur catalogue me permettra de me faire un avis plus tranché.

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Pills nation

2013. La capitale se liquéfie sous la chaleur. Le moindre geste épuise, le quotidien englue, Paris sommeille sous les degrés. Il n’y aurait rien d’étonnant à découvrir un mort ici ou là, une personne âgée délaissée, victime de la canicule. Mais Suzanne de Montrel n’est pas un cas isolé, et elle est tout de même bien desséchée pour quelqu’un qui vient seulement de rendre l’âme. Et cette gélule, retrouvée à son domicile, c’est pas clair. Pourquoi Caroline, la flic, l’a-t-elle glissée discrètement dans sa poche sans la mentionner à ses collègues ? Certainement pour la même raison qu’elle demande au légiste de ne pas s’étendre sur le corps, si je puis dire : elle a quelque chose à cacher. Très vite, il paraît évident qu’elle sait ce qu’est l’Orphée, cette nouvelle drogue qui se revend sous le manteau aux enterrements et vous permet de faire un petit voyage de l’autre côté pour revoir vos défunts. Parce que Caroline a perdu une fille.



Dans le même temps, c’est Sophie qui trouve la mort, ou plus exactement, qui fait la mauvaise rencontre apparemment peu fortuite d’une balle dans la tête dans un jardin public. Alors qu’elle prétendait se rendre au travail, son conjoint la suivait, soupçonneux. Leur couple ne battait pas tellement de l’aile mais le désir d’enfant qu’elle ne partageait pas a fini de lui mettre la puce à l’oreille lorsqu’il a pris, ce matin-là sur le portable de Sophie, un appel qui ne lui était vraiment, vraiment pas destiné. C’est une Caroline agressive, fermée au dialogue, qui reçoit l’éploré Sylvain au poste. Il semblerait qu’elle ait d’autres préoccupations et… et la sauce ne prend pas.



Il y a, dans Pills Nation, de bons éléments. Cette idée d’une drogue terrassante qui plonge aux pays des morts, c’est intéressant, original, mais je l’ai trouvée très mal enrobée. Les personnages ne suscitent aucune sympathie, au mieux ils laissent indifférent, au pire ils agacent carrément. L’équipe de flics répond à tous les stéréotypes du genre, de même que les lascars en charge de s’engraisser en fourguant la came, les personnages secondaires n’ont pas d’intérêt. Je me suis lancée dans ce roman avec autant d’enthousiasme que je me suis trouvée blasée passé le premier tiers. L’angoisse promise par le résumé, je ne l’ai jamais sentie monter. Est-ce tout de même bien écrit ? À mon goût, non. J’ai trouvé l’ensemble pauvre, synthétique, sans un coup d’éclat, sans une phrase qui amène à réfléchir. Le thème du deuil sert de décor à une petite fiction inaboutie, d’où la critique sociale peine à émerger. Je suis déçue, donc.







Merci à Babelio et aux éditions Aux Forges de Vulcain
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Pills nation


" - Alors tu es encore revenue... Je te croyais plus raisonnable 
- Que veux-tu. Il n'y a pas d'âge pour être une Junkie répondit Suzanne d'amour espiègle. "





Stone, le monde est stone pendant cet été caniculaire à Paris. Les gens tombent comme des mouches et si le taux de mortalité continue de grimper, les places au cimetière risquent de se raréfier. Mais en fait la canicule à bon dos et arrange bien les affaires de certains



.

" Cela n'avait pas été facile. Mais même les gens les plus intègres font parfois des entorses à leurs principes, quand c'est pour la noble cause. " 




Une nouvelle drogue a vu le jour, on la surnomme l'Orphée. Une drogue étrange et hors de prix.



.
" - Tu sais ce qu' y a toi, dans ces gélules ? 
- J'sais pas. Quand Yacouba m'en a parlé, j'ai cru qu'y se foutait de moi. Mais quand je vois la gueule des clients. "






Mais d'où vient donc cette drogue qui ressemble à du dafalgan, de la même couleur à une petite exception prêt et te ferait presque oublier ta douleur, mais là en l'occurrence plutôt la douleur morale que physique puisqu'elle permet de mettre ta période de deuil en sommeil et de dire un petit bonjour à tes proches disparus...

Mais attention danger, en plus de coûter un bras , c'est illégal donc pas remboursé par la sécu et en plus à t'aventurer du côté obscur même si c'est tendance en ce moment tu risques d'y laisser ta peau ... Mais c'est clair que pour les dealers c'est une mine d'or tous ces morts qui ne s'attendent pas à cette petite visite surprise..



.

" Il repensa alors à la gélule que lui avait donné le jeune employé des pompes funèbres. Il la retrouva au fin d' une poche, observa un instant le petit dessin sinusoïdal gravé sur le cylindre, puis s'allongea sur le canapé et l'avala, avec l'espoir de passer au moins quelques heures de calme. "




Caroline, capitaine de Police est sur cette enquête. Elle a un train d'avance sur ses collègues, elle connaît l'Orphée même si maintenant elle est plus copine avec la bouteille.

Qu'ils soient flics ou dealers, jeunes ou vieux, riches ou paumés, ils vont tous se retrouver vers une descente en enfer aussi vite que monte la température sous ce soleil de plomb. Une ambiance mortelle au pays des vivants pour avoir mis les pieds un peu trop tôt au paradis.



À travers ce polar qui frôle le fantastique on découvre un récit assez original, très rythmé et plutôt addictif. 
Une fiction où se pointe à l'horizon un aperçu du futur si les manipulations génétiques venaient à perdurer. Une manière singulière de dénoncer ses dangers. 
La mort omniprésente conduit les personnages vers le deuil qu'ils sont contraints d'accepter quitte à se faire aider par une pharmacie peu ordinaire, histoire de faire passer la pilule. Une façon détournée de montrer du doigt le reflet de la société sans en avoir l'air. 
Un roman qui s'avale d'une traite, sans danger apparemment puisque je peux encore vous en parler. Et en temps que dealer moi même, je ne peux que vous encourager à vous pencher sur ces lignes atypiques. 
Une couverture surprenante qui met en bouche et donne un véritable aperçu du contenu. 


Lien : https://dealerdelignes.wordp..
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Désert noir

Drogue, fantômes et fusillades



Le risque lorsqu'un auteur écrit un récit à la croisée des genres c'est que l'un d'entre eux prenne le pas sur les autres et éclipse le propos initial. Malheureusement pour Adrien Pauchet c'est ce qui s'est passé pour son ouvrage Désert noir.



Le récit bouillonne de bonnes idées mal, ou peu, exploitées. Comme une recette qui dispose de bons ingrédients mais qui donne un résultat brouillon. L'auteur brasse quantité de thèmes sans jamais réellement les développer, la difficulté de faire son deuil, la rédemption, la résilience et bien d'autres encore. Un traitement de surface peu satisfaisant dû à une narration trop axée sur le thriller au détriment du développement des personnages, peut-être trop nombreux aussi.



Perdus entre la frénésie narrative d'un thriller grand public et la réflexion sur le deuil, l'ouvrage ne raconte finalement pas grand-chose. L'aspect onirique de l'intrigue offre une jolie mise en page qui invoque le néant mais peine à faire oublier les incohérences et le manque d'approfondissement de l'intrigue et des personnages.



Désert noir s'avère être une œuvre brouillonne qui veut trop en dire sur trop de sujets, qui aurait mérité un affinage de son intrigue et de ses personnages. Une jolie attention gâchée.


Lien : https://culturevsnews.com/
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Désert noir

Sélection Nouvelles Voix du Polar 2022



Le principe de la sélection NVP c'est de nous faire découvrir de nouvelles manières de faire du polar, et là bravo, c'est réussi. On est entre polar et fantastique. Et ma foi, la construction est très originale. Tellement originale d'ailleurs que je m'y suis un peu perdu. Multitude de personnages, de points de vue, invention jusque dans la mise en page avec du texte aux lettres manquantes ou aux lettres éparpillées sur la page. J'ai eu du mal. Heureusement, on s'y fait.



Ça commence par un prologue situé AVANT la page de titre, composé d'un compte-rendu d'interrogatoire et d'une coupure de presse. Ensuite entre un texte quasi hallucinatoire et l'évasion d'une femme étrange et charismatique, on "saute" aux 36. Celui du quai des Orfèvres et celui de la rue du Bastion. On naviguera de l'un à l'autre.

Mais de quoi est-il question ? D'une drogue, l'Orphée, qui permet de rentrer en contact avec les morts, nos parents disparus, nos amours défuntes, nos enfants décédés. Le trafic est juteux, très juteux, l'addiction immédiate. Guerre des gangs, guerre police-trafiquants mais aussi destruction des réseaux par la mystérieuse Anja qui est à la recherche de sa fille Emma. Laquelle Emma dispose de drôles de pouvoirs.

Anja est à la fois douce et sereine, maternelle et empathique, mais aussi glaciale et manipulatrice à la détermination obsessionnelle. Emma, elle, est terrifiée, utilisée comme un animal de laboratoire, un peu hors du monde, fragile ET forte. Entre SDF, camps de Roms, cités du nord de Paris, catacombes, fusillades nourries, drogués en manque, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Ça saigne. Salement. 

Heureusement au bout d'un moment le récit reprend une forme presque linéaire. Et après une série de voyages outre-tombe, on s'achemine vers une sorte d'apocalypse parisienne hallucinante où tous les comptes sont soldés. Ou presque.

Adrien Pauchet ferme ensuite les portes les unes après les autres, parce qu'il y a tant de personnages à qui il n'a rien épargné, pour arriver à un ultime chapitre à la limite de la poésie sous hallucinogène...

Désert noir est en fait la suite de Pills Nation (2017) dont les héros sont les mêmes,  mais on peut lire cette suite sans problème autre que ceux cités plus haut. La couverture de ce volume est très caractéristique de ce qui vous attend, un récit noir où règne la mort, la drogue et la culpabilité même s'il y a toujours une trace d'humanité, même chez un mafieux, même chez un trafiquant, on pourrait être surpris.  

Un livre pas banal, pas toujours facile mais pas banal !

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Désert noir

Je ne connaissais pas l'auteur ne ne savais pas que de nombreux protagonistes de ce roman était déjà dans son précédent roman.toutefois ça n'a pas gêné ma lecture, il peut se lire indépendamment. Un Polar qui sous certains aspects semble très classique mais qui au final est très inovant puisqu'il y mélange également un côté fantastique.En effet, tout tourne autour d'une drogue appelé l Orphée qui permet à ceux qui l'a consomme de retrouver leurs proches décédé. flics, mafieux, dealers

Il y a énormément de personnages mais grâce aux rythmes et aux chapitres courts on raccroche vite les wagons.une histoire vraiment originale qui se lie avec plaisir.pour ceux qui cherche un Polar qui sort des sentiers battus vous pouvez y aller sans crainte.

Merci à Babelio pour cette lecture.

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Désert noir

Orphée est une drogue permettant à celui qui la consomme de revoir les êtres chers qu'il a perdus. Autant dire que sa propagation et son succès sont mortels, provoquant overdoses en série et concentrant les efforts des unités de police chargées de démanteler les réseaux de drogue. Emma, la jeune femme dont l'ADN permet la fabrication d'Orphée, est ardemment recherchée par tous les dealeurs et les mafieux...

"Désert noir" est la suite de "Pills Nation", et se focalise sur la recherche d'Emma, protégée par un duo (Sylvain et Assane) très protecteur alors qu'Anja, la redoutable mère d'Emma à la tête des Ombres, la bien nommée organisation mafieuse, vient de sortir de prison, déterminée à retrouver sa fille à tout prix - et à se venger, aussi. Voilà un personnage particulièrement fort et froid qui ne recule devant rien. Dans cette folle course poursuite suivant au plus près l'équipe du 36 (Jocelyn, Maki, Franck, Trapu...) chargée de retrouver Emma, les parenthèses de douceur sont celles apportées par son grand pouvoir (un peu comme si le beau ne pouvait plus surgir que d'un pouvoir surnaturel), celui d'emmener ceux qu'elle souhaite dans son désert de sable noir, celui de réunir vivants et morts. Polar très noir (les morts se multiplient), dense (aucun personnage n'est laissé de côté, les "ordures" comme les "gentils"), intelligent (l'occasion d'une intéressante réflexion sur la mort et sur les regrets) à un rythme dingue. Un sacré voyage à la hauteur de ce que promet la fantastique couverture.
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Désert noir

Un roman noir qui se transforme en méga coup de cœur, c'est par ici que ça se passe. Un livre puissant ou chaque mot est pesé méticuleusement sur le papier et t'invite dans un trip de fou. C'est une vague d'émotion qui t'emporte, quelle soit de haine, de vengeance et d'amour. Mais à quel prix ! Par moment, j'avais l'impression de lire du Olivier Bal, avec ce côté fantastique.



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Pills nation

Lu dans le cadre de l'opération Masse critique de Babelio, ce "Pills Nation" a su m'accrocher par son thème central, la consommations de pilules permettant d'entrer en contact avec un être cher décédé. On ne sait pas trop au départ si on est dans une veine SF/Fantastique où ça existerait *pour de vrai* ou si une explication plus prosaïque viendra éclairer cet aspect (je ne révèlerai rien) et ce doute est agréable. Bien insérée dans une ambiance caniculaire avec parmi les protagonistes principaux une policière qui évoque un peu le capitaine Laure Berthaud de la série "Engrenages", l'intrigue se charge au fur et à mesure et l'ensemble pêche un peu par excès: trop de rebondissements, de personnages annexes et surtout trop d'explications. C'est propre, mais appliqué et ça se sent un peu trop.
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Pills nation

C’est un roman bien mené qui nous faire nous balader à Paris. Nous allons suivre des personnages confrontés aux ravages d’une nouvelle drogue. Une drogue qui permet d’entrer en communication avec les morts qui nous sont proches.



Adrien Pauchet ne fait pas dans le manichéisme avec d’un côté les bons et de l’autre les truands. Ce serait plus « nul n’est innocent » et nous sommes tous tributaires de secrets et d’un lourd passé. Il y a quelques personnages déjà bien « allumés » sans prendre de drogue !



L’intrigue se complique quand on comprend que même les policiers ne sont pas clean. Il y a différents types de zones de non droit. Des morts suspectes, des policiers au comportement douteux, d’autres aveuglés par leur loyauté vont se retrouver dans des situations compromettantes. Des compromis, des arrangements, des associations de malfaiteurs vont se créer. Le souci avec ce genre de problématique c’est qu’on fini par se demander jusqu’à quel niveau les instances sont impliquées. Ajoutez à cela des gens de l’est, des serbes et des immigrés africains et on a le côté cerveau brûlé.



Le clan, la famille, les amis et les concurrents tous entrent en rivalité et d'entretuent dès qu’il y a de l’argent et du pouvoir à la clé.



Chaque personnage à ses forces et ses faiblesses… on ne peut pas dire que j’ai été touchée par l’un ou l’autre sur tout le roman, mais sur certaines situations on cherche à les comprendre.



On a donc une capitale, de l’alcool et de la drogue, des morts violentes, des morts suspectes, la pression de la presse… De l’action et des rebondissements tiennent en haleine le lecteur, car chaque clan croit détenir des atouts, d’autres savent bluffer… Qui craquera le premier ?



Si ce roman avait été publié chez n’importe qu’elle maison d’édition, je me serai arrêté au côté récréatif de ce genre de lecture. Se faire peur en restant à l’abri. Se laisser prendre au jeu de l’auteur avec les dialogues et les interactions entre les personnages. Se laisser prendre par les rebondissements et le suspens.



Mais un roman publié Aux Forges de Vulcain cela allume quelques capteurs de signaux d’alarme. C’est leur premier roman dans la catégorie polar/policier/thriller (j’ai du mal avec les étiquettes et les frontières)



Je me suis donc interrogée sur les motivations plus profondes qui entrent dans la ligne éditoriale de cette maison d’édition indépendante. Cette histoire est un reflet de la société avec le pas de côté de la fiction.



Ceci n’est que mon interprétation, mes déductions n’engagent que moi !



Ce roman montre une société qui a un souci avec la mort. La canicule de 2003 a mis en évidence un dysfonctionnement dans les relations humaines, la société française qui a cultivé l’individualisme à outrance a découvert qu’on pouvait mourir seul dans son appartement sans que personne ne s’en rende compte. Ce qui rendait cela encore plus ironique c’est que c’était pendant les grandes vacances estivales. L’éclatement de la famille et la distance entre les différentes générations on été accusées.



La acceptation de la mort dans nos sociétés industrielles/technologiques est in-envisageable. A force de nous parler des avancées médicales et la mise à l’écart (dans des structures) des gens en fin de vie, on a du mal à faire son deuil et à laisser partir nos morts en paix.



Il y a aussi la vieille idée catholique qui dit qu’on retrouvera nos êtres chers dans l’au-delà. On a beau ne plus être dans une France bigote, les gens on gardé les idées qui les arrangeaient. Alors si dans votre chagrin des premiers temps on vous donnait une gélule qui vous permettrait d’entrer en communication avec les défunts beaucoup feraient l’expérience et plongeraient tête la première dans cette solution chimique. Et le « je voudrais partir avec lui/elle » a de grande chances de se réaliser !



L’aspect eugénisme et manipulation génétique viennent s’imbriquer dans le côté futuriste des publications Aux Forges de Vulcain. Que fait-on de la planète et de l’humain ? La couverture de ce roman represente pour moi l'humain a qui ont fait avaler quelques pilules qui sont sensées arranger les choses ou les masquer et pas qu'au niveau médical. Ici l'auteur n'implique pas les laboratoires pharmaceutiques il nous montre un côté marginal, ce qui n'empêche pas le lecteur de l'imaginer.



Ce qui m’a beaucoup intéressé, c’est le thème de la famille (que l’on retrouve dans cette maison d’édition). On y retrouve des variantes sur la trahison et l’éclatement. Toute cette déliquescence ne peut conduire qu’à la violence et la chute. L’amitié à la vie à la mort une nouvelle fois se conclue assez dramatiquement.



Abus de pouvoir au sein de la famille, des clans ou des institutions judiciaires rien de nouveau sous le soleil. L’argent n’est pas très loin…



Aux Forges de Vulcain ont aussi des sujets qu’ils aiment traiter comme la mixité, les classes sociales et l’intégration du handicap. Les souffrances physiques et morales sont capables de vous faire faire bien des choses.



Ce roman ne nous aide pas à nous améliorer mais il pointe le doigt sur des dysfonctionnements. De la société à l’humain il y a du chemin à faire !
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Pills nation

Tout d'abord, je remercie Babelio et les éditions Aux forges de Vulcain pour ce livre.

Pills nation est le premier roman publié d'Adrien Pauchet. Annoncé comme un polar aux relents de fantastiques sur la dernière édition de Masse Critique, la perspective d'en apprendre d'avantage sur l'orphée, cette drogue qui permet de communiquer avec les morts, m'a tout de suite interpellée.

L'intrigue du roman – parfois un peu convenue – est globalement bien menée et rythmée, les portraits de jeune flic, de ripou et de dealers des cités parisiennes sont bien développés et forment une base intéressante. Les scènes sont très visuelles et il n'est pas difficile d'imaginer le feuilleton policier qui pourrait en découler. Toutefois, j'avoue ne pas être tout à fait convaincue. Les personnages les plus intéressants du roman sont tous confrontés à la question du deuil et cette thématique au coeur du récit aurait mérité, à mon sens, une approche plus fine et plus sensible. le déroulé rationnel de l'enquête aurait pu laisser la place à une belle réflexion de fond sur cette question. Tous les éléments sont réunis pour que ce soit possible, mais il m'a manqué une dose d'émotionnel pour me sentir vraiment impliquée dans le récit.
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Désert noir

La quatrième de couverture et le sujet traité dans ce livre m’attiraient beaucoup. L’histoire est à la fois originale et résonne probablement en chacun de nous. Avoir la possibilité de serrer de nouveau dans nos bras des êtres chers disparus, n’est-ce pas un fort désir que nous avons tous ressenti un jour ou l’autre ?



En effet ici, il est question d’une pilule qui, une fois avalée, peut nous basculer dans le monde des morts. Au-delà de l’incroyable opportunité pour les vivants, nous sommes en droit de nous interroger sur les dérives qu’elle peut engendrer. Nous sommes d’accord qu’une telle histoire baigne dans la science-fiction mais elle fait appel à nos sentiments les plus profonds qui eux sont bien réels.



C’est aussi un roman policier qui nous plonge dans le milieu sombre et violent des trafiquants, dans l’enfer et les ravages de la drogue. Nous pouvons donc passer de l’action des poursuites, des arrestations, des balles à l’atmosphère onirique des retrouvailles dans le Royaume des morts.



Malgré tout, il m’a manqué un véritable attrait, une dynamique de lecture. J’aurai aimé me passionner pour ce récit, m’émouvoir. Je pense que j’aurai aimé une écriture un peu plus dans l’émotion, mais tout cela est très personnel.



C’est en tout cas un sujet fort qui touche chacun d’entre nous et qui nous questionne sur ce dont l’Homme est capable quand il se jette à corps perdu dans une quête. C’est un monde qui peut vite tourner au chaos, entre âmes abîmées, âmes déchues et fanatiques du pouvoir. Reste à savoir si l’espoir est encore permis. Entre rêve et réalité, il n’y a parfois qu’un pas.



Merci à Babelio pour cette Masse Critique Mauvais Genres ainsi qu’aux éditions Aux forges de Vulcain.
Lien : https://ducalmelucette.wordp..
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Désert noir

Désert Noir par Adrien Pauchet



J'ai reçu ce roman avec les #prixnouvellesvoixdupolar, je tiens à remercier les @editions_pocket pour cet envoi et cette découverte.



Résumé : Une nouvelle drogue a pris d'assaut Paris, elle permet au consommateur de revoir ses proches décédés pendant quelques heures dans un Désert Noir.

Forcément tout le monde est curieux de cette drogue, de la police aux consommateurs en passant par les dealers. Comment ce miracle est-il possible ?



Un livre très particulier, qui nous emmène là où on ne s'y attend pas. Un vrai ovni du thriller. Une très belle maîtrise, des personnages réalistes (au possible), attachants (plus ou moins).



Je trouve que ce roman apporte une vision très éclairée du deuil. Sa difficulté, son impossibilité parfois. Il représente presque une métaphore de celui-ci. C'est sûrement le côté le plus intéressant, du moins celui qui m'a le plus touchée.



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Désert noir

Je vais vous mettre au courant direct, j'ai adoré ma lecture, l'histoire est très travaillée et donc exigeante, c'est un livre où il faut vraiment suivre et être au calme pour en démêler les subtilités. J'ai mis plus d'une semaine à le lire, par contre quand on est bien dedans, la "double intrigue" est passionnante, autant pour ceux qui aiment les thrillers et polars d'action que pour ceux qui aiment le fantastique. Pour vous faire une idée, je vais vous donner un exemple atypique, nous sommes entre "Olivier Marshall" pour la partie thriller, noir, réaliste, violent, sans fioritures, et "Tim Burton" pour le côté fantastique, sombre, mélancolique, très visuel et onirique. Alors oui le mélange peut paraître étrange mais ça fonctionne drôlement bien.



Les thèmes abordés sont divers mais les principaux sont la filiation, le trafic de drogue, le deuil, la culpabilité, l'amour, le terrorisme, l'expérimentation illégale...



Les personnages sont parfois très attachants, parfois détestables, toujours très complexes et intéressants.



On se retrouve dans Paris, de "Porte de la Chapelle" à "Châtelet les Halles" en passant par les catacombes et des camps de gitans, des squats de sdf, de la prison de Fleury-Merogis ou encore dans des cités chaudes pour se retrouver dans un monde imaginaire, fait de sable noir et de visions impossibles, de rencontres avec les morts. Le tout alternant d'un chapitre à l'autre.



Je n'en dis pas plus, lisez-le, c'est immanquable pour peut que vous n'ayez pas peur de l'originalité et d'une écriture imaginative.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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