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Citations de Agnès Bihl (69)


Entre la femme, la mère et la putain, je suis trop nombreuse. De temps en temps quand même, j'aimerais juste être moi.
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Il faut juste s’y faire, la liberté des unes finit là où s’arrête le respect des autres – ceux qui te soufflent en pleine face que t’as l’air chaude et que t’es bonne, avant de t’appeler pétasse, boudin, mal-baisée parce que tu ne réponds pas, morue, gouinasse, sale conne ! C’est vrai, pourquoi se gêner ? À ce stade on n’est plus à un compliment près. Pas de quoi en faire un drame, il n’y a pas mort d’homme à humilier une femme.
Sans doute.
Tout est relatif.
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- Oh ça, beau Cats, si vous voulez vraiment le savoir, il suffit de m’inviter au restaurant ce soir… Et je vous le promets, vous comprendrez très vite ! ronronne la minette avec un sourire amoureux.
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Cats, Cats
Inspecteur Cats
Il ramasse les gangsters à la petite cuillère
Cats, Cats
Inspecteur Cats
Il lâche jamais l’affaire, il ne se laisse pas faire
Cats, Cats
Inspecteur Cats
De ruelles en gouttières
Il flaire, il gère tous les mystères de la Terre
C’est clair…
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J avais une certaine appréhension avant de commencer ce livre mais au final j ai passé un tres agréable moment de lecture. Tout m a plu les personnages attachants, l histoire, et le style de l auteur que je ne connaissais pas. A recommander a tout le monde, jeunes ou moins jeunes, pour changer notre regard sur ces jeunes gens qu' on dit vieux.
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L'homme naît dans les cris et les pleurs.
L'homme râle au moment où il meurt.
L'homme est un emmerdeur.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
proverbe africain.
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Quand je pense qu'à l'école on nous apprend le passé simple... mais franchement, croyez-moi, le futur compliqué serait bien plus utile.
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Le monde appartient à ceux dont les employés se lèvent tôt.
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Même quand on nage dans le bonheur, c'est toujours plus prudent de rester là où on a pied.
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L'homme naît dans les cris et les pleurs.
L'homme râle au moment où il meurt.
L'homme est un emmerdeur.
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- Delphine, ma cocotte, ne me parle pas sur ce ton ! rouspéta la vieille dame. Tu devrais avoir honte. Lorsque je me suis remariée avec Pierre, tu n'étais même pas née et tu as encore tout à apprendre ! Oh, Pierre... mon Pierre ! Il était si discret, si timide... Quand je pense que durant deux ans ce nigaud m'aima en silence sans même que je le susse...
- Mamie ! Tu devrais avoir honte, aboya Delphine cramoisie.
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Arrivée au salon de coiffure, Madeleine était atterrée. Mais pourquoi ce type-là coiffe-t-il les vieilles dames comme si c'étaient des punks ? Les cheveux en choucroute jaune citron, mauves ou bleus, très peu pour elle. Merci. Surtout ne pas moisir ici..oups. Trop tard.
- Alors, la petite dame, elle veut se faire toute belle aujourd'hui ?
- Jeune homme, sachez de prime abord que je m'appelle madame et qu'en outre je me laisse tutoyer seulement par mes amants. Me feriez-vous des avances par hasard ?
- OK. Reçu cinq sur cinq, le message est passé. Comment voulez-vous que je vous coiffe Madame ?
- En silence.
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Ici tout était fade, conçu pour être avalé. Sûrement pas savouré. Mais il ne fallait pas le crier sur les toits si on ne voulait pas finir comme Mme Boissière, sa voisine de table. Celle qui chipotait sans arrêt. Ce n'était pas malin et la semaine dernière, elle l'avait payé cher. Ca devait arriver. A bout de nerfs, Marie-Christine avait bien sûr trouvé une solution radicale pour pallier ce manque d'appétit et presser le mouvement. Elle avait donc mélangé les betteraves et la carbonara, lui fourrant le tout dans la bouche en la grondant quand ça dégoulinait. La vieille chialait comme une gosse, elle en avait partout - sur les joues, dans le cou. Même dans les cheveux. Depuis, elle ne mangeait plus rien. Et forcément la veille, on lui avait posé une sonde naso-gastrique. *
* Je n'ai hélas rien inventé. J'ai simplement emprunté ce cas de maltraitance au très beau livre de Jean-Charles Escribano : On achève bien nos vieux (Oh ! Editions, 2006) - Note de l'auteur
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De toute façon, Madeleine n'avait plus très envie de vivre - elle attendait, c'est tout. Le petit-déjeuner, les soins, le déjeuner, peut-être une visite ou un coup de téléphone... et puis le soir venait : dîner à 19 heures, couvre-feu juste après - allez hop on éteint la lumière et plus vite que ça. Qu'on ait sommeil ou non. Faut garder le moral, demain sera un autre jour. Mais en tout point pareil. Le lundi ressemblait au samedi, le temps s'était figé. Du coup, Madeline se repérait plus ou moins dans la semaine avec les moyens du bord ; le vendredi, ils avaient du poisson, le dimanche : île flottante. Et tous les mercredis, goûter de la directrice - bon sang, elle aurait mieux fait de tenir une crèche, celle-là ! au lieu de traiter ses petits vieux comme si c'était des gosses !
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- Bonjour mamie, on a bien dormi cette nuit ?
Et voilà.
A peine un mois qu'elle vivotait ici, elle était déjà devenue "on". Pourtant c'était son corps qui était diminué ; certainement pas sa dignité.
- Alors on a fait caca dur ou caca mou, ce matin ? On a peut-être faim ? Allez faut se forcer, c'est bon pour la santé. Ha la la quel temps de chien ! C'est trop bête. Hier il faisait beau et maintenant voilà qu'il pleut... c'est fou, non ?
Si. Bien sûr que c'était fou. Lui parlait-on du temps qu'il fait pour qu'elle oublie le temps qui passe ? Drapée dans sa robe de chambre et toute sa fierté, Madeleine répondait oui quelle que soit la question.
Prudence. Il vaut mieux se montrer polie, avec les peaux de vaches.
Tous les jours,elle avait le droit à son petit-déjeuner servi par Marie-Christine. Une salope de première. Avec son éternel sourire de marbre funéraire, elle planquait systématiquement toutes les télécommandes - celle du lit, la télé, la petite chaîne hi-fi, à croire qu'elle avait peur que Madeline mange les piles. Du calme. Il n'y a pas mort d'homme et ce n'est pas non plus un crime. C'est sûr. Mais ça peut rendre folle une vieille dame abîmée. Les tortures les plus simples sont souvent les plus efficaces, ça marche à tous les coups.
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Les mecs , c'est comme le cholestérol : y en a des bons et des mauvais
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Pas futé, ton bonhomme.

- C'est même le roi des cons. Ne le sous-estime pas.

- Et sexuellement il est comment ?

- Parfait pour chronométrer la cuisson des pâtes. (p.37)
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Madeleine avait des envies de meurtre à chaque fois qu'elle croisait ce type, elle n'avait jamais pu s'habituer à ce genre de fumier. C'est dingue. Son Christ est juif, ses chiffres sont arabes et son berger allemand, mais Connard trouvait le moyen d'être raciste quand même. (p. 192)
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« Jacky et Ferdinand se firent avaler par le porche en essayant d’être invisibles – à leur âge, fastoche. Ça n’a rien d’un exploit. Quand on affiche quatre-vingt balais au compteur, on a depuis longtemps la piteuse habitude d’être devenu transparent. Il faut juste s’y faire."
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