Agnès Boucher

Victoire a décidé de se reconvertir. Elle prend des leçons avec Mme Lancrenon professeure de musique car elle veut ensuite enseigner à son tour. Un jour elle va la retrouver inconsciente chez elle, elle avait été victime d’une agression. Un mauvais coup à la tête et elle se retrouve dans le coma. Fait étrange la concernant, elle n’apparait nulle part dans les fichiers de la CPAM. C’est le commissaire Agnelli qui mène l’enquête. Fait elle partie des victimes de ce voleur qui vole par effraction généralement chez des personnes âgées dont la capitaine Hugo s’occupe ?...

J’ai pas tout mis dans le résumé car ça gâcherait votre lecture. Le point fort de ce livre n’est pas l’enquête en elle-même car elle est placée au second plan mais c’est plutôt le travail sur les personnages qui ressort. Il faut apprivoiser tous ces nombreux personnages et comprendre les liens entre eux pour ne pas perdre le fil de l’histoire.

Affaire familiale et affaire criminelle, le commissaire Agnelli est bien occupé !

Samia et Simon s’aiment mais ce n’est pas si simple…. Saïd le frère de Samia, la menace d’enlèvement et de séquestration. Il veut la marier contre son gré avec un homme qu’il a lui-même choisi. Saïd s’est radicalisé, il fréquente une salle de prière clandestine, son comportement et ses propos arrivent même à inquiéter sa famille. Il est prêt à tout pour empêcher sa sœur d’être avec Simon. L’autre frère de Samia, Rachid, ne s’occupe pas de la vie amoureuse de sa sœur, il est bien trop occupé par son trafic de drogue. Ce qui l’inquiète un peu plus c’est que le grand frère de Simon travaille dans la police, c’est le commissaire Tahar Agnelli.

A cette histoire qui concerne la vie privée du commissaire Agnelli vient s’ajouter une affaire de meurtre. Un cadavre a été retrouvé dans un box d’un garage. Il est mort de 3 balles dans la tête.

J’ai passé un agréable moment, le personnage du commissaire est attachant car Agnès Boucher sait mettre en avant le coté humain du personnage en montrant le coté vie privée, vie professionnelle. Je pense que c’est ce qui fait la force de ce livre. S’agissant d’un roman policier il faut bien entendu que l’intrigue policière tienne la route et que le suspense soit présent et arrive à tenir le lecteur en haleine jusqu’au bout. Pour moi le pari est réussi.

Nadine Pelletier professeure de médecine, spécialisée en génétique est partie vivre aux Etat Unis pour fuir une situation personnelle difficile. Aujourd’hui elle revient en France pour un colloque de médecine. Elle profite de son séjour pour aller se recueillir sur la tombe de son amie Annick Blain dont elle n’avait pas pu assister à l’enterrement. Avant sa mort les deux femmes étaient restées en contact et dans ses derniers messages Annick se disait menacée.

Nadine Pelletier va être retrouvée morte sur une plage du Cotentin, assassinée, abattue d’une balle quasiment à bout portant dans la tête.

Sous l’ordre du ministre, le directeur de la PJ dit au Commissaire Agnelli et à son équipier de se rendre sur place en Normandie et de jeter un œil sur cette affaire. Les gendarmes du coin apprécient moyennement que des personnes extérieures viennent se mêler à cette enquête mais ils ne seront pas de trop pour arriver à résoudre cette affaire car les morts vont se succéder. Ils comprennent très vite qu’il s’agit d’une histoire de vengeance… mais pas facile de faire parler les gens et dévoiler des secrets bien gardés.



L’intrigue est très bien ficelée, à aucun moment on ne peut s’ennuyer. L’identité de la personne qui souhaite se venger et ses motivations sont impossibles à deviner, les éléments sont délivrer progressivement pour tenir le lecteur en haleine jusqu’au bout. Suspense et rebondissements sont donc au rendez vous. J’ai passé un agréable moment de lecture et conseille vivement ce polar.

Voici mon retour de lecture sur Le pays où poussent les bouleaux d'Agnès Boucher.

Alma Rosé est la fille du fameux Konzertmeister - premier violon - de l'opéra de Vienne, Arnold Rosé. Sa mère Justine est la sœur de Gustav Mahler.

L'avenir de la jeune femme s'est construit depuis son enfance par et avec la musique et son violon, dans un univers artistique, cultivé et privilégié.

Anna Eerlijk est née à Vienne, d'une mère autrichienne musicienne et d'un père néerlandais mathématicien. Après la mort de la première, le second l'emmène aux Pays-Bas pour échapper à la terreur nazie.

Parce que toutes deux sont classifiées juives du fait de leurs origines, elles se retrouveront bien malgré elles dans l'enfer de Birkenau, « protégées » par la volonté irrationnelle des SS de créer un orchestre dans le camp des femmes.

Alma comprend très vite qu'elle détient entre ses mains le sort de ses musiciennes ; elle va, dès son entrée en fonction comme chef, s'employer à mener l'orchestre à son maximum. Elle est persuadée que toutes finiront gazées si elle ne réussit pas.

Le pays où poussent les bouleaux est un magnifique roman à trois voix qui nous emmène dans l'enfer des camps de concentration.

Nous découvrons tout d'abord Anna, rescapée de Birkenau. Elle va rendre visite à Arnold Rosé, dont la fille Alma a été déportée avec Anna. Bercée par la musique depuis sa plus tendre enfance, Alma était chef d'orchestre dans le camp, pour les nazis. Anna a elle aussi fait partie de l'orchestre.

Trois voix, donc, qui se mèlent, s'entre mèlent.. pour nous faire découvrir l'horreur de cette période, des camps de concentration. La folie des hommes est bien retranscrite.

Nous avons là une plume incisive, qui nous emmène de la fin du XIXe siècle jusqu’à la découverte des camps. Nous voyageons de Vienne à Auschwitz, en passant par Amsterdam et Londres.

C'est poignant, horrible, inadmissible. Une fois de plus j'ai été touchée en plein cœur.

Même si j'ai l'habitude de lire ce genre de romans, je pense que je ne m'y ferais jamais. Je ne peux pas m’empêcher de me demander comment de telles horreurs ont bien pu exister ! Plus je lis moins je comprends..

Petite précision, Anna est un personnage fictif, synthèse de différents témoignages de nombreuses musiciennes déportées. En revanche, les autres personnages ont existé et les faits sont réels.

Le fait que l'autrice ai mêler la réalité et la fiction m'a plu.

J'ai lu ce roman presque d'une traite, même si j'avoue avoir eu besoin de faire une pause à un moment.

L'écriture est très parlante, j'ai totalement été immergé avec ses personnages et parfois, il est nécessaire de souffler.

Le pays où poussent les bouleaux est un excellent roman que je vous conseille, et note cinq étoiles.

Premier livre que je découvre de cette auteure. On part sur une série de meurtres où des femmes se font étrangler en plein Paris. Victoire qui est intervenue lors d’une agression n’a pas pu empêcher le coupable de tuer la victime. Elle prévient la police de manière anonyme et s’enfuit. C’est la sœur d’Adèle, une amie de Victoire qui travaille sur cette affaire de meurtres. Victoire va être coincée entre Adèle et une journaliste Ludovique avec qui elle a une relation. Les enquêteurs piétinent pour résoudre cette affaire.

Le personnage complexe de Victoire prend une place très importante dans ce roman et enlève un peu sa place à l’enquête. Un roman au style agréable et que je qualifierai de polar « classique ». Il faut attendre la fin du roman pour en découvrir l’identité du criminel, on soupçonne tout le monde et les personnages sont nombreux d’où un important suspense.

Quand l’opportunité m’a été donnée de découvrir ce récit, je n’ai pas hésité une seconde. Il faut dire que cette période historique reste celle qui éveille le plus mon intérêt, donc je suis toujours motivée à découvrir de nouveaux ouvrages. Cette fois-ci, l’autrice met en avant le vécu dans les camps de concentration de certaines musiciennes déportées. Nous allons donc découvrir comment certaines ont tenté de survivre du mieux qu’elles pouvaient.



Nous faisons la connaissance d’Anna, une jeune femme qui va être déportée après avoir été trahie par une personne. En compagnie de son père, elle va rejoindre un camp et être séparée de suite de lui qui va subir un sort bien funeste. C’est alors qu’elle va retrouver Alma, une jeune femme qu’elle avait déjà croisée. Cette dernière dirige un orchestre au sein du camp et va faire en sorte qu’Anna puisse le rejoindre.



Au fil des chapitres, différents personnages prennent la parole et nous plonge dans leur vie avant, pendant et après la guerre. Cela nous permet petit à petit de découvrir ce par quoi ils sont passés et ce qui les a conduits à faire certains choix, leur faisant emprunter un chemin ou un autre. C’est vraiment passionnant de découvrir tous ces éléments et j’ai été particulièrement marquée par ce qui se passe dans les camps.



L’autrice nous plonge dans ce quotidien bien sombre sans en faire trop, tout en nous faisant vivre de l’intérieur le quotidien de ces jeunes femmes. Nous nous attachons rapidement à elles, entre les flashbacks et leur vécu dans le camp. Même si nous savons ce qu’il advient de certaines dès le début, nous ne pouvons nous empêcher de craindre ce qui va arriver et les découvertes que nous allons faire au fil des chapitres.

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Ce roman est donc touchant et nous emmène à la rencontre de jeunes femmes au destin tragique qui tentent de survivre grâce à leur passion de la musique. C’est un ouvrage qui nous offre un bel hommage à ces femmes, ainsi qu’à la musique qui peut vraiment adoucir les mœurs. Donc si ce genre d’histoire peut vous intéresser, je ne peux que vous conseiller de découvrir ce roman au plus vite, car l’autrice nous propose un récit qui nous emporte et nous touche profondément.



En bref, j’ai passé un moment fort en émotions avec ce roman qui nous replonge dans une période sombre de notre histoire aux côtés de personnages très attachants.

Mendelssohn,



Schumann,



Mahler …



Ces noms vous évoquent forcément quelque chose. Grands compositeurs, mondialement connus, à peine prononcé leur nom que les notes dansent déjà sur la partition.



Ce n’est pourtant pas sous cet angle qu’Agnès Boucher a choisi de composer. Comme le dit l’adage « derrière chaque grand homme se cache une femme… »



L’auteure se sert ici de l’écriture pour mettre la lumière sur ces destinées cachées, bridées, mais non moins talentueuses de Fanny, Clara, Alma, et de toutes celles qui furent sœurs, épouses de personnages célèbres et qui durent, d’être femme, en devenir l’ombre…



A travers leurs différentes personnalités, on décèle la reconnaissance, parfois la résignation ou l’humilité, mais surtout et toujours l’amour. De l’art …



Ce récit, agrémenté de nombreux échanges épistolaires et références, dépeint vraiment l’univers musical mais aussi la condition de la femme, la lutte face aux préjugés et le combat subtil que durent mener ses compagnes, tiraillées entre l’amour de la musique et leurs conditions de vie.
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...Anna Eerlijk , rescapée de l'enfer de Birkenau, vient de rencontrer Arnold Rosé, le père d'Alma, la cheffe de l'orchestre de femmes du camp d'Auschwitz, dont elle faisait elle-même partie. Elle lui a raconté l'indicible, un récit effroyable mais nécessaire pour ce vieux musicien autrichien douloureusement affecté par la disparition de sa fille...



Agnès Boucher nous plonge dans l'univers concentrationnaire nazi. Si Anna est un personnage fictif, Alma et son père, tous deux violonistes et chefs d'orchestre, ont réellement existé et leur histoire est authentique. L'auteure reconstitue le quotidien de ses trois personnages, menacés, traqués, dénoncés, partagés entre sidération et colère dans l'horreur d'une guerre qu'ils ne comprennent pas.



Comment décrire le chaos, la barbarie générés par une politique génocidaire programmée ? Avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir, l'antisémitisme devient l'idéologie du régime allemand et l'étoile jaune, le symbole de cette discrimination. Outre les Juifs, les Roms, les homosexuels, les personnes handicapées subissent aussi une exclusion économique et sociale, puis les nazis commencent les rafles et les déportations. Pour Anna et Alma, ce sera la déportation dans le camp d'extermination Birkenau.



Agnès Boucher porte un regard sensible et lucide sur ses personnages saisissant sur le vif leur comportement, leurs pensées, leurs émotions et tous les efforts qu'ils font pour survivre et préserver leur humanité.

Le retour à la normalité sera long et difficile pour les rescapés qui, comme Anna, reviendront de l'enfer. Une partie de leur être est restée à Auschwitz. Comment ne pas se sentir coupable d'être encore en vie alors que tant d'autres ont disparu ?



Comme un fil conducteur, l'auteure met en lumière la passion commune des trois violonistes, la musique : au coeur de leur existence, la musique qui émeut, transcende et sauve.



Un livre témoignage marquant qui nous bouleverse, mais aussi un travail de mémoire et de transmission pour ne jamais oublier.



Je remercie Simplement Pro, les Éditions Hélène Jacob et Agnès Boucher pour la lecture de ce roman.

Ce roman est le quatrième polar de l'auteure Agnès Boucher.



Le commissaire Tahar Agnelli doit enquêter sur plusieurs meurtres en Normandie. C'est un super flic envoyé par le premier ministre en personne sur le lieux du crime. Sa vie personnelle est une plutôt chaotique. 



Au début, Nadine Pelletier, 44 ans, généticienne est retrouvée assassinée d'une balle dans la tête à Languivelle.



Son ancien compagnon Laurent Blain, est aussi en Normandie pour peindre. Il se consacre à sa prochaine exposition et devient le premier suspect. Laurent sera bien plus touchée par cette disparition qu'il ne l'aurait cru...  



Auparavant Nadine vivait aux Etat-Unis avec son compagnon Paul Adler, elle était revenue en France pour se rendre sur la tombe d'une de ses amies, comme quoi le destin ne tient qu'à un fil. 



L'enquête de police va être corsée menée un commissaire au caractère bien trempé qui n'ira pas au bout de ses surprises avec la découverte d'autres victimes.



C'est une histoire lugubre, angoissante et mêlée à une très grande dose de suspense, les personnages sont très réalistes et l'auteure nous tient continuellement en haleine. A conseiller vivement pour les amateurs de polar !
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Méfiez-vous des contrefaçons est un roman policier d'une facture classique. Ses personnages et son intrigue ont suscité en moi une tenace impression de déjà-vu et des réticences malgré une lecture sympathique à condition de dépasser ce sentiment. Rarement j'ai autant éprouvé la certitude de ne pas entrer dans un univers.
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Qui aujourd’hui connaîtrait Alma Schindler si elle n’était devenue Madame Gustav Mahler ? Certains l’ont dit victime de l’intransigeance obsessionnelle de son premier époux, d’autres infernale prédatrice. Elle-même pense très tôt que toute femme digne de son sexe doit être avant tout une séductrice. Klimt, puis Zemlinsky, Mahler, Kokoschka, Gropius ou Werfel tombent à ses pieds. Tous seraient devenus ce qu’ils sont aujourd’hui sans elle. Elle le devina intuitivement en construisant dès la mort du compositeur le mythe de la veuve Mahler, devenant par la suite veuve des quat’zarts pour ses détracteurs.



Alma Schindler voulait marquer la postérité de son génie. Avec le temps et les témoignages, le vernis s’est craquelé et laisse apparaitre une surprenante figure d’hystérique, de celle que Freud aurait pu analyser dans cette société viennoise, moribonde et névrosée, surannée et machiste.



Alma Schindler et Gustav Mahler ont été mariés dix ans. C’est cette décennie que raconte ce récit, dévoilant la lente éclosion d’une femme ambitieuse et talentueuse, qui détruisit les hommes qui l’aimèrent par rancœur inconsciente de ne pas posséder leur génie.

Comment fait-on pour vivre et se réaliser aux côtés d’un homme d’exception, quand on est femme et dotée de talents évidents, confinant parfois au génie ? Comment parvient à exister ? Quelles stratégies établit-on ? Devient-on victime, ou au contraire se bat-on contre vents et marées pour se trouver, en dépit de la morale, des préjugés, de la religion et du conformisme masculin ?

Fanny Mendelssohn-Hensel, Clara Wieck-Schumann, Alma Schindler-Mahler, ont eu, chacune à sa manière, à lutter pour qu’aujourd‘hui on se souvienne d’elles autrement que comme « sœur de » ou « femme de ». D’autres qu’elles connurent les mêmes luttes, dans bien des domaines artistiques, scientifiques et intellectuels.

L’objet de ce livre est de mettre en perspective trois portraits de vie, trois destinées féminines hors du commun. À la lumière du XXIème siècle, où tant de progrès restent à réaliser pour parvenir à une juste parité entre les femmes et les hommes, revisiter leurs parcours nous a paru riche d’enseignement.

Nous retrouvons dans cet épisode Le commissaire Agnelli, au coeur du Cotentin, qui va devoir faire copain-copain avec la gendarmerie. Il est appelé de toute urgence sur demande du ministre de l’intérieur lui-même, car on le sait être le meilleur.

Le corps d’un mort est retrouvé sur un rocher, et semble avoir été émasculé. Au cours de son enquête, les découvertes vont s’enchaîner et le commissaire va vite déchanter en découvrant d’autres corps.



Dans ce nouveau roman, on retrouve bien on retrouve bien le thème du thriller / enquête policières avec des passages assez sanglant, et c’est tout ce que j’aime. On retrouve aussi le commissaire tel qu’on le connaissait déjà un peu : un commissaire séducteur qui à connu plusieurs femmes mais dont il aimerais cacher les aventures, mais c’est mal connaitre Nottier.



On va vivre les joies et les haines des habitants, avec les éternelles histoires familiales avec les rancunes de chacun.



J’ai eu un vrai plaisir à lire ce lire, que j’ai presque plus aimé que le précédent (cul de sac). Je dois dire que c’est toujours un plaisir de lire un Roman de Agnès Boucher.



Notez dans vos Agenda la sortie est prévue la semaine prochaine.
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J’ai pris plaisir à lire ce recueil de nouvelles. Je lis régulièrement des nouvelles, dans des genres très différents. L’exercice n’est pas facile. Avec sa plume aiguisée et décalée, Agnès Boucher s’en sort haut la main et aborde les choses avec esprit. Ses nouvelles ont su me surprendre avec des chutes intéressantes.



Ici on explore large, il y en a pour tous les goûts et on appréciera chaque histoire différemment selon notre personnalité. L’auteure nous propose des situations banales qui prennent une tournure imprévue, qui dérapent. C’est drôle, étrange, déroutant, cynique, immoral…



Ça nous conduit tout droit à réfléchir sur ce qui nous entoure. Bienvenue dans un monde bizarre, le nôtre… A découvrir sans hésitation !

Voici donc douze nouvelles qui voyagent entre le normal et l’anormal, le bizarre voire le surnaturel. Ceux qui apprécient les recueils de nouvelles , ces récits qui par leur brièveté nous touchent, nous émeuvent ou nous amusent, vous allez ici trouver votre bonheur.

Dans ce recueil, on croise des femmes qui restent des obscurs objets de désirs ou qui affirment leur personnalité. Le sexe fort est parfois battu en brèche mais apparait aussi avec ses failles émouvantes.

Au fil des pages, on rencontre des filles pulpeuses, des mamies expéditives, des hommes qui surveillent, certains se promènent avec des revolvers d’autres en grosses cylindrées.

Le style de l’auteur est précis, l’écriture va droit au but, sa verve nous amuse. Il y a de la légèreté mais aussi de la gravité dans ces récits. Car même si les histoires voyagent entre le réel et l’irréel, Agnès Boucher sait chercher une vérité du bout de sa plume. On la suit avec plaisir dans les méandres de l’âme humaine . Elle sait nous conduire avec ses personnages dans des situations cocasses, dramatiques ou tragiques.

Sans problème, je pense que vous pouvez faire une petite place à ce recueil dans vos lectures.
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😊 A la découverte de 😊

Le pays où poussent les bouleaux de Agnès Boucher

Hélène Jacob Éditions



Anna est une survivante des camps mais elle a du mal à reprendre pied dans cette vie d’après-guerre. Pourtant elle doit continuer sa vie, pour tous ceux qui ne sont jamais revenus.

Alma est issue d’une famille de musiciens, fille du premier violon de Vienne, nièce de célèbre Gustav Mahler. Sa vie a été dédiée à la musique et à la maîtrise de cet art, c’est aussi ce qu’il a sauvera dans le camp de Birkenau.



Trois voix vont s’entrecroiser pour nous raconter cette histoire qui trouve son origine au cœur de la barbarie de la seconde guerre mondiale, dans un camps de concentration.

Anna, Alma et Arthur vont nous raconter leurs épreuves, leurs deuils, toutes ces atrocités vécues pendant cette sinistre période.

Grâce à la volonté des SS de créer un orchestre au sein du camp, des musiciennes vont survivre grâce à la musique, du moins le temps que cela distraira leurs bourreaux.

Un groupe de femmes qui s’estiment presque chanceuses de leur sort dans le camp comparé à celui des autres prisonnières. Elles échappaient aux travaux exténuants, aux heures d’appel, aux expérimentations médicales mais elles sont aussi en sursis. Elles savent bien qu’au moindre changement d’humeur des nazis, elles finiront elles aussi gazées, assassinées par balle ou même livrées aux crocs des chiens de gardiens.



Une histoire dramatique, malheureusement vraie, qui nous plonge dans l’enfer de la seconde guerre mondiale et des camps. Toutes ces familles qui ont été du jour au lendemain bannies, chassées, capturées, déportées, torturées et assassinées. Toute cette horreur digne du pire des livres d’horreur et qui est pourtant la réalité.

Et dans cette chasse à l’homme. Nul n’est épargné. Alma issue de la bourgeoisie viennoise et d’une illustre famille de musiciens comme la toute jeune Anna issue d’un foyer beaucoup plus modeste, nul n’est à l’abri des nazis.

Mais au milieu de toute cette horreur, des femmes ont réussi à survivre grâce à la musique et à la volonté d’Alma Rozé de profiter de cette opportunité pour elle et ses musiciennes. Une histoire que je ne connaissais pas, et que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.

L’auteure nous livre ces portraits avec beaucoup de douceur et de respect pour ces victimes de la barbarie.



📖 Retrouvez le livre par ici https://www.editionshj-store.com/products/le-pays-ou-poussent-les-bouleaux-agnes-boucher

Le commentaire de Carole :

Nous allons découvrir ce qu’Anna, Alma et Arnold ont vécu dans l’univers sombre de Birkenau. La musique est le lien principal qui les unit sans oublier l’horreur des camps de concentration. Les faits décrits sont réels, l'atrocité des actes est épouvantable. L’histoire se passe à Birkenau, le plus vaste complexe d’Auschwitz qui deviendra le centre d’assassinats des Juifs. C'est à cet endroit qu'Anna va connaître, Alma. Elle nous raconte leurs calvaires quotidiens, les sinistres et les tourments qu'elles vivent heure après heure. Difficile de croire que le fait d’être Juive amène à endurer de telles tortures. Être traité comme du bétail pour des êtres humains est impensable, c’est pourtant ce qu’elles ont vécu. Alma est la fille d’Arnold, un grand musicien qui a fondé un quatuor avec son frère Eduard en 1882. Comme son père, elle est violoniste et chef d’orchestre. Sa connaissance supérieure pour son art lui sauve la vie chaque jour. Son côté perfectionniste fait d’elle une femme stricte et exigeante. C’est d’ailleurs dans le camp de concentration qu’elle va initier les femmes à la musique pour prolonger leur existence. Il y aura un avant Birkenau et un après. Se réapproprier son destin là où elles l'ont quitté est un défi de taille. Anna est consciente qu'en racontant cette histoire, les gens vont être surpris et incrédule. La pitié et la bienveillance se verront dans leur regard. Bien que cette histoire se passe fin des années 1800, il subsiste encore de l'aversion antisémite. Le monde parfait n'existe pas, mais il serait tellement plus agréable si la beauté et l’art soient supérieurs à la perversité humaine. Ce roman nous apporte des émotions à plusieurs niveaux, il est difficile de le lâcher. L’auteure adoucit l’horreur que subissent les gens par le charme que la musique procure, un défi relevé en tout point. Un livre que je recommande, âme sensible s'abstenir.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..

J'ai pu découvrir ce nouveau roman d'Agnès Boucher en avant première mais le temps m'a manqué dans le rendu de mon avis.



Peut être aussi ai-je tardé car je suis désolée mais je n'ai pas aimé cette histoire.



Mon avis sera bref car je n 'arrive pas vraiment à exprimer ce qui m'a déplu dans ce roman, mais toujours est-il que je me suis terriblement ennuyée en lisant cette histoire.



Je n'ai ressenti aucune émotion dans cette lecture, tout était trop lent, long, confus.



Je tournais les pages espérant toujours en un démarrage de cette histoire qui aurait enfin donné du rythme à ce roman mais rien n'est venu et c'est avec beaucoup d'ennui que j'ai refermé ce livre.



Par contre j'aime beaucoup le personnage de Tahar Agnelli que j'avais eu le plaisir de découvrir dans d'autres romans de l'auteure mais même son charisme n'a pas suffit à me faire apprécier ma lecture.



Je suis vraiment désolée pour cet avis bien négatif mais ceci ne reflète que mon propre sentiment.



Je sais que ce roman plaira surement à d'autres personnes.
Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..

Agnès Boucher écrit comme Michel Bussi – et c'est un compliment – elle pose son décor, elle prend le temps de construire ses personnages, elle mène son intrigue assez lentement sans que cela soit frustrant, tout est savamment bien dosé.

Les personnages m'ont plu, leur ambiguïté aussi, je les ai trouvés riches et singuliers, et donc attachants.

Je n'ai pas l'habitude de lire de polar, ce n'est pas mon genre de prédilection, ceci dit, je suis toujours fascinée par la façon dont les auteurs parviennent à nous surprendre et là, j'ai été surprise. On ne s'attend pas à ce dénouement et c'est bon !



Agnès Boucher use d'un style efficace et de qualité. le vocabulaire est riche et soigné. Elle n'hésite pas non plus, parfois, à lancer quelques traits assez frappants : « Ce siècle fou de jeunisme a beau prétendre le contraire,chacun ira pourrir sous terre, lifté ou pas. »



« Je hais la paix, elle ressemble trop à la mort. »



« Les gens adorent sortir des horreurs sur les autres. Ça évite qu'on en dise trop sur leur propre compte. »

Une lecture bien agréable à découvrir en cette période estivale !