Critiques de Agnès Marot (357)
Je tiens à remercier Babelio ainsi que la maison d'éditions, puisque j'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique spéciale.
Mais quelle petite douceur! Sans aucun mauvais jeu de mot (bien au contraire, c'est un très bon jeu de mot) je pense que ce livre peut être la madeleine de Proust de beaucoup de jeunes (ou moins jeunes d'ailleurs) qui débutent la lecture. Je ne lis absolument pas de jeunesse voir très jeunesse, je ne connais cette autrice qu'avec ces écrits YA, donc je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre puisque je trouve que la plume de l'auteur change en fonction du genre du bouquin (ou du moins, les auteurs que je lis et connait bien) et très franchement ? Je ne suis tellement pas déçue, bien au contraire !
Nous y retrouvons des personnages haut en couleurs, attachants, drôles, parfois un peu pénibles (on leur pardonne très vite) et j'ai hâte de les retrouver dans un prochain tome!
Les descriptions de l'environnement dans lequel évolue nos personnages sont très détaillées, et c'est ce qui fait le charme de l'histoire. Je suis la première à ne pas supporter les longues descriptions, avec des tonnes de détails mais dans ce cas-ci on a BESOIN des détails pour rêver, pour s'échapper. Je ne me suis pas senti ennuyée par les descriptions, à aucun moment dans le livre.
C'est un livre qui se dévore... et qui peut aussi vous donner envie de dévorer des tas de sucreries! C'est précisé sur la quatrième de couverture, donc aucun spoiler, mais ce livre est centré sur la nourriture, plus particulièrement le sucré, et c'est aussi truffé de références à l'enfance, je trouve. Pas mal de moments m'ont rappelé la mienne, et c'était un petit cocon fort agréable.
Les illustrations sont tout simplement sublimes, je suis tombée amoureuse du coup de crayon de l'artiste, et il n'y en a ni trop ni pas assez dans ce premier tome, on ne reste pas sur notre faim, et on ne se sent pas non plus submergé par trop de dessins, c'est très bien dosé!
En bref, c'est un livre à lire DE SUITE pour vous échapper de la réalité, il fera rêver petits et grands, je n'en doute absolument pas. Je n'avais pas entendu parler de ce livre, et je pense que malgré sa couverture très jolie, je ne me serais jamais arrêté en librairie parce que c'est un jeunesse, et je serais passé à côté d'une petite pépite sucrée, un moment hors du temps, tout doux, dont j'avais fortement besoin. J'ai comme l'impression d'être entrée dans la boulangerie du bonheur dès lors où j'ai ouvert ce livre, je l'ai quitté à la fin de l'histoire, mais j'ai hâte de lire le second tome pour y plonger à nouveau et rendre visite à Mila ainsi qu'à Bulle.
PS : Bulle m'a fait pensé à krokmou tout au long de l'histoire, je me devais de le dire, mon petit coeur de fan de dragon était ravi!
Mais quelle petite douceur! Sans aucun mauvais jeu de mot (bien au contraire, c'est un très bon jeu de mot) je pense que ce livre peut être la madeleine de Proust de beaucoup de jeunes (ou moins jeunes d'ailleurs) qui débutent la lecture. Je ne lis absolument pas de jeunesse voir très jeunesse, je ne connais cette autrice qu'avec ces écrits YA, donc je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre puisque je trouve que la plume de l'auteur change en fonction du genre du bouquin (ou du moins, les auteurs que je lis et connait bien) et très franchement ? Je ne suis tellement pas déçue, bien au contraire !
Nous y retrouvons des personnages haut en couleurs, attachants, drôles, parfois un peu pénibles (on leur pardonne très vite) et j'ai hâte de les retrouver dans un prochain tome!
Les descriptions de l'environnement dans lequel évolue nos personnages sont très détaillées, et c'est ce qui fait le charme de l'histoire. Je suis la première à ne pas supporter les longues descriptions, avec des tonnes de détails mais dans ce cas-ci on a BESOIN des détails pour rêver, pour s'échapper. Je ne me suis pas senti ennuyée par les descriptions, à aucun moment dans le livre.
C'est un livre qui se dévore... et qui peut aussi vous donner envie de dévorer des tas de sucreries! C'est précisé sur la quatrième de couverture, donc aucun spoiler, mais ce livre est centré sur la nourriture, plus particulièrement le sucré, et c'est aussi truffé de références à l'enfance, je trouve. Pas mal de moments m'ont rappelé la mienne, et c'était un petit cocon fort agréable.
Les illustrations sont tout simplement sublimes, je suis tombée amoureuse du coup de crayon de l'artiste, et il n'y en a ni trop ni pas assez dans ce premier tome, on ne reste pas sur notre faim, et on ne se sent pas non plus submergé par trop de dessins, c'est très bien dosé!
En bref, c'est un livre à lire DE SUITE pour vous échapper de la réalité, il fera rêver petits et grands, je n'en doute absolument pas. Je n'avais pas entendu parler de ce livre, et je pense que malgré sa couverture très jolie, je ne me serais jamais arrêté en librairie parce que c'est un jeunesse, et je serais passé à côté d'une petite pépite sucrée, un moment hors du temps, tout doux, dont j'avais fortement besoin. J'ai comme l'impression d'être entrée dans la boulangerie du bonheur dès lors où j'ai ouvert ce livre, je l'ai quitté à la fin de l'histoire, mais j'ai hâte de lire le second tome pour y plonger à nouveau et rendre visite à Mila ainsi qu'à Bulle.
PS : Bulle m'a fait pensé à krokmou tout au long de l'histoire, je me devais de le dire, mon petit coeur de fan de dragon était ravi!
Prenez un voyage initiatique, ajoutez-y une amitié à toute épreuve, placez le tout dans un monde fait de sucreries et vous aurez la recette des Succulentes aventures de Mila et Bulle. J’ai beaucoup aimé ma lecture de ce roman, les péripéties rencontrées par les personnages, le fait que leur quête personnelle se transforme en quelque chose de bien plus grand et que les rencontres faites lors de ce voyage changent les personnages.
J’ai apprécié la relation qu’a Mila avec ses parents, qui n’est ni rose ni noir mais évolue au fil du temps. La vision que l’on a en tant qu’adulte de ce roman permet, à mon sens, une double lecture que j’ai particulièrement aimée. Je vous recommande chaudement cette lecture qui me reste en tête et me donne déjà envie de m’y replonger.
Lien : https://www.instagram.com/le..
J’ai apprécié la relation qu’a Mila avec ses parents, qui n’est ni rose ni noir mais évolue au fil du temps. La vision que l’on a en tant qu’adulte de ce roman permet, à mon sens, une double lecture que j’ai particulièrement aimée. Je vous recommande chaudement cette lecture qui me reste en tête et me donne déjà envie de m’y replonger.
Lien : https://www.instagram.com/le..
Mila aimerait redonner le sourire à ses parents. Leur boulangerie ne vend pas suffisamment de pâtisseries et ça les affecte beaucoup. Leur fille décide alors de partir à l'aventure avec son compagnon Bulle pour aller chercher des pétales de la Fleur de Sucre, qui donne ce petit goût de bonheur aux gâteaux. Direction le désert de sucre !
On suit cette petite héroïne qui aimerait que tout s'arrange pour sa famille mais il se pourrait que sa petite mission soit encore plus importante ! Sans la Fleur de Sucre, tout est plus terne et sans saveur pour ce monde. C'est donc bien agréable d'avoir un personnage aussi déterminé à trouver une solution pour que le monde soit moins triste. Au programme de ce premier tome : entraide, amour et gourmandise !
On plonge ici dans un monde où tout semble comestible et l'univers en ressort aussi original que gourmand. L'autrice nous offre une délicieuse aventure aux côtés d'un duo tout rigolo, tout malicieux. Un régal assuré pour les enfants !
On suit cette petite héroïne qui aimerait que tout s'arrange pour sa famille mais il se pourrait que sa petite mission soit encore plus importante ! Sans la Fleur de Sucre, tout est plus terne et sans saveur pour ce monde. C'est donc bien agréable d'avoir un personnage aussi déterminé à trouver une solution pour que le monde soit moins triste. Au programme de ce premier tome : entraide, amour et gourmandise !
On plonge ici dans un monde où tout semble comestible et l'univers en ressort aussi original que gourmand. L'autrice nous offre une délicieuse aventure aux côtés d'un duo tout rigolo, tout malicieux. Un régal assuré pour les enfants !
Une couverture qui attire le regard et une héroïne drôle et attachante. Bienvenue dans le monde de Plume, une piratesse, qui vole... des ombres afin de se nourrir. Et quand vient la nuit, les ombres lui racontent des histoires qui la font voyager. C'est grâce à l'une d'entre elle qu'elle apprend qu'il existe un dragon qui a l'ombre la plus grande du monde. Plume part alors à sa recherche, accompagnée de ses amies. Plume est drôle mais aussi touchante car elle a perdu sa maman trop tôt. Les aventures sont variées, sans répit et nous rencontrons de nombreux animaux fantastiques (phénix, dragon, licorne...). Tout cela avec un style fluide et accessible et de jolies illustrations. A découvrir ! #Plumeetlombredudragon #NetGalleyFrance
Plume est une piratesse pas comme les autres. Elle n'a pas de bateau, ni de trésor. Son métier : "emprunter" les ombres des autres et les revendre au marché noir. Elle en garde quelques unes pour lui tenir compagnie et l'aider au quotidien. Mais un jour, elle entend parler d'une ombre très rare...
***
Quelle énergie ! Quelle lecture pétillante ! On part à l'aventure avec Plume, la jeune piratesse, dont la mère a disparu. Le rythme est fluide, c'est drôle, piquant, et - bonus ultime ! il y a un dragon bougon (et une licorne, et un phénix ! ).
On suit le point de vue de Plume, une petite fille intrépide, au langage familier et vivant, qui n'a pas la langue dans sa poche. Une jeune piratesse avide d'aventure et de frissons, mais aussi extrêmement seule depuis la disparition de sa mère : elle n'a pas d'ami.e.s à l'exception de ses "ombres" qu'elle a "capturées". Une petite fille un peu sauvage, qui cache un très grand cœur.
Plume et l'ombre du dragon, c'est un beau récit initiatique, mais aussi une belle histoire d'amitié, de résilience, d'ouverture aux autres. Si le ton était joyeux au début, l'histoire prend ensuite de la profondeur, avec ce deuil difficile à vivre, cet abandon que la jeune fille a vécu. On ne peut que s'émouvoir devant son histoire. Sans trop en dire, la fin est réussie, et amène une belle touche d'espoir !
En bref, un très chouette roman jeunesse, que je recommande !
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Quelle énergie ! Quelle lecture pétillante ! On part à l'aventure avec Plume, la jeune piratesse, dont la mère a disparu. Le rythme est fluide, c'est drôle, piquant, et - bonus ultime ! il y a un dragon bougon (et une licorne, et un phénix ! ).
On suit le point de vue de Plume, une petite fille intrépide, au langage familier et vivant, qui n'a pas la langue dans sa poche. Une jeune piratesse avide d'aventure et de frissons, mais aussi extrêmement seule depuis la disparition de sa mère : elle n'a pas d'ami.e.s à l'exception de ses "ombres" qu'elle a "capturées". Une petite fille un peu sauvage, qui cache un très grand cœur.
Plume et l'ombre du dragon, c'est un beau récit initiatique, mais aussi une belle histoire d'amitié, de résilience, d'ouverture aux autres. Si le ton était joyeux au début, l'histoire prend ensuite de la profondeur, avec ce deuil difficile à vivre, cet abandon que la jeune fille a vécu. On ne peut que s'émouvoir devant son histoire. Sans trop en dire, la fin est réussie, et amène une belle touche d'espoir !
En bref, un très chouette roman jeunesse, que je recommande !
Incontournable Novembre 2022
Agréablement surprise par la richesse de ce roman relativement court, "Plume et l'Ombre du dragon" propose une héroïne remarquable, mais également une ode au deuil lié à la disparition d'un parent et de l'importance des histoires.
Plume est une piratesse d'ombres, ce qui fait d'elle une chapardeuse professionnelle. La jeune fille a la capacité de voir et de convaincre les ombres de quitter leur maître, qu'elle peut ensuite vendre au marché noir contre un peu de nourriture. En réalité, elle ne le fait pas souvent, car elle garde avec elle un nombre appréciable d'ombres de toute sorte, avec qui elle partage sa grotte. Chaque nouveau membre partage avec eux son Histoire. Voilà qu'en libérant l'ombre d'une licorne peureuse, Plume découvre par son ombre, Bucéphale de son nouveau nom, qu'un ultime dragon existe encore. Que d'histoires elle doit connaître cette ombre! L'audacieuse et intrépide piratesse s'embraque donc pour une aventure, en quête de cette ombre.
La critique va contenir des divulgâches - et des ombres sympathiques.
Déjà, quelle idée charmante que d'avoir imaginé une voleuse d'ombre telle que Plume. Son tempérament frondeur, son culot et sa détermination me rappelle le personnage désormais célèbre de Lyra Ballecroix, de la Croisée des mondes. Je trouve de plus en plus de ces héroïnes charismatiques, culottées et courageuses dans la littérature jeunesse. Juste ce mot-ci, il y a eu "Une vie pour Matzi", "Ilona Melville et les zéros de l'histoire", ainsi que "Bande à part". Bref! Je me réjouis de voir ces héroïnes que rien n'arrête et qui ont une impertinence délicieuse. Plume a néanmoins une belle empathie, qui lui confère ce charme attachant auxquels semblent sensibles les ombres. Il s'agit davantage d'une relation de famille qu'une relation de maître-domestique qui caractérise la relation de Plume avec ses ombres. Alors qu,elle devait vendre Bucéphale au marché noir, elle y renonce, quand elle voit à quel point Bucéphal lui est reconnaissant de s'être fait libéré.
Dans cet univers Fantasy aux inclinaisons de Merveilleux, de Contes et de Folklore, les Ombres sont les doubles de chaque entité vivante. Ils sont coincés sous leurs pattes et ne possède pas de noms. C'est donc toujours étonnés d'avoir été "vus" qu les ombres de Plume la rencontre. Ils se donnent alors un prénom et raconte leur histoire. Nous avons tout un tas d'origines: une belette, une licorne, un poisson volant, une reine sans royaume, un tricératops à trois tête, un renard à neuf queues, un loup déguisé en grand-mère, un serpent-liane narcoleptique, etc. Plume peut percevoir leur texture et ils disparaissent dans un environnement trop sombre. Ils voyagent généralement dans la sacoche de Plume.
J'aime beaucoup qu'on malmène le stéréotype de la licorne idéale, ici petite, mollassonne, froussarde et pas franchement magnifique.
Plume a perdu sa mère, mais elle entretient l'idée qu'elle l'a abandonnée pour vivre des aventures de piratesse. Cependant, on comprendra vers la fin qu'il n,en est rien. Cette maman aimait sa fille, elle ne l,aurait pas abandonnée. La réalité est qu'elle a souhaité sauver le dernier dragon, qui mourrait littéralement d'ennuis, plongé dans un état catatonique. Hélas, ce dernier n'aurait pas supporter de perdre son unique lien social et l'a dévorée et dépossédée se son ombre, pour qu'elle lui tienne compagnie.
Le thème de la solitude est donc central. Plume craint d'être seule au monde, au point de faire du déni quand à la véritable disparition de sa mère. Elle comble ainsi son vide affectif avec les ombres, même si une amitié sincère semble caractériser les liens entre elles. Le dragon est dans une situation différente, mais teintée du même sentiment. Dernier de son espèce, porteur de milliers d'histoires, il vit la malédiction d'être une créature quasi immortelle, alors que s'enchainent les vies des autres êtres vivants. Paradoxe amusant, il est en froid avec son ombre, qui aspire à plus de liberté. La seule réelle entité qui pourrait meubler sa vie sociale est aussi la seule dont il ne peut rien tirer, hormis des morsures aux fesses.
Le dragon a aussi deux défauts majeurs: il ne fait pas confiance et se montre têtu. Deux tares importantes en relation, peut importe la nature de cette relation. C'est ce qui l'a d'ailleurs ramené à la case départ quand il a dévoré la mère de Plume. Cette dernière lui en veut d'ailleurs beaucoup, de l'avoir dépossédé de sa mère. Pourtant, Plume va trouver la force de lui pardonner, alors à deux doigts de lui voler son ombre. La jeune fille comprend que la solitude peut rendre fou. Elle donne cependant le choix à l'Ombre du dragon de rester avec lui ou pas, car c'est elle qui en a payé les frais en demeurant toujours confinée dans l'ombre, incapable de sortir.
Ultimement, Plume propose son amitié au dragon esseulé, elle même en ayant besoin. la différence est que plume a su se bâtir des amitiés, alors que le dragon l'impose. C'est ce qui différencie une relation saine d'une relation malsaine, d'ailleurs. L'amitié, c'est comme l'amour, ça ne s'impose pas, ça se partage.
Petit focus sur le texte: Plume est désopilante par moment. Elle y a de se commentaire pas toujours très délicats ni polis, déteste l'inaction et possède un sens aiguisé de la justice. Elle gagnera à être connu du dragon, mais également d'un phénix. C'est une jeune fille vraiment fière et orgueilleuse, qui cherche toujours à garder la face, même devant une mort imminente. Ça c'est pas banal, quand même. C'est également la narratrice.
La dernière partie du roman, où Plume rencontre le dragon et l'ombre de sa mère, est particulièrement poétique, c'était inattendu ça aussi. C'est le passage où Plume démontre qu'elle a grandit, qu'elle a évoluer et qu'elle fait le choix de passer à autre chose, de passer l’ultime étape de son deuil: l’acceptation.
Enfin, je remarque que la couverture est fabuleuse. le graphisme me rappelle la BD "Bergères guerrières", dont l’héroïne aussi en a dedans!
Un super petit roman dont l'action n'empêche pas une certaine profondeur et je met au défis les jeunes garçons ne pas tomber sous le charme de cette piratesse effrontée et débrouillarde. J'aime bien que cette histoire tienne en un livre, surtout pour mes jeunes lecteurs, en librairie, qui préfèrent les tomes uniques ou pour qui la lecture est occasionnelle, plutôt qu'assidue.
Une petite pépite!
Pour un lectorat du second cycle primaire, 8-9 ans.
Agréablement surprise par la richesse de ce roman relativement court, "Plume et l'Ombre du dragon" propose une héroïne remarquable, mais également une ode au deuil lié à la disparition d'un parent et de l'importance des histoires.
Plume est une piratesse d'ombres, ce qui fait d'elle une chapardeuse professionnelle. La jeune fille a la capacité de voir et de convaincre les ombres de quitter leur maître, qu'elle peut ensuite vendre au marché noir contre un peu de nourriture. En réalité, elle ne le fait pas souvent, car elle garde avec elle un nombre appréciable d'ombres de toute sorte, avec qui elle partage sa grotte. Chaque nouveau membre partage avec eux son Histoire. Voilà qu'en libérant l'ombre d'une licorne peureuse, Plume découvre par son ombre, Bucéphale de son nouveau nom, qu'un ultime dragon existe encore. Que d'histoires elle doit connaître cette ombre! L'audacieuse et intrépide piratesse s'embraque donc pour une aventure, en quête de cette ombre.
La critique va contenir des divulgâches - et des ombres sympathiques.
Déjà, quelle idée charmante que d'avoir imaginé une voleuse d'ombre telle que Plume. Son tempérament frondeur, son culot et sa détermination me rappelle le personnage désormais célèbre de Lyra Ballecroix, de la Croisée des mondes. Je trouve de plus en plus de ces héroïnes charismatiques, culottées et courageuses dans la littérature jeunesse. Juste ce mot-ci, il y a eu "Une vie pour Matzi", "Ilona Melville et les zéros de l'histoire", ainsi que "Bande à part". Bref! Je me réjouis de voir ces héroïnes que rien n'arrête et qui ont une impertinence délicieuse. Plume a néanmoins une belle empathie, qui lui confère ce charme attachant auxquels semblent sensibles les ombres. Il s'agit davantage d'une relation de famille qu'une relation de maître-domestique qui caractérise la relation de Plume avec ses ombres. Alors qu,elle devait vendre Bucéphale au marché noir, elle y renonce, quand elle voit à quel point Bucéphal lui est reconnaissant de s'être fait libéré.
Dans cet univers Fantasy aux inclinaisons de Merveilleux, de Contes et de Folklore, les Ombres sont les doubles de chaque entité vivante. Ils sont coincés sous leurs pattes et ne possède pas de noms. C'est donc toujours étonnés d'avoir été "vus" qu les ombres de Plume la rencontre. Ils se donnent alors un prénom et raconte leur histoire. Nous avons tout un tas d'origines: une belette, une licorne, un poisson volant, une reine sans royaume, un tricératops à trois tête, un renard à neuf queues, un loup déguisé en grand-mère, un serpent-liane narcoleptique, etc. Plume peut percevoir leur texture et ils disparaissent dans un environnement trop sombre. Ils voyagent généralement dans la sacoche de Plume.
J'aime beaucoup qu'on malmène le stéréotype de la licorne idéale, ici petite, mollassonne, froussarde et pas franchement magnifique.
Plume a perdu sa mère, mais elle entretient l'idée qu'elle l'a abandonnée pour vivre des aventures de piratesse. Cependant, on comprendra vers la fin qu'il n,en est rien. Cette maman aimait sa fille, elle ne l,aurait pas abandonnée. La réalité est qu'elle a souhaité sauver le dernier dragon, qui mourrait littéralement d'ennuis, plongé dans un état catatonique. Hélas, ce dernier n'aurait pas supporter de perdre son unique lien social et l'a dévorée et dépossédée se son ombre, pour qu'elle lui tienne compagnie.
Le thème de la solitude est donc central. Plume craint d'être seule au monde, au point de faire du déni quand à la véritable disparition de sa mère. Elle comble ainsi son vide affectif avec les ombres, même si une amitié sincère semble caractériser les liens entre elles. Le dragon est dans une situation différente, mais teintée du même sentiment. Dernier de son espèce, porteur de milliers d'histoires, il vit la malédiction d'être une créature quasi immortelle, alors que s'enchainent les vies des autres êtres vivants. Paradoxe amusant, il est en froid avec son ombre, qui aspire à plus de liberté. La seule réelle entité qui pourrait meubler sa vie sociale est aussi la seule dont il ne peut rien tirer, hormis des morsures aux fesses.
Le dragon a aussi deux défauts majeurs: il ne fait pas confiance et se montre têtu. Deux tares importantes en relation, peut importe la nature de cette relation. C'est ce qui l'a d'ailleurs ramené à la case départ quand il a dévoré la mère de Plume. Cette dernière lui en veut d'ailleurs beaucoup, de l'avoir dépossédé de sa mère. Pourtant, Plume va trouver la force de lui pardonner, alors à deux doigts de lui voler son ombre. La jeune fille comprend que la solitude peut rendre fou. Elle donne cependant le choix à l'Ombre du dragon de rester avec lui ou pas, car c'est elle qui en a payé les frais en demeurant toujours confinée dans l'ombre, incapable de sortir.
Ultimement, Plume propose son amitié au dragon esseulé, elle même en ayant besoin. la différence est que plume a su se bâtir des amitiés, alors que le dragon l'impose. C'est ce qui différencie une relation saine d'une relation malsaine, d'ailleurs. L'amitié, c'est comme l'amour, ça ne s'impose pas, ça se partage.
Petit focus sur le texte: Plume est désopilante par moment. Elle y a de se commentaire pas toujours très délicats ni polis, déteste l'inaction et possède un sens aiguisé de la justice. Elle gagnera à être connu du dragon, mais également d'un phénix. C'est une jeune fille vraiment fière et orgueilleuse, qui cherche toujours à garder la face, même devant une mort imminente. Ça c'est pas banal, quand même. C'est également la narratrice.
La dernière partie du roman, où Plume rencontre le dragon et l'ombre de sa mère, est particulièrement poétique, c'était inattendu ça aussi. C'est le passage où Plume démontre qu'elle a grandit, qu'elle a évoluer et qu'elle fait le choix de passer à autre chose, de passer l’ultime étape de son deuil: l’acceptation.
Enfin, je remarque que la couverture est fabuleuse. le graphisme me rappelle la BD "Bergères guerrières", dont l’héroïne aussi en a dedans!
Un super petit roman dont l'action n'empêche pas une certaine profondeur et je met au défis les jeunes garçons ne pas tomber sous le charme de cette piratesse effrontée et débrouillarde. J'aime bien que cette histoire tienne en un livre, surtout pour mes jeunes lecteurs, en librairie, qui préfèrent les tomes uniques ou pour qui la lecture est occasionnelle, plutôt qu'assidue.
Une petite pépite!
Pour un lectorat du second cycle primaire, 8-9 ans.
Avouez que la couverture et le résumé de ce roman ont tout pour plaire, je ne pouvais donc que craquer et j’ai bien fait car j’ai passé un bon moment.
On va donc directement faire la connaissance de Plume, une piratesse qui se sent seule sans sa maman et qui va capturer les ombres pour les revendre pour pouvoir vivre. Mais très vite, les ombres deviennent ses amis et Plume s’intéresse à leur histoire.
J’ai été très touchée par Plume et j’ai aimé faire la connaissance des différentes ombres qu’elle va rencontrer. On va suivre l’évolution de la jeune fille, elle va nous entraîner dans des aventures qui raviront petits et grands.
Il y a un côté assez décalé, mais aussi un côté plein de bon sentiments dans cette histoire. On va passer par un tas d’émotions et on va suivre les réflexions de notre héroïne et on va se réjouir de sa rencontre avec le dragon qui va changer sa façon de voir les choses.
Lien : https://geek-o-polis.com/202..
On va donc directement faire la connaissance de Plume, une piratesse qui se sent seule sans sa maman et qui va capturer les ombres pour les revendre pour pouvoir vivre. Mais très vite, les ombres deviennent ses amis et Plume s’intéresse à leur histoire.
J’ai été très touchée par Plume et j’ai aimé faire la connaissance des différentes ombres qu’elle va rencontrer. On va suivre l’évolution de la jeune fille, elle va nous entraîner dans des aventures qui raviront petits et grands.
Il y a un côté assez décalé, mais aussi un côté plein de bon sentiments dans cette histoire. On va passer par un tas d’émotions et on va suivre les réflexions de notre héroïne et on va se réjouir de sa rencontre avec le dragon qui va changer sa façon de voir les choses.
Lien : https://geek-o-polis.com/202..
Plume, l'héroïne de ce roman, est une jeune piratesse qui s'adresse directement au lecteur. Elle nous dit de but en blanc qu'elle a perdu sa mère et que pour survivre elle est pirate comme elle, sauf qu'il ne s'agit pas de piraterie classique mais de vol d'ombres. Justement après avoir récupéré une ombre de licorne donc elle n'arrive pas à se séparer elle décide de se lancer à la poursuite de celle du dernier dragon qui lui rapportera davantage. Elle a gardé comme cela un certain nombre d'ombres à ses côtés, car celles-ci sont devenues ses amies et sa seule compagnie.
L'héroïne est très vive et dégourdie. Elle essaie de paraître toujours courageuse et assurée même quand ça n'est pas le cas et de rester positive malgré la perte de sa maman qui a disparu brutalement.
Le style est dynamique et direct, très moderne même si l'histoire tient plus de l'univers du conte et du monde médiéval, d'où un décalage et donc aussi beaucoup d'humour. Il y a de nombreuses références à des contes ou des légendes et une forte présence de créatures fantastiques.
C'est une jolie histoire sur le deuil, le fait de grandir, les histoires et l'amitié. Malgré des thèmes un peu lourds le roman et le style sont pleins d'allant.
L'héroïne est très vive et dégourdie. Elle essaie de paraître toujours courageuse et assurée même quand ça n'est pas le cas et de rester positive malgré la perte de sa maman qui a disparu brutalement.
Le style est dynamique et direct, très moderne même si l'histoire tient plus de l'univers du conte et du monde médiéval, d'où un décalage et donc aussi beaucoup d'humour. Il y a de nombreuses références à des contes ou des légendes et une forte présence de créatures fantastiques.
C'est une jolie histoire sur le deuil, le fait de grandir, les histoires et l'amitié. Malgré des thèmes un peu lourds le roman et le style sont pleins d'allant.
Cette fois, je me suis laissée tenter par la couverture et le résumé de ce court roman jeunesse.
J’ai bien aimé ce personnage de Plume. Elle est très rigolote. Une piratesse dans un monde féérique.
L’histoire est bien sympa, assez drôle et émouvante à la fois. Un roman pour les plus jeunes qui auraient un peu peur des gros livres.
J’ai bien aimé ce personnage de Plume. Elle est très rigolote. Une piratesse dans un monde féérique.
L’histoire est bien sympa, assez drôle et émouvante à la fois. Un roman pour les plus jeunes qui auraient un peu peur des gros livres.
Tout d'abord, c'est la couverture qui m'a donné envie de foncer sur ce livre ! Puis bon, tout le monde sait désormais que j'ai du mal à résister aux dragons alors combiné à une piratesse, je ne pouvais qu'avoir envie de découvrir cet univers. De plus, cela faisait un moment que je voyais passer des romans d'Agnès Marot, ainsi celui-ci a été l'occasion de découvrir sa plume !
On fait donc la connaissance de Plume, une piratesse qui n'a rien à voir avec les bandits des mers comme on peut les imaginer. Non, sa spécialité à elle c'est le vol d'ombres. Elle subtilise les doubles de certains animaux, les libères ou les revends. Cela lui permet plusieurs choses : se nourrir, bien sûr, mais aussi avoir de la compagnie, mais surtout pouvoir écouter de nouvelle histoires. Car chaque ombre, une fois libérée peut enfin s'exprimer avec quelqu'un qui les entends et les comprends, l'occasion de raconter son périple et les choses vues !
On suit donc Plume, bien décidée à voler l'ombre d'une licorne pour assurer sa subsistance. Mais lorsque cette dernière fait son récit et évoque le dernier des dragons, l'intérêt de la piratesse se voit décuplé. Voler une ombre de dragon, ce serait un sacré challenge ! D'autant qu'il faut qu'elle se rende de l'autre côté du pont des mystères, endroit d'où sa mère n'est jamais revenue...
Vous l'aurez donc compris, l'univers est très original ! L'histoire des ombres, les divers animaux - réels ou mythologiques - sont un vrai plus dans ce court roman jeunesse. En plus, la jeune héroïne est pleine de peps et de répondant, ses répliques font sourire et nous entraîne dans ses (mes)aventures. Mais ce n'est pas la seule chose qui caractérise ce récit. En effet, l'émotion prend peu à peu le pas sur la découverte de l'univers pour nous prendre aux tripes. Des sujets forts sont évoqués comme le deuil, la solitude, l'empathie... et font de ce roman une histoire forte et poignante que nous vous recommandons les yeux fermés !
On fait donc la connaissance de Plume, une piratesse qui n'a rien à voir avec les bandits des mers comme on peut les imaginer. Non, sa spécialité à elle c'est le vol d'ombres. Elle subtilise les doubles de certains animaux, les libères ou les revends. Cela lui permet plusieurs choses : se nourrir, bien sûr, mais aussi avoir de la compagnie, mais surtout pouvoir écouter de nouvelle histoires. Car chaque ombre, une fois libérée peut enfin s'exprimer avec quelqu'un qui les entends et les comprends, l'occasion de raconter son périple et les choses vues !
On suit donc Plume, bien décidée à voler l'ombre d'une licorne pour assurer sa subsistance. Mais lorsque cette dernière fait son récit et évoque le dernier des dragons, l'intérêt de la piratesse se voit décuplé. Voler une ombre de dragon, ce serait un sacré challenge ! D'autant qu'il faut qu'elle se rende de l'autre côté du pont des mystères, endroit d'où sa mère n'est jamais revenue...
Vous l'aurez donc compris, l'univers est très original ! L'histoire des ombres, les divers animaux - réels ou mythologiques - sont un vrai plus dans ce court roman jeunesse. En plus, la jeune héroïne est pleine de peps et de répondant, ses répliques font sourire et nous entraîne dans ses (mes)aventures. Mais ce n'est pas la seule chose qui caractérise ce récit. En effet, l'émotion prend peu à peu le pas sur la découverte de l'univers pour nous prendre aux tripes. Des sujets forts sont évoqués comme le deuil, la solitude, l'empathie... et font de ce roman une histoire forte et poignante que nous vous recommandons les yeux fermés !
Dans ma bibliothèque, m’attendaient quelques romans young adult, que je n’ai pas lu de suite à réception. Pourquoi ? Je ne sais pas, peut être car certains abordent des sujets d’actualité, et que ces derniers temps, j’ai eu plus envie d’autres choses que ce constant rappel des travers de la société, qui me mettent trop souvent en colère, alors qu’il serait si facile d’accepter les uns et les autres, tels qu’ils sont tout simplement. Je savais que ce roman portait haut certains messages et il me fallait trouver le bon moment pour le lire.
C’est chose faite, et je dois dire que j’ai été emportée par tout ce qu’il s’y passe, une fois commencé, pas moyen de s’arrêter car je n’ai pas voulu abandonner les personnages. Les personnages de ce roman sont de jeunes lycéens, qui vont revendiquer haut et fortx des droits pour l’un de leur camarade, Rahim. Rahim, cet élève très discret et qui semble cacher bien des choses. Mais c’est sans compter sur Gossip Boy, qui dénonce bien des vérités cachées par les élèves du lycée. Chaque révélation est comme une bombe qui éclate dans la vie d’un ou l’autre des lycéens : untel est puceau, l’autre est homosexuel, … et l’info sur Rahim, qui aurait du se noyer parmi tant d’autres va faire le buzz, et c’est ainsi que tout change.
Rahim est au centre de l’action, puisque c’est pour lui qu’elle est menée. Il est iranien, et bi-sexuel, même si c’est quelque chose qu’il cache car dans son pays, ce n’est pas toléré. Il a fuit l’Iran avec son père pour rester en vie, et ils vivent ainsi sans papier dans le secret de leur passé. Rahim est studieux, il a tout pour réussir. Il sort avec Méloée, une jeune fille amoureuse, prête à tout pour celui qu’elle aime. Elle est assez touchante, car malgré le fait que son amoureux en aime un autre, et oui, Rahim est amoureux de Mathis, elle poursuivra son action, même elle se sent humiliée d’avoir servi de bouclier. Mathis est un personnage aussi très présent, et très décidé dans tout ce qu’il fait, qui revendique son homosexualité. C’est le meilleur ami d’Anton. Anton, le troisième personnage et pas des moindres, il est, lui, Gossip Boy, et oui il livrera ainsi bien des informations sur chacun d’eux, amis ou pas. Anton est amoureux de Méloée, et il se cherche encore, un peu encore trop ancré dans l’insouciance de l’adolescence.
Nous serons donc en compagnie d’un groupe de jeunes lycéens, qui vont devoir oeuvrer ensemble pour réussir dans l’objectif qu’ils se sont lancés. Ils se connaissent, même ils ne s’entendent pas tous, et ils vont ainsi découvrir la personnalité de chacun lors de ces moments où ils devront vivre ensemble. C’est en effet autour d’un blocus du lycée, en s’y barricadant et en occupant les locaux qu’ils vont ainsi revendiquer les droits de leur camarade. Toute la dynamique autour de leur action, nous permet alors de tous les cotoyer et plusieurs seront donc narrateurs de ce récit. Quatre d’entre eux : Rahim, Méloée, Mathis et Anton seront donc ceux qui nous conteront cette histoire et leur profil sera plus approfondis, mais nous aurons aussi l’occasion de découvrir les autres personnalités, qui les accompagneront ou qui encore seront contre eux. Cela nous permet alors de bien tous les connaitre et d’avoir toutes les cartes en main pour avancer dans l’histoire.
Les auteures nous dressent donc un portrait de chacun d’eux, avec ce qu’ils vivent, ce qui les préoccupent et tout ce qu’il peut se passer dans la tête de ses adolescents, presque des adultes, qui prennent des décisions importantes quand à leur point de vue sur un sujet grave. La part d’eux qui les rattache à l’adolescence reste importante, car beaucoup de réactions sont encore régis par l’impulsivité, sans penser aux conséquences que cela pourrait avoir et c’est d’ailleurs en cela que tout va commencer avec les révélations de Gossip Boy, des révélations qui échapperont vite à son investigateur qui fera tout pour se racheter par la suite. Nous avons nous connaissance de son identité, et nous pouvons alors voir de quelles manières il va prendre les répercutions de ses révélations, c’est assez intéressant de voir ainsi l’évolution de sa pensée tout au long de l’histoire. Les sentiments que tous ces jeunes éprouvent sont au centre de toutes leurs actions, j’entends par là, que c’est pour attirer l’un ou encore pour revendiquer une orientation sexuelle, ou au contraire pour la taire que chacun agira en conséquences. On aborde ainsi l’homosexualité, vue de différentes manières selon le pays où l’on vit, selon le statut sociale que l’on a, et ce à travers plusieurs personnages, ce qu’ils vivent et ce qu’ils en pensent.
Un roman que j’ai trouvé percutant et où j’ai eu l’occasion de ressentir beaucoup de fierté vis à vis de ses jeunes personnages qui se sont engagés pour porter secours à leur ami. A travers l’histoire que nous allons découvrir ici, les auteures nous ont offert la possibilité d’aborder bien des sujets sociétaires qui nous démontrent que la vie n’a rien de simple : homophobie, racisme, immigration, jugements, réseaux sociaux, casseurs, vous prenez le tout et vous obtenez un condensé explosif de bien des travers de la société. Ce que j’ai trouvé vraiment très bien traité, c’est cette occupation des locaux, tout en gérant la tension qui monte à l’extérieur : CRS, casseurs et groupes engagés dans des revendications contre leur action, on a vraiment l’impression d’y être. On vit chaque instant, dans la peur de ce qu’il pourrait se passer pour leur action, avec ces menaces qui ne cessent de pleuvoir contre eux. Mais on vit aussi avec cette angoisse continuelle de ne pas réussir à sauver ce jeune homme et son père, qui pourraient bien être expédiés dans leur pays, et cela reste inconcevable car la vie de Rahim y est en danger.
Je n’ai pas toujours été en phase avec les réactions des uns et des autres, parfois car elles étaient inappropriées, parfois car je trouvais presque injuste et incohérent d’agir de telle ou telle manière à ce moment donné. Je ne vous donne pas d’exemples concrets, car cela serait vous dévoiler une partie de ce qu’il va s’y passer mais parfois, j’ai trouvé dommage et assez triste en fin de compte de brader des moments importants dans le vif de l’action. Comme je le disais plus haut, il y a une grande part d’impulsivité dans leurs actions et cela peut parfois être mal perçu, bon ce qui est aussi intéressant, c’est de voir qu’ils ne sont pas parfaits et qu’ils commettent des erreurs, tous autant qu’ils sont. Donc nous arrivons à un moment donné à leur trouver une certaine faiblesse qu’ils vivent mal et qui les poussent à commettre quelques gestes pas toujours compréhensibles.
Un roman percutant donc, plein de sentiments qui s’affrontent, de la haine à l’amour avec ce besoin de revendiquer des droits, et surtout ce besoin que l’humanité puisse de nouveau ouvrir les yeux sur les infamies commises dans de nombreux pays. Les deux plumes des auteures s’associent à merveille, nous offrant un texte d’une fluidité tel qu’il est impossible de s’arrêter lorsque l’on commence notre lecture.
Lien : http://www.livresavie.com/to..
C’est chose faite, et je dois dire que j’ai été emportée par tout ce qu’il s’y passe, une fois commencé, pas moyen de s’arrêter car je n’ai pas voulu abandonner les personnages. Les personnages de ce roman sont de jeunes lycéens, qui vont revendiquer haut et fortx des droits pour l’un de leur camarade, Rahim. Rahim, cet élève très discret et qui semble cacher bien des choses. Mais c’est sans compter sur Gossip Boy, qui dénonce bien des vérités cachées par les élèves du lycée. Chaque révélation est comme une bombe qui éclate dans la vie d’un ou l’autre des lycéens : untel est puceau, l’autre est homosexuel, … et l’info sur Rahim, qui aurait du se noyer parmi tant d’autres va faire le buzz, et c’est ainsi que tout change.
Rahim est au centre de l’action, puisque c’est pour lui qu’elle est menée. Il est iranien, et bi-sexuel, même si c’est quelque chose qu’il cache car dans son pays, ce n’est pas toléré. Il a fuit l’Iran avec son père pour rester en vie, et ils vivent ainsi sans papier dans le secret de leur passé. Rahim est studieux, il a tout pour réussir. Il sort avec Méloée, une jeune fille amoureuse, prête à tout pour celui qu’elle aime. Elle est assez touchante, car malgré le fait que son amoureux en aime un autre, et oui, Rahim est amoureux de Mathis, elle poursuivra son action, même elle se sent humiliée d’avoir servi de bouclier. Mathis est un personnage aussi très présent, et très décidé dans tout ce qu’il fait, qui revendique son homosexualité. C’est le meilleur ami d’Anton. Anton, le troisième personnage et pas des moindres, il est, lui, Gossip Boy, et oui il livrera ainsi bien des informations sur chacun d’eux, amis ou pas. Anton est amoureux de Méloée, et il se cherche encore, un peu encore trop ancré dans l’insouciance de l’adolescence.
Nous serons donc en compagnie d’un groupe de jeunes lycéens, qui vont devoir oeuvrer ensemble pour réussir dans l’objectif qu’ils se sont lancés. Ils se connaissent, même ils ne s’entendent pas tous, et ils vont ainsi découvrir la personnalité de chacun lors de ces moments où ils devront vivre ensemble. C’est en effet autour d’un blocus du lycée, en s’y barricadant et en occupant les locaux qu’ils vont ainsi revendiquer les droits de leur camarade. Toute la dynamique autour de leur action, nous permet alors de tous les cotoyer et plusieurs seront donc narrateurs de ce récit. Quatre d’entre eux : Rahim, Méloée, Mathis et Anton seront donc ceux qui nous conteront cette histoire et leur profil sera plus approfondis, mais nous aurons aussi l’occasion de découvrir les autres personnalités, qui les accompagneront ou qui encore seront contre eux. Cela nous permet alors de bien tous les connaitre et d’avoir toutes les cartes en main pour avancer dans l’histoire.
Les auteures nous dressent donc un portrait de chacun d’eux, avec ce qu’ils vivent, ce qui les préoccupent et tout ce qu’il peut se passer dans la tête de ses adolescents, presque des adultes, qui prennent des décisions importantes quand à leur point de vue sur un sujet grave. La part d’eux qui les rattache à l’adolescence reste importante, car beaucoup de réactions sont encore régis par l’impulsivité, sans penser aux conséquences que cela pourrait avoir et c’est d’ailleurs en cela que tout va commencer avec les révélations de Gossip Boy, des révélations qui échapperont vite à son investigateur qui fera tout pour se racheter par la suite. Nous avons nous connaissance de son identité, et nous pouvons alors voir de quelles manières il va prendre les répercutions de ses révélations, c’est assez intéressant de voir ainsi l’évolution de sa pensée tout au long de l’histoire. Les sentiments que tous ces jeunes éprouvent sont au centre de toutes leurs actions, j’entends par là, que c’est pour attirer l’un ou encore pour revendiquer une orientation sexuelle, ou au contraire pour la taire que chacun agira en conséquences. On aborde ainsi l’homosexualité, vue de différentes manières selon le pays où l’on vit, selon le statut sociale que l’on a, et ce à travers plusieurs personnages, ce qu’ils vivent et ce qu’ils en pensent.
Un roman que j’ai trouvé percutant et où j’ai eu l’occasion de ressentir beaucoup de fierté vis à vis de ses jeunes personnages qui se sont engagés pour porter secours à leur ami. A travers l’histoire que nous allons découvrir ici, les auteures nous ont offert la possibilité d’aborder bien des sujets sociétaires qui nous démontrent que la vie n’a rien de simple : homophobie, racisme, immigration, jugements, réseaux sociaux, casseurs, vous prenez le tout et vous obtenez un condensé explosif de bien des travers de la société. Ce que j’ai trouvé vraiment très bien traité, c’est cette occupation des locaux, tout en gérant la tension qui monte à l’extérieur : CRS, casseurs et groupes engagés dans des revendications contre leur action, on a vraiment l’impression d’y être. On vit chaque instant, dans la peur de ce qu’il pourrait se passer pour leur action, avec ces menaces qui ne cessent de pleuvoir contre eux. Mais on vit aussi avec cette angoisse continuelle de ne pas réussir à sauver ce jeune homme et son père, qui pourraient bien être expédiés dans leur pays, et cela reste inconcevable car la vie de Rahim y est en danger.
Je n’ai pas toujours été en phase avec les réactions des uns et des autres, parfois car elles étaient inappropriées, parfois car je trouvais presque injuste et incohérent d’agir de telle ou telle manière à ce moment donné. Je ne vous donne pas d’exemples concrets, car cela serait vous dévoiler une partie de ce qu’il va s’y passer mais parfois, j’ai trouvé dommage et assez triste en fin de compte de brader des moments importants dans le vif de l’action. Comme je le disais plus haut, il y a une grande part d’impulsivité dans leurs actions et cela peut parfois être mal perçu, bon ce qui est aussi intéressant, c’est de voir qu’ils ne sont pas parfaits et qu’ils commettent des erreurs, tous autant qu’ils sont. Donc nous arrivons à un moment donné à leur trouver une certaine faiblesse qu’ils vivent mal et qui les poussent à commettre quelques gestes pas toujours compréhensibles.
Un roman percutant donc, plein de sentiments qui s’affrontent, de la haine à l’amour avec ce besoin de revendiquer des droits, et surtout ce besoin que l’humanité puisse de nouveau ouvrir les yeux sur les infamies commises dans de nombreux pays. Les deux plumes des auteures s’associent à merveille, nous offrant un texte d’une fluidité tel qu’il est impossible de s’arrêter lorsque l’on commence notre lecture.
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Agnès et Cindy ont écrit sur un sujet compliqué, qui a apparemment fait couler de l’encre, j’ai juste vu passer pour le moment. Elles ont donc écrit à 4 mains. On a le droit à une postface intéressante et les remerciements.
Le livre se concentre majoritairement sur 4 personnages qui sont en pleine adolescence : Anton, Rahim, Mathis et Méloée. Par contre, nous avons deux points de vue direct : Anton et Méloée. Les chapitres sont de leur point de vue, c’est eux qui nous content l’histoire, c’est aussi eux qui ont le plus élevé la voix. Nous voyons quand même bien les deux autres, et Rahim s’exprimera beaucoup à travers des lettres, d’une manière qui sans doute lui correspondait plus.
Il y a plusieurs lettres tout au long du livre, elles sont écrites à la main, ce qui leur donne un impact particulier. Nous avons différents effets de style : gras, italique, plan, lettres, tweet, extrait de journal …
Ce sont des thèmes forts et compliqués, tout comme on peut le voir dans d’autres choses.
En tout cas l’histoire montre bien la difficulté de comprendre ce qu’on ne connait pas, les fausses idées qu’on peut se faire, le fait de pouvoir prendre de mauvaises décisions même si ça ne partait pas d’une mauvaise intention …
Et il reste également le problème très récurrent : Qu’aurait-on fait ?
Nos quatre personnages principaux, tout comme les autres adolescents, sont imparfaits, complexes, mais ils ont quand même une bonne volonté. Ils auraient pu être pire.
Ils sont liés qu’ils le veulent ou non, par différentes choses. Et finalement porte tout le mouvement. C’est intéressant de voir comment on en est arrivé là, comment ils vont tenir, ce qu’ils vont faire …
Il y a aussi le fait qu’en agissant ouvertement, on peut se mettre soi-même en danger, ça aussi c’est montré, par rapport à d’autres personnes qui vont s’en prendre à nous , ou le fait d’instiguer ce mouvement pourrait nuire sur un dossier…
On peut aussi se poser la question de l’utilité, de la légitimité de procéder ainsi ? Mais quoi faire autrement ?
Anton qui pourtant à sa propre histoire familiale, et Méloée vont se rendre compte qu’ils sont complètement dépassés, que leurs soucis sont bien fades en comparaison de ceux de Rahim …
Anton se sert du système, et quelque part nous avons également une dénonciation de tout ce pouvoir de la rumeur, des like, des réseaux sociaux mal utilisés, du buzz, du m’as-tu vu …
Ce qu’il fait en étant Gossip Boy (coucou Gossip Girl, petite pensée) prête à questionnement, exposé sur la place publique, il ne se rate pas lui-même, mais il en a aussi marre des faux semblants et des mensonges perpétuels des gens.
L’autre problème est le crédit qu’on lui a donné, et qu’on l’a alimenté pour ces posts.
Mais un jour, il va provoquer bien plus.
Au niveau de l’histoire, nous voyons comment ils en sont venus à certaines décisions, nous voyons ce qui leur traverse l’esprit, réfléchir, penser, se remettre en question, être blessé(s), vouloir faire quelque chose ….
La lecture est très fluide, ça se laisse très bien lire, on a cette envie d’en savoir plus, de réunir les pièces du puzzle.
Peut-on arriver à se réunir pour une cause commune ?
C’est se tenir tous debout face aux inégalités, aux injustices. C’est pouvoir être qui on est sans crainte, être libre, ne pas faire semblant. Quelque soit ses origines, ses orientations etc.
C’est aussi une histoire qui met bien en avant l’horreur du fonctionnement par buzz. Se faire voir et avoir plein de like pour avoir du crédit ? pour se faire remarquer ?
Et la difficulté de garder son esprit ouvert face à ce qu’on ne comprend pas, au manque d’information, et/ou pression exercée par d’autres.
Merci à Babelio et Hugo New Way pour cette lecture engagée qui reste importante.
Bonne lecture engagée, intéressante, importante, avec des adolescents complexes, imparfaits, touchant par moment, énervant à d’autres …
Une lecture qui réserve aussi quelques surprises.
Et qui montre aussi les désastres des buzz, réseaux sociaux …
PS : Par contre, qualifié Anton de discret dans le résumé du livre, ce n’est pas vraiment le qualitatif que j’aurai employé.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
Le livre se concentre majoritairement sur 4 personnages qui sont en pleine adolescence : Anton, Rahim, Mathis et Méloée. Par contre, nous avons deux points de vue direct : Anton et Méloée. Les chapitres sont de leur point de vue, c’est eux qui nous content l’histoire, c’est aussi eux qui ont le plus élevé la voix. Nous voyons quand même bien les deux autres, et Rahim s’exprimera beaucoup à travers des lettres, d’une manière qui sans doute lui correspondait plus.
Il y a plusieurs lettres tout au long du livre, elles sont écrites à la main, ce qui leur donne un impact particulier. Nous avons différents effets de style : gras, italique, plan, lettres, tweet, extrait de journal …
Ce sont des thèmes forts et compliqués, tout comme on peut le voir dans d’autres choses.
En tout cas l’histoire montre bien la difficulté de comprendre ce qu’on ne connait pas, les fausses idées qu’on peut se faire, le fait de pouvoir prendre de mauvaises décisions même si ça ne partait pas d’une mauvaise intention …
Et il reste également le problème très récurrent : Qu’aurait-on fait ?
Nos quatre personnages principaux, tout comme les autres adolescents, sont imparfaits, complexes, mais ils ont quand même une bonne volonté. Ils auraient pu être pire.
Ils sont liés qu’ils le veulent ou non, par différentes choses. Et finalement porte tout le mouvement. C’est intéressant de voir comment on en est arrivé là, comment ils vont tenir, ce qu’ils vont faire …
Il y a aussi le fait qu’en agissant ouvertement, on peut se mettre soi-même en danger, ça aussi c’est montré, par rapport à d’autres personnes qui vont s’en prendre à nous , ou le fait d’instiguer ce mouvement pourrait nuire sur un dossier…
On peut aussi se poser la question de l’utilité, de la légitimité de procéder ainsi ? Mais quoi faire autrement ?
Anton qui pourtant à sa propre histoire familiale, et Méloée vont se rendre compte qu’ils sont complètement dépassés, que leurs soucis sont bien fades en comparaison de ceux de Rahim …
Anton se sert du système, et quelque part nous avons également une dénonciation de tout ce pouvoir de la rumeur, des like, des réseaux sociaux mal utilisés, du buzz, du m’as-tu vu …
Ce qu’il fait en étant Gossip Boy (coucou Gossip Girl, petite pensée) prête à questionnement, exposé sur la place publique, il ne se rate pas lui-même, mais il en a aussi marre des faux semblants et des mensonges perpétuels des gens.
L’autre problème est le crédit qu’on lui a donné, et qu’on l’a alimenté pour ces posts.
Mais un jour, il va provoquer bien plus.
Au niveau de l’histoire, nous voyons comment ils en sont venus à certaines décisions, nous voyons ce qui leur traverse l’esprit, réfléchir, penser, se remettre en question, être blessé(s), vouloir faire quelque chose ….
La lecture est très fluide, ça se laisse très bien lire, on a cette envie d’en savoir plus, de réunir les pièces du puzzle.
Peut-on arriver à se réunir pour une cause commune ?
C’est se tenir tous debout face aux inégalités, aux injustices. C’est pouvoir être qui on est sans crainte, être libre, ne pas faire semblant. Quelque soit ses origines, ses orientations etc.
C’est aussi une histoire qui met bien en avant l’horreur du fonctionnement par buzz. Se faire voir et avoir plein de like pour avoir du crédit ? pour se faire remarquer ?
Et la difficulté de garder son esprit ouvert face à ce qu’on ne comprend pas, au manque d’information, et/ou pression exercée par d’autres.
Merci à Babelio et Hugo New Way pour cette lecture engagée qui reste importante.
Bonne lecture engagée, intéressante, importante, avec des adolescents complexes, imparfaits, touchant par moment, énervant à d’autres …
Une lecture qui réserve aussi quelques surprises.
Et qui montre aussi les désastres des buzz, réseaux sociaux …
PS : Par contre, qualifié Anton de discret dans le résumé du livre, ce n’est pas vraiment le qualitatif que j’aurai employé.
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#Tous debout est un roman qui met en scène des ados dans un lycée. Anton est en première. Il craque pour Méloée mais cette dernière est en couple avec Rahim, un réfugié iranien. Mathis, le meilleur ami d’Anton, lui donne d’ailleurs des cours de français. Anton un peu esseulé décide de se venger en créant le compte Gossip Boy sur lequel il divulgue les secrets et autres petites cachotteries de ses camarades. Mais le jeu tourne mal quand on découvre que Rahim n’a en fait pas de papiers. Les lycéens décident de bloquer leur lycée pour protéger Rahim et attirer l’attention des médias sur sa situation…
Ce roman est clairement destiné aux ados qui y trouveront leur compte: des personnages de leur âge, beaucoup de dialogues, un récit fluide et très actuel. Mais les deux auteures vont plus loin que les simples amourettes de lycée. Elles y abordent des thèmes importants comme la sexualité, l’homosexualité, l’homophobie, le racisme, le sort des enfants sans papiers. C’est un roman qui met en scène des jeunes qui se révoltent contre des injustices qui les touchent.
Jamais mièvre, jamais simpliste, ce roman met surtout en scène des jeunes qui prennent fait et cause et qui s’engagent. Les personnages collent parfaitement à la réalité sans tomber dans les clichés. Le langage est parfois cru comme peuvent l’être les ados d’aujourd’hui. J’ai vraiment passé un bon moment avec eux. J’avais vraiment l’impression d’être de retour au lycée et d’écouter leurs conversations. J’ai lu de nombreux avis négatifs sur ce livre mais je crois que les lecteurs ont mal jugé les intentions des auteures. Je pense qu’elles voulaient avant tout mettre en avant des jeunes qui s’engagent et montrer comment aujourd’hui, avec les médias et les réseaux, on peut faire bouger les lignes, peu importe la cause.
C’est un roman réussi pour moi qui parlera aux ados et qui les changera des éternelles bluettes adolescentes.
Lien : https://carolivre.wordpress...
Ce roman est clairement destiné aux ados qui y trouveront leur compte: des personnages de leur âge, beaucoup de dialogues, un récit fluide et très actuel. Mais les deux auteures vont plus loin que les simples amourettes de lycée. Elles y abordent des thèmes importants comme la sexualité, l’homosexualité, l’homophobie, le racisme, le sort des enfants sans papiers. C’est un roman qui met en scène des jeunes qui se révoltent contre des injustices qui les touchent.
Jamais mièvre, jamais simpliste, ce roman met surtout en scène des jeunes qui prennent fait et cause et qui s’engagent. Les personnages collent parfaitement à la réalité sans tomber dans les clichés. Le langage est parfois cru comme peuvent l’être les ados d’aujourd’hui. J’ai vraiment passé un bon moment avec eux. J’avais vraiment l’impression d’être de retour au lycée et d’écouter leurs conversations. J’ai lu de nombreux avis négatifs sur ce livre mais je crois que les lecteurs ont mal jugé les intentions des auteures. Je pense qu’elles voulaient avant tout mettre en avant des jeunes qui s’engagent et montrer comment aujourd’hui, avec les médias et les réseaux, on peut faire bouger les lignes, peu importe la cause.
C’est un roman réussi pour moi qui parlera aux ados et qui les changera des éternelles bluettes adolescentes.
Lien : https://carolivre.wordpress...
Cela faisait longtemps que je voulais retrouver la plume de Cindy van Wilder et d'Agnès Marot, plusieurs années que l'idée d'un écrit à 2 était évoqué et je remercie Babelio pour m'avoir donne la chance de le découvrir si rapidement.
Le pitch m'a plu, c'est un peu loin de mes lectures habituelles et cela fait du bien de changer parfois de registre.
La lecture est aisée et l'écriture fluide. L'alternance des points de vue des personnages, entrecoupés d'extraits du journal de Rahim donne du rythme à la lecture.
Pour les personnages, j'aurais aimé pourvoir m'attacher plus à eux. Et pour ceux que j'ai préféré, Rahim et Mathis, j'aurais aimé qu'ils aient eu plus le droit à la parole. Pour Anton et Méloé, mon adolescence est loin mais soit j'avais vraiment une vie insipide et vivais dans une époque plus édulcorée soit la jeunesse d'aujourd'hui m'effraie complètement. Comme la vie était plus douce au temps de l'absence des réseaux sociaux (même si certains camarades étaient loin d'être tendres et sympathiques).
Je ne peux pas dire que j'ai adoré ma lecture mais je ne l'ai pas détesté non plus. Elle a eu le mérite de me sensibiliser à des thématiques que je connais mal et que je retrouve quasiment jamais dans les romans que je lis.
Maintenant comme pour toute lecture qui ne relève pas de l'imaginaire fantastique et fantasy, à moi de choisir d'aller plus loin ou non.
Je ne connais pas les autrices personnellement mais j'ai beaucoup lu leurs ouvrages et je n'ai du mal à penser qu'elles aient mis 5 ans à écrire un roman ensemble sans se renseigner. Mais la façon de retranscrire les choses aurait sans doute fait moins polémique si elle avait été plus développée et sourcée ??
Même si le traitement des sujets pourtant essentiels dans le monde dans lequel on vit est peut être traité pour certains lecteurs maladroitement, s'il permet aux autres lecteurs de debattrent (dans le respect), de se renseigner, d'approfondir par eux même alors il n'a pas tant que ça raté son propos non ?
Le pitch m'a plu, c'est un peu loin de mes lectures habituelles et cela fait du bien de changer parfois de registre.
La lecture est aisée et l'écriture fluide. L'alternance des points de vue des personnages, entrecoupés d'extraits du journal de Rahim donne du rythme à la lecture.
Pour les personnages, j'aurais aimé pourvoir m'attacher plus à eux. Et pour ceux que j'ai préféré, Rahim et Mathis, j'aurais aimé qu'ils aient eu plus le droit à la parole. Pour Anton et Méloé, mon adolescence est loin mais soit j'avais vraiment une vie insipide et vivais dans une époque plus édulcorée soit la jeunesse d'aujourd'hui m'effraie complètement. Comme la vie était plus douce au temps de l'absence des réseaux sociaux (même si certains camarades étaient loin d'être tendres et sympathiques).
Je ne peux pas dire que j'ai adoré ma lecture mais je ne l'ai pas détesté non plus. Elle a eu le mérite de me sensibiliser à des thématiques que je connais mal et que je retrouve quasiment jamais dans les romans que je lis.
Maintenant comme pour toute lecture qui ne relève pas de l'imaginaire fantastique et fantasy, à moi de choisir d'aller plus loin ou non.
Je ne connais pas les autrices personnellement mais j'ai beaucoup lu leurs ouvrages et je n'ai du mal à penser qu'elles aient mis 5 ans à écrire un roman ensemble sans se renseigner. Mais la façon de retranscrire les choses aurait sans doute fait moins polémique si elle avait été plus développée et sourcée ??
Même si le traitement des sujets pourtant essentiels dans le monde dans lequel on vit est peut être traité pour certains lecteurs maladroitement, s'il permet aux autres lecteurs de debattrent (dans le respect), de se renseigner, d'approfondir par eux même alors il n'a pas tant que ça raté son propos non ?
Cette chronique est certainement l'une des plus difficiles que j'ai eu à rédiger...
Lorsque Babelio m'a proposé de participer à leur masse critique privée, la simple énonciation des noms d'Agnès Marot et Cindy Van Wilder m'a décidé à accepter.
Malheureusement, cette lecture s'avère une cuisante déception.
Bien que je sois persuadée de toute la bienveillance et de toutes les bonnes intentions qu'ont voulu mettre les auteurices dans ce roman, il est de manière très évidente problématique.
Tout d'abord, je n'ai pas compris le choix des points de vue. On suit le récit à travers le regard de deux personnages : Anton et Méloée. Sauf que ce sont deux protagonistes problématiques.
Anton est pour moi la figure du parfait connard (excusez mon langage mais je n'ai pas d'autres mots pour le qualifier). Il fait preuve d'un racisme qui n'est jamais remis en question. Son obsession pour Méloée le rend toxique. Je n'ai pas compris les messages transmis à travers ce personnage. Devait-il servir à dénoncer quelque chose ? Si c'est le cas, c'est raté...
Quant à Méloée, elle est tout aussi problématique. Elle est la figure-même du "white savior". Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais...
Honnêtement, je pensais que Rahim, le premier concerné par cette histoire, serait mis plus en avant. Au contraire, il est effacé. On ne sait pas vraiment ce qu'il ressent et ne prend aucune décision car les "sauveurs blancs" sont là pour le faire à sa place.
On constate très rapidement que ce roman n'a pas été lu par des sensitive readers et qu'il n'a pas été écrit avec le regard d'une personne concernée par les faits racontés. Certains passages sont choquants. Il y a de nombreux amalgames qui posent de vrais problèmes.
En toute sincérité, je ne me sens pas suffisamment légitimes pour expliquer en quoi cette œuvre pose problème. Je vous conseille donc vivement de vous tourner vers d'autres avis. Jetez un coup d'œil aux comptes Instagram de Bookeylae et Eat my books par exemple ou encore Zuttosama sur Twitter.
Ce roman ne restera pas dans ma bibliothèque et je ne le conseillerai à personne. Ce ne sont pas les valeurs que je souhaite transmettre à mes enfants.
Cet ouvrage me désole à un point inimaginable... J'ai ruminé dessus pendant plusieurs jours avant de poser ces mots.
Lien : http://psycheedelik-unehisto..
Lorsque Babelio m'a proposé de participer à leur masse critique privée, la simple énonciation des noms d'Agnès Marot et Cindy Van Wilder m'a décidé à accepter.
Malheureusement, cette lecture s'avère une cuisante déception.
Bien que je sois persuadée de toute la bienveillance et de toutes les bonnes intentions qu'ont voulu mettre les auteurices dans ce roman, il est de manière très évidente problématique.
Tout d'abord, je n'ai pas compris le choix des points de vue. On suit le récit à travers le regard de deux personnages : Anton et Méloée. Sauf que ce sont deux protagonistes problématiques.
Anton est pour moi la figure du parfait connard (excusez mon langage mais je n'ai pas d'autres mots pour le qualifier). Il fait preuve d'un racisme qui n'est jamais remis en question. Son obsession pour Méloée le rend toxique. Je n'ai pas compris les messages transmis à travers ce personnage. Devait-il servir à dénoncer quelque chose ? Si c'est le cas, c'est raté...
Quant à Méloée, elle est tout aussi problématique. Elle est la figure-même du "white savior". Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais...
Honnêtement, je pensais que Rahim, le premier concerné par cette histoire, serait mis plus en avant. Au contraire, il est effacé. On ne sait pas vraiment ce qu'il ressent et ne prend aucune décision car les "sauveurs blancs" sont là pour le faire à sa place.
On constate très rapidement que ce roman n'a pas été lu par des sensitive readers et qu'il n'a pas été écrit avec le regard d'une personne concernée par les faits racontés. Certains passages sont choquants. Il y a de nombreux amalgames qui posent de vrais problèmes.
En toute sincérité, je ne me sens pas suffisamment légitimes pour expliquer en quoi cette œuvre pose problème. Je vous conseille donc vivement de vous tourner vers d'autres avis. Jetez un coup d'œil aux comptes Instagram de Bookeylae et Eat my books par exemple ou encore Zuttosama sur Twitter.
Ce roman ne restera pas dans ma bibliothèque et je ne le conseillerai à personne. Ce ne sont pas les valeurs que je souhaite transmettre à mes enfants.
Cet ouvrage me désole à un point inimaginable... J'ai ruminé dessus pendant plusieurs jours avant de poser ces mots.
Lien : http://psycheedelik-unehisto..
Merci à l’opération Masse critique de Babélio et à Hugo Roman pour ce service presse.
J’aime beaucoup les deux auteurices Cindy et Agnès, du coup j’étais curieuse de voir ce que pouvait donner leur combo (surtout que ça fait un moment qu’iels teasent dessus sur les réseaux héhé !) Et verdict : dans l’ensemble, j’ai bien aimé (avec des réserves cependant).
Il s’agit d’un roman contemporain dans lequel on suit deux jeunes de première : Méloée et Anton. Ils sont dans la même classe et vivent leur meilleure vie de lycéens avec leurs petits camarades dont Rahim, le mec de Méloée qui est un réfugié iranien. L’intrigue tourne principalement autour de ce dernier personnage.
On retrouve tout un tas de thématiques notamment sur les migrants, l’islamophobie mais aussi l’homosexualité, l’homophobie, l’extrémisme, etc. Du coup, il y a pas mal de violence verbale et de situations parfois délicates concernant ces sujets et j’ai beaucoup apprécié qu’on ait une page de trigger warning en début de roman pour nous mettre en garde.
La plupart du temps les chapitres alternent entre le point de vue de Méloée et celui d’Anton. J’ai surtout aimé celui d’Anton que j’ai trouvé très intéressant, j’ai beaucoup aimé son personnage (enfin plutôt le développement de son personnage). Bon il est un peu tordu, on est d’accord mais ça lui donne beaucoup de substance, et sérieux des fois c’était difficile de ne pas prendre son parti, surtout face à Méloée que j’ai détesté. Je l’ai trouvé un peu pathétique (désolée mais j’ai vraiment eu du mal avec elle). Pourtant c’est censé être elle la gentille de l’histoire, mais elle m’a insupportée assez rapidement. Au moins Anton, il est tout en nuances dès le départ. Il tient d’ailleurs un Tumblr sur lequel il balance les gossips du lycée, donc niveau éthique et tout on est pas au top niveau mais il ne se prend pas pour un saint non plus et ses actions sont loin d’être validées en l’état. Et puis j’ai beaucoup aimé son évolution, sa lucidité.
J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Mathis (le meilleur poto d’Anton) même si on le voit pas tant que ça. Rahim, j’avais un peu plus de mal notamment parce que je trouvais son personnage délicat et je savais pas trop comment me placer face à lui. Mais pour le coup, tous les protagonistes sont différents et assez complexes et j’ai trouvé qu’ils sortaient des stéréotypes.
Au niveau de l’intrigue, ça m’a refait penser à mes années lycée et aux blocus et manifs qu’on organisait ou auxquels on participait uhu. J’ai bien aimé parce que c’est pas trop bisounoursifié et pas non plus trop désespérant et tristou. Il y a plein de problèmes mais ils trouvent toujours au moins des pistes de résolutions (ouais nan parce qu’il y a des trucs complexes quand même). Et puis l’humanité elle est pas toujours jojo hein, donc on a forcément les deux côtés de la barrière : les détracteurs et les soutiens (et les entre-deux parce que tout n’est pas tout blanc ou noir).
Cependant, il y a quelques trucs qui m’ont chiffonnée, par exemple par rapport au harcèlement sexuel au début du bouquin, je trouve que c’est abordé un peu légèrement. Il y a aussi un moment qui m’a mis très mal à l’aise, il implique Méloée et Anton et c’est surtout le comportement de Méloée que j’ai trouvé très très limite. Je pense que si vous avez lu le livre, vous savez de quoi je parle mais cette scène douche un peu mon enthousiasme général sur le bouquin, je la trouve maladroite et confuse (voir problématique ? le consentement wesh ?) (outre la gênance générale).
Sur le reste des thématiques et notamment l’islamophobie et l’immigration, ça coince un peu, je ne peux pas juger mais je vous invite à lire d’autre avis, notamment ceux de : @bookeylae et @redlouder sur instagram.
Donc une assez bonne lecture pour moi avec des personnages intéressants (enfin pas Méloée vous l’aurez compris lol) et des messages de tolérance importants (attention, à prendre avec des pincettes cependant).
Lien : https://plumesdelune.wordpre..
J’aime beaucoup les deux auteurices Cindy et Agnès, du coup j’étais curieuse de voir ce que pouvait donner leur combo (surtout que ça fait un moment qu’iels teasent dessus sur les réseaux héhé !) Et verdict : dans l’ensemble, j’ai bien aimé (avec des réserves cependant).
Il s’agit d’un roman contemporain dans lequel on suit deux jeunes de première : Méloée et Anton. Ils sont dans la même classe et vivent leur meilleure vie de lycéens avec leurs petits camarades dont Rahim, le mec de Méloée qui est un réfugié iranien. L’intrigue tourne principalement autour de ce dernier personnage.
On retrouve tout un tas de thématiques notamment sur les migrants, l’islamophobie mais aussi l’homosexualité, l’homophobie, l’extrémisme, etc. Du coup, il y a pas mal de violence verbale et de situations parfois délicates concernant ces sujets et j’ai beaucoup apprécié qu’on ait une page de trigger warning en début de roman pour nous mettre en garde.
La plupart du temps les chapitres alternent entre le point de vue de Méloée et celui d’Anton. J’ai surtout aimé celui d’Anton que j’ai trouvé très intéressant, j’ai beaucoup aimé son personnage (enfin plutôt le développement de son personnage). Bon il est un peu tordu, on est d’accord mais ça lui donne beaucoup de substance, et sérieux des fois c’était difficile de ne pas prendre son parti, surtout face à Méloée que j’ai détesté. Je l’ai trouvé un peu pathétique (désolée mais j’ai vraiment eu du mal avec elle). Pourtant c’est censé être elle la gentille de l’histoire, mais elle m’a insupportée assez rapidement. Au moins Anton, il est tout en nuances dès le départ. Il tient d’ailleurs un Tumblr sur lequel il balance les gossips du lycée, donc niveau éthique et tout on est pas au top niveau mais il ne se prend pas pour un saint non plus et ses actions sont loin d’être validées en l’état. Et puis j’ai beaucoup aimé son évolution, sa lucidité.
J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Mathis (le meilleur poto d’Anton) même si on le voit pas tant que ça. Rahim, j’avais un peu plus de mal notamment parce que je trouvais son personnage délicat et je savais pas trop comment me placer face à lui. Mais pour le coup, tous les protagonistes sont différents et assez complexes et j’ai trouvé qu’ils sortaient des stéréotypes.
Au niveau de l’intrigue, ça m’a refait penser à mes années lycée et aux blocus et manifs qu’on organisait ou auxquels on participait uhu. J’ai bien aimé parce que c’est pas trop bisounoursifié et pas non plus trop désespérant et tristou. Il y a plein de problèmes mais ils trouvent toujours au moins des pistes de résolutions (ouais nan parce qu’il y a des trucs complexes quand même). Et puis l’humanité elle est pas toujours jojo hein, donc on a forcément les deux côtés de la barrière : les détracteurs et les soutiens (et les entre-deux parce que tout n’est pas tout blanc ou noir).
Cependant, il y a quelques trucs qui m’ont chiffonnée, par exemple par rapport au harcèlement sexuel au début du bouquin, je trouve que c’est abordé un peu légèrement. Il y a aussi un moment qui m’a mis très mal à l’aise, il implique Méloée et Anton et c’est surtout le comportement de Méloée que j’ai trouvé très très limite. Je pense que si vous avez lu le livre, vous savez de quoi je parle mais cette scène douche un peu mon enthousiasme général sur le bouquin, je la trouve maladroite et confuse (voir problématique ? le consentement wesh ?) (outre la gênance générale).
Sur le reste des thématiques et notamment l’islamophobie et l’immigration, ça coince un peu, je ne peux pas juger mais je vous invite à lire d’autre avis, notamment ceux de : @bookeylae et @redlouder sur instagram.
Donc une assez bonne lecture pour moi avec des personnages intéressants (enfin pas Méloée vous l’aurez compris lol) et des messages de tolérance importants (attention, à prendre avec des pincettes cependant).
Lien : https://plumesdelune.wordpre..
Je ne suis clairement pas le public visé ...
Un livre qui traite d'homophobie, de harcèlement en ligne, d'immigration et d'adolescence, forcément ça force le respect. Surtout quand le roman se permet de traité ces sujets sans fard et sans paillette et je salue ce livre pour cela.
J'ai été touché par les histoires de Mat, de Rahim et je me suis laissé prendre par leurs peurs, leurs difficultés et le combat que chacun mène.
J'ai apprécié Méloée, cette jeune fille convaincante et convaincue par les combats qu'elles mènent.
J'ai éprouvée en revanche des difficulté avec Anton, qui est tout de même un des personnages principal. Ce qui m'a le plus dérangé c'est tout l'aspect Gossip Boy, et sans manque d'empathie ainsi que le manque de répercussion pour cet ado qui est quand même tomber dans une forme de harcèlement ...
Je dois aussi avoué que la happy ending m'a laissé septique, sans doute parce que je suis une adulte et que ma vison du monde est beaucoup plus cynique que celle à qui s'adresse ce roman.
En bref, un bon livre, qui se laisse lire et qui sera apprécié par le public qu'il vise.
Belles lectures à tous.
Un livre qui traite d'homophobie, de harcèlement en ligne, d'immigration et d'adolescence, forcément ça force le respect. Surtout quand le roman se permet de traité ces sujets sans fard et sans paillette et je salue ce livre pour cela.
J'ai été touché par les histoires de Mat, de Rahim et je me suis laissé prendre par leurs peurs, leurs difficultés et le combat que chacun mène.
J'ai apprécié Méloée, cette jeune fille convaincante et convaincue par les combats qu'elles mènent.
J'ai éprouvée en revanche des difficulté avec Anton, qui est tout de même un des personnages principal. Ce qui m'a le plus dérangé c'est tout l'aspect Gossip Boy, et sans manque d'empathie ainsi que le manque de répercussion pour cet ado qui est quand même tomber dans une forme de harcèlement ...
Je dois aussi avoué que la happy ending m'a laissé septique, sans doute parce que je suis une adulte et que ma vison du monde est beaucoup plus cynique que celle à qui s'adresse ce roman.
En bref, un bon livre, qui se laisse lire et qui sera apprécié par le public qu'il vise.
Belles lectures à tous.
Une petite histoire sympa à lire, avec les illustrations au style bien reconnaissables de Bruno Salamone. Rien d'extraordinaire, mais ça fonctionne. Un petit truc me chiffonne, la chambre de la petite Zoé est rénovée par magie du jour au lendemain, mais ses parents semblent trouver ça normal. Une première lecture qui plaira certainement aux enfants, dès 7 ans.
Une belle découverte ! Ce roman est la parfaite alliance entre The Truman show et Les Sims (que je ne verrais plus jamais sous un autre angle du coup^^). J’ai adoré la plume d’Agnès Marot ainsi que les nombreuses références de ce roman. J’apprécie particulièrement que toutes ces références soient expliquées à la fin du roman car cela permet de comprendre les choix de l’auteur pour ces références mais encore de découvrir de nouvelles choses qu’on pourrait ne pas connaitre.
Tous les personnages de ce roman sont charismatiques et sont parfaitement identifiés. Car il est vrai que parfois les personnages peuvent en cacher d’autres dans ce roman. Dans ces moment-là, je trouve que l’auteur a su parfaitement nous indiquer qui est qui soit par un repère visuel soit par un trait de caractère bien précis. C’est ce qui m’a fait réaliser que les personnages étaient tous très puissants niveau caractère et qu’ils avaient tous quelque chose à dire.
L’intrigue en elle-même est originale. Au tout début du roman, on peut trouver que l’histoire est classique (avec tout de même une plume originale) et plus on avance dans le roman et plus l’histoire se complexifie magnifiant encore plus le travail de l’autrice. De ce fait, je trouve que l’univers est extrêmement bien pensé et réfléchi dans les moindres détails. Je n’ai pas trouvé d’éléments incohérents alors que l’intrigue pose évidemment de nombreux soucis techniques. Le seul reproche que je peux faire à ce roman est une fin un peu trop « facile » à mon goût.
Bien entendue, la question soulevée par ce roman est primordiale et fait beaucoup réfléchir. Qu’est-ce qui fait de nous des êtres humains ? Que serions-nous prêts à faire pour échapper à une réalité parfois peu sympathique ? J’ai trouvé que le personnage de Chloé soulève toutes ces questions avec brio et nous permet de nous mettre à sa place facilement. Néanmoins, il est également intéressant de se mettre dans la peau de certains joueurs qui ont une vie compliquée qui trouvent du réconfort dans le jeu et non de la manipulation comme certains autres. J’aurais aimé que l’auteur creuse un tout petit peu plus dans cette direction afin d’avoir d’autres points de vues que les joueurs manipulateurs.
En bref, un roman high-tech sympathique écrit de mains de maitre. J’ai tout aimé : l’univers, les personnages, l’intrigue principale… mais surtout l’interrogation sur la quête existentielle de l’être humain qui est le bonheur à tout prix.
Lien : https://anneelodielectures.w..
Tous les personnages de ce roman sont charismatiques et sont parfaitement identifiés. Car il est vrai que parfois les personnages peuvent en cacher d’autres dans ce roman. Dans ces moment-là, je trouve que l’auteur a su parfaitement nous indiquer qui est qui soit par un repère visuel soit par un trait de caractère bien précis. C’est ce qui m’a fait réaliser que les personnages étaient tous très puissants niveau caractère et qu’ils avaient tous quelque chose à dire.
L’intrigue en elle-même est originale. Au tout début du roman, on peut trouver que l’histoire est classique (avec tout de même une plume originale) et plus on avance dans le roman et plus l’histoire se complexifie magnifiant encore plus le travail de l’autrice. De ce fait, je trouve que l’univers est extrêmement bien pensé et réfléchi dans les moindres détails. Je n’ai pas trouvé d’éléments incohérents alors que l’intrigue pose évidemment de nombreux soucis techniques. Le seul reproche que je peux faire à ce roman est une fin un peu trop « facile » à mon goût.
Bien entendue, la question soulevée par ce roman est primordiale et fait beaucoup réfléchir. Qu’est-ce qui fait de nous des êtres humains ? Que serions-nous prêts à faire pour échapper à une réalité parfois peu sympathique ? J’ai trouvé que le personnage de Chloé soulève toutes ces questions avec brio et nous permet de nous mettre à sa place facilement. Néanmoins, il est également intéressant de se mettre dans la peau de certains joueurs qui ont une vie compliquée qui trouvent du réconfort dans le jeu et non de la manipulation comme certains autres. J’aurais aimé que l’auteur creuse un tout petit peu plus dans cette direction afin d’avoir d’autres points de vues que les joueurs manipulateurs.
En bref, un roman high-tech sympathique écrit de mains de maitre. J’ai tout aimé : l’univers, les personnages, l’intrigue principale… mais surtout l’interrogation sur la quête existentielle de l’être humain qui est le bonheur à tout prix.
Lien : https://anneelodielectures.w..
C'est précisément au moment où elle vient de rencontrer le garçon qui a fait chavirer son choeur que Chloé, une adolescente ordinaire, découvre qu'elle n'est pas si ordinaire que cela : toute sa vie se déroule sous le regard indiscret de caméras qui la filment 24h sur 24...
Commence alors une épopée aux multiples rebondissements : Chloé va d'abord rencontrer le mystérieux Link, à qui elle est intimement liée au point de communiquer avec lui par télépathie, puis se retrouver confrontée à tout un monde qu'elle ne soupçonnait pas. Réussira-t-elle à obtenir la liberté qu'elle recherche, pour elle-même mais aussi pour ses proches ?
J'ai eu la chance de rencontrer l'auteure au salon du livre de Paris et dès qu'elle m'a raconté les grandes lignes de l'histoire, j'ai tout de suite eu envie de lire ce roman. L'idée de personnages qui découvrent qu'ils font partie d'un univers de fiction piloté par d'autres m'a toujours fascinée, parce que j'y vois une métaphore de la vie et de la relation au divin.
Rien de mystique ici cependant : on est dans l'univers du jeu vidéo, de la simulation, de la réalité virtuelle, qui me plaît aussi beaucoup. La réflexion qui se cache dans le roman sur la notion d'humanité, reliée à celle de capacité émotionnelle, ajoute encore plus de profondeur à cette histoire passionnante.
Le récit se déroule sur plusieurs temporalités, sans nous perdre dans ses méandres. L'écriture est nette et précise, la construction au cordeau.
J'ai vraiment passé un excellent moment et j'ai hâte de me plonger dans l'autre opus de l'auteure, Erreur 404.
Commence alors une épopée aux multiples rebondissements : Chloé va d'abord rencontrer le mystérieux Link, à qui elle est intimement liée au point de communiquer avec lui par télépathie, puis se retrouver confrontée à tout un monde qu'elle ne soupçonnait pas. Réussira-t-elle à obtenir la liberté qu'elle recherche, pour elle-même mais aussi pour ses proches ?
J'ai eu la chance de rencontrer l'auteure au salon du livre de Paris et dès qu'elle m'a raconté les grandes lignes de l'histoire, j'ai tout de suite eu envie de lire ce roman. L'idée de personnages qui découvrent qu'ils font partie d'un univers de fiction piloté par d'autres m'a toujours fascinée, parce que j'y vois une métaphore de la vie et de la relation au divin.
Rien de mystique ici cependant : on est dans l'univers du jeu vidéo, de la simulation, de la réalité virtuelle, qui me plaît aussi beaucoup. La réflexion qui se cache dans le roman sur la notion d'humanité, reliée à celle de capacité émotionnelle, ajoute encore plus de profondeur à cette histoire passionnante.
Le récit se déroule sur plusieurs temporalités, sans nous perdre dans ses méandres. L'écriture est nette et précise, la construction au cordeau.
J'ai vraiment passé un excellent moment et j'ai hâte de me plonger dans l'autre opus de l'auteure, Erreur 404.
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