Citations de Agnès de Lestrade (219)
- Mais... qui est derrière moi ? demande le hérisson.
- Une grenouille, répond la coccinelle.
- Mais... qui est derrière moi ? demande la grenouille.
Le temps file vite quand on est heureux.
Alors, dans mon journal, j'écris que j'ai peur de mourir parce que je ne sais pas où on part quand on meurt. Est-ce qu'on disparaît ou alors est-ce qu'on monte dans le ciel? Moi, je n'ai pas envie de me retrouver dans un trou avec les vers de terre!
Tout va mieux, mais j'ai peur quand même. Et parfois, dans mon coeur, la peur prend toute la place.
C'est drôle, cette maladie me fait voir les choses autrement. Comme si tout était plus épais. Le bonheur et le reste.
Je crois qu'avant aujourd'hui, je ne savais pas ce que c'était, le bonheur.
Je mets le casque et brandis l'épée en criant:
- En garde,sale maladie!
Tu ne vas pas mourir. On ne meurt pas comme ça.
Des larmes entrent dans mes yeux. Ce n'est quand même pas interdit de pleurer!
Je garde tout pour moi, sauf ma varicelle !
En jouant à cache-cache dans le désert,
Avec son cousin Albert,
Dromadaire a glissé dans un trou!
Et maintenant, il a des bosses partout!
- Quel jardin magnifique ! s'exclame-t-elle.
Philibert rougit jusqu'aux oreilles.
- Prenez mon bras, et, si vous voulez bien, allons le visiter.
Monsieur Marcel arrose, attend une semaine, deux semaines, trois semaines, quatre semaines. Rien. Pas l'ombre d'une pomme de terre à l'horizon.
- Arrête de pleurer et va me chercher une citrouille dans le jardin !
Cendrillon n'en croyait pas ses yeux :
- Mais... qui êtes-vous ?
- je suis ta marraine la fée. Et je te jure que non seulement tu iras au bal, mais qu'en plus tu seras la plus belle.
Toujours sale et poussiéreuse, la jeune fille fut surnommée Cendrillon.
Il était une fois un homme qui était veuf. De son premier mariage, il avait eu une fille belle comme le jour et aimable avec tous.
Malheureusement, l'homme épousa en secondes noces une femme dure et orgueilleuse qui avait deux chipies lui ressemblant en tout point.
[...] je pense au problème numéro 5 : maintenant, la vie risque de me sembler banale à souhait.
Et puis les yeux vert gazon de Youssef apparaissent dans ma tête et je pense que, non, la vie ne sera jamais banale à souhait parce qu'elle est tout simplement pleine d'Indiens dans mon jardin. Il suffit juste, comme dit papa, de savoir les regarder.
Maman regarde papa, qui a une larme sur la joue. Elle a oublié son soufflé dans le four. Pour ce qui est de ma petite personne, je me dis que finalement, quand on regarde quelqu'un, on n'en voit que la moitié. (C'est une phrase que j'ai entendue dans un film et qui traduit parfaitement ma pensée.)
A chaque fois que j'arrive devant la maison de retraite, je me dis qu'il ne fait pas bon être vieux ni fâché avec toute sa famille. Dans l'entrée, on est accueilli par la directrice et aussi par une fameuse petite dame toute rabougrie qui me prend pour une vieille cousine. "Ah, c'est gentil de venir me voir !"