Citations de Agnès de Lestrade (219)
Ce n'est pas parce que tu ne me vois pas que je ne suis pas là.
Il est tellement fier qu’il saute partout. Il s’étire vers le ciel et ses noeuds se desserrent.
Moon est un petit sac de noeuds. Des noeuds tout serrés qui l’empêchent de marcher.
Enrubannée dans trois tonnes de tissus précieux, j'étais mon propre boulet. Comment avoir des amis quand on a la dégaine d'une pièce montée? Impossible de courir [...] de sauter à l'élastique. Trop peur de tomber, de froisser, de déchirer.
Les mots silencieux me consolaient
Le Père Noël est bien embêté. Le petit chien qu’il devait offrir à Lucas vient de se sauver dans la nuit noire.
- Pas question d’aller le chercher, protestent les lutins. Nous sommes déjà très en retard !
- Pas question de le laisser ! Réplique le Père Noël en partant à sa recherche…
" La veille dame n'est pas assez légère pour des êtres de papier. Alors, Toi, Moi et Petit Lui prennent seulement la feuille pliée avec les deux prénoms."
Ce matin, Boubou se réveille de bonne humeur. Ahhhhh ! Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Lolotte l'oursonne. Boubou est amoureux. Baoum Baoum fait son petit coeur.
Il était une fois un petit monsieur qui habitait une petite maison. Il l'avait construite de ses petites mimines. Et comme son cœur était tout petit, sa maison était toute petite aussi.
Impossible de le quitter. Ma peau s'est incrustée dans la sienne. C'était ma seconde enveloppe. Je ne pouvais plus le lâcher
C'est l'histoire d'un hippopotame, padam padam, qui va prendre son bain, tagada tsoin tsoin.
Il enfile son maillot rose, son bonnet de bain, et plouf dans la mare. Tandis qu'il batifole, il chante comme une casserole.
C'est comme ça que j'obtiens le premier rôle de ma vie : celui de la patate.
Car, oui, papa a un texte à apprendre et a besoin que je lui donne la réplique :
- Tu vois, ma Fifine, c'est un dialogue entre une saucisse Knacki et une patate. (p. 41)
La vie tient parfois à pas grand-chose.
Quand quelqu’un qu’on aime est mort, chaque fête se transforme en couteau tranchant. J’ai passé trois jours à retenir mes larmes en serrant très fort les yeux. J’ai fait semblant de rire (...) Mais en voyant ma cousine Philomène se blottir dans les bras de tante Nina, c’était comme mille pointes qui cloutaient mon coeur.
Maman a entouré papa de ses bras de fée. Je me suis blottie contre eux et on a fini par s'endormir. Parce que farfouiller dans les émotions, finalement, c'est épuisant !
Zélie est vexée. Elle n'a pas envie d'être la plus petite !
De toc toc toc en toc toc toc, bientôt tout le village se retrouve dehors sous la pluie.
Pourtant, madame et monsieur Tout faisaient tout pour que petit Tout garde le sourire.
La vie qui revient dans mes veines, par ma bouche, mes oreilles et mon nez. Le basilic offert par grand-père. Les récits d'enfance de grand-mère. Mes parents qui vivent et respirent malgré celui qui manque.