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Citations de Agustina Bazterrica (128)


"Après tout, depuis que le monde est monde, nous nous mangeons les uns les autres. Quand ce n'est pas symboliquement, nous nous dévorons littéralement. La Transition nous a offert l'opportunité d'être moins hypocrites."
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"Je ne comprends pas qu'on puisse trouver beau le sourire d'une personne. Quand quelqu'un nous sourit, il nous montre son squelette."
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Certains mots dissimulent le monde.
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Aujourd’hui c’est moi la bouchère, mais demain je peux être le bétail.
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In some countries, immigrants began to disappear in large numbers. Immigrants, the marginalized, the poor. They were persecuted and eventually slaughtered. Legalization occurred when the governments gave in to pressure from a big-money industry that had come to a halt. They adapted the processing plants and regulations. Not long after, they began to breed people as animals to supply the massive demand for meat.
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While they smoke, she says, « I don’t get why a person’s smile is considered attractive. When someone smiles, they’re showing their skeleton. »
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Il choisit chaque mot, comme si le vent ne les emportait pas, comme si les phrases restaient pétrifiées dans l’air et qu’il pouvait les attraper pour les garder sous clé dans un meuble, et pas n’importe lequel, dans une vitrine ancienne de style Art nouveau.
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Les mots sont là, mais sous cloches. Ils pourrissent sous la folie.
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Il est d'accord avec tout ce qu'elle dit, mais il ne supporte pas ses mots, qui sont comme de minuscules têtards qui grouillent en laissant derrière eux une traînée collante, qui rampent pour aller s'entasser les uns sur les autres, pourrir et vicier l'air d'une odeur rance. Il ne lui répond pas car il sait aussi qu'elle a peu d'employées femmes, et que si l'une d'entre elles tombe enceinte, elle la méprise et l'ignore.
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Je pense que dans toute ma littérature, j’essaie de pousser les situations à l’extrême. D’autre part, il s’agit d’une dénonciation permanente des sujets qui me font mal, ou je les questionne, puis je les transforme en écrits. Je suis intéressé à interroger le lecteur, à l’étourdir et à générer des questions physiques. Quand j’écris, je sens que je vibre. Il y a aussi des moments d’abîme, où je ne trouve pas le mot exact, parce que je suis extrêmement obsessionnel. Le moment le plus agréable pour moi est de finir et corriger et corriger et corriger et lire l’œuvre 50 mille fois. L’écriture fait partie de mon cœur. C’est mon magma, mon moteur. J’écris dès mon plus jeune âge, sans être conscient de ce que c’est que d’être écrivain. Il y a la question de l’écriture, et il y a la question de faire carrière comme écrivain. Parfois, la carrière est mangée à l’acte d’écrire et tout est concentré sur l’image de l’écrivain. Il y a d’autres cas où les écrivains se contentent d’écrire et où l’écrivain apparaît. Je ne sais pas si je peux me dire écrivain. J’espère que le reste de ma vie je pourrai continuer à me construire et, dans ce processus, continuer à écrire
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Je sous-signé, Gastón Schafe, autorise que mon corps serve de nourriture à autrui. Signature. Numéro de passeport.
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Il a un regard de chien, d’une inconditionnelle loyauté et d’une sauvagerie contenue.
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« Elle avait le regard humain de l'animal domestiqué. »
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« Voici Marcos Tejo, un type dont le bébé est mort et qui se traine dans la vie avec un grand trou dans la poitrine. Un type marié à une femme détruite. Son boulot consiste à abattre des humains pour subvenir aux besoins de son père dément qui est enfermé dans une maison de retraite et qui ne le reconnait même plus. Il va bientot avoir un enfant avec une femelle, l'un des actes les plus graves que quelqu'un puisse commettre, mais il s'en fiche pas mal et cet enfant sera le sien. »
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Lêtre humain est complexe par nature, or certaines vilenies me subjuguent, tout comme les contradictions et les sublimités de notre condition. L'existence serait d'un gris exaspérant si nous étions tous immaculés.
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Par moments, on dirait qu'elle pense. Qu'elle en est réellement capable.
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« L'être humain est la cause de tous les maux de ce monde. Nous sommes notre propre virus. »
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ll caresse sa marque sur le front. II l'embrasse parce qu'il sait à quel point elle a souffert quand on la lui a faite, autant qu'elle a souffert quand on lui a retiré les cordes vocales pour parfaire sa soumission, pour qu'elle ne crie pas au moment de son sacrifice. Il lui caresse la gorge. C'est lui qui tremble désormais.
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Sans la tristesse, il ne lui reste rien.
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Lui, il se demande toujours ce que ça doit faire de passer ses journées à mettre des coeurs humains dans des caisses. A quoi peuvent bien penser ces ouvriers ? Ont-ils conscience que ce qu'ils tiennent dans leurs mains étaient jusqu'à présent en train de battre ? Cela leur fait-il quelque chose?
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