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Citations de Akli Tadjer (336)


Je trouve ça vulgaire les percings. Je l'ai dit à ma fille. Pour me donner le change, elle a sorti une photo de moi. J'avais quinze ans, des cheveux sur les épaules, une veste afghane, des pataugas, un peu de poil au menton. Je m'étais trouvé grotesque. Je ne l'ai plus emmerdée avec ses clous sur le nez et sur la joue.
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J'avais déjà fait l'entremetteur entre Vasquez et Corinne, une gniace de la rue Montorgueil. Ca avait si bien marché qu'ils voulaient se mettre à la colle, prendre un logement et faire des enfants mais ils avaient remis leur projet à plus tard. Onze ans et onze ans et demi, fallait l'autorisation des parents.
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Et mon père, il avait à l'idée, qu'à me laisser seul toutes les journées j'allais tourner gangster. J'avais des prédispositions pour, qu'elle avait mentionné la maîtresse sur mon livret scolaire parce que j'avais volé le compas et le gouter - deux fois- de mon voisin de table.
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Charles, c'était le tourmenté de la famille. Même quand il souriait, il se trimbalait du cafard et de la misère sur le front.
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On ne refait jamais rien. A douze ans révolus, je le savais déjà. L'Imam instructeur de la Mosquée m'avait expliqué un jour qu'on ne pouvait jamais remettre dans son tube la pâte du dentifrice échappée.
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Ce soir ça ne va pas être possible. La prochaine fois, si Dieu le veut. - T’occupe pas de Dieu. Je négocierai avec lui le moment venu.
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La vie est courte, mais les journées sont longues quand on est seule.
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Dans la vie, il y a ceux qui savent se donner des limites et il y a les bornés, qui n’en ont pas, de limites.
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Je me suis assis sur la chaise et, après un long moment de silence, je me suis abandonné. J’ai dit, tout bas, qu’il fallait tout faire pour tirer ma mère de son enfer. Elle était mon histoire, mon père, ma mère, mon ange et mon démon.
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Elle rouspète que je dois dormir si je veux guérir. Je le sais. Elle m’a dit cent fois que le sommeil fait partie de la thérapie mais j’aime la nuit quand elle me recrache mon pays, des visages, des noms, des rires, des chaos et des pleurs. J’aime jouer à cache-cache avec les fantômes de mes souvenirs. Et, j’aime pardessus tout retrouver la petite fille en jaune.
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Je m’obstine encore, mais rien à faire, mes mots restent prisonniers de ma tête. De guerre lasse, je finis par renoncer et je joue avec mes souvenirs.
Les souvenirs, c’est amusant. Ca va, ça vient, c’est comme les vagues de la mer. C’est comme ça que les Sanchez me sont revenus. Sur l’Almanach des Postes punaisé au buffet en formica jaune de la cuisine, c’était l’année 1960.
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Maintenant que papa est mort, est ce- ce qu’il y aura une place pour moi dans ton cœur ?

J’ai répondu qu’il y avait toujours eu une place pour lui dans mon cœur.

-Une place, une vraie, maman. Pas un strapontin.
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Une merveilleuse histoire d'amour, entre Mohammed et sa fille, qu'il élève seul. Un roman sobre et intense à la fois, écrit avec beaucoup d'humour, ou la vie rêvée donne le pendant à la triste réalité.

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Quelle horreur que cette guerre! Puis il se lève de son bureau. Machinalement, nous le suivons sans qu'il n'ait rien exigé de nous. Il ouvre son armoire, en sort une carte de l'Algérie qu'il suspend à deux crochets vissés au mur. Il y a du vert près de la mer, du jaune pour le désert et une grande bande rouge au milieu pour les hauts plateaux. Des noms aussi. Des noms arabes et français mélangés. Oran, Tlemcen, Mascara à gauche. Alger, Cherchel au centre. Dellys, Bougie et Djidjeli à droite. J'essaie de trouver Bousoulem, le village natal de Mon Père mais je me perds du côté de Ain Nasser. M. Robinson nous regarde un peu atterré et sans crier nous tonne : - A qui appartient ce beau pays?
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