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Critiques de Alain Delage (40)
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L'étreinte de la bise

Un roman de terroir à suspense que j’ai adoré et qui nous plonge en 1893. Le personnage principal, Armand Ligourel, était présent dans Le banni des Hautes-Terres, mais ce livre peut se lire indépendamment.



Armand rentre chez lui après 3 ans de service militaire, heureux de faire la surprise à sa famille. Mais l’accueil ne sera pas celui qu’il escomptait. Que s’est-il passé pendant ce laps de temps ? La situation est compliquée. Aussi, lorsqu’Armand fait un héritage inespéré, c’est l’espoir qui revient. Pourtant, il ne peut s’empêcher d’avoir certains doutes. Pour lui, quelque chose n’est pas net…



J’apprécie beaucoup l’écriture d’Alain Delage. Il sait me plonger dans son univers et m’y retenir. Ses descriptions sont jolies et font naître les paysages sous mes yeux. Ses personnages sont très humains et réalistes et les situations vécues très authentiques. C’est une plume sans lourdeur, sans longueur, parfois sans concession, parfois presque poétique.

Elle nous emmène dans l’Aubrac où Armand va vivre l’hiver, mais pas que. On ressent l’isolement d’un petit hameau, l’entraide des habitants, l’importance du curé C’est une immersion dans un monde rural souvent dur à la fin du 19ème siècle.



Qui dit hiver dit temps rigoureux et neige abondante sur ces plateaux. Tout est au ralenti, dans l’attente du réveil printanier. Armand s’y confronte pour la 1ère fois. C’est un jeune homme de 23 ans, honnête, droit, bienveillant et travailleur. Un homme qui a de l’honneur et que j’ai pris grand plaisir à retrouver.



Je ne peux pas parler d’action, mais d’une ambiance qui s’installe et qui vous prend. Ce sont des secrets, pas toujours jolis jolis, des découvertes plus ou moins heureuses. Des situations très convaincantes et qui ont dû se produire plus d’une fois dans la réalité. (et que l’on doit retrouver également de nos jours…)

C’est un roman que j’ai dévoré. Il s’en dégage une certaine forme de sérénité, comme un sentiment de plénitude. Pourtant, l’histoire est assez noire par moments (ce qui est arrivé à la famille d’Armand par exemple). Oui, je sais, c’est assez paradoxal, et d’ailleurs j’ai moi-même du mal à l’expliquer.



J’aurais aimé faire durer ce livre plus longtemps, mais les pages se sont tournées toutes seules, à l’insu de mon plein gré… C’est une excellente lecture, avec une intrigue très plausible, une écriture rythmée et des personnages très convaincants. Ajoutez-y une petite dose de secrets et vous obtenez le roman parfait pour l’été. Ce qui fait la force de ce roman c’est son authenticité et la connaissance qu’a l’auteur sur ce monde rural de la fin du 19ème siècle. Ne cherchez pas les bagarres, vous n’en trouverez pas. C’est plus subtil, et tout aussi accrocheur.

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L'étreinte de la bise

Mon avis



Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « L'Etreinte de la bise », roman d'Alain DELAGE, auteur dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.





J'ai retrouvé avec plaisir Armand Ligournel, protagoniste découvert dans « Le Banni des Hautes-Terres », ouvrage que j'avais beaucoup aimé. Si vous n'avez pas encore lu ce premier opus je vous conseille vivement de le faire.



L'auteur nous emporte donc en 1893 où Armand, libéré de son service militaire, rentre au village, dans la garrigue languedocienne, retrouver sa famille.



Que s'est-il passé pendant son absence ? Pour quelles raisons les siens se sont-ils retrouvés dans une situation aussi précaire ? L'héritage inespéré de son grand-oncle paternel va-t-il offrir à Armand et à sa famille une vie meilleure sur le Plateau de l'Aubrac ? Pour quelles raisons Jeanne, la servante d'Alphonse a-t-elle disparu ?



Je ne vous en dirai pas plus et vous laisserai le découvrir par vous-mêmes.



Toutefois j'ajouterai que c'est avec son talent habituel de conteur que  Alain DELAGE  nous fait partager le destin de cette famille et découvrir, au fil de ses mots, certains secrets trop bien gardés.



Il décrit à merveille les paysages de l'Aubrac, la vie paysanne, les hivers rigoureux, les us et coutumes, les traditions et les mentalités en milieu rural au XIXème siècle.



J'ai beaucoup aimé ce très beau roman régional palpitant, très bien écrit et documenté, au suspense bien mené et dont les rebondissements m'ont vraiment tenue en haleine jusqu'au dénouement, au demeurant fort surprenant....



Je le recommande vivement aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront assurément un très bon moment de lecture.





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Le banni des Hautes-Terres

Je ne connaissais absolument pas la plume de l’auteur avant d’ouvrir ce livre. Et j’ai été conquise. Il a su me faire voyager, aussi bien dans le temps que dans l’espace : une vraie immersion en 1890 avec des us et coutumes très bien rendus, un vrai voyage sur ces hauts plateaux où la vie est rude. Les descriptions ne sont jamais longues ou inutiles et elles m’ont permis de visualiser les décors.

Ce roman c’est aussi la découverte d’un métier et des conditions de vie des « montanhièrs » lors des mois d’estive. L’amitié, l’honneur, le respect sous un abord parfois un peu froid. L’auteur a fait des recherches pour coller à la réalité et ça se ressent dans l’écriture, avec l’emploi de certains termes spécifiques par exemple.

Une découverte donc, mais aussi une histoire, celle d’Armand, une intrigue avec des secrets de famille.

J’ai beaucoup aimé ce personnage : gentil, travailleur, il apprend vite et fait preuve de bonne volonté, mais il n’en a pas moins un caractère affirmé. L’auteur a su m’embarquer à sa suite et j’ai lu ce roman sans pouvoir m’arrêter. J’avais très envie de connaître le destin de ce jeune homme dont la vie sans histoire a soudainement basculé.

Je pourrais, j’aimerais, vous en parler plus longtemps, vous dire que j’ai aimé ces scènes d’autrefois, ces mots d’argot de métier qui vous plongent dans l’ambiance et vous donnent l’impression « d’y être ». J’aimerais vous parler du destin d’Armand tel que je l’imagine, des plateaux en dehors du temps et loin des hommes. Mais je ne peux pas sans spoiler, et c’est hors de question ! La découverte est trop belle pour être gâchée.

En bref : un roman un peu différent de ce que je lis habituellement et qui se révèle être un coup de cœur. Comme quoi il ne faut jamais hésiter à sortir de sa zone de confort…

C’est une histoire qui vous transporte sur ces Hautes-Terres et vous découvrir un monde rural assez rude et des vies qui ne le sont pas moins. Le tout écrit dans un style parfois presque poétique, parfois sans concession mais sans jamais aucune longueur ou lourdeur.

Je vous souhaite une bonne lecture.

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La nuit des vendanges

Mon avis



Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « La Nuit des vendanges », roman d'Alain DELAGE auteur dont j'ai lu une grande partie des ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.



L'auteur nous emmène en 2018 dans le midi de la France où nous faisons connaissance avec Corentin, veuf âgé de soixante ans dont la vie est basée essentiellement sur l'exploitation de son vignoble et les manifestations qu'il organise dans son village.



Au cours d'une soirée, Corentin rencontre Carmen, une Espagnole, nouvellement arrivée dans la région. Celle-ci lui suggère de reconstituer l'arbre généalogique du village...



Cette idée plutôt saugrenue va-t-elle semer la zizanie en ces lieux où les habitants se connaissent tous depuis la nuit des temps ?



Alain DELAGE décrit à merveille les paysages de la garrigue languedocienne et l'on perçoit, au fil de ses mots, les bonnes odeurs qui s'en échappent.

Il en est de même pour les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman, les rendant ainsi vrais et attachants.



Les dialogues truculents, ponctués d'une touche d'humour, nous permettent de percevoir le joli accent méditerranéen : on se croirait chez Marcel Pagnol !



J'ai bien aimé ce roman régional très bien écrit, au suspense bien mené qui aborde divers thèmes tels que : la généalogie, l'amour, les secrets de famille, la recherche des racines et la vie en milieu rural et sur les exploitations viticoles.



Un très bon moment de lecture et de détente pour les amateurs du genre.



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L'inconnu de la Saint-Blaise

Histoire simplette, histoire à lire en vacances pour se vider la tête. J'ai eu un doute dès le milieu du livre sur l'identité du meurtrier.

Description du 'pétassou' très bien
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L'étreinte de la bise

Début de l'automne 1893 à Macassargues, village du Languedoc :

Armand Ligourel, libéré du service militaire, rentre au pays. Il revient marqué par ses trois années passées en Afrique sur les champs de bataille. En avançant sur les chemins familiers, il est heureux et pressé de retrouver la quiétude du foyer familial.

Voulant faire une surprise à sa famille, il n'a prévenu personne de son arrivée.

Seulement, l'accueil tant espéré est déconcertant. Un fiasco complet ! ...



Ma 1ère lecture d'Alain Delage, qui avec ce roman donne, en quelque sorte, une suite au "Banni des hautes terres".

C'est d'une plume émouvante, d'un conteur du temps des veillées au coin du feu, que l'auteur m'a plongé dans un récit d'un autre temps. Un roman sur la vie authentique en milieu rural de la fin du XIXème siècle et le destin d'une famille.



La famille Ligourel, après de multiple déboires, voit poindre un espoir, quand arrive la lettre d'un notaire.

Jeanne, la servante d'un oncle paternel, et légataire de celui-ci, est décédée. Armand et sa soeur sont les nouveaux héritiers d'Alphonse Ligourel.

Une nouvelle vie débute sur le plateau de l'Aubrac avec cet héritage inattendu et inespéré.



Une fois installé dans sa nouvelle région du Massif Central, Armand trouve suspect le décès de Jeanne. Après tout, son corps n'a jamais été retrouvé, c'est le tribunal qui l'a déclaré morte après le temps légal de disparition.

Avec l'arrivée de la neige, une ambiance feutrée s'installe, un froid glaçant mord les chairs, mais Armand peu habitué à ce climat, n'a pas le temps de s'engourdir. La découverte d'indices va le pousser à enquêter.



Au fil des chapitres, face à des révélations surprenantes, Armand fait preuve de courage, de persévérance et d'honnêteté. L'avidité de certains protagonistes est distillée subtilement et les découvertes rendent le récit mystérieux.

Malgré les manipulations de personnes peu scrupuleuses, le jeune Ligourel, homme d'honneur, va tout mettre en oeuvre afin d'élucider la disparition de Jeanne.



Rebondissements, secrets et suspense accompagnent Armand et le lecteur jusqu'au dénouement.



PS : Merci aux éditions deBorée pour cette proposition de lecture. J'ai fait une très belle découverte d'auteur !


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Les rubans de la vengeance

Le milieu de la passementerie, toile de fond, d’un roman régional…

Marie-Louise est mariée à Gustave, passementier, qui après son mariage a souhaité continuer son métier. Il aime être sur les routes alors que sa femme tient une auberge familiale avec son père. Mais quand ce dernier meurt, la question se pose de savoir comment continuer à assurer la sécurité de tous et la continuité de l’auberge. Gustave reste avec ses secrets et sa passion du commerce ; ce sera Marcelline qui viendra aider la Maloui. Tarentaise la Malice, est reconnu et identifié. Qui est-il ? Marie-Louise connaît-elle vraiment son mari ?

Dans les monts du Forez, en 1857, la passementerie fait vivre de nombreuses familles et grâce à Alain Delage, j’ai découvert le rôle du commis de barre, intermédiaire entre les négociants et les ateliers, les donneurs d’ordres et les fabricants.

Le travail de Gustave est subtilement détaillé, retraçant les pouvoirs de l’époque et les différences à faire entre le commerce et la fabrication. En parallèle, une seconde histoire ramenant à la chute du Roi Louis Philippe et à l’installation de la République nous plonge dans la vie des Compagnons du Devoir et des révoltes de l’époque.

Si vous êtes curieux, vous ferez comme moi pour compléter les informations fournies au détour d’un paragraphe, comme celles qui concernent la grenouille de l’église Saint-Paul à Narbonne ou celles du palmier le plus célèbre de France dans l’église du couvent des Jacobins à Toulouse.

J’ai suivi avec un grand enthousiasme l’histoire de ce roman, porté par une écriture fluide mais incisive, un investissement non dénué d’humour sur les relations familiales, et un suspense installé quand j’ai commencé à douter de l’un des personnages principaux.

Je remercie de Borée Editions qui m’a envoyé en Service Presse, le broché « Les Rubans de la vengeance » de Alain DELAGE, livre de la collection Terres d’écriture.


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L'étoile de la providence

un très beau livre, une très belle histoire, fort bien racontée.

Pleine d'humanité, d'humilité, d'amour et de tendresse.

je ne connaissais pas cet auteur et je suis heureux de l'avoir découvert !

je ne doute pas de lire d'autres de ses ouvrages, très bientôt !
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L'étoile de la providence

Dans son dernier roman, l’écrivain gardois nous fait voyager ! Pas seulement géographiquement, d’une lumineuse ville d’Algérie aux premiers contreforts des Cévennes, mais aussi humainement, dans le trajet sinueux des épreuves qui attendent Florian, son jeune héros au seuil de l’adolescence.

Florian nous émeut, nous attendrit dans les moments légers de son aventure, autant qu’il nous fait frémir dans les épisodes plus sombres. Et puis, il y a cette découverte de l’aviation qui, en fascinant Florian, va bien sûr nous faire rêver nous aussi. Dans la garrigue dont nous humons les senteurs, on entend vibrer des avions – dont un Blériot XI, celui de la traversée de la Manche ! --, et là on plonge dans l’aventure des merveilleux fous volants. Alain Delage sait adroitement nous faire revivre l’ambiance des premiers meetings aériens : la carlingue passe en rase-motte au-dessus de nos têtes, les ailes parcheminées tanguent, l’hélice « se visse dans la masse d’air » !

Mais au fait, pourquoi fait-on connaissance de Florian soixante plus tard, dans un salon feutré de l’Élysée ? Mystère… La réponse est à la fois évidente et surprenante : vous nous avez touchés M. Delage !

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Le banni des Hautes-Terres

Et voici un nouvel emprunt bibliothèque, alors que j’ai une PAL qui dépasse désormais les 800 titres, ce n’est vraiment pas raisonnable… Mais le titre autant que la couverture, certes pas extraordinaire, m’avaient interpellée, alors j’ai tenté. Ce n’est pas un regret au final, mais pas un emballement fou non plus.



Nous sommes en 1890 dans le Midi ; on entend presque l’accent chantant et les cigales ! Armand Ligourel, jeune homme de 20 ans, tout juste sorti du conseil de révision qui l'a déclaré apte au service militaire – ce qui, à l’époque, semblait un grand honneur et faisait du jeune garçon un « homme » -, se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment sur le chemin du retour vers la maison, où il vit avec ses père, mère, sœur et beaux-parents. Accusé à tort d’un meurtre qu’il n’a pas commis, mais incapable de se défendre sous peine d’encourir peut-être pire encore (car il braconnait… ce qui ne peut être une bonne excuse !), avec la complicité de sa famille il s’enfuit vers les Hautes-Terres, vers Aubrac dans cet Aveyron d’où son père est originaire, et où il n’a plus mis les pieds depuis des années. Armand ne sait pas encore que, en ces terres rudes qui vivent encore au rythme des estives, son nom n’est pas le bienvenu…



Et donc, je suis très partagée sur cette lecture. Clairement, l’auteur a voulu décrire la vie dans cette région à la fin du XIXe siècle, avec l’accent sur le métier des buronniers, ces groupes de pâtres typiques de la région, qui amenaient et gardaient les vaches en estive pendant la belle saison, et s’occupaient de la fabrication et de la vente des fromages, selon des méthodes ancestrales transmises de génération en génération. Le prétexte est beau, et la description de cette vie rude, quelque peu édulcorée même si sa dureté n’est pas masquée, est vraiment intéressante et même prenante : on s’attache à ces pâtres, à ce qui fait leur vie au jour le jour dans ces burons alors bien isolés, et où le moindre accident peut prendre des dimensions dramatiques.



Mais voilà : autant c’était intéressant de nous raconter ça sous forme d’un roman, avec des personnages attachants et bien typés, autant l’auteur s’est réellement englué dans un langage trop proche du documentaire, et très vite lassant. Dans chaque phrase, mais vraiment chacune, on a surabondance de détails pour bien tout exposer, mais trop c’est trop… et à partir d’un moment, je m’amusais (si l’on peut dire) à réduire chacune de ces phrases, qui marchait alors tout aussi bien ainsi. Une seule phrase résume à elle seule ce blabla inutile, je cite : « Tous les fidèles [qui avaient occupé l’ensemble des sièges de l’édifice religieux] étaient sortis de l’église. » Si on enlève ce que j’ai mis entre crochets, la phrase garde tout son sens ; on dirait que l’auteur a ajouté tant et tant de détails comme s’il était payé au mot ! et comme je disais : absolument toutes les phrases souffrent de ce syndrome de la surenchère, mais le livre aurait été tout aussi compréhensible (et sans doute plus digeste) avec moitié moins de pages, au final !



De même, les dialogues souffrent de ce même syndrome, et paraissent particulièrement artificiels : comme la narration, ils ne sont qu’un prétexte pour expliquer la vie d’autrefois avec une surenchère de détails plus ou moins inutiles, mais ça passe encore moins bien que dans la narration même. En effet, de la sorte, on « n’entend » pas les personnages parler, car on dirait qu’ils récitent des passages d’encyclopédie rurale, sans émotion et sans aucun souci de réalisme… ce qui est d’autant plus paradoxal que, à maints endroits, l’auteur fait parler ces mêmes personnages dans leur patois local pour mieux faire ressortir ces particularités de l’Aubrac !



Quant à l’intrigue, elle aussi a un côté artificiel. On sait grâce au synopsis qu’il s’agit d’une sombre histoire de famille qui remonte à plusieurs générations, mais cette histoire est entourée d’un mystère épais, dont seules quelques bribes s’échappent çà et là (comme le fait qu’Armand doit changer de nom à la dernière minute) mais ans que ça constitue jamais de réels indices pour la compréhension du lecteur, comme on aurait dans un bon policier. Mais ça n’en est pas un, et l’auteur laisse planer ce mystère, et joue à terminer chaque chapitre par une espèce de cliffhanger… mais ensuite la révélation ne vient jamais ! Et puis paf, elle est tout à coup plaquée sur les 2-3 derniers chapitres en long, en large et en travers, en se réservant encore quelques tours de passe-passe pour retarder les choses, mais que c’est artificiel !



Ainsi donc, on peut dire qu’on découvre avec intérêt cette rude vie des buronniers d’antan, dans tout ce qu’elle a pu avoir d’authentique et de dur… mais l’écriture trop artificielle, davantage documentaire que romanesque, ne sert pas l’histoire, à l’intrigue alambiquée et plaquée dans les dernières pages sans aucun indice annonciateur. Dommage, car avec une plume plus légère et surtout plus réaliste, on aurait pu avoir un roman vraiment sympathique !

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Le banni des Hautes-Terres





Mon avis



Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de pesse, « Le Banni des Hautes-Terres », dernier roman d'Alain DELAGE, auteur dont j'ai lu tous ses ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.

Je remercie également Alain pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.



L'auteur nous emporte en 1890 à Macassargues, village Languedocien où nous faisons connaissance avec Armand, notre héros, jeune agriculteur qui, suite à une accusation de meurtre, est contraint de se réfugier sur les terres familiales dans les hauts plateaux de Lozère.



C'est avec son talent habituel de conteur que Alain DELAGE nous présente l'histoire de ce jeune homme qui est fort attachant et nous fait découvrir certains secrets de famille trop bien gardés....



L'auteur décrit à merveille les paysages de l'Aubrac, la vie paysanne, les coutumes et les traditions au XIXème siècle, la fabrication des fromages mais également le métier de buronnier.



J'ai beaucoup aimé ce très beau roman régional palpitant, très bien écrit et documenté, dont les rebondissements m'ont vraiment tenue en haleine jusqu'au dénouement.

Je le recommande vivement aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront assurément un très bon moment de lecture.



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Le dernier chant des cigales

Ayant reçu un courrier émanant de la Préfecture, le maire de Saint-Romain , Toussaint Gariel honore son rendez-vous. L'objet de sa visite est une fort mauvaise nouvelle: sa commune va être englobée par un immense camp militaire réservé à des essais de tir principalement.

A son retour, Toussaint convoque en priorité son conseil municipal et le lendemain l'ensemble de la population. Il n'y a qu'une centaine d'âmes. La réunion plénière a lieu sur la place publique, devant l'église. La mobilisation est générale. Les administrés ne veulent pas partir , ici, ce sont leurs racines, leurs maisons, leurs morts. Séraphin, un homme du pays qui n'a connu que cette vie simple refuse de quitter les lieux. Il va attenter à ses jours afin de ne pas subir l'exil. C'est un véritable déracinement que propose les instances administratives à tous ces hommes. Ce qui est regrétable, ce sont les autorités qui refusent de prendre en compte la vie des personnes, et qui règlent tous les problèmes dans les ministères. les décisions sont prises avant d'informer la population concernée.

Une petite note d'humour à la Pagnol lorsque le maire reçoit à Saint-Romain le sénateur, le député, le préfet, le conseiller général. Un véritable guet-apens est monté mais il n'aura aucunimpact sur la décision finale.

l'écriture est fluide, agréable à lire et les personnages son tbien campés. Un moment agréable en ce début d'hiver.
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Le dernier chant des cigales

Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas emmené faire une petite ballade dans nos régions et bien j'ai décidé de rattraper cette bévue aujourd'hui avec le nouveau roman d'Alain Delage que je découvre avec ce titre qui m'a beaucoup plu pour tout vous dire !







Nous sommes en 1955, dans un tout petit village où le maire de Saint-Romain va apprendre une terrible nouvelle et qu'il devra l'annoncer à tous ses concitoyens. En effet, Toussaint, maire du village doit annoncer aux habitants qu'ils vont devoir quitter leur maison, leur terre afin que les militaires puissent transformer leurs habitats en camp militaire...







Ses pauvres gens sont contraints et forcés de quitter leur maison, dans un avenir bien plus proche qu'ils ne s'imaginent afin de laisser place à l'armée qui va envahir leur village. Adieu habitations, plantations et bonjour les armes et les soldats ! Sauf que voilà, avant d'annoncer cette terrible nouvelle à ces personnes qui n'ont pas idée de ce qui se trame en coulisse, il faut que le maire de ce village commence par digérer la nouvelle... Comment faire accepter l'inacceptable quand nous-même nous ne voulons l'accepter ? C'est la question à cent mille francs !







Mais Toussaint n'a clairement pas le choix, il va devoir accomplir cette tâche ingrate sauf que les villageois n'ont pas l'intention de lui faciliter le travail, ce que l'on comprend aisément car à leur place, on aurait réagi certainement pareil ! En tout cas pour moi, je ne me serai pas laissée faire sans me battre un peu.







C'est bien connu, l'union fait la force mais comment s'allier à des personnes dont les vieilles rancœurs et les secrets qui datent de Mathusalem refont surface ? Est-ce réellement le moment de régler des comptes si vieux ? Ne mieux vaut-il pas avancer main dans la main face à la menace ennemi qui frappera à leur porte prochainement ?







J'ai beaucoup aimé découvrir ce titre qui est inspiré d'une histoire vraie ! Se dire que l'auteur s'est inspiré de faits réels pour nous conter ce récit fait froid dans le dos ! Je me suis aisément mise à la place de ces personnes que l'on chasse de chez eux pour laisser place à des soldats.







Je me suis attachée à ce village tout comme à ses villageois qui sont des personnages désespérés. Leur personnalité haute en couleurs nous offre un récit vivant et dynamique que l'on prend plaisir à suivre avec délice. L'auteur se plaît à nous raconter les secrets de ce petit village, et nous, on prend plaisir à les découvrir un à un !







La plume de l'auteur est belle, fluide, sensible, descriptive, visuelle, très agréable à lire. Vous savez à quel point j'aime apprendre de mes lectures et c'est tout naturellement que j'ai aimé en apprendre sur l'expropriation de ces pauvres gens et sur le combat qu'on mené les habitants.







Tout ça pour vous dire que cette histoire captivante m'a beaucoup plu. J'ai aimé faire la connaissance de ces personnages qui ont dû se battre pour leur vie à travers ce récit qui nous amène en plein cœur d'une de nos régions... A découvrir !
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Les rubans de la vengeance

Delage Alain

Les rubans de la vengeance

Marie Louise et son père tienne une auberge dans la région de Lyon, mariée à Gustave, un commis et ancien compagnon du devoir dans le milieu de la passementerie et, malgré le décès du père, ne compte pas abandonner son métier.

Mais à l’enterrement du père quelqu’un d’inconnu formule une menace, on ne comprend pas le pourquoi puis par la suite un client agresse Marie Louise en la menaçant aussi.

Et lors d’un de ses voyages chez son employeur, la jument de Gaspard est grièvement blessée, mais intentionnellement, et sur le retour, se produit un accident où la jument décède et le chargement de passementerie terriblement endommagé.

Marie Louise commence à s’inquiéter mais à point nommé, sa tante accepte de l’aider à l’auberge et de plus une cousine éloignée prend de ses nouvelles.

Ne connaissant pas grand-chose du passé de son mari et que la cousine demeure dans la région supposée où il aurait vécu, elle accepte de s’y rendre……..

On y apprend beaucoup de choses dans ce livre sur la manière dont les passementiers fabriquaient ces fameux rubans ainsi que la manière de procéder entre le fournisseurs et les artisans répartis un peu partout.

En fin de livre également on trouve la fameuse recette de Marie Louise, le baroton. Ainsi que beaucoup de mots usuels traduit dans le patois de la région ; il y a aussi une petite pièce jouée par guignol mais dans le patois ainsi que diverses poésies

Certes pour ma part je ne comprends pas ce langage, c’est un peu comme si j’écrivais une partie du livre dans ma langue, le wallon.

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Les rubans de la vengeance

Bonjour amis lecteurs!

Un week-end pluvieux et froid m’a incitée à rester bien à l’abri dans mon cocon et j’ai englouti deux livres.

Voici mon premier retour.

« Les rubans de la vengeance » de Alain Delage.

Second livre de cet auteur que je lis et j’y prends énormément de plaisir car ce sont des livres extrêmement documentés voire un peu trop. Ma mémoire vieillissante aura du mal à tout retenir.

J’ai fait ici la connaissance des canuts de Lyon à travers leur révolte au milieu du XIXe.

Comme toujours dans ce genre de combats, il y a les jusqu’aux boutistes acharnés, les tempérés et les pleutres intéressés financièrement au point de trahir leurs compagnons.

L’auteur va donc nous faire partager le combat de ces miséreux qui travaillent presque jour et nuit pour faire vivoter leur famille souvent conséquente.

Je suis très friande de ces lectures qui me permettent de continuer à apprendre avec des auteurs agréables à lire qui connaissent leur sujet sur le bout des doigts.

J’en profite pour remercier les De Borée Éditions

qui m’ont envoyé ce livre.
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L'étreinte de la bise

Bonjour amis lecteurs.

Je continue à lire la ligne bleue de De Borée Éditions

Merci Virginie Centrefrance.

« L’étreinte de la bise » de Alain Delage.

Plus je lis cet auteur et plus je l’apprécie.

Nous retrouvons le milieu paysan de la fin du XIXeme où certains peuvent se montrer très vindicatifs dès qu’il s’agit d’agrandir le patrimoine familial.

Ce roman dit de terroir s’accompagne d’une enquête où plusieurs personnages véreux vont agir sous couvert d’une étiquette de notables. Et ça peut aller loin! Selon eux, la terre revient aux paysans uniquement. Jeanne, la compagne de Alphonse Ligourel va en faire les frais. Cette femme, venue de nulle part, n’a rien à faire sur l’Aubrac.

Les manipulations de gens sans scrupules sont parfaitement décrites par l’auteur. Les métayers sont encore corvéables à merci pour la petite noblesse échappée à la Révolution.

Je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle avec certaines situations contemporaines. Le lecteur a de quoi méditer sur le sujet.
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L'étoile de la providence

Un livre passionnant qui nous transporte de page en page, qui nous surprend tout du long jusqu'à la toute fin. Une histoire touchante, émouvante et sensible pleine de modestie qui, pourtant, commence au Palais de L'Elysée lors d'une réception.



Un très très beau roman, qui nous emmène de l'Algérie à la France, et nous révèle le parcours incroyable d'un jeune garçon timide, humble, courageux auquel on s'attache très vite, Florian Duval.



Un début d'enfance heureuse dans un pays aux couleurs et aux parfums d'épices et de fleurs, un drame et le voilà à se retrouver dans une école militaire en métropole. Il n'a que 13 ans lorsqu'il arrive sur le continent perdu et le cœur gros mais discipliné, sage et soumis, il se plie à cette fatalité.



La rencontre avec une jeune religieuse, les liens d'amitié qu'il tisse avec Pierre, puis signe du destin, la commune de St Hippolyte-du-Fort où se trouve son école décide d'offrir un meeting aérien à toute une Région. Deux pilotes, Paul Hanouille et René Duval, des mécaniciens, deux avions, un Caudron et un Blériot XI même modèle que celui qui a traversé la Manche, les élèves de l'école, dont Florian et Pierre, sollicités parmi les meilleurs pour aider au montage, et nous voilà arrivé au jour J. L'auteur nous embarque magistralement dans cette ambiance de festivités et nous fait vivre cette expérience avec fébrilité, curiosité et angoisse. On s'y croirait.





Pour Florian c'est la découverte des débuts de l'aéronautique, mais aussi ses premiers émois amoureux et sa soudaine rébellion afin de prendre sa destinée en main, sa fuite par le biais du train qui transporte les pièces détachées des avions et le déraillement...



La vie d'un homme timide et effacé que l'on suit avec assiduité et que l'on retrouve donc 60 ans plus tard au Palais de L'Elysée en attente d'être décoré de la Légion d'honneur des mains de Georges Pompidou, Président de la République Française. Mais toujours aussi timide et humble, il s'interroge "pourquoi lui ?"



J'ai adoré la fin qui nous transporte et nous émeut jusqu'à la dernière minute. Un grand merci Alain Delage pour ce bel ouvrage plein de sensibilité et merci aux Éditions De Borée et à Virginie en particulier pour l'envoie en SP.
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L'étoile de la providence

Bonjour amis lecteurs.

Je viens à l'instant de clore la lecture du roman d'Alain Delage «  L'étoile de la providence », paru aux éditions De Borée. Je m'empresse de vous en révéler mon ressenti.

Le jeune Florian Duval nait en à Blida, en 1898, alors que l'Algérie est encore française. Il grandit dans l'amour de sa mère, Marinette, quelque peu délaissée par un époux militaire, volage, et qui ne s'occupe pas de l'existence de son fils. Qu'à cela ne tienne ! La tendresse de sa mère suffit amplement à son bonheur. Mais ce bonheur, malheureusement ne dure pas. Marinette, qui attend son second enfant décède en couche, et Florian doit retourner sous la coupe de son père, qui n'a que le désir de le voir partir, le plus loin possible. Ce sera au-delà de la Méditerranée, dans une petite localité du Gard, où une école militaire tient garnison. Ce sera pour Florian le début de ses aventures.

Je n'aime pas trop raconter l'histoire car je préfère laisser aux lecteurs le plaisir de la découverte. Et quelle découverte ce roman a été pour moi ! J'ai immédiatement été conquis par la plume de l'auteur qui nous tient en haleine à chaque page, que l'on s'empresse de tourner. Une belle écriture. Un roman richement documenté, mais sans lourdeur, pour nous faire entrer de plain-pied dans l'univers du début du XXème siècle, qui connaîtra tant d'innovations techniques, et qui sera encore tiraillé entre républicanisme et catholicisme. Quelle vie trépidante que celle de Florian ! On s'attache immédiatement à ce jeune homme qui décidera de prendre en main son destin. Jusqu'au bout, jusqu'à la dernière page, le suspens est présent. Et c'est tellement bien écrit, amené, que l'on ne s'attend pas du tout à un tel dénouement.

Merci, Alain Delage, de m'avoir fait découvrir ce magnifique livre que je conseille vivement à tous les lecteurs. Merci également aux éditions De Borée de me l'avoir fait passer.

Alain Léonard
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Le banni des Hautes-Terres

Si vous voulez visiter le plateau de l'Aubrac, vous émerveiller de ses magnifiques paysages, de ses petits villages et hameaux typiques, vous inspirer des us et coutumes de la fin du 19ème siècle, côtoyer les gens du cru, apprendre à connaître le dur métier de buronnier et vivre avec le bétail lors de l'estive, alors lisez cet ouvrage qui vous en apprendra encore et encore.



Des secrets de famille qui se répercutent et pèsent jusque sur les membres de la 3ème génération, une intrigue qui nous tient en haleine jusqu'au bout, des personnages rustres, authentiques et si vivants à la fois, que sait si bien nous dépeindre l'auteur, font que cette histoire nous absorbe du début à la fin.



Tout de suite je me suis prise d'affection pour Armand, un jeune homme tellement attachant, bien élevé avec les valeurs que lui a inculquées son grand-père maternel et qui au sortir de son Conseil de révision où il a été déclaré apte au service militaire, se voit pris dans un engrenage qui va changer le cours de sa vie. Accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, il va devoir s'enfuir ; c'est vers le plateau de l'Aubrac, pays de ses ancêtres paternels, que son père lui conseille d'aller.



Un pur roman de terroir comme je les aime, palpitant et captivant, que j'ai dévoré.



Merci à l'auteur, Alain Delage, pour cet ouvrage et sa gentille dédicace, merci aux Éditions De Borée et à Virginie en particulier pour cet envoi en SP.




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Le dernier chant des cigales

Mon avis



Je remercie les Editions DE BOREE et en particulier Leila de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Dernier chant des cigales », roman d'Alain DELAGE. J'ai découvert la plume fluide et précise de cet auteur lors de la lecture de « L'Enfant des murmures » et « Les Rubans de la vengeance ».



La jolie couverture et le titre m'ont de suite interpellée. Je me suis bien demandé la raison pour laquelle les cigales ne pourraient plus chanter dans cette belle région si bien décrite par l'auteur....



Alain DELAGE nous emmène en 1955, à St-Romain dans l'arrière-pays Varois où nous faisons connaissance avec Toussaint Gariel, maire du village.



Celui-ci, après avoir rencontré le préfet du département, se voit contraint d'annoncer aux habitants une bien mauvaise nouvelle puisqu'ils vont être expropriés et le village occupé par un camp militaire.



L'auteur nous conte donc avec précision et humour la réaction des administrés, leur mobilisation, leur révolte, face à ce drame. Les dialogues sont succulents. L'analyse des situations et les caractères des protagonistes de ce roman est fine, les rendant vrais. A la lecture des mots d'Alain DELAGE nous les imaginons aisément et ne pouvons nous empêcher de sourire face à certains commentaires..



Il faut dire que l'auteur connaît bien les rouages de l'Administration préfectorale et territoriale, la vie rurale et les mentalités de l'époque et il les relate à merveille.



J'ai apprécié découvrir à la fin du livre, un chapitre très intéressant, relatif à la documentation et agrémenté de photos noir et blanc.



J'ai beaucoup aimé ce roman extrêmement bien documenté et écrit, mêlant une fiction à l'histoire vraie d'un village, que j'ai lu pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement au demeurant bien triste..



Un très bon moment de lecture.




Lien : https://leslecturesdecerise7..
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